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Citations de Robert Jordan (290)


Le soleil de ces hommes se superposait à un bâton de berger rouge, le symbole universellement connu des Confesseurs. Avec des tenailles, des fers chauffés au rouge et d'autres instruments de torture, ces spécialistes de la question arrachaient des aveux aux Suppôts des Ténèbres et les "incitaient" à la repentance. Mais on murmurait çà et là qu'ils statuaient sur la culpabilité de leurs prisonniers avant même de commencer à les interroger.
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Quand on ne la contrôle pas, la peur devient vite une ennemie mortelle.
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Quand nul ne les voit, les hommes sont capables de traiter leurs semblables avec une cruauté qu'ils se garderaient bien d'exhiber...
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Une maison se découpa soudain entre les branches dénudées des derniers arbres. L'espoir étant l'ultime force capable de le faire avancer, Rand entra en titubant dans le village.
Et là, même l'espoir l'abandonna.
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Qui refuse d'entendre un cri tendra l'oreille pour capter un murmure.
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L'espoir, Rand, c'est le refuge de ceux qui ignorent que faire.
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Un cheval, une hache et un arc. Mais j'oubliais le marteau! Peu de choses à offrir, n'est-ce pas? Alors, je t'offre la vie, mon amour. C'est tout ce que j'ai...
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- Mais tu va renoncer à cette folie, bien sûr... Tu resteras ici, à l'abri.
- J'ai donné ma parole...
- Dans ce cas, tu es un crétin.
- Non, je suis un homme.
- Souvent, je me demande si ces deux mots ne sont pas synonymes.
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En fait, tout était une affaire de perspectives. Quand on cherchait l'aventure, on ne voyait pas les choses de la même façon que lorsqu'on la subissait.
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There is neither beeginning nor end.
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Avec un soupir, Gawyn fit volter son cheval et descendit voir à combien se montait la note du boucher, cette fois. La première leçon qu'il avait apprise : un soldat devait toujours régler le boucher. Et les futures factures, c'était facile à deviner, seraient bien plus salées.
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- Tu te trompes, petit... On n'explore pas le monde à cause des trésors. Trouver quelques pièces d'or ou les joyaux d'une couronne est bien agréable, mais ce n'est pas ça qui pousse un homme à ne jamais rester en place. En revanche, les merveilles et les bizarreries de l'univers...
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- Tu veux m'entendre dire que les femmes Aes Sedai sont bienveillantes et pures. En revanche tu aimerais avoir la certitude que ce sont les hommes, ces êtres pervers, qui ont provoqué la Dislocation du Monde. Ils sont coupables, c'est vrai, mais pas plus pervers que quiconque d'autre. Ils étaient fous, pas maléfiques ! Les Aes Sedai que tu rencontreras à Tar Valon sont des êtres humains. Des femmes comme les autres, si on oublie le don qui les distingue de leurs soeurs "normales". Parmi elles, tu trouveras le courage et la lâcheté, la force et la faiblesse, la bonté et la méchanceté, et, bien entendu, la bienveillance et l'indifférence hautaine. Devenir l'une d'entre elles ne transformera pas la personne que tu es.
(Moiraine à Egwene)
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Quand ils reviendraient, les Trollocs fouilleraient la ferme de fond en comble, puis ils reprendraient leur chemin. C'était du moins la version idyllique de l'histoire dont Rand tentait de se convaincre. Mais la destruction systématique de la maison et le massacre des animaux laissaient augurer d'un fin bien moins heureuse. Des monstres résolus à tuer et à détruire n'abandonnaient pas si facilement. Croire le contraire revenait à s'aveugler, et il n'y avait rien de plus dangereux au monde.
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Trois lanternes projetaient une clarté tremblotante qui éclairait suffisamment la petite pièce aux murs et au plafond blanchis à la chaux. Mais Seaine gardait les yeux fixés sur la lourde porte de bois. C'était illogique, elle le savait ; ridicule chez une Députée des Blanches. Le tissage de saidar dont elle avait entouré le chambranle lui apportait par moments l'écho assourdi de pas dans le dédale des couloirs extérieurs, qui s'estompait presque aussitôt qu'elle l'avait perçu. Cette précaution, très simple, apprise d'une amie aux jours lointains de son noviciat, lui permettrait d'être avertie très à l'avance de toute approche. De toute façon, peu de gens s'aventuraient jusqu'au second sous-sol.
Son tissage détecta de lointains couinements de rats. Par la Lumière ! Depuis quand y avait-il des rats à Tar Valon et à la Tour Blanche ? Certains étaient-ils des espions du Ténébreux ? Elle s'humecta les lèvres, mal à l'aise. Ici, la logique comptait pour rien. Vrai. Quoique illogique. Elle eut envie de rire. Difficilement, elle refoula l'hystérie qui montait en elle. Pense à autre chose qu'aux rats. À autre chose que... Un glapissement étouffé s'éleva derrière elle, s'affaiblit en gémissements assourdis. Elle s'efforça de ne pas entendre. Concentre-toi !
En un sens, elle et ses compagnes avaient été conduites dans cette pièce parce que les chefs des Ajahs semblaient se réunir en secret. Elle-même avait surpris Ferane Neheran en train de chuchoter dans un recoin discret de la bibliothèque, avec Jesse Bilal, qui occupait un rang élevé chez les Brunes, sinon le rang suprême. Elle pensait être en terrain plus ferme concernant Suana Dragand, des Jaunes. Elle le pensait. Mais pourquoi Ferane était-elle allée se promener avec Suana dans un coin retiré du parc de la Tour, toutes deux emmitouflées dans des capes ordinaires ? Les Députées de différentes Ajahs se parlaient encore ouvertement, bien que froidement. Les autres sœurs présentes avaient vu des choses similaires ; elles ne donnaient pas le nom de leurs propres Ajahs, naturellement, mais deux avaient mentionné Ferane.
Un puzzle troublant. La Tour était un marécage en effervescence, ces temps-ci, toutes les Ajahs se sautant mutuellement à la gorge, et pourtant les chefs se rencontraient en catimini. Vu de l'extérieur, personne ne savait avec certitude qui dirigeait une Ajah, mais apparemment, les chefs se connaissaient entre elles. Que pouvaient-elles bien mijoter ? Dommage qu'elle ne pût pas simplement poser la question à Ferane. Mais même si Ferane était femme à accepter des questions de n'importe qui, elle n'osait pas. Pas maintenant.
Malgré ses efforts de concentration, l'esprit de Seaine ne parvenait pas à se concentrer sur la question. Elle savait qu'elle fixait la porte et tentait d'élucider des mystères qu'elle ne pouvait pas résoudre, juste pour éviter de regarder par-dessus son épaule. Vers la source de ces gémissements et de ces reniflements étouffés.
Comme si le fait de penser à ces bruits la contraignait à agir, elle tourna lentement les yeux vers ses compagnes, la respiration de plus en plus haletante à mesure que sa tête se déplaçait, centimètre par centimètre. La neige tombait abondamment sur Tar Valon, loin au-dessus d'elles, mais la pièce semblait inexplicablement chaude. Elle s'obligea à voir !
Son châle frangé de brun drapé sur les bras, Saerin était debout, les pieds fermement écartés, tripotant la poignée de la dague altarane incurvée passée à sa ceinture. Une colère froide assombrissait suffisamment son teint olivâtre pour faire ressortir en une fine ligne blanche la cicatrice cernant sa mâchoire. Pevara semblait plus calme, au premier abord. Pourtant, elle avait une main crispée sur ses jupes brodées de rouge, et de l'autre, elle tenait le cylindre blanc et lisse de la Baguette des Serments comme une matraque dont elle était prête à se servir. Peut-être était-ce vrai ; Pevara était plus coriace que ne le donnait à penser son physique dodu, et était suffisamment déterminée pour qu'auprès d'elle, Saerin ait l'air réticente.
De l'autre côté du Siège du Remords, la minuscule Yukiri croisait fermement les bras sur ses épaules ; les longues franges gris argent de son châle tremblotaient au rythme de ses frissons. S'humectant les lèvres, Yukiri lança un regard inquiet à la femme debout près d'elle. Doesine, plus semblable à un jeune garçon qu'à une Sœur Jaune de grande réputation, n'affichait aucune réaction à ce qu'elles faisaient. C'était elle qui manipulait des ondes s'étendant jusqu'au Siège, et elle fixait le ter'angreal, avec une concentration si intense que la sueur perlait à son front pâle. Elles étaient toutes Députées, y compris la femme de haute taille qui se tordait sur le Siège.
La sueur inondait Talene, feutrant ses cheveux d'or, trempant sa chemise de lin qui lui collait à la peau. Le reste de ses vêtements gisait en tas dans un coin. Ses paupières closes papillotaient, et sa bouche émettait un flot ininterrompu de gémissements et miaulements étranglés, comme des supplications inarticulées. Seaine avait mal au cœur, mais ne parvenait pas à détourner les yeux. Talene était une amie. Ou plutôt l'avait été.
Malgré son nom, le ter'angreal ne ressemblait en rien à un siège. C'était un gros bloc rectangulaire gris marbré. Personne ne savait en quoi il était fait, mais le matériau était dur comme l'acier excepté sur l'assise inclinée. La Verte, statuesque, s'y enfonçait légèrement, et il se moulait sur elle quelles que fussent ses contorsions. Le tissage de Doesine s'enfonçait dans l'unique fracture du Siège, un trou rectangulaire d'un empan sur un côté, entouré de petites encoches irrégulièrement espacées. Les criminels arrêtés à Tar Valon étaient conduits ici pour faire l'expérience du Siège du Remords et subir les conséquences soigneusement sélectionnées de leurs crimes. Relâchés, ils fuyaient invariablement l'île. Il y avait peu de crimes à Tar Valon. Mal à l'aise, Seaine se demanda si tel était l'usage qu'on en faisait à l'Ère des Légendes.
— Qu'est-ce qu'elle... voit ?
Malgré elle, sa question ne fut qu'un murmure. Talene ferait davantage que voir ; pour elle, tout semblerait réel. Louée soit la Lumière, elle n'avait pas de Lige, chose pratiquement inconnue chez les Vertes. Elle avait prétendu qu'une Députée n'avait nul besoin d'un Lige. Maintenant, d'autres raisons venaient à l'esprit.
— Elle est fouettée par ces satanés Trollocs, dit Doesine d'une voix rauque.
Une pointe d'accent de son Cairhien natal avait coloré ses paroles, chose rare sauf quand elle était stressée.
— Quand ils auront fini... Elle voit la marmite des Trollocs bouillir sur le feu, et un Myrddraal qui la surveille. Elle doit savoir que ce sera l'un ou l'autre. Que je sois réduite en cendres, si elle ne craque pas cette fois...
Doesine s'essuya le front de la main avec irritation et prit une inspiration haletante.
— Arrêtez de me secouer le coude. Il y a longtemps que je n'ai pas fait ça.
— Trois fois sous l'eau, marmonna Yukiri. Le plus brutal craque sous sa propre culpabilité, sinon autre chose, au bout de deux ! Et si elle est innocente ? Par la Lumière, c'est comme de voler des moutons sous l'œil du berger !
Même tremblante, elle avait toujours un maintien royal, mais ses paroles trahissaient ce qu'elle avait été, une paysanne. Elle foudroya les autres, l'air écœuré.
— La loi interdit d'utiliser le Siège sur des Initiées. Nous serons toutes destituées ! Et si l'exclusion de l'Assemblée ne suffit pas, nous serons probablement exilées. Et fouettées avant de partir, juste pour mettre du sel dans notre thé ! Que je sois réduite en cendres, si nous nous trompons, nous pourrions toutes être neutralisées !
Seaine frémit. Elles éviteraient ce dernier châtiment si leurs soupçons se révélaient exacts. Non, ce n'étaient pas des soupçons, mais des certitudes ! Mais même s'il en était ainsi, Yukiri avait raison sur tout le reste. La loi de la Tour prenait rarement en compte la nécessité, ou un prétendu intérêt supérieur. Mais si elles avaient raison, le jeu en valait la chandelle. Que la Lumière fasse qu'elles aient raison !
— Êtes-vous aveugles et sourdes ? dit sèchement Pevara, brandissant la Baguette des Serments en direction de Yukiri. Elle a, contrairement à nous toutes, refusé de prêter à nouveau le Serment obligeant à ne pas dire un mot contraire à la vérité, et ce ne devait pas être à cause du stupide orgueil de l'Ajah Verte. Quand je l'ai entourée d'un écran, elle a tenté de me poignarder ! Est-ce que cela proclame l'innocence ? Alors ? Pour ce qu'elle en sait, nous voulions juste lui parler jusqu'à ce que notre langue se dessèche ! Quelle raison aurait-elle d'en attendre davantage ?
— Merci à toutes les deux d'énoncer l'évidence, dit Saerin, ironique. Il est trop tard pour revenir en arrière, Yukiri, alors, autant continuer. Et si j'étais vous, Pevara, je ne crierais pas sur l'une des quatre uniques Sœurs de la Tour en qui je sais pouvoir avoir confiance.
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"Seul un imbécile croit qu'il sait ce qu'une femme a dans la tête, juste parce qu'elle arbore un sourire."
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Autour de son avant bras, il découvrit l'image de la créature qui figurait sur l'étendard du dragon. Il s'y attendait, bien sûr, mais le choc fut quand même violent. La créature imaginaire semblait faire partir intégrante de sa peau, comme si elle y avait élu domicile. Son bras ne lui faisait pas mal, et pourtant, les écailles écarlate et or brillaient au soleil. S'il touchait la crinière doré , juste au dessus de son poignet, il sentirait sans doute chaque poil.
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Tu as su trouver une place dans mon coeur alors que je le croyais rempli par le devoir. Là ou je faisais pousser des pierres et de la poussière, tu as planté des fleurs. Tout au long du voyage que tu t'entêtes à faire, n'oublie pas ceci : s'il t'arrivait malheur, je ne te survivrai pas longtemps.
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que la lumière me protège des mâles qui réfléchissent avec la toison qui couvre leur poitrine
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La Roue du Temps tourne et les Ages naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes. Puis les légendes se métamorphosent en mythe qui sombrent eux-mêmes dans l'oubli longtemps avant la renaissance de l'Age qui leur donna jour.
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