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Critiques de Robert K. Wittman (10)
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Inestimable

Robert K. Wittman fonde en 1995 la division du FBI en charge de la délinquance dans le monde de l’art et devient un spécialiste indépendant en matière de sécurité des œuvres d’art.



« Inestimable » nous entraîne dans les coulisses du trafic d’art. L’auteur nous raconte sa vie professionnelle au sein du FBI, nous détaille les vols d’œuvres d’art et comment elles ont été retrouvées.

Avec lui, on parcourt le monde à la recherche des trafiquants tout en s’informant sur les grands noms comme Picasso, Rodin ou encore Monet. Il lève le rideau sur un milieu fermé et nous fait entrer dans un univers inconnu où se côtoient réseaux organisés et voleurs à la tire, diplomates de haut rang et experts internationaux, mafias et collectionneurs.



C’est un livre passionnant surtout lorsque Wittman détaille les ficelles pour enfiler l’habit de l’agent infiltré redoutable qu’il devient pour démasquer les receleurs d'œuvres d'art. Wittman explique comment il passe des mois à se lier d'amitié avec les voleurs ou les revendeurs pour pouvoir mieux ensuite les trahir.

Les enquêtes ici sont calmes, préparées. Matière grise donc plutôt que muscles.

On s’identifie facilement à cet agent attachant et naturel qui n’hésite pas à parler de sa vie privée et familiale et de la machine administrative qu’est le FBI.

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Le journal du diable

Un livre décevant qui exploite bien mal le matériau qu'il prétend traiter.

Le journal d'Alfred Rosenberg a été découvert récemment dans des conditions assez rocambolesques et a été authentifié.

Rosenberg a été l'un des principaux théoriciens du national -socialisme grâce notamment à son livre le mythe du vingtième siècle, galimatias à peu près illisible mais succès de librairie, sa lecture ou au moins son acquisition étant quasi+obligatoire pour les cadres du parti ( bien qu'Hitler s'en soit souvent moqué en privé)

Mais il a surtout été Ministre du Reich pour les territoires de l'Est conquis sur la Pologne et l'Union Soviétique. A ce titre, il a joué un rôle important dans les politiques d'externalisation mise en oeuvre à l'égard des Juifs mais aussi des Polonais et des Soviétiques

Les territoires de l'Est étaient en effet destinés à être à terme plus ou moins long à recevoir une population allemande, de la frontière.fu Reich en 1939 jusqu'à l'Oural,les populations locales devant laisser la place, soit par la relègation au-delà de l'Oural, soit par l'externalisation sur place

Cette exterminer fut mise en oeuvre pour les Polonais dès décembre 1939, pour les Soviétiques dès 1941. Elle eut souvent lieu par la famine organisée, par des travaux épuisants, par l'exposition au froid, mais aussi par des fusillades massives. Au total cette politique fit entre dix et vingt millions de victimes.. Même si les faits sont connus par d'autres sources, le Journal de Rosenberg constitue évidemment un complément d'une importance capitale. Suite à la lecture d'autres ouvrages sur le sujet, principalement Snyders et Ingrao .Le journal du diable, présenté par l'éditeur comme un commentaire critique du document, avait retenu mon attention

C'est malheureusement ce qu'il n'est pas. A la place, on a une histoire du troisième Reich et du nazisme, une de plus, et certainement pas des meilleures, où Rosenberg et son Journal occupent finalement peu de place

En outre, c'est hélas une histoire quasi -romancee, truffée adjectifs superflus et de commentaires intempestifs brouillonne et dont la narration n'est pas chronologique.

Au sujet des affectifs Nous savons que le nazisme a été l'une des pires périodes de l'histoire, qu'il y a été commis les pires abominations et que Rosenberg en particulier était un criminel. Alors pourquoi répéter ces jugements à chaque page ?. Cela rend fastidieuse une lecture où déjà l'on apprend pas grand chose.

Mieux vaut lire le texte de Rosenberg lui-même dont il existe une excellente édition commentée

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Le journal du diable

---Ce livre histoire est tout simplement passionnant, il mérite qu’on lui accorde du temps et de l’intérêt.---

Ce livre est la contextualisation du Journal de Rosenbeg, l’idéologue Nazi d’Hitler. Et quand je vous dis ça, je vous dis tout.

Ce livre existe grâce à l’assiduité de Wittman, ancien membre du FBI qui a finalement retrouvé ce journal mystérieusement disparu pendant presque 60 ans… subtilisé par un certain Kempner, procureur américain aux procès de Nuremberg, et ancien juif haut responsable de l’ancienne administration allemande.

Ce livre d’histoire peut faire peur, + de 600 pages … mais je voudrais tellement insister sur son accessibilité. Il est vrai que le style journalistique peut rebuter les lecteurs historiens amateurs et professionnels mais pour un lecteur curieux qui souhaite simplement s’instruire, apprendre et comprendre, ce livre est tout simplement génial et il se lit très bien.

Le deuxième point positif de ce livre est le sujet évoqué. On plonge dans l’Allemagne Nazie de 1923 (coup d’état) aux procès de Nuremberg. En suivant deux protagonistes pendant toutes ces années, à savoir Kempner un des procureurs de Nuremberg et Rosenberg, l’idéologue nazi, ce livre va nous aider à comprendre l’enchainement des évènements.

On côtoie les plus hauts dignitaires nazis, leurs querelles, les enjeux politiques, la stratégie militaire et le tout bien ficelé par cette idéologie nazie qu’a essayée de mettre en avant Rosenberg.

Tout au long des 600 pages, on reste essentiellement en Allemagne et on tente de comprendre ce qu’il s’est passé, comment l’avancé vers l’Est s’est réalisée et les complexes relations entre l’Allemagne avec l’URSS. Notons que sont très peu évoqués dans ce livre les pays comme la France et l’Angleterre par exemple.

Ce livre histoire est tout simplement passionnant, il mérite qu’on lui accorde du temps et de l’intérêt. Il DOIT être lu. C’est ce que j’appelle une lecture nécessaire pour commencer à comprendre.
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
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Le journal du diable

Grosse déception à la lecture de ce roman qui se veut historique ce qu'il est loin d'être.

L'auteur parvient à écrire un livre consacré au journal de Rosenberg sans pratiquement citer ledit journal .

Il nous sort ainsi les banalités courantes concernant le régime nazi et nous raconte surtout la vie de Robert Kempner qui emprunta le journal lors du procès de Nuremberg et oublia de le restituer .

Je me suis profondément ennuyé lors de cette lecture où tout se chevauche et qui au final n'apporte rien de nouveau .
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Le journal du diable

Une écriture presque romanesque « d'une page de l'Histoire » dont non seulement les blessures mais aussi les apprentissages, quels qu'ils soient, marquent profondément, aujourd'hui encore (et peut-être plus que jamais) nos sociétés occidentales. Prédestinées ??? Je ne sais quoi en penser. Mais mon « aculture » et mon inculture ne m'ont pas facilité la lecture de ce livre, tant les « va-et-vients » chronologiques m'ont semblé très difficiles à suivre et à distinguer entre eux.



La richesse historique et documentaire de cet ouvrage n'en demeure pas moins indéniable. C'est un travail de vulgarisation érudite riche, que je trouve, malgré tout, trop « brouillon », redondant et difficile à suivre pour moi. Personnellement, j'ai trouvé plus abordable les livres de Gitta SERENY, qui reste, à mes yeux incultes, LA maîtresse en la matière. J'ai été en particulier gênée, pour ne pas dire agacée par moment, par le manque de recul sur les personnes impliquées, les nazis bien entendu, mais aussi les autres protagonistes dont le procureur Kempner, et les auteurs eux-mêmes. L'opinion contre Rosenberg, bien que justifiée, m'a semblé du même ordre de mépris que celle vis-à-vis de Kempner, elle-même à l'exact opposé de celle concernant les actions des auteurs eux-mêmes (je ne suis pas sûre de bien réussir à exprimer ce que je souhaitais dire). C'est leur droit, et je le respecte sincèrement. Par contre, ce qui me dérange c'est le fait que LEUR opinion prenne parfois trop de place dans le texte ; une « neutralité journalistique », qui laisserait ainsi le lecteur se faire sa propre opinion, aurait été la bienvenue, à mon humble avis.



Toutefois, je tiens à remercier les auteurs pour avoir partagé ainsi le fruit de leurs recherches et de leur labeur acharné. Tout ce que j'ai pu « reprocher » à ce livre n'est en fait qu'une sorte de « dommage collatéral » d'un travail de synthèse par avance incomplet et brouillon tant il y a de documents à prendre en compte, à analyser, à débattre et à comprendre, pour enfin apprendre à faire en sorte que ce genre de « page de l'histoire » ne se reproduise plus. Donc, un gros merci à vous, Messieurs Wittman et Kinney, ainsi qu'à tous vos collègues « de l'ombre ».
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Le journal du diable

Bien que trop romancé à mon goût, l'histoire de la recherche du livre de Rosenberg est vraiment passionnante. On y découvre tous les efforts qu'il a fallu pour récupérer les morceaux un à un, et la ténacité des chercheurs. C'est d'autant plus intéressant qu'il s'agit d'une histoire vraie.

Petit bémol (mais très mineur) : considérer les écrits de Rosenberg comme "journal du diable" est un peu exagéré quand on a lu les textes de propagande de Goebbels ou la littérature bien connue d'Hitler. Mais cela ne change rien à la qualité de cet ouvrage.
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Inestimable

Le très bon coté d'inestimable, c'est qu'il s'agit d'un témoignage unique de l'homme qui s'occupa du vol d'œuvre d'art à la CIA pendant plus de 30 ans et que l'homme, fort sympathique nous embarque avec lui dans ses aventures, infiltrations à la manière d'un roman policier. C'est peut-être aussi une des limites du livre. Si on découvre de nombreux portrait de voleurs, on nage surtout en plein auto-hagiographie de l'auteur qui ne cesse de sauver le monde et se prend parfois à se demander s'il n'en fait pas un peu trop.

Au final le livre est sensé se lire un peu comme un roman (vous connaitrez tout de la vie privée, des soucis et des amis de Wittmann), sans le talent du romancier cependant. C'est très mal écrit (traduit ? pourtant, en général ils font des efforts chez Sonatine) et les petits cours improvisés d'histoire de l'art pour les nuls que dispensent l'auteur sont parfois un peu énervant (wikipedia fait mieux !)

Un document qu'on a donc du mal à terminer malgrés quelques anecdotes amusantes.
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Le journal du diable

Amoureux de l'histoire qui a frappé le XXième siècle. Vous trouverez ce livre pour retracer l'une des plus parties les plus controversée de notre époque moderne. En effet, ce livre permet de comprendre comment le régime hitlérien c'est mis en place. Comment, il s'est popularisé, comment il a triomphé et comment il s'est disloqué. Ce livre riche en date et en description géographique, musicale, artistique. La Seconde Guerre Mondiale est décrite comme jamais elle ne le sera.

Si une critique pouvait être faite, c'est l'introduction du livre qui se focalise sur la recherche du livre. Si bien, qu'au départ, on perd l'envie de continuer notre lecture tant elle s'éloigne du but. Mais les détails que ce livre fournit sur le parti nazi sont tels qu'ils nous font oublier la lenteur du début.
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Le journal du diable

Il y a peine une semaine, je ne connaissais pas Alfred Rosenberg c'est par l'entremise d'une série télévisé à Historia en anglais sur la recherche des oeuvres d'arts voler sous le régime naxi. J'ai beaucoup aimé la première partie du livre car ils nous racontent la recherche du journal intime de Alfred Rosenberg une tête pensante sous la manipulation d'Hitler. Car tout au long de ma lecture, je me suis rendu compte que c'était Hitler qui manipulait tout le monde en prenant parfois la carotte ou le bâton. On apprend aussi, les liens qui unissait Hitler et Rosenberg et comment chacun d'eux à pu monter dans le partie. En parallèle, on retrouve le passé de Robert Kempner qui travaillait dans la bureaucratie allemande avant de se faire expulser car il avait du sang Juif. C'est un chapitre Kempner, un chapitre Rosenberg parfois l'un est plus intéressant que l'autre. Durant ma lecture, j'ai trouvé plus palpitant Kempner, Rosenberg n'est pas très intéressant et à la longue on s'ennuie. Mais j'ai aimé lire ce livre quand même mais il ne restera pas dans mes préférés.
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Inestimable

Un récit intéressant sur les White Collar. On y apprend l'histoire de son unité exceptionnel et ses faits d'armes. On retrouve ses aventures parfois dans les téléfilms traitant du sujet, du coup c'est prenant jusqu'au bout.
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