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Critiques de Robert Karjel (11)
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Mon nom est N.

Il est si facile de coller des étiquettes. Robert Karjel est suédois, on pourrait donc imaginer qu’il va nous proposer une ambiance glaçante typique des romans scandinaves. La couverture, quant à elle, pourrait laisser penser à un roman d’action pur et dur. Rien n’est plus trompeur. Ce roman est inclassable et assez éloigné de tous présupposés.



Une intrigue qui se déroule aux quatre coins du globe (de la Thaïlande, jusqu’à une base militaire au fin fond de l’océan indien), et une intrigue loin de cette image « à la » Jason Bourne.



Mon nom est N. est un thriller qui marque très vite sa différence, mené de main de maître par Robert Karjel qui se fait un nom grâce à lui. L’auteur est un bourlingueur (lieutenant-colonel et pilote d’hélicoptère dans l’armée suédoise) qui nous plonge dans une histoire assez inclassable. Un récit qui traite de géopolitique, de dérives des organes de Sécurité Nationale (américains surtout), de braquage, d’espionnage, de secrets (liste non exhaustive)… Une histoire fignolée, travaillée dans ses plus petits détails et qui réserve un sacré flot de surprises.



Quel plaisir de suivre une intrigue qui sort du lot, et qui mélange nombre d’influences pour faire preuve d’une vraie originalité ! Quel panard de ne pas comprendre immédiatement les tenants et aboutissants et de se demander vers où va nous mener l’auteur. A l’image de ces passages qui décrivent le passé de l’officier suédois invité à enquêter sur un de ses (possibles) compatriotes, enfermé sur cette base militaire américaine. Quel rapport avec le reste ? Parle t-on de terroriste ? De tout autre chose ?



Robert Karjel fait preuve d’une qualité rare dans la construction de cette intrigue complexe et singulière. Elle ravira sans aucun doute un large public. Il fallait le faire pour concocter un récit crédible qui débute par le terrible tsunami qui a frappé la Thaïlande en 2004 et qui se poursuit sur une base secrète américaine.



L’auteur n’attend pas le final pour nous révéler les différents fils enchevêtrés de son histoire. Ils se dénouent au fur et à mesure, de manière parfois incroyablement surprenante. Plus on avance dans la lecture, plus on se dit que ce Robert Karjel a décidément un vrai talent de conteur, une imagination fertile et une capacité épatante pour lier le tout.



Mon nom est N. n’est peut-être pas le thriller de l’année, mais il procure un plaisir intense qui le fait sortir du lot. Ses personnages très marqués n’y sont pas étrangers, à l’image de cet épatant ex-officier de la Sûreté Nationale suédoise.



Une lecture prenante, difficile à lâcher et assez réjouissante. Une belle réussite dans le genre (mais quel genre au juste ?).
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Mon nom est N.

Mon nom est N. est un thriller suédois qui ne laisse pas indifférent. Bien écrit, le suspense ne fait que s'accentuer au fil des pages. Le rythme est effréné , l'enchainement des pages très rapide , et l'alternance des points de vue ne fait qu'accentuer cette sensation .



N. est un homme bien mystérieux, dont l'identité s'est perdue en Thailande, au moment du tsunami. Cet homme détruit , décide alors de mener une vengeance, accompagné de personnages rencontrés sur les plages asiatiques. Capturé par les Américains, il refuse de parler. Jusqu'à ce que Ernst Grip apparaisse .



Ces deux hommes au passé douloureux, vont se comprendre, et permettre peu à peu au lecteur, de prendre part à ce complot au retombées considérables.



La force de ce thriller repose dans ces personnages d'une part, très mystérieux , qui ne demandent qu'à se livrer .



D'autre part , l'histoire est juste indescriptible tellement elle est compliquée (pas dans un mauvais sens) . Chaque chapitre dévoile un nouveau mensonge, une nouvelle conspiration, un écheveau qu'il faudra attendre la dernière page pour démêler .



Quand la dernière page se tourne , on est à bout de souffle, estomaqué et perplexe. Mais qu'est-ce que ca fait du bien !



Un bon thriller que je vous conseille de découvrir !
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Du sang sur le sable

Ernst Grip ne dort plus. Il est en deuil de son compagnon, Ben. Un an que cela dure et qu’il a repris son travail de garde du corps des princesses…

Sauf quand le « boss », Tor Didricksen, le convoque. Et là, aucune alternative: on obéit toujours à Tor!



Et voici Grip à suer sous la chaleur de Djibouti, à essayer de démêler le vrai du faux dans ce tir assassin sur un soldat suédois, une simple bavure sur un champ de tir d’entraînement, a priori. Se heurter à la version officielle qui arrange tout le monde ne sera pas de tout repos pour Grip.

Et quand un retour au pays se profile, le voilà en contact avec un médiateur trouble dans une affaire d’enlèvement de civils suédois…



Deuxième volet des aventures de Grip, employé des Services Secrets suédois, après Mon nom est N. que j’avais beaucoup aimé pour l’analyse psychologique des personnages.

Si la psychologie n’est pas absente dans Du sang sur le sable, ce roman est beaucoup plus nerveux et axé sur l’action.



D’un côté, l’enquête officielle sur la mort d’un soldat suédois, nous révèle l’hypocrisie de l’armée pour qui une version trompeuse des faits est plus avantageuse que la vérité pure. Surtout quand ce meurtre couvre un trafic bien juteux et réel.

Ici, il s’agit de l’armée, mais ce genre de décision et de conduite de groupe vaut pour toute grande société… ou même petite.

Les compromissions et les libertés prises pour garder son intérêt et son image en poupe sont légion et l’auteur se fait un plaisir de dénoncer l’éthique élastique de l’être humain.



En Afrique plane sans cesse le spectre de la colonisation et de l’influence, voire de l’ingérence, trouble et tant officielle qu’officieuse des anciennes puissances colonisatrices, des services qu’elles se rendent entre elles au nez et à la barbe des locaux, ou avec leur complicité.

Les ravages du khat, drogue largement consommée par tous, la piraterie moderne, la présence de terroristes de tout bord et les investissements frauduleux extérieurs sont le terreau idéal d’une jungle inextricable mis en scène par Robert Karjel.



C’est ainsi que j’ai beaucoup aimé les passages de conversation avec Judy Drexler, officiellement coordinatrice consulaire américaine et officieusement… allez savoir!

Leurs échanges nous ouvrent la porte de l’atmosphère nébuleuse des rapports internationaux dans la traque des terroristes, du financement d’informateurs aux activités pas très morales, de la corruption des pouvoirs locaux.

La présence importante et active des armées, françaises et américaines notamment, et de sa cohorte de diplomates sont des éléments incontournables pour notre enquêteur suédois!

Le jeu des influences et des intérêts propre à la géo-politique est toujours un sujet passionnant! On y perdrait ses petits tant le discours officiel des nations cache de manigances en coulisses. Passionnant et effrayant car on ne sait plus où se situe la morale, la droiture et la justice.



Grip est plongé dans une enquête chaotique et ne sait lui-même pas où il va. Il tâtonne, avance puis recule, fonce ou se terre dans son hôtel, se permet de plus en plus de libertés avec la Loi. Le danger ne vient pas seulement de l’extérieur mais aussi de l’intérieur.

La lecture est sous tension permanente avec cet électron libre qui ne semble pas du tout contrôler le cours des événements ni même ses propres actions. Et pour cause, les règles en Afrique ne sont pas établies pour être respectées!



L’auteur est un ancien militaire et, à ce titre, est très bien renseigné sur le théâtre africain et le fonctionnement des systèmes étatiques. Mais loin de se cantonner aux sujets qu’il maîtrise de part son passé professionnel, l’auteur a l’ambition de partager aussi des portraits personnels intéressants.



C’est ainsi que le sujet du deuil est très finement analysé avec les doutes, les zones d’ombre et l’isolement de Grip, qui peine à retrouver une place dans sa propre existence, qui n’a pas seulement perdu un compagnon mais aussi un pan de sa vie sociale et de lui-même.



Avec l’enlèvement des Bergenskjöld, c’est les relations familiales qui sont à l’honneur. Les rapports de force devant l’adversité se profilent entre un chef de famille charismatique qui s’effondre, et une singulière critique du monde capitaliste totalement déconnecté des notions de respect, honneur et courage, et une femme qui est avant tout une mère qui saura constamment mener sa barque, mais pas sans en payer le prix.



Ces deux enquêtes sont liées par cet étrange médiateur qu’on ne peut totalement détester pour sa cupidité. Son parcours est dévoilé dans le dernier tiers du roman et aborde le sujet sensible des réfugiés en terre étrangère, de l’exode de certains esprits faibles attirés par les flammes « glorieuses » du jihad et qui déchantent très vite, de la difficulté de s’insérer dans une société et un système qui restent, malgré tous les grands discours de modernité, très hermétique.



En conclusion, je dirais qu’avec le personnage de Grip, Robert Karjel a créé une ambiance complexe très addictive et riche. Les limites et les frontières sont sans cesse remises en question et Grip n’est pas un monolithe aussi froid et méthodique que la 4ème de couv’ le suggère!

À découvrir donc, si ce n’est déjà fait!
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Mon nom est N.

Je ne vais pas mentir... j'ai craqué avant tout sur la couv', dès la sortie du roman, dès avant même avoir lu le pitch! Le design est juste parfait pour me titiller!



Bienvenue à Diego Garcia, île paradisiaque de l'Océan Indien avec ses forêts luxuriantes bordent de longues plages au sable blanc... Aaahh non, pas de vacances, nous sommes en 2008 et c'est une base militaire ou une prison américaine secrète à la Guantànamo...



Bienvenue en Thaïlande, palmiers et douce brise, cocktails exotiques en bord de plage, les doigts de pieds en éventail... Aaahh non, nous sommes en 2004 et un tsunami sans précédant aucun, succédant à un séisme de magnitude de 9,1, a ravagé la région en causant près de 250.000 morts...



Bref, évitez les endroits dits paradisiaques quand Robert Karjel est dans le coin!



Car ce roman est sombre et complexe...

Enfin, pas si complexe que cela mais il faut tout de même suivre car c'est la trajectoire de deux personnages principaux que tout, a priori, oppose à l'exception de leur nationalité... Et ces deux hommes, N. et Ernst vont se rencontrer dans des circonstances peu agréables: l'un est interrogé par l'autre.

L'un a tout perdu dans le tsunami de 2004, jusqu'à sa mémoire, il vit avec le souvenir diffus et fugitif de deux petites filles, les siennes probablement. Il est soupçonné d'acte de terrorisme, enfermé et amené à disparaître de la surface de la Terre.

L'autre, ex-officier suédois, doit être prudent pour ne pas que ses petits secrets soient révélés au grand jour...

Mais peut-être que cette rencontre sur cette île perdue, gérée à l'envi par des agences aux acronymes bien connus et craints, n'est pas leur première rencontre...

Peut-être que le monde est bien petit et que ces deux hommes ont bien plus en commun que ce face-face imposé...

Il faut suivre car nous voyageons entre la vie, ou ce qu'il en reste, de N., celle de ses compagnons rencontrés après le tsunami de Thaïlande, celle de Ernst. Nous voyageons de Suède aux States, en barbotant dans l'Océan Indien. Nous allons du passé au présent, sans petite ouverture sur le futur.



Tout cela sur un rythme soutenu, sans grand étalage d'actions percutantes mais plutôt en immersion dans la psychologie des uns et des autres.

Des indices et des déductions se dévoilent peu à peu alors que le suspens ne fait que grandir.

Robert Karjel nous parle d'amour, ce que ce bougre nous pousse à accomplir parfois, de la vengeance, de la manipulation sur fond de trafics mais aussi du terrorisme et de l'impunité qu'il offre aux gouvernants à exercer toutes sortes de tortures et à disposer de la vie du simple quidam, sans grand égard pour la vérité.



Il nous parle des rapports humains, faussés par tant de mensonges, de secrets, de loyautés élastiques, de consciences déviantes; mais aussi de la complicité qui se tisse entre deux étrangers, par le simple regard et à demi-mots...



L'intrigue est addictive et le lecteur comprend peu à peu pourquoi ces deux hommes, N. et Ernst devaient effectuer un petit bout de chemin ensemble...



Attention, c'est un roman sous pression. Une fois ouvert, impossible de le refermer... Seulement après le très long soupir de fin du lecteur devant une certaine cruauté de la vie...



J'ignore totalement ce que Robert Karjel nous concocte pour l'avenir mais avec ce coup de cœur, c'est, assurément, un auteur à suivre!
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Mon nom est N.

Robert Karjel a choisi de nous faire voyager parallèlement entre deux époques en alternant les chapitres. La "première partie" se déroule en 2004 lorsque le Tsunami dévaste la Thaïlande. Beaucoup de morts, de blessés dont un homme qui ne se souvient de rien. Comment se prénomme-t-il ? A-t-il une famille ? A part quelques souvenirs flous où tout est incertain, son passé reste un mystère.



Il choisi délibérément de ne pas s'ajouter sur la liste des personnes retrouvées, et à s'exiler sur cette île dans un hôtel miteux.



Désormais, son nom est N, il va rencontrer différentes personnes, victimes elles aussi du Tsunami, avec qui il va aller au-delà des lois car pour le monde entier, ils sont disparus, ils n'existent plus...



La "deuxième partie" se déroule au présent, nous faisons la connaissance d'Ernst Grip, ancien officier Suédois qui est envoyé sur une île afin d'identifier la nationalité d'un prisonnier retenu par le FBI. Malgré toutes les tortures, le prisonnier reste muet, il incombera à Grip de résoudre cette énigme.



Seulement, d'autres éléments inattendus surviendront et afin de ne pas en dévoiler trop, je m'arrêterais ici.



L'auteur avec sa plume acérée va droit au but mais cache bien son jeu. En effet, il embarque le lecteur dans un écheveau tortueux accompagné de personnages mystérieux à souhait et particulièrement bien travaillés tant psychologiquement que dans leur rôle dans l'histoire. Il nous fait valser de chapitres en chapitres, de rebondissements en rebondissements. A cela s'ajoute un suspens insoutenable qui s'intensifie tout au long des chapitres pour comprendre la finalité de cette histoire, que, dans les toutes dernières pages.



Ce livre est comparé à Homeland et je comprends mieux pourquoi. En effet, entre les conspirations, double jeu, et trahisons, ce livre reprend tous les ingrédients d'un thriller complexe mais réussi avec brio ! Alors si vous souhaitez, déjouez les plans de notre auteur, vous pouvez toujours essayer ! :)
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Du sang sur le sable

(...) de l'action, de l'action, de l'intrigue, du suspens.... peut-être pas toujours dans la finesse, mais en tout cas j'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai bien envie de découvrir le premier roman de l'auteur, mon nom est N.
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Du sang sur le sable

Pour situer le personnage de l'auteur de ce thriller , il faut dire que Robert Karjel est particulièrement bien placé pour parler de lieux comme l'Afghanistan , ou la Corne de l'Afrique (plus précisément la Somalie , à cause des actes de piraterie qui y sont régulièrement perpétrés) .

En effet , il a été longtemps sur les théâtres de guerre en tant qu'officier de l'armée suédoise et pilote d'hélicoptère . Il est le seul et unique pilote suédois à avoir subi l'entrainement de l'infanterie de marine américaine et à avoir soutenu leurs opérations sur les points chauds de l'Afghanistan et surtout en Somalie pour la chasse aux pirates .

Il est donc extrêmement bien placé pour écrire sur ce qu'il a vécu , sur les lieux dans lesquels il est intervenu en tant que militaire , on peut dire qu'il a une connaissance précise du terrain .

L'histoire commence à Djibouti , au cours d'un exercice de tir avec des Somaliens , un soldat suédois est tué d'une balle en pleine tête .

Les militaires suédois ont vite fait de trouver un coupable , Abdoul Ghermat , Somalien présent sur le champ de tir , ça arrange tout le monde .

Le gouvernement suédois envoie alors l'agent Ernst Grip pour enquêter sur cette mort suspecte , il est habilité à travailler avec les services secrets .

Arrivé à Djibouti , il se rend compte rapidement que l'on a fabriqué un faux coupable , le Somalien n'avait même pas tiré une balle et pas tenu une arme au moment de "l'accident" .

Ceci dit , la Marine suédoise lui met des bâtons dans les roues quand ils constatent que l'enquêteur n'en fait qu'à sa tête .

Il se débrouille pour arrêter un des militaires suédois d'origine bosniaque , lequel finit par avouer que c'est lui qui a tiré de façon accidentelle .

Mais cette explication ne tient pas : un viseur laser était installé sur l'une des armes qui ont été utilisées sur le champ de tir , une militaire suédoise en témoigne . Or , les armes ont été rangées comme pièces à conviction , mais SANS le viseur laser .

Evidemment , ces éléments encouragent Ernst Grip à poursuivre ses investigations plus avant , et cela dérange l'assassin ...

Parallèlement à cette enquête à rebondissements , une famille suédoise qui naviguait sur un voilier luxueux , (Carl-Adam et Jenny , parents de deux adolescents ) a été enlevée par des pirates somaliens . Ces derniers réclament une grosse somme d'argent que personne ne veut payer , surtout pas les anciens employeurs de Carl-Adam .

Là encore , Ernst Grip est mis à contribution , et il faut faire vite : au cours de l'assaut , Carl-Adam a été blessé par balle , et son fils risque de mourir faute de médicaments . En outre , les quatre Suédois sont détenus dans des conditions épouvantables , ils n'ont que très peu d'eau à boire , alors que la chaleur est insupportable en journée .

Un mystérieux intermédiaire contacte Grip pour l'aider dans les tractations avec les pirates , il est de temps à autre en contact avec les ravisseurs et la famille suédoise , et il essaie d'améliorer leurs conditions de vie . Mais son intervention va-t-elle suffire pour sauver la vie de cette famille ?

Ce thriller se lit très facilement , il y a du rythme , passablement d'action , et le lecteur a l'impression de mener l'enquête en compagnie de l'officier suédois. Et il y a toujours une tension palpable , on a l'impression d'être dans la corne de l'Afrique , et à Djibouti personne n'est à l'abri d'un coup de couteau ou d'un enlèvement , surtout les Européens .

Bref , ce thriller est bien écrit (c'est un véritable compliment , venant d'un lecteur qui déteste les militaires ) , et j'encourage tous ceux qui aiment les polars scandinaves à le lire : il n'a rien à voir avec ce que vous avez pu lire auparavant , comme Camilla Lackberg , Jo Nesbo , ou Henning Mankell , pour ne citer que ceux-là .

J'en profite pour remercier Babelio et les éditions Denoel , qui m'ont fait profiter de cette lecture .
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Mon nom est N.

Mon nom est N. ou l'art du double jeu.

Un roman difficile, dans le bon sens du terme, à ranger dans une case tant il prend régulièrement des directions inattendues.Après une entrée assez banale l'histoire monte en niveau au fil des pages avec beaucoup de tension,de mystères et surtout des développements assez surprenants.Je me suis retrouvé scotché et il m'a été à chaque fois très difficile de stopper ma lecture.

Jusqu'au bout les personnages ne sont jamais ce qu'ils semblent être.Et encore plus par rapport aux standards habituels dans ce genre de récit.

Un magnifique jeu de dupes!!!
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Mon nom est N.

« Mon nom est N. » m’a complètement déroutée. Pourtant après avoir lu ce résumé hyper accrocheur, il ne faisait aucun doute que j’allais lire ce roman tant l’histoire annoncée m’attirait et me faisait beaucoup penser à Jason Bourne ou à la série Homeland que j’ai beaucoup aimé. Je me suis lancée avec enthousiasme et heureusement car dans le cas contraire je ne serais probablement pas allée au bout de ma lecture.

Je m’explique, durant les 100 premières pages, j’ai été mais alors complètement paumée, et oui, j’ose l’avouer... Il y a beaucoup d’aller-retour dans le temps, en effet les chapitres alternent entre le récit présent dont Ernst Grip est le principal protagoniste et le récit passé, 4 ans auparavant, qui retrace l’histoire mystérieuse de N.

Malheureusement, je n’ai pas été très à l’aise dans ma lecture avec ce mode de narration d’où mon sentiment de perdition. Mon envie de comprendre et d’apporter des réponses à mes questions m’ont aidé à passer outre cette première partie assez nébuleuse… D’ailleurs, j’ai bien fait de persévérer car après cette phase de « mise en place » de l’histoire, les éléments de l’intrigue commencent à se mettre bout à bout. Des liens se créent entre les différents personnages et le suspense s’accentue fortement à partir de ce moment là. Il faut vraiment passer outre ce début plutôt flou et compliqué pour en apprécier ce roman empli de mystère, d’inconnues et de complots.

Malgré mon avis plutôt mitigé, je suis tout de même admirative de l’auteur Robert Karjel, qui a mené cette intrigue extrêmement complexe d’une main de maître et qui à aucun moment ne laisse entrevoir une faille dans le scénario. Ce roman vous tient en haleine jusqu’à la dernière page, chaque chapitre est déterminant et dévoile son lot de rebondissements, de trahisons, de manipulations…
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Du sang sur le sable

Thriller sur fond de piraterie contemporaine situé dans la si accueillante Corne de l'Afrique, signé d'un lieutenant-colonel de l'armée de l'air suédoise, ayant connu le bourbier afghan et chassé lui-même le pirate en Somalie, Du sang sur le sable se consomme sans intérêt particulier, comme un plat quotidien avalé par habitude et dont le goût ne risque pas de vous irriter le palais. Ceci posé on a le droit d'apprécier ces aventures à Djibouti, un peu comme on lisait, du temps où on lisait dans le train, pratique disparue, un polar quasi jetable. Mais c'était encore lire. Je confirme, lire Du sang sur les sable, c'est donc lire et pénétrer les arcanes d'un trafic de devises en relation avec le terrorisme, entre la Somalie en guerre civile, et la Suède dont les soldats en poste dans l'ancienne Côte Française des Somalis ne sont pas tous d'une probité au dessus de tout soupçon.



Une famille de Suédois aisés a eu la brillante idée de choisir le sud du Golfe d'Aden pour la croisière inaugurale de leur magnifique voilier. Pris en otages par des pirates somaliens ils vont être l'objet de sordides négociations. Robert Karjel tente de nous initier au fonctionnement des services secrets européens. Son personnage, Ernest Grip, va se trouver confronté à la mort accidentelle ou non d'un officier suédois lors d'exercices. Les deux affaires, prise d'otages, meurtre lors de leçons de tir d'une escouade djiboutienne, sont-elles liées? Multiples portables prépayés, messages codés, apparition d'une pianiste au jeu très trouble mais séduisante, séquences sur les otages sans vrai suspense. J'ai trouvé le temps bien long, 500 pages, même si certaines pages sont de dialogues vite survolés. Si le coeur vous en dit.



Merci à Babelio avec qui j'ai lu Du sang sur le sable. Ainsi qu'aux éditions Denoël. On ne peut gagner à tous les coups.

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Mon nom est N.

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