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Citations de Robert Pobi (151)


Quelques anciens, ceux qui avaient tout abandonné pour le boulot – leur famille, leurs rêves, leur vie – s’apercevaient qu’une fois qu’on leur avait repris leur plaque et que leur arme était remisée au coffre il n’y avait vraiment plus grand-chose à attendre de l’existence. Après tout, quand vous aviez tout sacrifié pour votre boulot, qu’est-ce qui vous restait après?
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Il y avait toujours une proportion non négligeable de la population pour prendre plaisir au spectacle de l’horreur.
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Lucas observa les visages dans la foule, tous tournés vers la rue, téléphones levés dans l’espoir d’obtenir le rush de dopamine de quelques vues YouTube supplémentaires. Bienvenue dans le futur, où chacun vit pour l’approbation de la chambre d’écho.
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"Le déni était un outil très efficace dans l'art de la survie."
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N’en déplaise aux vendeurs d’ordinateurs de ces trente dernières années , le FBI consommait plus de papiers en un mois aujourd’hui qu’il ne le faisait en huit années d’activités avant 2001. Les attentats du 11 Septembre avaient plongé le Bureau dans une période de paranoïa et de boulimie d’informations inédites depuis les années soixante . En interne , En interne on se plaisait à dire que le FBI détruisait plus d’arbres à lui seul que la déforestation, les cochenilles et IKEA conjugés .
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"Je croyais que vous étiez une espèce de tordu qui donnait dans le paranormal."
L'expression de Jake se fit un peu plus dure.
"Les médiums n'existent pas. Ça s'appelle la lecture à froid. Vous vous souvenez du Signe des quatre, l'aventure de Sherlock Holmes ?
- Je suis plutôt branché cinéma."
Jake sourit.
"Watson tend une montre à Holmes et lui demande ce qu'il peut déduire rien qu'en l'observant. Watson suppose que comme c'est un objet produit en série, il ne révèlera rien de son propriétaire. Holmes l'examine, la lui rend, et il débite une série de détails sur le type à qui elle appartenait - qu'il identifie comme le frère de Watson. C'était un alcoolique, il était souvent fauché, et ainsi de suite, avec cette foutue suffisance que tout le monde connait à Holmes. Watson s'énerve et accuse Holmes d'avoir contacté sa famille pour apprendre l'histoire de son pauvre frère." Jake but une gorgée de café. "Mais les déductions étaient simples. Holmes a vu les initiales et il a su qu'elle avait appartenu au père de Watson, après quoi elle avait fini entre les mains du fils ainé - comme le voulait la coutume. Il y avait des numéros de prêteur sur gages gravés sur le boitier, ce qui indiquait que le frère était fréquemment endetté - sinon il n'aurait pas mis la montre en gage, et il n'aurait pas non plus été en mesure de la récupérer. Le trou de la serrure du fermoir était éraflé et Holmes en a déduit qu'aucun homme sobre n'aurait manqué aussi fréquemment le trou. Pour Holmes, c'était évident. Watson prenait ça pour de la sorcellerie.
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[...] Tu sais, Hemi, tu manges vraiment beaucoup pour une femme. » Elle s’essuya la bouche avec sa serviette et sourit. « On me le dit souvent.»
[...] Tu sais, pour une nana, tu as la plus grosse paire de couilles que j’aie jamais vue. — C’est ce qu’on me dit souvent. »
[...] « Pour une femme, t’es loin d’être bête. — C’est ce qu’on me dit souvent », répondit-elle.
[...] Tu sais, pour une femme tu peux être vraiment pessimiste. — On me le dit souvent. »
[...] — Tu sais que pour une femme, t’as un sacré appétit. — C’est ce qu’on me dit souvent. »
[...] Vous savez, vous êtes plutôt canon pour un flic. » En entendant ces mots, Mme Morgan baissa la tête, jeta un coup d’œil par-dessus ses lunettes et acquiesça. « C’est vrai. — On me le dit souvent », répondit Hemingway sans sourire.
[...] Tu sais, t’es loin d’être idiote pour une nana. — On me le dit souvent », répondit-elle en souriant d’un air grave.
[...] Vous offusquez pas de ce que je vais dire mais vous avez une sacrée paire de couilles pour une femme. » — C’est ce qu’on me dit souvent », répondit-elle en gardant les yeux fermés.
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Vouloir armer tous les citoyens n'avait aucun sens, mais les marchands de mort travaillaient sans relâche pour convaincre les Américains du contraire, au mépris de tous les chiffres. Ce n'était pas une question de sécurité, c'était une question d'argent. ( p 437 )
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Il ne fut pas adopté étant bébé, ce qui statistiquement était un vrai manque de chance (...)
C'est le petit cadeau d'une assistante sociale qui changea le cours de sa vie.
Cela eut lieu un mois avant son cinquième anniversaire, alors que Lucas en était à sa huitième famille d'accueil. Les Potts (...)

Lucas s'était fait tout petit en arrivant sous leur toit. Á ce stade, il avait déjà appris à baisser la tête, à détourner les yeux et à se taire. Il était assez vieux pour savoir que cette technique ne l'aiderait pas à se faire des amis, mais qu'elle pourrait lui éviter les claques, les coups, voire pire.

Lorsque arriva l'inspection du premier mois, Lucas avait déjà pris son rythme de croisière. Ce n'était pas un endroit particulièrement excitant, mais les Potts étaient des gens biens (...)
Cette visite fut différente des autres parce que l'assistante sociale, une belle femme noire qui s'appelait Mlle Odia Clark, lui posa des questions. Á lui. (...)

Après le départ de Mlle clark, les Potts se plantèrent devant lui dans le salon. Les mains sur les hanches, l'homme dodelina de la tête comme s'il venait de gagner une encyclopédie de grec ancien.
"Alors, tu veux apprendre quoi ?" demanda innocemment Mr Potts, dont les capacités d'enseignement étaient limitées.
Lucas les regarda l'un après l'autre, puis il leva la main et pointa un doigt, par la fenêtre, vers la seule constante qu'il connaissait en ce monde : le ciel.

Ce soir là, alors que Lucas se préparait à aller se coucher avec les autres enfants, M. Potts vint le chercher. Il prit un pull dans le petit sac de Lucas, et fit monter le garçon dans la voiture. comme tant de fois auparavant, Lucas fit un signe d'adieu à la maison.
M. Potts le conduisit très loin de la ville dans la grande voiture familiale. (...) Lucas ne s'était jamais retrouvé dans un champ en pleine nuit et ne comprit qu'une fois adulte ce que M. Potts avait cherché à faire.
Ce dernier n'avait pas fait d'études, et encore moins d'astronomie, mais il ouvrit deux chaises de jardin, enroula Lucas dans une vieile couverture et lui tendit une paire de jumelles et une carte d'astrologie - pas d'astronomie - déchirée dans un vieux National Geographic.
(Lucas avait gardé cette carte, qui datait du numéro d'Août 1970 - elle était aujourd'hui encadrée au mur de son bureau.)
"Comme çà, tu pourras regarder les étoiles", lui dit-il.
M. Potts s'assit à côté de lui après lui avoir donné un paquet de cacahuètes et un petit thermos en fer rempli de chocolat chaud.
"Demande moi si tu as besoin d'autre chose", dit-il avant de s'enfoncer l'écouteur du minuscule transistor dans son oreille pour suivre un match de football. (...)

Lorsque Lucas finit par reposer les jumelles, il avait les doigts gelés et le nez rougi. M. Potts dormait comme une bûche à ses côtés et ronflait la tête rejetée en arrière. Le soleil allait bientôt se lever.
Il s'endormit sur le chemin du retour. Une fois à la maison, M. Potts le porta à l'intérieur, puis se doucha, se changea et partit au travail.
C'est ainsi qu'il commença à prendre des notes, une habitude qui ne le quitterait jamais.
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Il n'y a pas de vie après la mort. Il n'y a pas de lutin, pas d'illuminations religieuses, pas de visiteurs extraterrestres. Il n'y a que des ruptures psychotiques avec la réalité, des hallucinations provoquées par des substances chimiques et, surtout, il y a de bons vieux mensonges à la con.
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Bon thriller à lire pendant les vacances mais trop d'incohérences. Il ne faut pas chercher la petite bête mais se laisser porter... par la tempête ?! J'ai lu certaines critiques mais selon moi, si l'idée de cette tempête est bonne, la tempête en elle-même manque de densité. Je me suis laissée prendre par l'intrigue. C'est le but ! Mais je reviens sur l'incohérence, je me suis dit à plusieurs reprises qu'il y avait des questions que je me serais posées si j'avais été policier, ce que je ne suis pas, loin de là ! Et ces mois sans mémoire ??? Les idées sont excellentes mais j'ai eu l'impression que tout n'était pas abouti. Bah ! C'est tout de même un bon polar pour l'été !
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La façade ornée de gargouilles noircies, de fleurs et de frontons sculptés était un exemple typique de style néo-Renaissance. Au-dessus de la porte se découpaient les mots Dempsey Headstones. Toutes les fenêtres du bâtiment étaient obstruées, y compris celles des étages supérieurs.
« Très chic, commenta Lucas, dans le genre hybride du Corbusier et de la famille Adams. »
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L’éthanol entraînait des troubles de l’équilibre car les êtres humains avaient hérité leur oreille interne du requin.
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"Lucas observa les visages dans la foule, tous tournés vers la rue, téléphones levés dans l’espoir d’obtenir le rush de dopamine de quelques vues YouTube supplémentaires. Bienvenue dans le futur, où chacun vit pour l’approbation de la chambre d’écho."
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La tempête n’accordait aux fantômes nul traitement de faveur, nulle considération ; ils entraient en collision avec les appareils, s’accrochaient aux rochers, étaient inélégamment couverts d’algues et de sacs en plastique, et leur peau était aussi déchirée et lacérée que le reste des déchets.
Mais, contrairement aux autres épaves qui étaient entraînées vers le large, ils n’étaient pas la conséquence de l’ouragan ; ils avaient été créés par quelque chose de bien plus malveillant, et de bien moins prévisible que la météo.
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On ne nait pas monstre, on le devient
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Car notre esprit n'est pas conçu pour oublier, mais pour ignorer.
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L’immeuble situé au 3, Park Avenue avait été construit par le même cabinet d’architectes que l’Empire State Building. Pourtant, il était loin de posséder la même majesté que le chef-d’œuvre de l’agence. Le monolithe disgracieux, qui s’élevait précisément à 169 mètres au-dessus de Manhattan, ressemblait à une banale tour d’habitation. Il n’avait pas assez de caractère pour être aussi laid que la Trump Tower, mais semblait tout de même ostentatoire
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Lucas plissa les yeux en se retournant vers l’aéroport. Les lumières étaient éblouissantes et, même à cette distance, il crut pouvoir sentir la chaleur qu’elles dégageaient. Soudain, une trombe de vent marin lui mordit le cou et il comprit qu’il prenait ses désirs pour des réalités.
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Lorsqu’un car rempli d’enfants en colonie de vacances finissait dans une rivière, les gens allumaient des bougies et organisaient des veillées ; apparemment, lorsqu’un tas de riches se faisait tuer, c’était le continent entier qui se mobilisait. Encore une belle démonstration du sens des priorités à l’américaine.
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