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Critiques de Roberto Montaña (12)
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Rien à perdre

Gonzalez alias Wave « le rocker » propose à deux de ses ex-potes de lycée un long week-end en Uruguay, soi-disant pour se souvenir de l'ancien temps alors que son vrai motif est tout autre..... Donc nous voici lancés avec les trois compères partis de Buones Aires sur des routes infestées de nids-de-poule, blottis dans une vieille Taunus, dans un road-movie où l'adrénaline péte.

Les trois zozos approchant la cinquantaine sont empêtrés dans leurs histoires de famille. L'un vient d'apprendre qu'il est cocu, l'autre agonise car sa femme et ses enfants l'ignorent et le méprisent et le troisième est condamné à vivre avec sa mamôn possessive qui le harcèle. Alors que chacun rêve d'une sortie de secours, leur chemin va croiser celui d'une drôle de nana enceinte jusqu'au cou, et ce qui était censé être un voyage pépère va se transformer en trip baba cool.....

Comme fréquemment chez les écrivains sud-américains une prose minimaliste qui avec une économie de détails campe parfaitement contexte, situations et états d'âme des protagonistes. Montana, écrivain de nouvelles et de théâtre, dans ce premier roman traduit en français recourt souvent à la forme théâtrale qui renforce le burlesque de la situation qui s'accélère vers la fin. Un court roman triste à l'humour trompeur, où les trois loosers qui n'ont finalement rien réussi dans la vie n'auront aussi rien à perdre, enfin presque .... « Mario, il faut que tu saches une chose, rien de ce qui existe dans le monde des rêves ne peut passer dans ce monde » disait le père à l'un des protagonistes, la fin du livre vous confirmera si c'est vrai ou non.

Roberto Montana nous vient de l'Uruguay, pays de mon pote Pepe Mujica, seul homme politique vivant qui vaut le respect à mon humble avis ! Un livre que je conseille vivement pour qui aime la littérature sud-américaine.





Un grand merci aux Éditions Métailié et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.

#Rienàperdre#NetGalleyFrance.

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Rien à perdre

Trois quasi quinquagénaires argentins décident de partir ensemble pour passer un week-end au bord de la mer en Uruguay, juste de l'autre côté de la frontière.



Le trio se compose de Wave, ancienne pseudo-gloire (très) locale et éphémère du rock, tout juste cocufié par Madame ; de Mario, éternel célibataire qui vit toujours avec Maman ; et du Nerveux, qui porte bien son surnom, d'autant plus que sa femme et ses enfants sont sur le point de le larguer.



Les trois lascars ont eu l'idée de cette excursion lors d'une réunion d'anciens du lycée, alors que cela faisait trente ans qu'ils avaient perdu tout contact. Des tas de choses à se raconter, donc, ou pas...



La petite virée à la plage ne va pas tarder à se transformer de balade vaguement foireuse (tout compte fait, ils n'ont pas tellement d'affinités et pas grand-chose à se dire) en épopée épique (Wave, à l'origine du voyage, s'étant bien gardé de leur révéler son véritable but). de rocambolesque on verse dans le dangereux, puis carrément dans le dramatique.



Ce road-trip improbable de trois losers qui, quoi qu'ils en pensent, ont beaucoup à perdre, est un court roman tragi-comique, qui oscille entre burlesque et noirceur. L'auteur est apparemment connu pour ses pièces de théâtre, et cela se sent : le texte est fait essentiellement de dialogues, le style est incisif et minimaliste, le rythme trépidant. Mais qu'on ne s'y trompe pas : le questionnement existentiel de nos trois compères est réel et profond, et s'il y a beaucoup d'humour, c'est pour mieux cacher le désespoir.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Rien à perdre

Trois quinquas, anciens amis d’enfance, décident de partir quelques jours sur une plage en Uruguay où la tante de Wave, rocker raté, a une maison. Ils s’embarquent dans la Ford Taunus, qui fait son âge, de Mario, célibataire et sous la coupe de sa mère avec laquelle il vit. Le troisième larron est surnommé Le Nerveux.



Leurs souvenirs d’enfance font long feu, leur présent étant préoccupant, ils monologuent bien souvent. Ce sont des perdants dans les grandes largeurs !



Wave a pensé avoir une bonne idée qui va se transformer en cauchemar ! L’autostoppeuse qui les rejoint chamboule Mario et finit par les dépouiller !



Le road trip qui aurait pu être sympathique et chaleureux devient glauque ! Certaines situations et certains dialogues amènent le sourire, c’est un peu loufoque à l’image des personnages, mais l’échec de longue date se ressent à chaque instant.



J’ai beaucoup aimé, l’écriture s’écoule comme du sable entre les doigts alors que les événements sont disruptifs ! C’est une farce tragique !



#Rienàperdre #NetGalleyFrance



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge RIQUIQUI 2021

Lecture THEMATIQUE juillet 2021 : Les voyages
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Rien à perdre

Rien à perdre est signé Roberto Montana et parait aux éditions Métailié.

Cela devait être une escapade au bord de la mer .. Ils sont trois, trois quinquagénaires, trois copains de lycée qui se sont retrouvés . Mario au volant de sa Ford Taunus, Wave et le Nerveux prennent la route direction l'Uruguay tout proche et la plage , devant eux quatre jours de liberté loin de leur quotidien. J'oubliais sur le bord de la route une auto-stoppeuse plus qu'enceinte. Les dés sont jetés, rien ne va plus ils roulent vers leur avenir et ressassent leur présent. Un roman surprenant. Après un début assez cocasse la peur s'infiltre peu à peu, le cocasse devient grinçant, nos bras cassés s'empêtrent dans le vide de leur vie et dans les em..... L'escapade vire au cauchemar , le rose devient gris puis noir d'encre.

Et si ils n'avaient plus rien à perdre....

Roberto Montana est un auteur uruguayen que je découvre grâce aux éditions Métailié et netgalley , je les en remercie #Rienàperdre #NetGalleyFrance
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Rien à perdre

"Un Big Lebowski du Cône Sud" promettent les éditions Métailié dans la présentation de Rien à perdre de l'écrivain uruguayen Roberto Montaña pour sa première traduction en français. La comparaison est quelque peu exagérée, le livre se révélant globalement plaisant mais un peu trop trivial dans ses (nombreux) dialogues, la chose pouvant se comprendre eu égard à ses trois personnages principaux, parfaits prototypes de perdants, pas vraiment magnifiques, à l'orée de la cinquantaine. Oui, le rythme est rapide dans ce road trip entre l'Argentine et l'Uruguay, avec un récit qui rebondit à plusieurs reprises et soumet ses protagonistes à des aventures plus ou moins crédibles mais enlevées, avec l'apparition d'une jeune femme enceinte en sus et de méchants un brin caricaturaux pour pimenter l'action. Le problème d'empathie et d'intérêt, s'il y en a un, vient de nos héros, de vrais pieds nickelés qu'on soupçonne d'être restés bloqués à l'adolescence et dont la vie privée ressemble à un désastre. Roman noir qui se veut drôle, et qui y parvient parfois, Rien à perdre se lit d'une traite sans déplaisir mais il est plus que certain qu'il n'est pas du genre à laisser une trace marquante.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Rien à perdre

Tout avait pourtant bien commencé, ou presque bien. Nous suivons trois amis d'enfance qui décident de partir en vacances ensemble, quelques jours, comme cela, en Uruguay. Quelle drôle d'idée ! Puis, quand on gratte un peu, l'on découvre qu'ils ne se sont pas vus depuis longtemps, que leurs vies ont mené des chemins bien séparés, et l'on en vient à se demander comment ils ont pu être amis et comment ils le peuvent encore !

Chacun a ses propres soucis. Mario vit toujours chez sa mère, il ne parvient pas à échapper à sa coupe, et le téléphone portable ne crée pas un lien entre eux, il asservit Mario qui se prend à rêver, parfois, avant que ce qu'il considère comme une obligation ne le rattrape. Le Nerveux, lui, est séparé de sa femme et de ses enfants. Il a beau tout faire pour renouer les liens, rien n'y fait, ses enfants ne veulent même pas répondre à ses messages. Je le plaindrai presque, devant son incapacité magnifique à se remettre en cause, à ne pas comprendre la douleur qu'il a semé derrière lui. Comme l'on n'a quasiment que son point de vue, l'on peut craindre que la vérité ne soit pire encore. Reste Wave, le personnage principal, l'instigateur de ces vacances en Uruguay qui tournent au road-trip. Il est un rocker, un vrai de vrai, qui cache sa calvitie sous une perruque dont il ne se sépare pas, même en vacances. Il a plein de projets. Faire soigner sa fille ! Celle-ci, souffrante, a besoin d'un traitement onéreux, que papa ne peut pas lui offrir. Que ne ferait-on pas pour son unique enfant ? Que ne ferait-o pas pour se donner bonne conscience, surtout, parce que ce n'est pas exactement pour payer le traitement de sa fille que Wave a pris la route vers l'Uruguay, et transpire abondamment avant de passer la frontière.

Ce n'est pas que les héros sont fatigués, c'est plutôt qu'ils n'ont jamais été des héros. Ils se retrouvent face à une situation qu'aucun d'entre eux n'avait imaginé, surtout pas Wave, et ils doivent faire de leur mieux pour tâcher de s'en sortir, si possible sans trop de dégâts. Le bleu des mers a été remplacé par le blanc de la drogue et le noir le plus profond. Malgré tout, l'humour est là, bien présent, parce qu'à force de se demander ce qu'ils font là, ils vont bien trouver un sens à leurs pérégrinations !
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Rien à perdre

"[...] Des retrouvailles, un voyage inoubliable, une histoire d'ambitions démesurées...et puis la fuite dans une voiture avec une femme enceinte et un cadavre..." Quand le roman se résume lui-même pourquoi ne pas en profiter ?

A l’aube de la cinquantaine , trois Argentins qui ses sont connus au lycée embarquent pour ce qui devait être une échappée plaisante en Uruguay et va vite se transformer en une épopée qui les mettra à rude épreuve, tant physiquement que moralement.

Ces trois corniauds , comme ils en viennent eux-mêmes à se nommer, vont en effet s'embarquer dans une aventure dangereuse qui les les forcera à abandonner leurs illusions et à se regarder tels qu'ils sont vraiment: des losers fatigués .

A la fois drôle et noir , ce roman de 160 pages nous entraîne à leur suite dans ce road trip à bord d'une antique Taunus et on ne peut les lâcher
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Rien à perdre

Voilà un roman noir comme je les aime. Court, rythmé, parfois drôle, avec des dialogues qui rajoutent une couche à tout ce que je viens d'écrire. Les trois copains sont fatigués et ne se connaissent pas si bien que cela. Chacun a, dans sa vie, des soucis, des emmerdes qui refont surface au moment où ils aimeraient se détendre. Ils ne sont pas taillés pour être des héros de polar : ils boivent du maté, sont trop englués dans leurs histoires de famille et loin d'être prêts à affronter le genre de méchants que l'on trouve dans ce genre de roman.



Roberto Montaña écrit des nouvelles et l'on sent qu'il maîtrise bien le genre, son roman court est efficace et ne s'embarrasse pas de fioritures, de détails qui ne servent pas son histoire. Là où certains commencent systématiquement leurs chapitres par la description du paysage, des ciels... lui va au plus direct, parlant plutôt de ses personnages, usant néanmoins de belles formules, par exemple, les premières lignes du livre : "Une ride. C'est la première chose qu'il voit quand il passe la main sur le miroir embué : une ligne fine qui naît à l'angle de son œil droit pour disparaître deux centimètres plus bas, traçant une courbe descendante et définitive. L'espace d'un instant il se dit que c'est seulement une illusion d'optique, un effet de la lumière, mais quand il s'approche du miroir il a la confirmation que ce n'est pas une ride mais plusieurs, disséminées sur tout le visage, en train de grandir autour des lèvres, dans les plis du front, aux contours du nez." (p.7)



Un roman qui débute ainsi présage de bons moments qu'il confirme au long des 160 pages.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Rien à perdre

Premier roman d'un auteur uruguayen Roberto Montana, le héro argentin Wave Gonzalez, sorte de rock râté sur le retour, vous embarque dans un road trip fumeux avec deux vieux copains de lycée vers une plage de l'Uruguay à bord de leur vieille Ford Taunus le temps d'un week-end pimenté. Un petit livre de 150 pages dynamique, plein d'humour avec des personnages très attachants que je recommande vivement pour garantir une belle parenthèse de lecture.
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Rien à perdre

Eh ben en v'là une belle équipe de bras cassés !



Le mec qui vit encore chez sa mère, pas mal envahissante.

L'autre qu'a du mal à comprendre pourquoi sa femme ne veut plus lui causer... et croyez-moi, elle a de bonnes raisons.

Et le dernier, un rockeur raté, cocu, qui n'assume pas sa calvitie.



Trois mecs de cinquante balais, qui se retrouvent pour passer des vacances ensemble, mais qui ne se supportent que modérément.

Trois argentins qui partent en roadtrip avec une vieille bagnole capricieuse, pour rejoindre la côté uruguayenne.



Vu comme ça, y'a déjà de quoi bien se fendre la poire !



Mais c'est sans compter la super idée du rockeur loser pour gagner du fric.

Et celle de prendre une auto-stoppeuse enceinte jusqu'aux yeux.



La virée, déjà chaotique au démarrage, vire au cauchemar... pour notre plus grand plaisir !
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Rien à perdre

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins… je n’ai pas aimé.

L’histoire est amusante, mais les doses d'humour pas si bien distribuées, les personnages, (trois copains qui se connaissent depuis bien longtemps), plus ou moins attachants, mais j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, ou à trouver l’écriture fluide. Je l'ai trouvée chargée de détails, et de situations peu crédibles.
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Rien à perdre

Trois quinquas Argentins, potes depuis le lycées - (Gonzalez rocker raté qui se fait appelé Wawe, Mario célibataire sous la coupe de sa mère et le Nerveux en bisbille avec sa mère et ses enfants) - partent faire une virée de quelques jours en Uruguay. Mario est au volant de sa vieille Ford Taunus brinquebalante. Sur leur route, ils embarquent avec eux une autostoppeuse enceinte. Et tout part en quenouille.

Un road-trip de trois Pieds Nickelés dopé d'humour noir- "Petits fils de Péjat, Poulossière et de Talon " - entre rosseries, mensonges, confidences, moqueries, trahisons.

Une farce dramatique . Un petit bijou et une très belle découverte.
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