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Critiques de Roger Seiter (891)
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L'île des oubliés

Plutôt prenant au début, j'ai décroché au bout d'un moment, trop de clichés et de lieu commun, mais ça m'a quand même permis d'aller un peu plus loin en cherchant à me documenter sur la lèpre, maladie dont j'ignorai tout. Je suis déçue, mais comme souvent avec les livres à succès qu'il faut avoir lu à tout prix.
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L'île des oubliés

Secrets, drames, trahisons et passions voilà bien tous les ingrédients de la sage familiale réunis. Parfait donc, pour les amateurs du genre. Un peu limite "eau de rose" à mon goût.

Un coup de projecteur intéressant sur la léproserie de Spinalonga, île crétoise sur laquelle les "impurs" étaient claquemurés, condamnés à vivre et mourir, coupés du monde.

Une écriture très quelconque. Dommage.
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L'île des oubliés

Très vite emporté par cette histoire, j'ai rapidement été déçu par un certain nombre de scènes mélodramatiques au possible, des personnages manichéens trop beaux pour être vrais... Une lecture qui finit par être lassante devant tant de bons sentiments.
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L'île des oubliés

Ca commence comme un Mary Higgins Clark : De tres belles femmes fiancees avec des hommes tres beaux mais on se doute qu'il y a anguille sous roche. Puis c'est une longue saga familiale pas toujours tres passionnante.
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L'île des oubliés

Saga familiale, exotisme, lèpre, cela aurait pu donner un livre intéressant mais dommage aucune émotion dans l'écriture, voire une histoire assez mièvre, et trop prévisible.
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L'île des oubliés

Une histoire simple, limite fleur bleue, mais dont le paysage crétois dépaysant et le thème de fond (la lèpre) parviennent à attraper le lecteur dans ses filets.

A mon sens, une agréable lecture de vacances.
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L'île des oubliés

Lu en Septembre 2017

Les actions issues par l'amour, l'acceptation, le respect... Les luttes de certaines personnes, la construction d'une nouvelle vie... Cela m'a rappelé mes souvenirs liés à mon accident mais surtout à mon handicap que j'ai depuis. Le regard des autres sur soi.
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L'île des oubliés

Deux millions de lecteurs « déjà conquis », nous annonce le bandeau qui entoure ce livre. Sérieusement ? Il est vrai que les notes reçues par ce livre laissent rêveur : 4,02/5 en 3.393 notes sur Babelio ou 16,4/20 en 510 votes sur Livraddict… Eh bien, sans préméditation aucune, on va faire comme d’habitude : je suis dans « l’autre camp », ceux que ce livre aux notes dithyrambiques n’a pas convaincus. Du tout. Au moins, pour le coup, je suis arrivée au bout, mais que c’était dur, et que de passages survolés pour que ce ne soit pas complètement indigeste !



Certes, l’idée était bonne : créer une histoire de famille, sur plusieurs générations, autour de l’île de Spinalonga, c’était un point de départ franchement bien trouvé. C’est que cette petite île, quasi une presqu’île même, au large de la Crète, a servi de léproserie pendant toute la première moitié du XXe siècle (de 1903 à 1957, même si les dates avancées dans le livre sont très légèrement différentes de celles que l’on peut trouver sur Wikipédia par exemple). Or, une véritable société s’est organisée sur cette île, entre ces malades condamnés à vivre jusqu’à leurs derniers jours sur cette prison en plein air, eux qui étaient condamnés à une époque où la lèpre était encore méconnue et surtout contre laquelle il n’existait aucun traitement. Des malades d’autant plus rejetés que, dans une société traditionnelle et apparemment très croyante comme pouvait l’être la Crète, la crainte de la lèpre pouvait être amplifiée par la vision qu’en offre la Bible… « Impur, impur ! », nous répète-t-on de-ci, de-là, pour bien enfoncer le clou.



Et ce n’est pas tout : on pouvait même apprécier la structure de ce livre. Tout commence avec Alexis, jeune femme (si, si ! en français ça m’a d’abord fait un peu bizarre…) anglaise d’origine grecque par sa mère, qui se trouve en vacances avec son petit ami trop parfait dans le pays de ses origines. Elle est parfaitement consciente qu’elle n’en connaît rien, car sa mère a toujours soigneusement veillé à ne surtout rien lui dire ! Elle décide sur un coup de tête de se rendre (seule) à Plaka, le village qui fait face à la fameuse île de Spinalonga, à la recherche de ses racines, de l’histoire de cette famille dont elle vient mais dont elle ne connaît rien. Elle a pour seul repère une vieille photo de l’oncle et la tante de sa mère, pour elle des inconnus dont elle n’a donc pas la moindre idée, mais sa mère semble tenir plus que de raison à cette photo ; et une lettre que sa mère lui a remise pour une vieille amie sur place, si jamais elle y passait. Bien évidemment elle y passe (elle aurait mieux fait de passer son chemin, mais bon, je vais arrêter là les mauvais jeux de mots…).

Et paf, à peine est-on arrivé à Plaka avec Alexis, que l’on est entraîné dans un flash-back qui nous entraîne de Plaka à Spinalonga, à travers quelques personnages principaux que l’on va suivre presque jusqu’à la fin, et qui auraient pu indéniablement être intéressants.



Hélas, cette très belle idée a été exploitée avec l’une des écritures les plus plates que j’aie jamais lues, et des personnages tellement stéréotypés et sans aucune ampleur qu’on ne parvient jamais à s’attacher à eux.

En effet, très clairement, l’autrice s’est bien documentée, peut-être même connaissait-elle déjà l’histoire de Spinalonga et s’y est alors plongée à fond ; je peux même dire qu’elle s’est passionnée pour cette histoire, il y a tant et tant de détails sur la vie à Spinalonga, sur le contexte historique général (notamment la 2e guerre mondiale), c’est intéressant. Mais le style ne décolle jamais… L’autrice semble avoir cherché à raconter une histoire, mais on dirait qu’elle n’a pas su choisir entre une intrigue qui ferait réellement vibrer le lecteur, et son besoin d’asséner ses connaissances sur Spinalonga. Le résultat est un roman où on ne « montre » que très peu les choses, car tout est vu et asséné depuis le regard d’un narrateur omniscient qui, par définition, sait tout, et débite ce tout au lecteur d’une manière descriptive constante, sans respiration, si ce n’est dans quelques passages attendus. Oui, c’est bien là le problème : il n’y a aucun vrai suspense, aucun vrai rebondissement, tout est attendu, tout est toujours dit et redit (et souvent encore répété) comme on gaverait un lecteur sans lui laisser jamais le temps de digérer, d’anticiper, de se réjouir ou de se laisser émouvoir. Certes, vous allez me dire, il suffisait alors de suspendre sa lecture pour « profiter »… mais alors je réponds non merci ! Il y a tant de livres, dans différents registres, que j’ai déjà lus et où mes larmes coulaient tellement que je devais effectivement arrêter. Ici, rien de rien, c’est plat, plat, plat et ça reste plat, sans relief, du début à la fin, malgré quelques très vagues soubresauts.



Je ne pourrais dire si ce sentiment a été créé ou seulement amplifié par la façon dont j’ai ressenti les personnages. (L’œuf ou la poule ?) Il y en a toute une galerie, de ces personnages, où la famille de Giorgis et Eleni, avec leurs filles Anna et Maria, tiennent la vedette. Et là, comme tant d’autres, ils sont tellement stéréotypés qu’on n’y croit pas ! Giorgis est le pauvre pêcheur qui complète ses faibles revenus en assurant les liaisons (livraisons de marchandises, mais aussi dépôt des malades « condamnés » à une vie sur Spinalonga, ou encore transport des médecins qui y vont plus ou moins régulièrement) entre Plaka et l’île. Étrange pêcheur qu’on ne voit jamais pêcher, sa vie semble se réduire à ses voyages vers Spinalonga, qu’il ferait par pure bonté d’âme et contre quelques sous mais ce n’est bien sûr pas sa motivation (dont on ne parle jamais, pourtant on l’appelle bien ici ou là « le passeur » !?), et pour le reste il adore sa famille mais trouve normal d’être servi par ses filles alors qu’il passe ses soirées au bar du village… Mouais… Eleni est elle aussi un personnage sans aucune ombre : elle est l’institutrice parfaite du village, que tout le monde adore, et qui s’occupe de tous les enfants du village avec autant d’amour que pour ses deux adorables filles. Bonjour les bisounours !



Mais l’histoire va surtout se centrer sur les deux sœurs, et là, c’est le pompon. Anna est définie d’emblée comme la rebelle, l’éternelle insatisfaite dans un village fait de traditions profondément ancrées et très clairement sexistes (même si, à l’époque, personne ne s’en souciait), et qui outre ses crises récurrentes, aura du début à la fin un comportement détestable – bref, elle est cataloguée sans aucune nuance dès le début, et la seule explication qui poindra jamais pour pseudo-justifier un tel caractère, c’est qu’elle était une fille « trop belle » !?! À côté de ça, Maria est évidemment tout l’opposé : jolie elle aussi mais plus effacée, personne ne la voit jamais, elle qui passe son temps à servir ses parents, et dans la foulée tout le village ; elle la dernière « vieille fille » mais qui préfère s’occuper de son vieux père envers et contre tout. Bref, on a là, et développés à l’extrême, les symboles de la méchante dévergondée insupportable face à la nunuche volontairement sacrifiée sans tache! Or, on sait que je n’aime pas trop les univers manichéens, et là ce sont carrément les personnages qui le sont, et à l'excès : Anna semble n’avoir aucun bon point, rien pour elle à part cette beauté, c’est tellement réducteur (et c’est une femme qui l’écrit !) ; tandis que Maria est la fille parfaite toujours égale, sans aucun trait de caractère qui la rendrait un tant soit peu intéressante.

Pour le dire autrement : elles sont tellement figées dans leur cliché respectif qu’elles n’ont aucune ampleur, et dès lors sont bien incapables de donner une quelconque âme à une histoire qui ressemble par ailleurs à un documentaire à peine masqué…



Et pour combler le tout, quand Sophia apparaît enfin, elle la mère tellement taiseuse d’Alexis, son histoire est brossée en deux coups de cuillère à pot, son silence sur ses origines lui est excusé encore plus rapidement et sous des prétextes tellement abracadabrants que j’en suis restée bouche bée. Heureusement, en réalité, que l’autrice en soit restée là, car l’indigestion était déjà bien avancée à ce stade-là, et je ne suis pas certaine que j’aurais pu lire une seule page de plus !



Tout cela étant dit, je peux comprendre que ce livre ait plu, car le contexte historique est intéressant et le sujet (aujourd’hui encore sensible car tellement marqué dans l’inconscient collectif de nos sociétés de tradition judéo-chrétienne) de la lèpre a eu le mérite d’être abordé. Mais l’écriture, plus proche d’un documentaire linéaire et quelque peu rébarbatif, est soporifiquement plat, avec en plus trop de longueurs et autres répétitions inutiles. Je n’ai pas non plus accroché aux personnages, trop stéréotypés et manichéens, de telle sorte qu’ils n’ont pas cette ampleur qui les aurait rendus tout simplement réalistes et vivants. Je ne lirai pas d’autres livres de cette autrice, une seule indigestion de cette ampleur m’a suffi !

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L'île des oubliés

Un roman, basé sur des faits historiques et à grand déploiement, écrit assez simplement. Les intrigues sont multiples et nous tiennent en haleine, comme lecteur. On veut toujours avancer dans l'oeuvre. Je crois que les amoureux du genre ne seront pas déçus.
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L'île des oubliés

En voyage en Crète avec Ed, son fiancé, Alexis décide de pousser une pointe jusqu'à Plaka, le village dont est originaire sa mère Sophia. Curieuse, elle cherche à en savoir plus sur ses origines, un sujet que Sophia a toujours soigneusement tu.



Laissant Ed à l'hôtel, la jeune femme se met en route et prolonge finalement son voyage, au fil du récit de Fontini, une amie de la famille restée au village. Sans le savoir, il lui faudra remonter le temps en compagnie de ses ancêtres jusqu'à une époque où la lèpre sévissait et où les malades étaient isolés sur l'île de Spinalonga, juste en face de Plaka. Une maladie bien présente dans l'histoire familiale d'Alexis...



Le récit de Fontini est parfois dur, souvent émouvant, il mêle avec bonheur secrets de famille, avancées médicales, découvertes culturelles. Le contexte du roman est passionnant, il ajoute du relief à une histoire simple mais dépaysant, idéale à découvrir au moment des vacances
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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L'île des oubliés

Pourquoi ai-je lu ce roman ?



Je suis allée en Crète l'été dernier, j'ai visité l'île de Spinalonga, l'île occupée par des lépreux pendant la première moitié du vingtième siècle. J'ai vu ce roman chez tous les libraires crétois et j'ai, bien sûr, voulu en savoir plus. Je ne l'ai pas acheté mais l'ai emprunté à la bibliothèque.



J'ai reproché au dernier livre chroniqué de n'être pas assez romanesque et comme j'aime jongler avec les paradoxes, je reproche à celui-ci (entre autres) de l'être trop…



Tu ne sais pas vraiment pas ce que tu veux me direz-vous !



Ce roman a été amplement apprécié, il a eu un retentissement mondial, c'est ce qu'on appelle un best-seller, je peux donc me permettre de l'écorner un peu.



En deux mots, c'est l'histoire d'une famille crétoise dont deux membres (à quelques années d'écart) vont attraper la lèpre et être envoyés sur cette fameuse île juste en face de leur village natal.



C'est un roman qui s'appuie sur des faits véridiques, je ne remets nullement en cause sa documentation, il est même plutôt intéressant de ce point de vue. Il se lit très facilement (trop pour moi) et repose sur des secrets de famille, il est donc addictif.



J'ai aimé retrouver les lieux que je connaissais. Je trouve extrêmement plaisant de lire un roman qui se situe dans une zone du monde que j'ai visitée, d'autant plus que j'ai passé pas mal de temps à me promener dans les vestiges de cette île et que je m'y sentais plutôt bien. J'ai compris ce que pouvaient ressentir les personnages qui se retrouvaient sur cette île et qui avaient dans leur champ de mire leur village natal Plaka (qu'un bon nageur pouvait rejoindre à la nage) parce que j'ai vu de mes propres yeux la distance que cela faisait.



Mais qu'est-ce que je lui reproche alors ?



Les personnages sont caricaturaux, une fille gentille très belle et altruiste et généreuse, une méchante très très belle et paresseuse et égoïste, des longues chevelures noires, des beaux grands yeux verts, au diable les nuances. Des parents d'une bonté insondable qui font face à la maladie avec un courage incroyable. C'est dégoulinant de bons sentiments. Une fin dans la même lignée. Tout ce qui m'insupporte. Et puis j'ai été heurtée par le parti pris de l'auteure concernant la « méchante » fille. Elle a trompé son mari et là, très clairement, on sent que l'auteure, condamne ce comportement jusqu'à éliminer le personnage de son histoire de tragique manière. La vilaine n'a que ce qu'elle mérite et la gentille, elle, au contraire, a une fin plus agréable.



Bref, vous l'aurez compris, je suis allée jusqu'au bout parce que le contexte historique est intéressant, que l'histoire se lit toute seule, et que je voulais connaître la fin. Je comprends que ce roman ait eu du succès, il a tout pour plaire au plus grand nombre, à condition de ne pas trop creuser, de passer outre les nombreux clichés et de ne pas être trop regardant sur le style.



Sur mon blog des photos...
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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L'île des oubliés

C'est ma première lecture de V. Hislop. Après un voyage en Grèce, j'ai eu envie de repartir mais en livre.

Bon... Je ne sais pas si la version originale est bien écrite mais j'ai moyennement aimé la prose. Cette saga familiale a certes un intérêt historique mais qui ne m'a pas transcendée.
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L'île des oubliés

L'histoire est assez touchante dans un cadre qui évoque les vacances, entre mer Méditerranée bleue, olives et cigales, et soleil - forcément. C'est d'ailleurs une histoire à lire en vacances, avec des rebondissements multiples et des personnages assez attachants qui, par leurs épreuves, sont là pour nous émouvoir - maladie, deuil, adultère, adoption... Autres artifices de construction romanesque : le récit de l'époque moderne avec la jeune femme qui s'intéresse au passé de ses ancêtres est inutile, ce personnage est trop effleuré pour qu'on ressente de l'empathie pour elle.
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L'île des oubliés

Chouette saga familiale, qui nous apprend aussi beaucoup sur la lèpre, la perception de cette maladie et le sort réservé aux malades à cette époque. Outre cela, j'ai trouvé le récit un peu convenu et n'ai pas été émue outre mesure.
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L'île des oubliés



Depuis la nuit des temps, la lèpre a été la maladie qui a suscité le plus d’effroi et de révulsion, tant ses effets sont monstrueux : insensibilité des extrémités, déformation des membres, gangrène..

Ce fléau concerne encore malheureusement bien des pays sur notre Terre et le roman « L’île des oubliés » est là pour nous rappeler, qu’il n’y a pas si longtemps, 50 ans à peine, la lèpre sévissait encore en Europe et une léproserie existait sur l’île de Spinalonga, proche de la Crète, dernière léproserie d’Europe qui a été fermée en 1957.

Cette léproserie a accueilli plusieurs centaines de lépreux de 1903 à 1957 ; L’île est maintenant inhabitée mais les touristes peuvent la visiter ; J’ai visité cette île en 2006 et ma stupéfaction fut immense de constater que ce fléau existait encore en Europe au début du 20ème siècle !

Lorsqu’on visite l’île, ou du moins les ruines des habitations des habitants, on est frappé par la « normalité » qui s’en dégage.

Ces pauvres gens frappés de la maladie la plus terrible qui soit, ont tout fait pour garder au moins en apparence une existence « normale » ; Il y avait des boutiques, des artisans, un centre culturel, une vie communautaire importante.

Le roman de Victoria Hislop, romancière anglaise d’ascendance grecque, est un magnifique hommage à cette communauté de malades exclus cruellement de la société.

Dès que les premiers signes de lèpre apparaissaient, le malade était envoyé sur l’île de Spinalonga.

Nul n’en revenait : on vivait à Spinalonga entre lépreux, on y mourait, on s’y mariait parfois, des enfants naissaient et étaient cruellement arrachés à leurs parents s’ils n’étaient pas atteints de la lèpre, pour être adoptés par des familles « saines ».

Le dernier résident de Spinalonga fut le prêtre qui quitta l'îlot en 1962, soit 5 ans après la fermeture de la léproserie, afin de respecter les croyances religieuses de l'Église grecque orthodoxe, dans lesquelles une personne enterrée doit être commémorée à 6 mois, 1 an, 3 ans et 5 ans après sa mort.

Ce roman est l’histoire d’une famille dont deux membres, la mère et la fille, vont être touchées par la lèpre.

L’issue sera fatale pour la mère qui va mourir assez vite. Sa fille en revanche pourra bénéficier des nouveaux traitements introduits après la guerre, à base d’antibiotiques.

A travers cette saga familiale, c’est un bouleversant plaidoyer qui est livré ici : plaidoyer contre l’exclusion et l'intolérance.

La lèpre donnait lieu à des idées fausses : contagion, hérédité.

Cela explique le traitement souvent inhumain réservé aux lépreux.

Le livre se termine sur une belle note d’espoir.

Il a été traduit dans vingt-cinq pays et a été adapté à la télévision grecque.

Il a valu à la romancière Victoria Hislop le Prix de la Révélation Littéraire en Grande-Bretagne.



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L'île des oubliés

L’île des oubliés …



Depuis le temps que je vois ce roman plébiscité par les lecteurs.

Depuis le temps que je l’ai dans ma pal et… Enfin je l’ai lu et j’ai adoré !



L’auteur est en effet une virtuose, elle sait vous emporter dans des histoires historico-sentimentales extraordinaires.





On est vite absorbé par cette saga familiale, (une jeune fille à la recherche de ses racines, tout dans « Une dernière danse’ que j’ai lu le mois dernier et qui est également un coup de coeur).



On y découvrira un pays : la Crête, un village près d’une île : L’île de Spinalonga… l’auteure, bien documentée, nous raconte l’exil des lépreux, la guerre, le courage,l’amour, la trahison, l’amitié…



Les personnages sont forts et de ce fait très attachants.

Que d’émotions !!! Un dépaysement assuré !

C’est une lecture passionnante.



Je n’ai pas envie de trop vous en dire, la 4ee ce couverture en dit déjà trop, l’histoire est tout simplement magnifique !


Lien : https://influensmans.com/lil..
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L'île des oubliés

Saga familiale bouleversante et plaidoyer vibrant contre l'exclusion, L'Ile des oubliés a conquis le monde entier avec ses personnages inoubliables. Traduit dans vingt-cinq pays, vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce roman d'évasion plein d'émotion et de suspense nous emporte au large de la Crète, sur une île au passé troublant.

Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face se dresse Spinalonga, la colonie où l'on envoyait les lépreux... et où son arrière-grand-mère aurait péri.

Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...

«Au-delà d'une odyssée familiale riche en émotions et en rebondissements, une véritable leçon de tolérance.»

512 pages
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L'île des oubliés

Un roman instructif sur les conditions de vie dans une léproserie. Et l'histoire ne manque pas d'intérêt. Mais que de clichés sexistes ! Ne parlons même pas de la femme adultère qui mérite d'être assassinée par son mari. L'honneur de son mari bafoué, elle n'a que ce qu'elle mérite ! Petit aparté : 149 féminicides en France pour l'année 2019). Et quel manichéisme entre la soeur aînée vénale, jalouse, épouse infidèle, mauvaise mère, mauvaise soeur, mauvaise fille et la soeur cadette blanche colombe pleine de bons sentiments et tellement dévouée à toute la famille et toute la communauté. Les caractères sont décevants.
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L'île des oubliés

Alexis, jeune londonienne en vacances en Crête avec un ami, décide de faire un crochet par Plaka, le petit village d’où sa mère, Sophia, est originaire mais dont elle ne parle jamais.

Alexis y rencontre Fotini, femme de l’aubergiste local et amie d’enfance de la mère de Sophia.

Autorisée par Sophia à raconter l’histoire de sa famille, on découvrira en même temps qu’Alexis l’histoire de la colonie de Spiralinga où furent confinés tous les lépreux grecs puis les avancées de la recherche médicale et la guérison.

Parallèlement, Fotini contera l’histoire mouvementée de la famille de Sophia.

Un roman palpitant.

Une belle histoire...
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L'île des oubliés

Un roman intéressant pour la Crète et le mode de fonctionnement de la colonie de lépreux.



Ceci dit, les personnages sont bien campés mais je ne me suis attachée à aucun en particulier, car sans doute un peu trop caricaturaux par certains côtés. L’histoire est convenue au possible et le style bien banal.



Pour un roman de l’été, je m’attendais franchement à mieux.



Heureusement, il y a les îles crétoises en toile de fond.



L’image que je retiendrai :



Celle du printemps qui revient, après les longs mois d’hiver venteux et avant les canicules d’août.
Lien : https://alexmotamots.wordpre..
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