Je suis entrée dans cette histoire avec des pieds de plombs.
En quelque case le personnages principal (une sorte de super héros super malin, super entrainé et super résistant : il survit en moins de 25 planches à l'explosion de son yacht et à une explosion de son avion en haute altitude, sans parachute) est apparu comme un cliché de cliché et m'a de suite déplu.
En quelques planches, le manque de subtilité des rapports entre les personnages, dans les évènements et dans les dialogues a fini d'achever le peu d'attrait que j'avais pour cette histoire...
Alors quand le retour dans le temps est intervenu, j'étais déjà à des années-lumières du récit et c'est bien dommage parce que c'est à ce moment que pointent timidement quelques bonnes idées qui ont tout de même titillé mon intérêt...
Le dessin est à l'image de l'histoire : bourré de lieux communs et de facilités, sans personnalité ni rigueur.
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On va passer d'un récit sur le 11 septembre 2001 à une uchronie se situant en 1453 où l'Europe est menacée par un puissant califat en avance sur son temps. La transition entre les deux récits sera fort rude et assez inhabituel. Rien n'est amené comme la part de fantastique. Rien n'est subtil et il n'y a qu'à voir les dialogues pour s'en convaincre. J'avoue ne pas avoir aimé la construction de ce scénario biscornu.
Je passe sur le fait que notre héros échappe à un tir de lance-roquette qui explose sa vedette dans le port de New-York le 6 septembre 2001. Je passe également le fait qu'il explose à nouveau dans un vol en partance de Malte. Oui, je passe sur toutes les invraisemblances qui plombe le scénario. Ceci explique que je ne serai point généreux dans ma notation.
Pour autant, on est tout de même intrigué pour savoir ce que vient faire là notre héros qui pourchassait le terroriste. On remarquera également la peur de l'islam qui s'évapore dans un fantasme assumé. Oui, l'intrigue est délirante et elle se prend au sérieux. Jusqu'où ira la surenchère ?
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Duncan Campbell travaille pour la NSA et il est sur le coup d’un projet d’attentat sur le sol américain. Ce sont tout simplement les attentats du 11 septembre qui se préparent. Malheureusement il ne pourra rien pour les éviter mais alors qu’il veut stopper des terroristes dans un avion en partance pour Malte, l’avion explose et il se retrouve projeté en plein XVe siècle dans un passé qui semble avoir beaucoup changé…
Autant l’histoire est intéressante, autant les cartouches de l’auteur qui commente les faits et gestes des personnages et leurs pensées sont extrêmement lourds. La qualité d’un auteur, c’est de savoir expliquer ce qu’il se passe par les dessins, les dialogues des personnages pas en faisant des commentaires comme si il était en présence d’aveugles !
Sinon, le personnage principal est un peu étonnant dans ses réactions… attristé par les attentats de New York, il ne se pose pas de questions et ne s’émeut pas du crash de son avion. C’est un détail’ mais cela rajoute à l’ambiance bizarre donnée par les nombreux commentaires de l’auteur.
Je me demande ce que va donner un second tome avec une entrée en matière si étonnante !
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Un agent de la NSA se retrouve propulser en plein Moyen-âge, après avoir été victime d'un crash aérien. Spécialiste de l'histoire du XVème siècle Duncan campbell s'imagine pouvoir se sortir de cette situation déjà incroyable, mais si il a bien voyagé dans le temps, les évèneùents ne s(y déroule pas comme prévu.
Roger Seiter et Simone Gabrielli jouent avec les lecteurs et ils le font plutôt bien. Ce premier tome démarre comme un énième thriller sur fond d'attentats terroristes et se termine en uchronie. C'est rafraîchissant. Le dessin est réaliste et s'acorde bien avec le propos. Les décors et les costumes sont réalistes.
Ce premier tome ne nous apprend pas grand chose mais met en place l'intrigue. A suivre.
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Je n'avais que peu apprécié le tome 1 de ce diptyque mais près le final plutôt sympathique du tome précédent, je me suis attaquée à ce second tome en me forçant un peu, je dois l'avouer.
Je ne vais pas la faire longue...je n'ai pas aimé le tome 2, les bonnes idées passent au second plan face à des dialogues pitoyables, des personnages clichés et un final expédié en deux coup de deus ex machina.
Le dessin est affreux.
Je referme et j'oublie.
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Second tome de ce récit uchronique où les troupes arabes préparent l’invasion de l’Europe Chrétienne. Naples est au cœur du conflit car si la ville tombe, c’est Rome et toute l’Europe qui risque de finir sous le joug des sarrasins…
Par rapport au premier tome, le scénariste a arrêté les commentaires inutiles et c’est bien plus agréable. Le récit est également extrêmement passionnant avec ce passé modifié à cause de l’arrivée de Duncan Campbell et surtout du terroriste d’Al-Qaïda.
Mon seul regret est que cette histoire aurait pu être exploiter sur plusieurs albums avec toutes ces idées déversées dans ce second tome : comment un simple terroriste a pu permettre l’émergence de toutes ces machines de guerre ? Comment les arabes ont découvert l'Amérique et rallié à leur cause les Aztèques ? Comment la guerre se déroule ?… bref, dommage que l’on reste juste sur un diptyque alors que l’histoire était suffisamment dense et intéressante pour développer le récit.
La conclusion est étonnante mais aussi un peu frustrante ; du moins pour moi qui y voit encore une raison de regretter une histoire qui aurait mérité d’être plus développée.
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Et voici le deuxième et donc dernier tome de ce dyptique mêlant voyage dans le temps, uchronie et terrorisme international.
L'uniuqe point noir que je vois et la sensation de trop peu une fois la lecture achevée. Seiter a certainement voulu éviter l'écueil des séries interminables qui lassent les lecteurs, même les plus patients.
Ce dernier volume a été rallongé pour éviter de bâcler l'histoire. Il est du coup plus abouti que le précédent. L'intrigue est plus fournie et navigue d'un lieu à l'autre avec aisance, les éléments se mettent parfaitement en place et le dénouement est bien amené. La fin est savoureuse.
Le graphisme reste de très bonne qualité et s'est même amélioré pendant les trois ans séparant les deux tomes. Les nombreux vaisseaux et machines de guerre uchroniques sont bien réalisés. Les décors sont encore un peu flous mais cela ne gâche pas le résultat d'ensemble.
Ce dyptique est une réussite et se range dans le haut du panier des uchronies dessinées.
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Acteur de cinéma à la carrière de cinéma qui ne décolle pas, Jimmy doit de l'argent à un mafieu (addiction aux jeux). Sa pépète, une actrice plantureuse, couche avec un producteur pour faire avancer sa carrière. C'est plus qu'il n'en peut supporter. Quand cette actrice est tuée, tout laisse penser que c'est lui le meurtrier. D'autant plus qu'il a déjà été soupçonné de meurtre : sa première femme ayant mystérieusement disparue, voilà t-y pas qu'on retrouve son cadavre...
J'aime beaucoup le dessin et les couleurs, sépia, qui apportent une ambiance spéciale à cette histoire de série B. Par contre, le côté didascalie m'insupporte. Au lieu de dialogues dans les bulles, on a droit à l'exacte description de la scène ("il sort de la salle de bain et ouvre le frigo), ce qui alourdit la lecture de l'histoire. Mais sans doute est-ce un parti pris des auteurs, pour renforcer le côté scénario de film de série B.
Dommage.
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Archetype du film des années 40/50, la BD met en scene Jimmy White qui est un acteur minable mais qui sait manier l'épée. Pour cela il est engagé sur le tournage de Zorro, nouvelle série lancé par Disney.
Très vite les morts vont pleuvoir autour de lui, Boyd le flic est persuadé qu'il en est responsable mais est ce bien cela???
Détails croquignolets sur les tournages à LA (Guy Williams était mauvais, le sergent Garcia courait après les filles, Hedda Hopper était une réelle vipère), ce microcosme est particulièrement bien rendu.
Les dessins sont anguleux, de couleurs sépias et les personnages sont bien campés.
Au final, je trouve cela trop bavard : beaucoup beaucoup de lecture dans cette BD, qui répond au style du cinéma de l'époque (voix off etc).
Objet de style donc.
C'est pas mal, mais sans plus.
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Los Angeles, 1957. Jimmy White joue parmi les seconds rôles de Zorro. Criblé de dettes, sa vie va rapidement basculer lorsqu’il soupçonne sa maîtresse d’entretenir une liaison avec un producteur. Les ennuis vont alors s’accumuler…
Une trame assez sympa, avec cette histoire se déroulant dans les milieux du cinéma des années 50, de belles planches sépia sur fond noir pour accentuer le côté rétro, quelques rebondissements bien sentis pour agrémenter l’intrigue : cet album possède, à mon sens, un certain nombre d’atouts. Pourtant, il n’a pas totalement emporté mon adhésion : j’ai trouvé l’histoire un peu trop bavarde déjà. Le récit m’a en outre semblé hésiter, au niveau du ton, entre une certaine légèreté (toute relative, il faut bien le reconnaitre) et le noir le plus profond, et se finit par rester coincé dans cet entre-deux. Mais peut-être ce sentiment est-ce lié au genre, la série Z ? Enfin… s’agit-il d’un one shot ou pas ? La fin, particulièrement abrupte, me laisse en effet plutôt perplexe…
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J'ai bien aimé cette ambiance tournage Hollywood à la fin des années 50. D'ailleurs, le cadre est le tournage de la série Zorro produit par Walt Disney avec Guy Williams et Henri Calvin qui jouait le sergent Garcia. Le scénariste arrive à coller tout un polar à travers cette réalité.
Je dois bien avouer que c'était assez ambitieux comme projet. Cependant force est de constater que le résultat est plutôt satisfaisant.
La fin sera même très sombre à l'opposé des habituels happy end ce qui fait du bien parfois. Le dessin est assez stylé mais il colle à merveille avec ce type d'ambiance assez cinématographique. A noter l’utilisation d’une belle bichromie à base de marron.
Au final, un assez bon polar !
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Superbe BD thriller!
Le scénario est très bien construit, plutôt très intéressant. On y découvre la violence dans les rues parmi les sans-abris vivant à New-York, ainsi que dans les refuges... assez poignant comme message.
L’histoire est super, les graphismes ont un style particulier, mais qui colle bien avec le thème je trouve, en tout ça il ne m’a en aucun cas dérangé.
La lecture de cette œuvre était un super moment.
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