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Critiques de Roger Seiter (891)
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L'île des oubliés

J'avais vu beaucoup de pub pour le dernier livre de cette auteur et je me suis donc décidée à lire un de ces livre. J'ai opté pour celui-ci, aimant beaucoup la Grèce (même si ici on parle principalement de la Crète que je ne connais pas ou peu!). De plus, ce livre est une saga familiale et j'aime assez e genre de lecture même si j'en lis peu, surtout parce que je ne sais pas quoi lire.

Enfin, c'est avec plaisir que j'ai commencé ce livre et j'ai eu bien du mal à le lâcher, ne serait-ce que pour manger ! J'ai vraiment adoré découvrir l'histoire de la famille d'Alexis, emprunte de secrets et de rites ancestraux et religieux.

On découvre d'abord l'arrière-grand mère d'Alexis au moment où celle-ci est envoyée à Spinalonga car elle a contracté la lèpre. Et ensuite, on continue à la suivre sur cette île tout en suivant en parallèle la vie de ses filles et de son mari.

Eleni est une femme forte, qui bien qu'ayant accepté la maladie, continue à vivre sa vie et sa passion pour l'enseignement aux jeunes enfants. J'ai beaucoup aimé son caractère, elle essaie toujours de faire le bien des autres avant le sien. J'ai aussi aimé la relation qu'elle entretient malgré tout avec son mari, Giorgis, envers et contre tout et qui, jusqu'à la fin lui restera fidèle.

Pendant qu'Eleni est sur l'île, ses filles grandissent et j'avoue que j'ai eu du mal avec Anna. Cette enfant est exécrable et même si elle subit des épreuves très tôt, elle ne pense qu'à elle, à son bien être et j'avoue que je n'aime pas trop ce genre de personnage. Par contre, j'ai beaucoup aimé Maria a qui je me suis attaché et j'ai vraiment été émue par son histoire compliquée et semée d’embûches et d'épreuves.

En bref, c'est un livre que j'ai dévoré, impatiente de connaître la fin qui ne m'a pas déçue. En plus, pour la première fois, j'ai pu avoir un aperçu de la seconde guerre mondiale du point de vue de la Crète, dont je ne avais même pas qu'elle avait été envahit par les Allemands. Du coup, tout en lisant une histoire plaisante, on apprend des choses sur l'Histoire mais aussi sur la lèpre, maladie qui de nos jours n'existe plus ou très peu et on découvre ici comment le traitement a été découvert (même si je ne sais pas si c'est toujours le même actuellement).

Un très bon livre que je recommande !
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L'île des oubliés

Alexin est une jeune archéologue Anglaise, qui décide de se rendre dans le pays ou sa mère est Née.



Entourée du mystère que sa mère entretient avec son passé, elle décide de voyager avec son petit ami en Crête.



Arrivée sur la terre de ses ancêtres maternelles, elle visite Spinalonga, l’île des lépreux.



Parcourue d’un frisson et d’une intrigue, elle va rencontrer la meilleure amie de sa mère qui va lui raconter l’histoire.



Entre Drames de famille, le combat de cette maladie, la folie des hommes, Alexis découvrira la vérité.



Ce qui fût le destin de son arrière grand mère, sa grand-mère, entre souffrances, malveillances, amour des uns et malveillance des autres…



Un roman aux bouleversements multiples, au passé larmoyant et tendre, aux passions, aux trahisons, à la vie, au déclin, à la maladie, aux avancement du traitement de la lèpre, à l’isolement à la bêtise humaine et à la peur.



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L'île des oubliés

Alexis est une jeune anglaise. Alors que ses vacances l’amènent en Crète, elle décide de se rendre dans le village d’origine de sa mère, dont celle-ci a toujours refusé de lui parler.



Archéologue, elle commence sa visite « touristique » par l’exploration de Spinalonga, une île située à quelques encablures de la côte, qui a servi de lieu d’exil pour des centaines de crétois atteint de la lèpre jusqu’au milieu du 20ème siècle.



Elle rencontre ensuite Fottini, une vieille dame dont sa mère lui a donné les coordonnées, qui se trouve avoir été une amie proche de sa grand-mère. C’est Fottini qui va lui révéler son histoire familiale, une histoire intimement liée à celle de la maladie, dans laquelle l’auteure nous plonge également, une magnifique saga.



On y découvre des personnages attachants et forts, une île aux paysages, valeurs et coutumes ancrés dans la tradition, des destins de femmes assez tragiques. L’occupation allemande de l’île est également évoquée. L’histoire de la lèpre, maladie honteuse est également au coeur du récit, presque traitée comme un protagoniste ; on découvre le sort réservé aux malades, puis les avancées de la médecin jusqu’à la guérison de cette maladie, fléau pendant des siècles.



J’ai beaucoup aimé ce roman, je me suis attachée aux personnages, en particulier à ces femmes fortes chacune à leur manière, même si j’ai un peu regretté l’aspect fataliste de ces destins de femmes, courageuses mais plus par devoir ou même abnégation que pour leur liberté. Sans doute est-ce le reflet d’une époque, et d’une réalité…



J’ai apprécié ce fil conducteur de la maladie, sorte de malédiction qui lie les générations, et dont finalement Alexis réussit enfin à se défaire en retrouvant sa mère, et en prenant enfin la main sur son destin.



J’ai aimé l’évocation de cette île méditerranéenne que j’ai eu l’occasion de visiter et qui m’a rappelé des souvenirs



Enfin, même si c’est une traduction (mais je sais tout le talent des traducteurs !), l’écriture de Victoria Hislop m’a beaucoup plu, j’ai hâte de livre d’autres titres.
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L'île des oubliés

Histoire passionnante et originale, où le personnage principal part à la recherche de ses origines. On remonte au début du siècle jusqu'à aujourd'hui, et on découvre des destinées fortes et empreintes de malheurs et de passions.

Le seul bémol à cette saga est la présentation du village des lépreux sur Spinalonga, qui s'apparente davantage à une utopie où tout semble merveilleux (mise à part les maladie évidemment).

On s'attache aux personnages, et notamment à Maria et à son père, si durement touchés par le malheur.

Enfin, vu le ton du livre, tout cela ne pouvait que se terminer à peu près bien !
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L'île des oubliés

Une lecture bien agréable! Par contre, j'ai parfois trouvé les personnages un peu stéréotypés: il y a la gentille et la méchante sœur, il y a la mère dévouée et parfaite, etc... Mais on passe un bon moment.
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L'île des oubliés

Best–seller , il en faut de temps en temps pour détendre et mieux vaut des lecteurs que plus de lecteurs. Un secret de famille, deux sœurs une belle et l’autre bonne comme dans un conte mais ça marche

L’organisation de la vie sur l’île crétoise des oubliés, la lèpre et l’exil m’ont retenue et la découverte des traitements et le dévouement des médecins J’ai été rapidement jusqu’au bout même si ce ne fut pas ma tasse de thé.

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L'île des oubliés

L'île des oubliés est un véritable voyage en Grèce à lui tout seul. On est immergé en Crète, avec ses paysages, sa culture, ses traditions orthodoxe, ses spécialités culinaires… On sent l’auteur particulièrement attachée à ce pays et son affection est communicative. Le roman est aussi un ode à la vie simple, un peu hors du temps, comme celle qui se déroule dans les villages reculés de Grèce.



C’est avant tout par son sujet que le livre sort du lot. Victoria Hislop a choisi de raconter la vie des lépreux de Spinalonga, petite île de Crète qui a servi de léproserie (comprenez un endroit où les lépreux étaient mis en quarantaine) de 1903 à 1957. Eh oui, on est bien loin du Moyen-Age, mais la lèpre n’avait pas disparu d’Europe !



On suit l‘histoire de la famille Petrakis sur plusieurs générations. Le voyage se fait en compagnie de personnages attachants, Giorgis, sa femme Eleni, puis ses filles Anna et Maria, que la vie semble ne pas vouloir épargner malgré leur bonté de cœur. La description de Spinalonga est saisissante. On comprend vite que la situation des lépreux est à la fois terrible du fait de leur maladie et de leur exclusion, mais aussi plus complexe que ce que l’on croit. L’auteur réduit en miettes tous les clichés autour de la lèpre (ne serait-ce que sur l’apparence et la contagion des malades).



La vie à Spinalonga défie également tous les préjugés. Le roman nous raconte comment les malades mis en quarantaine sur l’île se sont battus pour se reconstruire une vie et une dignité. Certes ils sont enfermés sur cette île loin de leurs proches et de leur village, ils ont parfois été rejetés et considérés avec dégoût et pitié, mais qu’est-ce qui les empêche de rendre l’endroit agréable, de profiter de ce coup du sort pour prendre un nouveau départ, au lieu de se laisser abattre et de vivre une existence miséreuse ? Le quotidien de cette communauté est très intéressant, que ce soit le mode de gouvernement qu’ils établissent, leurs relations avec le gouvernement grec ou encore leur détermination pour obtenir des financements, du matériel et des conditions de vie décentes. Pas à pas, ils s’efforcent d’améliorer leur existence et de fonder une ville « normale », dotée d’une école et même de loisirs. Spinalonga pourrait-elle devenir autre chose que « l’île des lépreux » ?



Parallèlement, L’île des oubliés se veut être une fresque familiale et n’omet pas la détresse du mari, l’enfance troublée des jeunes filles et plus tard les enjeux des mariages et des enfants.



Le petit bémol provient, selon moi, du récit cadre. L’histoire de la famille et de Spinalonga est introduite par Alexis, une jeune fille anglaise qui se passionne pour son histoire familiale et se rend en Grèce pour en apprendre plus. Cet artifice ne sert pas à grand chose, au même titre que ses histoires de couple. Bien que présente au début, la figure d’Alexis disparaît ensuite complètement jusqu’au dernier chapitre qui tombe comme un cheveu sur la soupe. La transition avec le présent n’est à mon goût pas bien menée, de même que je n’ai pas trouvé très crédible la réticence de la mère d’Alexis à raconter à ses enfants cette part de son histoire (en quoi le passé de Spinalonga, vécu indirectement, est-il si honteux cinquante ans après ?).



Autre défaut, l’écriture n’est pas des plus sophistiquées et les dialogues sont parfois assez maladroits (mais je soupçonne un problème de traduction). Cela n’empêche toutefois pas d’apprécier le récit et le tout fonctionne plutôt bien. L’auteur utilise en particulier des anticipations du futur (du type « des années plus tard il se souviendrait de ce moment »), assez réussies pour créer le suspens. Et la famille recèle bien des secrets !
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L'île des oubliés

L’île des oubliés de Victoria Hislop aux éditions Le Livre de Poche, best-seller & titulaire du Prix des lecteurs de l’année 2013. Ou l’archétype même de la saga familiale à consonance historique : une lecture touchante qui a su me faire voyager sur l’île des lépreux du début du siècle.



Alexis est une jeune femme en proie à des questions existentielles sur son avenir sentimental et se lance à la recherche de ses racines maternelles crétoises : direction l’île grecque sur les traces de ses origines.



C’est une lecture « diesel » comme dirait l’autre, faut que ça chauffe !! Les 50 premières pages sont franchement mollassonnes avec une mise en place un peu terne et une Alexis sans grand intérêt – un peu dommage pour un personnage présenté comme « principale » à ce stade la lecture…



Et puis, nous basculons dans le passé, dans la petite communauté de Plaka vivant face à Spinalonga, l’île des lépreux. Pour moi, c’est uniquement à ce moment que le roman prend son point de départ : lorsque la vie de ses ancêtres va basculer après l’exil de son arrière-grand-mère sur l’île de Spinalonga.



Victoria Hislop mène sa barque en plusieurs parties, nous dépeignant les épreuves traversées par cette famille et le destin parfois cruel qu’ils ont du affronter ; cette famille et son histoire que la mère d’Alexis a choisi d’oublier, d’effacer de sa mémoire. L’île des oubliés est une lecture agréable et l’écriture de Victoria Hislop est plaisante, entraînante. Mais l’auteure utilise un condensé d’ingrédients identifiés qui fonctionnent sans apporter la petite touche que j’attendais pour en faire un roman surprenant.



La dimension historique de l’île des oubliés est pour moi le gros point fort du roman : j’ai été ravie d’en savoir plus sur l’histoire crétoise et le rapport de la société à la maladie de la lèpre à cette époque. J’ai trouvé les personnages « déjà vus », à l’exception de Giorgis, le vrai papa terriblement attachant par sa simplicité, son dévouement et son humilité.



Bref, avec ce roman vous pouvez vous attendre à voyager à travers l’Histoire de cette île de la Méditerranée, face aux épreuves d’une saga familiale au destin brisé, puis reconstruit par la maladie. Malgré son manque de caractère et son aspect roman-feuilleton-de-l’après-midi, L’île des oubliés est une lecture distrayante sans aucun temps mort, un joli message d’amour & d’espoir.
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L'île des oubliés

Ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman, c'est la découverte de cet univers du monde des lépreux. J'y ai appris beaucoup de choses et cela m'a incité à faire des recherches sur la lèpre et sur cette île.

La qualité littéraire est par contre plutôt moyenne.



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L'île des oubliés

Un beau roman.

Une écriture simple, parfois fade.

Des émotions touchantes, parfois agaçantes.

Une belle histoire s’inscrivant dans l’Histoire.
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L'île des oubliés

lu d'un trait par une journée d'Aout bien arrosée (de pluie). lecture facile, agréable, un peu de soleil crétois. J'ai été intéressée par tout ce qui concerne la léproserie, moins par les amours tellement conventionnelles. par ailleurs je souscrit entièrement à la critique de Latina.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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L'île des oubliés

Victoria Hislop nous propose un roman mi-historique mi-familial où Alexis, en couple et pleine de doutes, entreprend de fouler la terre d'un lieu chargé du passé de sa mère et de sa grand-mère.



Spinalonga ou "l'île des lépreux" est perçu comme l'endroit le pire du monde mais que peut-on attendre des malades qui y sont envoyés tel des pestiférés, qu'ils soient tous jeunes ou plus âgés ? Quelles sont leurs perspectives sachant qu'ils y resteront pour le reste de leur vie ? Quel est leur quotidien ?



Quant à ceux qui restent, là où tout est possible, la où il y a espoir et liberté ? Les enfants, les parents, les conjoint(e)s, les proches, les amis...que deviennent-ils ?



J'ai été emballée par le récit du passé, les réponses à toutes les questions précédentes, les personnages d'avant et certains de maintenant. Par contre, Alexis m'a paru "fade", ces réflexions intérieurs étaient parfois très matures et d'autres fois l'inverse de même que sont comportement.



J'en garde le souvenir d'un roman qui m'a instruit et chagriné.
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L'île des oubliés

Quelle déception !

Mais légèrement rassurée en voyant que c’était le premier roman de l’auteur…



Un début lent et répétitif avec un renouvellement de questions qui alourdissent la lecture.



L’introduction au récit passé est brutal : « dans les jours suivants, elle lui raconte tout » et boum on passe au passé.



L’histoire raconte la vie de plusieurs personnages, mais tout se mélange dans les mêmes paragraphes… De fait, on navigue entre plusieurs histoires, ce qui parfois m’a fait perdre le fil de l’histoire… Il n’y a pas de consistance au fil conducteur de l’histoire, je trouve.



Alors que l’histoire est expliquée concrètement dans une grosse partie du livre, les évènements se précipitent tout à coup à la fin. Plusieurs évènements se déroulent les uns à la suite des autres, et nous offrent une fin rapide au récit du passé.



Sur la fin, un personnage secondaire revient au premier plan, mais il n’y a aucun intérêt à son retour !



Bref, je n’ai ressenti aucune émotion à ce livre, la lecture n’était pas désagréable grâce à une écriture fluide, mais l’histoire ne m’en laissera aucune empreinte…

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L'île des oubliés

Le best-seller qui ne vaut pas tripette. Il paraît qu'il s'agit d'un page-turner. Pourtant, le style de l'auteur est plat, aussi captivant que celui d'un article qui nous narre les frasques d'une trentenaire dans un magazine féminin. L'écriture manie les images les plus convenues pour décrire les personnages et leurs sentiments (ah ! la beauté des Crétoises, ah ! les hommes de la mer taiseux, ah ! les jeunes résistants héroïques...). Quant à l'intrigue, elle est aussi prévisible que l'huile d'olive dans la cuisine méditerranéenne. Tout cela sent la pacotille.

Une jeune Londonienne part en Crète passer quelques vacances avec un fiancé dans la finance-casse-pieds-inculte. Heureusement, ayant des origines grecques par sa mère, elle le plante là pour aller découvrir le village natal de sa maman qui n'a jamais voulu lui parler de son enfance et de son histoire familiale. En arrivant à Plaka, elle découvre une mystérieuse île désertée depuis quelques décennies, Spinalonga. Ce lieu accueillait les malades de la lèpre que l'on reléguait à cet endroit pour éviter toute contamination avec le reste de la population. Alexis, munie d'une lettre de recommandation maternelle, trouve immédiatement l'aubergiste qui connaissait très bien sa mère et qui va lui conter la saga familiale de 1903 à 1957. La grand-mère institutrice, contaminée par la lèpre et exilée à Spinalonga, les deux filles de la malade – l'une douce, bonne et travailleuse, l'autre de mauvais caractère, orgueilleuse, capricieuse, avide mais très belle – leur destin capricieux qui mènera l'une à la mort et l'autre à la peste et donc sur l'île des oubliés, les amants diaboliques avec un petit fond de vendetta, l'orpheline élevée par la gentille tante, etc.

Quand l'histoire s'achève, on pousse un soupir de soulagement, la cuisine grecque de Victoria Hislop est roborative et, après son menu, on frise l'indigestion.
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L'île des oubliés

Les feux de l'amour chez les lépreux

Maria et Anna sont deux soeurs très belles, mais leur fille l'est tout autant de même que semble-t=il la majorité des personnages de ce roman. La couleur locale, crétoise, est assurée ponctuellement par l'emploi de quelques petits mots en italique (avec tout cela on se croirait tellement en Grèce !). Et l'intrigue qui lorgne vers la tragédie grecque (pourquoi pas ?) donne lieu à un roman à la fois long et superficiel où rien n'est vraiment abordé en profondeur. Les drames sont là pour assurer telle ou telle péripétie, mais jamais une once d'émotion, rien de fouillé...La fin du livre est presque bâclée.

Quant au style il oscille entre l'extrême banalité (bonjour Douglas Kennedy) et des phrases ampoulées...

D'ailleurs à ce propos une question : lorsqu'un traducteur doit traduire des passages maladroitement écrits, doit-il les améliorer ou doit-il rester fidèle à la médiocrité du livre (il me semble qu'il aurait pu rendre deux trois services ici...) ?

Un livre dont le succès m'a donc étonné car ce n'est pas un page turner du tout, il y a certes de l'habileté, mais la littérature est bien loin. Il y avait incontestablement un vrai sujet mais il aurait fallu plus d'aspérités, moins de petites astuces destinées à fabriquer des best-sellers à la chaine...

A titre de comparaison, rêvons à ce que Stefan Zweig aurait pu faire de ce thème puisque l'autrice lorgne un peu vers ce grand auteur. Ici aussi en effet on a une vaste confession, mais tout cela est tellement artificiel...
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L'île des oubliés

Un roman qui aurait pu être très intéressant mais qui a, hélas, été traduit dans un français approximatif. Les nombreux clichés, les personnages caricaturaux et peu attachants de la saga familiale m'ont lassée. Reste l'histoire très bien documentée de Spinalonga et plus largement celle de l'évolution des thérapies et des mentalités face à la lèpre, histoires qui sauvent le livre.
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L'île des oubliés

moins sévère que Latina mais ne mérite pas le déchaînement médiatique.

un roman de plage à défaut de gare mais qui se lit très vite quand même.
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L'île des oubliés

Malgré une histoire prenante, la saga d'une famille crétoise bouleversée par cette horrible maladie qu'est la lèpre.

Le style est très faible, et comme, d'autres lecteurs avant moi, je le trouve digne de la série "Harlequin", en effet les personnages même s'ils sont attachants sont manichéens et manquent de consistance

Je le lis en anglais et ce n'est pas un problème de traduction, cela reste un livre assez faible, comme quoi best-seller ne rime pas avec qualité d'écriture
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L'île des oubliés

La lecture de ce livre me laisse un avis très mitigé.



La découverte de l'histoire de Spinalonga, colonie de lépreux de 1903 à 1957 au large de la Crète est passionnante. Car le réel dépasse ici la fiction : comment ne pas compatir avec ces hommes, femmes et enfants, touchés par une maladie alors incurable et condamnés à quitter leurs familles sans espoir de retour? Leur courage et abnégation ne peuvent que susciter notre admiration. Ils sont plutôt bien rendus dans le livre, et c'est une bonne chose que cette souffrance ne soit pas tue ni oubliée.



Par contre, pour le reste j'ai souvent oscillé entre petit rire gêné et franche exaspération.

Le style d'abord, ne m'a pas emballée. Je ne m'attarderai pas trop sur ce point étant donné que je suis tributaire de la traduction, mais j'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses lourdeurs.

Le point le plus problématique reste pour moi le traitement des personnages. Je trouve qu'il est tout à fait louable de vouloir mettre en avant des héros du quotidien. Mais à Plaka, les femmes sont simplement destinées à être belles, sans avoir le droit de vieillir (cf. Fotini qui paraît avoir 40 ans alors qu'elle en a 60) et se doivent surtout d'être dévouées à leurs pères et époux aux larges épaules, moustaches tombantes et regards de braises. Leur mérite ne se mesure qu'à leur capacité à consentir concessions et sacrifices. C'est déjà caricatural, mais j'aurais pu encore passer outre. Cependant la différence du traitement réservé à Anna et à Maria respectivement grand-mère et grand- tante de la narratrice m'a profondément agacée.

En effet, Maria, avec ses grands yeux emprunts de naïveté et sa docilité est dès le début presentée comme un modèle de vertu. Ce qui n'est pas le cas de sa soeur, Anna décrite comme une femme impétueuse, au tempérament de leader, aimant séduire et rechignant aux tâches ménagères. J'avoue que je n'aimerais probablement pas l'avoir comme colocataire, mais laissez moi vous dire une chose : le traitement réservé à son personnage est tout bonnement inacceptable.

En gros, nous arbitrons un duel absurde entre deux visions complètement archaïques de la féminité (la "pureté " et le "vice") où on est fortement incités à prendre le parti de l'idéal traditionnel, celui de Maria.

Quant à Alexis et sa mère Sophia, elles restent relativement insipides et n'ont qu'un rôle mineur dans le roman, ce qui ne leur permet malheureusement pas de changer la donne.

Enfin les intrigues amoureuses prennent largement le pas sur ce qui est présenté comme le sujet principal du livre : on n'en sait pas beaucoup plus sur la cohabitation forcée à la léproserie, par contre on connaît tous les états d'âmes de Maria.

Faites- vous donc votre propre avis, mais pour moi cette lecture est à aborder avec des pincettes et une bonne dose de recul critique... je conseille par contre l'édition collector du livre de poche avec un supplément photos, qui permet de se motiver tout au long de la lecture :)

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L'île des oubliés

Ce fut une lecture laborieuse, j’ai mis au moins un mois à lire ce livre je crois tellement c’était long et plat. Le seul truc bien, c’était la recherche de l’auteure sur l’île de Spinalonga qui existe vraiment, le livre est bien documenté et on sent bien que l’auteure est passionnée par ce pays. Je n’avais jamais lu de livre qui parlait de la lèpre donc j’ai trouvé ce sujet assez intéressant puisque j’y ai appris beaucoup de choses.

il n’y a pas d'intrigue, ce n’est pas du tout captivant, tout juste intéressant. En plus on a l’impression que l’auteure a de la compassion pour un mec qui tue sa femme parce qu’elle la trompée ( comme si elle méritait son châtiment)

J’ai failli abandonner plusieurs fois, beaucoup de répétitions ( mauvaise traduction ? ) et pas de phrases mal tournées. Ça aurait pu être passionnant, malheureusement c’était insipide avec des petits drama (adultère, jalousie, meutres, etc) qui ne servent pas à grand chose au final.
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