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Citations de Rosella Postorino (303)


De toute façon il (Hitler) dit aussi qu'il ne supporte pas la cruauté des abattoirs.

(le cuisinier d'Hitler expliquant pourquoi il ne mangeait pas de viande).
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Je triche un peu, j'utilise les citations juste pour envoyer un message à tous mes ami(e)s. Voilà, je suis fatiguée, je crois que je n'ai plus rien à apporter à ce site, et donc hormis la critique de "Krummavisur" que j'ai reçu en MC privilégiée, je vais me retirer de Babelio. C'était une super expérience qui a duré près de 8 ans, je ne vous oublierai pas.
Bonnes lectures à tou(te)s !
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"Quand vous perdez une personne, la douleur est pour vous, qui ne la verrez plus, n'entendrez plus sa voix, qui sans elle, pensez-vous, ne résisterez pas. La douleur est égoïste : c'est ce qui me mettait en colère."
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Hitler proscrivait la viande et, à la radio, incitait ses compatriotes à manger du pot-au-feu de légumes au moins une fois par semaine. Il devait penser qu'il était facile de trouver des légumes en ville pendant la guerre. Ou bien, ça ne le regardait pas : un Allemand ne meurt pas de faim ou, s'il meurt de faim, c'est un mauvais Allemand.
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Rosella Postorino
Nous étions amants. Il est naïf de chercher une raison pour laquelle on devient amants.
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Tout travail du reste implique des compromis. Tout travail est un esclavage : besoin d'avoir un rôle dans le monde, d'être guidé dans une direction précise pour se soustraire au risque de déraillement, à la marginalité.
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Nel buio le parole erano innocenti, ma non inoffensive.
Dans le noir les paroles étaient innocentes mais pas inoffensives.
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De son côté, le Führer aussi luttait contre les résidus de sa digestion. C’était un souci qui rongeait Krümel : le régime alimentaire qu’il avait défini pour son chef était des plus sains, et pourtant ce dernier marchait au Mutaflor. La prescription venait du professeur Morell, mais ces derniers temps, même lui, le médecin personnel d’Hitler, était pris de court. Il tergiversait en lui donnait des pilules contre les flatulences : son patient en absorbait jusqu’à seize par jour. Hitler avait imaginé un système élaboré pour se protéger d’un empoisonnement et en attendant il s’intoxiquait.
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«  La pitié universelle n’existe pas, seule existe la compassion pour le destin d’un être humain. Le vieux rabbin qui prie les mains sur la poitrine parce qu’il a compris qu’il va mourir.
La Juive si belle qui va être défigurée .
La Russe qui a entouré ton bassin de ses jambes et t’a donné un court instant la sensation d’être protégé. »
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On peut distinguer les rires : le gros rire, les soubresauts d'hilarité, la trompette nasale, le rire en cascade. Mais pas les larmes, quand nous pleurons nous sommes tous égaux, c'est le même son pour tout le monde.
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"On peut distinguer les rires : le gros rire d'Augustine, les soubresauts d'hilarité de Leni, la trompette nasale d'Elfriede, le rire en cascade d'Ulla. Mais pas les larmes, quand nous pleurons nous sommes tous égaux, c'est le même son pour tout le monde."
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"Ils sont deux à ne pas avoir compris qu'il fait froid en Russie, m'avait-il écrit. L'un est Napoléon" ; il n'avait pas mentionné l'autre , par prudence.
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Souvent un secret partagé sépare au lieu d'unir.
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"La pitié universelle n'existe pas, seule existe la compassion pour le destin d'un être humain."
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La capacité d'adaptation est la principale ressource des êtres humains, mais plus je m'adaptais et moins je me sentais humaine.
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"Ils sont encore ensemble, ajoute-t-elle. Les gens justifient n'importe quel comportement au nom de l'amour."
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"J'ignorais si le reste de l'espèce humaine préférait vivre une vie misérable plutôt que mourir ; s'il préférait vivre dans la privation, la solitude, plutôt que de s'enfoncer dans le lac de Moy, une pierre au cou. S'il considérait que la guerre est un instinct naturel. L'espèce humaine est tarée : il ne faut pas favoriser ses instincts."
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[ à propos d'Hitler, qui était végétarien ]
« Le chef [ Hitler ] prétend que, s'il mange de la viande ou boit du vin, il transpire. Mais moi je lui réponds qu'il transpire parce qu'il est trop agité. » Krümek était intarissable quand il parlait de lui. « Prends les chevaux, me répète-t-il, ou les taureaux. Ils sont herbivores, et ce sont des animaux forts et résistants. A l'inverse, regarde les chiens : dès qu'ils courent, ils tirent la langue.
- C'est vrai, commenta Theodora. Je n'y avais pas pensé : il a raison.
- Ma foi, je ne sais pas s'il a raison. De toute façon il dit aussi qu'il ne supporte pas la cruauté des abattoirs. »
(p. 75)
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Nous avons vécu douze ans sous une dictature, presque sans nous en apercevoir. Qu'est-ce qui permet à des êtres humains de vivre sous une dictature ?
Il n'y avait pas d'autre voie, voilà notre alibi. Je n'étais responsable que de la nourriture que j'avalais, une geste inoffensif que de manger : comment pourrait-on l'ériger en faute ? Les autres avaient-elles honte de se vendre pour deux cent marks par mois, une excellente paie assortie de repas sensationnels ? De croire, comme je l'avais cru, qu'il était immoral de sacrifier sa vie si le sacrifice était inutile ? J'avais honte devant mon père, alors qu'il était mort, parce que la honte a besoin d'un censeur pour se manifester. Il n'y avait pas d'autre voie, disions-nous. Mais avec Ziegler, si. Et au lieu de la choisir, j'avais porté mes pas vers lui parce que j'étais capable d'aller jusque-là, jusqu'à cette honte faite de tendons, d'os et de salive - je l'avais tenue dans mes bras, ma honte, elle mesurait au moins un mètre quatre-vingts, pesait soixante-dix-huit kilos en plus, foin d'alibi et de justification : le soulagement de la certitude.
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Notre couple dura trois ans, puis on se sépara. Je ne comprends pas les gens qui disent : c'était fini depuis longtemps. On ne peut pas établir avec précision le moment où finit un mariage, parce que mariage finit quand les conjoints décident qu'il est fini ou au moins quand l'un des deux le décide. Le mariage est un système fluctuant, il fonctionne par vagues, il peut toujours finir et toujours recommencer, il ne suit pas un parcours linéaire, ne décrit pas des étapes logiques ; le point le plus bas d'un mariage ne détermine pas obligatoirement son terme : la veille vous étiez dans le gouffre et le lendemain vous êtes revenus au sommet sans savoir comment. Et vous ne vous souvenez pas d'une raison, d'une seule, pour laquelle vous devriez vous séparer. Ce n'est même pas une question de pour ou de contre, d'addition ou de soustraction. En fin de compte, tous les mariages sont destinés à finir, et chaque mariage aurait le droit, le devoir, de survivre.
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