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Citations de Roselyne Bachelot (43)


La fonction première de la culture est d'exprimer et d'explorer ce que notre condition humaine a d'universel.
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Ah ! François Hollande ! Comment détester un socialiste qui trompe sa compagne officielle en se rendant à scooter chez maîtresse, à cent mètres de sa résidence, légalise le "mariage pour tous", assurer que mener une guerre postcoloniale en Afrique est le plus beau jour de sa vie, imaginer une loi Travail dont même la droite n'aurait pas rêvé, institue la déchéance de nationalité, met son gouvernement à feu et à sang en expulsant une jeune kosovare, Leonarda, qui va le couvrir de ridicule, couve dans son sein le jeune ministre qui va le détruire et décide finalement de ne pas se représenter !
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Je le dis tout net : la protection du patrimoine est sans doute un des enjeux citoyens les plus périlleux qui nous guettent car elle touche à notre histoire personnelle intime et à l'idée que nous nous faisons de notre roman national et de notre destin collectif.
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C'est bien là le problème psychologique que nous avons rencontré tout au long de ces deux ans : les mesures de prévention ont été stupidement vécues comme des diktats sans queue ni tête, imaginées par des technos dans le seul but d'exercer un pouvoir imbécile et d'emmerder les Français.
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Corentine allait sur ses douze ans et le mariage de la fille de ses maîtres agit comme un révélateur. Ces délices lui laissaient entrevoir qu'un autre monde existait, loin des cours souillées de purin, des marmites de bouillies d'avoine et des corvées épuisantes.
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Ces jeunes filles qui arrivaient de leur province, âgées pour certaines d'à peine douze ans et de jamais plus de seize, assuraient les tâches les plus rebutantes. Elles avaient rarement un aspect direct aux maîtres qui ne s'adressaient qu'aux gradés, maître d'hôtel en tête, première femme de chambre de Madame, valet de chambre de Monsieur ensuite.
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À croire que ces bourgeoises ne puisaient justification à leur existence, avait pensé Corentine que dans le sentiment de supériorité que leur donnaient le fait d'avoir du personnel et la jouissance de commander des êtres humains réduits à un quasi-esclavage, petites gens terrorisées à l'idée d'être punies ou renvoyées sans explication ni dédommagement. Ces jugements humiliants étaient même prononcés alors que les intéressés vaquaient à leur service et encaissaient les propos désobligeants en étant priés de n'en montrer aucun déplaisir. (p. 114)
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Marguerite ajouta que les maîtres étaient justes mais exigeants, ce que Corentine traduisit par sévères, coléreux et peu enclins à l'indulgence. (p. 79)
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Quand j’étais domestique, on ne me donnait à manger que le cou du poulet. Maintenant, je suis patronne, et j’ai toujours le cou du poulet ! Mais tu sais, finalement, c’est le meilleur…
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Le monde change d’aspect quand on arrive à ne plus considérer les hommes que comme des âmes en route vers leur destinée éternelle.
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Si j'ai raconté cette histoire de la grippe A H1N1, c'est bien qu'elle me paraît résumer toutes les difficultés de la gouvernance moderne : complexité intense des problématiques et défiance du citoyen envers la parole du politique ou de l'expert, montée en puissance des réseaux sociaux qui se moquent des exigences de la déontologie, fragilité des médias classiques qui courent après l'audience et, enfin, des corps intermédiaires et une opposition qui jouent la carte de la démagogie plutôt que celle de la responsabilité.
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Le temps long n'est pas celui de la politique spectacle qui marche à l'émotion et délaisse la raison.
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Quand je suis entrée à l’Élysée pour mon premier Conseil des Ministres, c'est Corentine qui, dans mon esprit, m'accompagnait. Si elle m'avait vue, nul doute qu'elle m'aurait lancé avec son ironie habituelle :
- Dis donc, ma petite, tu as su où mettre tes pieds sales.
Ce jour-là, je pensais à elle, à cette petite fille maltraitée, à cette servante bafouée, à cette ouvrière exploitée. Et je me suis dit que je lui offrais, à travers l'azur, une belle revanche.
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Les deux femmes eurent tôt fait de revenir au breton et d'abandonner le français que Corentine maîtrisait à la perfection maintenant, mais que les habitants de Kersaludès avaient toujours considéré comme une langue étrangère, totalement ignorée de la plupart d'entre-eux. Son père et ses grands-pères, qui avaient fait leur service militaire, avaient certes appris quelques rudiments de la langue nationale mais ils répugnaient à s'en servir tant elle était associée à toutes sortes d'humiliations. Ils avaient en effet été l'objet de moqueries des sous-officiers qui les considéraient comme des demeurés. Son père lui avait raconté que, à la caserne, on faisait mettre dans ses souliers de la paille à droite et du foin à gauche et que son adjudant criait "paille-foin" pour signifier droite-gauche, persuadés que ces tarés de Bretons étaient incapables de distinguer leur droite de leur gauche, alors qu'il eût suffi de lancer simplement dehou-gleiz.
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Je soutiens que l'opéra est un vrai spectacle populaire et que c'est une erreur de l'avoir trop souvent transformé en des happenings foireux appréciés d'élites qui peuvent s'offrir des sensations fortes avec des billets aux prix déments.
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Pour mon groupe de potes qui vit de théâtre, d'opéras, de concerts, de festivals et d'expositions, ces premiers mois de 2020 ont ressemblé à la traversée du désert de Gobi en pédalo.
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J'ai gardé des souvenirs épiques de mes années de députation, en premier lieu sans doute la lutte en faveur du Pacs. Cette bataille a été en quelque sorte mon image de marque, et elle a assis à juste titre une réputation d'indépendance et de courage que je revendique. Elle m'a aussi permis de créer des liens et même des amitiés, bien au delà de ma famille politique...
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J'ai été surprise de découvrir que la grand-mère de Roselyne était originaire des montagnes noires moi même habitant à Brest et ayant épousé un Breton l'histoire de sa grand mère m'a passionnée je reconnais les parents paysans de mon mari et leur mentalité dans leur famille ils ont traversé de graves moments le sujet de la famine est abordé la guerre de 1914-18 et les graves épidémies je n'en reviens pas à quel point le livre est documenté et laisse passer une grande émotion
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En quelques minutes, Corentine découvrait un fait qui jamais ne cesserait de l'étonner. Alors que, dans la domesticité d'une maison bourgeoise, les haines, les jalousies et les coups bas étaient incessants, elle allait découvrir dans cet atelier qui, d'ores et déjà, lui semblait pourtant une préfiguration de l'enfer, des amitiés et une solidarité rares. Des complicités qui lui permettraient de traverser ces nouvelles épreuves sans être emportée par le torrent d'une vie de désespoir. (p. 192)
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La fillette a le sentiment de vivre dans un monde sans queue ni tête. Deux choses lui permettent heureusement de tenir, la certitude qu'un monde meilleur l'attend après la mort et la volonté de tout faire pour qu'un monde acceptable soit son lot sur cette terre. (p. 55)
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