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Critiques de Rupert Thomson (23)
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Noces de Cire

J’aime beaucoup les romans consacrés à des artistes, en particulier les peintres et les sculpteurs. Lorsque j’ai lu que celui-ci avait pour personnage principal un sculpteur sur cire, ça m’a tout de suite intéressée. Je n’ai pas tilté sur le coup mais une fois ma lecture entamée, ça m’est revenu. J’avais vu il y a un certain temps déjà un documentaire qui parlait justement d’un sculpteur sur cire aux inspirations plutôt morbides. Eh bien c’est lui que Rupert Thomson a choisi pour héros de son roman.



Gaetano Zummo ( Zumbo) a vécu au XVIIème siècle en Italie. Il a notamment été appelé à Florence par le grand-duc de Toscane Cosme de Médicis pour lequel il a effectué plusieurs œuvres.

Zumbo était particulièrement attiré par l’anatomie qu’il a étudiée à Rome et à Bologne. Ses œuvres s’apparentent plus à des études qu’à de simples représentations du « Beau ». Après avoir quitté le grand-duc, Zumbo s’associe avec un chirurgien français auprès duquel il exécute d’incroyables pièces anatomiques si réalistes et précises qu’elles furent présentées à l’Académie des Sciences.

On lui doit aussi, parmi les ouvrages réalisés pour Cosme, de véritables tableaux de cire représentant les différents stades de décomposition du corps humain. Les maladies dont la peste et la syphilis furent pour lui de véritables objets d’étude.



Dans son roman, Rupert Thomson retrace la partie de la vie de Zumbo qu’il a passée à Florence. Son récit s’entrecoupe des souvenirs de Zumbo attachés à sa Sicile natale et à la famille qu’il a laissée derrière lui, à ses relations violentes avec son frère qui le déteste, et aux rumeurs scandaleuses qui traînent dans son sillage.

Installé à Florence, Zumbo se sent surveillé. Sa réputation l’a peut-être précédé, il craint que ses rapports avec le grand-duc n’en souffrent voire pis, sa vie pourrait être en danger. Car Cosme mène à Florence une politique de mœurs intransigeante où les Dominicains semblent contrôler la vie des citoyens rappelant les heures sombres de l’époque de Savonarole.



J’ai un avis finalement assez mitigé sur ce roman. Le sujet me parlait énormément, j’ai adoré redécouvrir cet artiste dont j’avais oublié l’existence, j’ai énormément apprécié cette plongée dans la Florence du XVIIème siècle dont Rupert Thomson retranscrit merveilleusement bien l’atmosphère lourde de tension permanente. Il donne de nombreuses informations sur la vie quotidienne florentine, sa population et son administration. L’auteur nous emmène dans les rues de la ville à travers les quartiers dont les noms nous sont aujourd’hui encore familiers, au pied des grands monuments mais aussi à l’intérieur du ghetto juif.

Toutefois, l’auteur prend des libertés par rapport à l’histoire et encore une fois, il ne fait aucune mention de ses sources de documentation et ne précise pas au lecteur jusqu’où il est allé dans le fictionnel. C’est dommage. Bon certes, le lecteur peut faire le travail lui-même en effectuant ses propres recherches mais ce n’est pas si évident. Par exemple, je n’ai trouvé aucune mention de la commande principale demandée à Zumbo par Cosme dont il est question dans le livre. J’imagine aussi que les rapports entre Cosme et son épouse ont une part de vérité mais jusqu’à quel point ?

Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus gênée dans cette lecture, c’est surtout la romance entre Zumbo et une jeune fille qu’il rencontre. J’ai trouvé qu’elle prenait trop de place et que le texte en souffrait par trop de longueurs.

En fait, j’ai été plus attirée par les détails annexes et le contexte que par l’intrigue principale. J’aurais aimé que l’auteur insiste plus sur l’artiste et son travail.

Néanmoins, Noces de cire reste un roman historique agréable et bien écrit.



Note : D’après Wikipédia, il existe un autre roman historique ( apparemment très documenté) consacré à Gaetano Zumbo écrit par Christine Brusson et publié aux éditions des Equateurs en 2010 : La Splendeur du soleil. A voir …




Lien : http://cherrylivres.blogspot..
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Noces de Cire

Ce livre est un peu un mélange des genres. Oui, il a un côté historique car ça se passe au XVIIeme siècle mais en même temps il y a un côté sombre, un peu comme un polar mais il y aussi une romance. Je dirais que le livre touche à tout. L’avantage étant que l’on ne s’ennuie pas même si on demande constamment où va l’histoire et où veut en venir l’auteur. L’inconvénient étant que tous les sujets ne sont pas forcément bien développés et ne sont pas aussi poussés qu’ils auraient pu l’être.



J’avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. La première partie du livre commence avec l’arrivée de Zummo dans un couvent où il rencontre Marguerite Louise, une grande dame de l’époque apparemment. Il lui raconte donc son histoire. Il n’y a pas vraiment de chapitres dans ce livre, il ne faut pas avoir peur des longs récits sans pauses. Mais je m’y suis vite habituée et cela ne m’a pas dérangé plus que ça. Le récit se fait exclusivement du point de vue de Zummo ce qui parait normal comme c’est l’histoire qu’il raconte à Marguerite Louise. On comprend plus tard qui elle est, mais jusqu’à la fin, je n’étais pas sûre du rôle qu’elle avait à jouer.



Ce qui est original dans le récit de Zummo est qu’il y a beaucoup de moment où il rêve ou imagine ce que font d’autres personnages du roman. Il y a donc quelque chose d’un peu onirique dans le livre et de très mystérieux. La couverture du livre est un peu à l’image de l’ambiance que l’on retrouve dans le roman, c’est-à-dire plutôt sombre.



J’ai cru un moment que l’histoire allait tourner autour du travail de sculpteur de cire de Zummo. Mais comme je l’ai dit il y a vraiment beaucoup de thèmes abordés. On jongle entre une commande spéciale qu’il a reçue, les secrets sur son passé, sa rencontre avec une jeune fille et un cadavre de jeune fille retrouvé avec un mystérieux tatouage. Beaucoup d’intrigues différentes qui m’ont vraiment intéressé à différents niveaux. J’étais en fait très intriguée et je voulais vraiment savoir ce qu’il en était. Zummo est bien sûr le point commun entre toutes ces intrigues, le point de convergence.



Pour parler des personnages, Zummo m’a laissé un peu indifférente même si j’ai essayé de le comprendre. Ses nombreuses rencontres sont variées et plutôt bien décrites. On croit facilement à son récit mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas réussi à le trouver très sympathique. Peut-être est-ce dû à ses oeuvres portées sur la maladie et la souffrance?



Avec le recul, je comprends que l’auteur a voulu faire le récit d’un homme qui raconte un moment de sa vie mais aussi décrit une partie de la société de son époque. Le point de vue est donc limité, certains secrets sont perdus à jamais et beaucoup de choses sont laissées à notre interprétation. J’aurais bien voulu en savoir plus mais ce livre reste vraiment un bon roman avec lequel j’ai passé un bon moment. C’est le genre de roman auquel on continue de penser même après avoir refermé le livre. Certaines choses prennent tout leur sens dans les dernières pages seulement.
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Noces de Cire

Ce roman, je l’ai choisi déjà par envie d’un roman historique mais également parce que la quatrième de couverture me laissait espérer une ambiance un peu à la Pietra Viva de Leonor de Recondo, où j’aurais pu plonger avec délice et grâce à une jolie plume dans la composition d’un chef d’œuvre. Si je n’ai pas trouvé dans ce roman exactement ce que j’attendais, je n’ai pourtant pas été déçue pour autant.



D’abord, parce que j’ai croisé ici des personnages qui ont réellement existé. J’ai donc pu avec plaisir me ruer sur internet à la présentation de chacun pour enquêter sur « sa vie-son œuvre » : Marguerite-Louise d’Orléans, Cosme III de Médicis grand-duc de Toscane et Gaetano Zumbo. J’aime cette façon détournée de se cultiver et d’apprendre un peu plus de l’Histoire. Attention tout de même, il s’agit bien ici d’un roman de fiction et non d’une biographie complète ou même exacte sur une tranche de vie de l’artiste sculpteur. À ce que j’ai cru comprendre, l’auteur prend d’ailleurs quelques libertés avec la réalité, mais qu’importe. L'Histoire rencontre l'histoire et les faits réels sont bien là : la répression des Dominicains, l'éruption de l'Etna, le mariage de Marguerite-Louis et Cosme...



Ensuite, parce que l’auteur arrive à décrire une ville de Florence à la fin du XVIIe siècle qui tient la route. On y sent en filigrane une lutte des puissants, chacun ayant le territoire. On y croise l’austérité imposée aux plus pauvres par des grands qui ne respectent pas ce rigorisme et se croient au-dessus des lois qu’ils édictent. La morale et la religion sont les maîtres-mots, comme le terreau de la superstition et de la duperie. Car la décadence est bien là : les prostituées, le meurtre, la torture… Florence est une ville violente.



La narration où les récits s’imbriquent les uns dans les autres avec parfois des sauts dans le temps peut déstabiliser. Zumbo imagine parfois ce que certains personnages font ou rêvent loin de lui. Mais cela donne au livre un certain charme. Il suffira au lecteur d’être un minimum attentif à l’histoire qui lui est contée pour s’y retrouver.



L’histoire est par contre moins centrée sur le travail de sculpteur de cire que ce que je ne l’imaginais. Recherche de l’inspiration, de technique de moulage, de matériau propre à faire de la cire ou à la colorer… tout ceci ne représente qu’une infime partie du livre au final. La Vénus que le grand-duc de Toscane commande en secret à l’artiste est alors davantage un prétexte pour mettre en lumière ses œuvres habituelles beaucoup plus torturées et sombres. Art et médecine n’ont jamais été aussi proches, le contexte social obligeant néanmoins à prendre d’infinies précautions.



Un roman qui se lit facilement et qui est intéressant : que demander de plus ?


Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Noces de Cire

Pour aller droit au but, j’ai été un peu déçue par ce bouquin. Je m’en étais imaginée toute une histoire avec plein de rebondissement, de course poursuite, de danger, et… pas du tout. Malgré un résumé qui promet quelque chose de très dense, ce livre reste quand même assez mou. Alors il n’est pas inintéressant, il se lit très bien, l’histoire réserve quelques mini-surprises ; mais malgré ça il manque de peps, d’action, et de grosse surprise. On voit arriver certaines choses avant qu’elles n’arrivent et ça c’est très embêtant car ça rend le roman insipide et sans surprise. Du début on sait qui est responsable de tout ce qui arrive, on se doute de ce qu’ils vont faire, et du coup il n’y a plus de surprise, de doute permis ; ce qui est, avouons-le, dommage pour un thriller, puisque c’est censé donner des frissons et insinuer des doutes à la base. En tout cas chez-moi. (Quand je lis un thriller je deviens parano et j’accuse tout le monde.^^)



En soit cela ne serait pas dérangeant, lire un livre où on sait qui est déjà le meurtrier ce n’est pas un drame (je crois d’ailleurs avoir déjà lu un livre dans ce genre-là), mais là il n’y a pas d’histoire parallèle réellement intéressante pour rattraper le coup. Il n'y a pas de trame cachée. Il n’y a pas de quête. Certes Zummo enquête sur certaines choses, mais j’ai vraiment eu l’impression qu’il n’en faisait pas trop non plus. Et c'est un peu regrettable, car ce dernier plus impliqué dans l'affaire aurait donné plus d'action et peut-être que finalement cette histoire se serait suffit à elle même.



Enfin bref. Ça se lit, mais ce n’est pas le livre de l’année. Il aurait fallu plus d'action et de rapidité pour vraiment me convaincre.
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Noces de Cire

Lu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions Denoël.



L'histoire se passe à Florence, au XVIIe siècle.

Zummo est sculpteur de cire, spécialisé dans la représentation des maladies comme la peste.

Il a fui son pays natal pour se réfugier à Florence où très vite le Grand Duc lui confie une mission secrète et inhabituelle pour lui : représenter une femme, une belle femme.



Ce roman me laisse un peu sur ma faim. J'ai beaucoup aimé certains moments, d'autres moins. Il manque parfois des informations au lecteur, le temps s'écoule sans que l'on en ait conscience, ou à peine, les événements s'enchainent parfois sans transition et sans explication, passant du coq à l'âne.

L'auteur use et abuse des retours vers le passé, à tout bout de champ, parfois à des moments totalement improbables (en plein démembrement d'un cadavre par exemple) et cela est assez perturbant et casse le rythme de la lecture. Comme on passe sans cesse d'un événement à un autre, on n'a pas le temps de s'imprégner, de s'attacher aux personnages, et l'effet recherché par l'auteur est raté.

C'est encore pire avec les retours en arrière imbriqués : la jeune femme raconte se souvient d'une scène de son enfance, l'histoire nous ramène donc quelques années en arrière, pratiquement sans transition, puis comme dans cette scène son père lui raconte lui-même un fait de son passé, la narration, refait un autre saut en arrière. Cela aurait été raconté sous forme de dialogues, la lecture en aurait été peut-être plus agréable.

Les personnages sont évanescents, on a du mal à les visualiser, les cerner, tant l'histoire est diluée.



Nonobstant, la trame de fond du roman est originale et donne tout de même envie de poursuivre la lecture pour savoir comment l'artiste va réussir à honorer la commande du Grand Duc.De même, lorsque l'artiste explique comment il construit sa grande oeuvre, c'est très intéressant.

Mon ressenti est que ce roman manque d'âme, il est froid, les personnages sont distants, et malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.

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Noces de Cire

Merci à Babelio et aux éditions Denoël pour l'envoi de ce livre.

Zummo passionné par la cire, reçoit une commande originale, sculpté une femme magnifique pour honorer la mémoire de la femme du Grand Duc.Il lui faut façonner un modèle, et la rencontre avec Faustina va l'aider. Mais lorsqu'on lui fournit un cadavre de femme tout frais, il s'attelle avec ferveur à la tache, sans savoir qu'il est épié. En Italie règne l'inquisition, les pouvoirs occultes. Zummo est surveillé, et personne ne doit découvrit que son frère l'a accusé de la mort de leur père. Malheureusement ce livre n'a pas emporté mon adhésion, malgré un début alléchant, l'histoire s'est effilochée et est devenue rocambolesque. Dommage.
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Noces de Cire

Zummo fabrique des statues de cire ; il évolue dans un monde assez macabre puisque sa spécialité, c'est de sculpter de petits tableaux en relief dans lesquels il met en scène des personnages mourants ou morts des suites de la peste, à différents stades de la décomposition. Zummo a du fuir la Sicile où il vivait avec sa famille et après un long périple de plusieurs années arrive à Florence ou l'a convoqué le grand duc. Attiré par la réputation du sculpteur, et ne pouvant se consoler du départ de son épouse, il veut lui commander une statue " Une Eve grandeur nature". Zummo accepte - est-il seulement envisageable de refuser quelque chose au grand duc ? - et se met au travail. Mais pour cela il lui faut un modèle : une jeune femme belle et surtout morte puisqu'il lui faudra réaliser un moule sur son corps . Et à Florence, si on ne veut pas avoir d'ennuis, il vaut mieux ne pas se poser trop de questions sur ni sur l'identité ni sur la provenance des cadavres. Encore moins sur la cause de leur mort et sur l'identité des meurtriers.



Le récit commence par la visite de Zummo à Marguerite-Louise d'Orléans, nièce du roi de France, qui s'est retirée dans un couvent ; Zummo est âgé, malade. On comprend tout de suite que le récit qu'il va livrer à cette femme a une grande importance pour tous les deux. Le sculpteur fait ainsi le récit de sa vie. Il le commence alors qu'il arrive à Florence, mais alterne avec l'évocation de ses souvenirs : sa vie en Sicile entre sa mère et son frère ainé qui le traite en ennemi, en rival, et finalement le calomnie et le dénonce, ce qui le force à fuir sa ville natale.



L'auteur a donné à son roman un cadre historique : la cour des Médicis au 17ème siècle, un grand duc dévot et austère que sa femme a fui après de nombreuses années d'ennuis. Hors des murs du palais, nous suivons Zummo dans une Florence aux ruelles insalubres, sur les remparts où on exhibe le corps des suppliciés, nous croisons des personnages hauts en couleurs : des espions du grand Duc, des coupe-jarrets, un acrobate français tombé en disgrâce et qui répète inlassablement ses sauts périlleux pour retrouver son succès, un chirurgien fournisseur de cadavres........



Noces de cire c'est aussi un voyage en Sicile et au coeur de la Toscane ainsi qu'une belle et tragique histoire d'amour, tout cela pimenté par une intrigue que le sculpteur devra résoudre au péril de sa vie. Ce n'est pas un thriller haletant ; on prend le temps d'écouter les souvenirs de Zummo, de l'accompagner dans sa recherche de la jeune femme parfaite, digne de lui servir de modèle, puis d'assister à l'évolution de son travail et à son histoire avec la belle Faustina. Outre les principaux personnages très attachants, le point fort de ce livre c'est les descriptions très imagées que fait l'auteur des paysages et des êtres que croise Zummo. Certaines scènes sont dignes d'un tableau de Brueghel : "Je passais à côté de quatre porteurs de cercueils, vêtus de longues capes noires, un cercueil sur leurs épaules. Un nain était assis, jambes croisées, sur le couvercle moisi. sa tête était rasée; sa bouche avait été cousue. Un prêtre aveugle battait le tambour".



J'ai tout aimé dans ce livre : l'histoire ou plutot, les histoires, les personnages, l'écriture imagée et fluide, l'ambiance....
Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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Jamais d'autre que toi

Histoire d'un effacement plein d'images, itinéraire d'une femme, Claude Cahun, qui refusa toute appartenance, par le portrait qu'en dresse sa compagne de toute une vie. Avec une prose à la fois très renseignée et d'une grande limpidité pour rendre le contexte, Rupert Thomson retrace le parcours de cette photographe et autrice, de ses malaises et de ses résistances. Avec humilité et délicatesse, Jamais d'autre que toi rend aussi hommage au soutien indéfectible, au regard privilégié de sa compagne.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Noces de Cire

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, ce livre me tentait bien. Mais quelle déception ! J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire : la multiplicité des faits et des personnages rendent le tout bien confus et l'on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi. L'écriture me paraît froide et fait que l'on ne s'attache pas aux personnages... En bref, j'ai eu beaucoup de mal à aller au bout...
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Rupture

Excellent thriller psychologique où, pour une fois, c'est un homme qui est la proie de trois femmes qui vont le séquestrer, lui faire mal, l'humilier, faire l'amour sauvagement avec lui sans qu'il soit demandeur. Ne surtout pas dévoiler la fin dans cette critique, elle est très bien orchestrée et laisse ses fantasmes au lecteur. Pour moi, très bon moment sans rupture d'intérêt.
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Noces de Cire

Les mots pour : Histoire, Style, descriptions



Les mots contre : nombreux sujets abordés sans approfondissements



Notation : 17/20









Je me suis laissée emporter par cette histoire, douce et âpre à la fois, enchanteresse, sur fond d'Histoire, avec des passages sombres. Un brin de folie, narré avec une plume fabuleuse. Joli.
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Soft

Soft de Rupert Thomson, de quoi qu’à ça cause :

Barker Dodds la trentaine ancien videur fuit ses problèmes et se retrouve à Londres. Il trouve un emploi de coiffeur mais pour gagner un peu plus d’argent il accepte un contrat, tuer Glade Spencer.

Glade Spencer la vingtaine est serveuse et pour se faire un peu de thune, elle accepte d’entrer 2 jours dans une clinique de Londres pour, officiellement, des études sur le sommeil mais officieusement c’est….

Jimmy jeune directeur de marque pour ECSC une société spécialisée dans les boissons non alcoolisées, soft comme on dit en anglais ! Depuis peu ils ont lancé sur le marché une nouvelle boisson nommée Kwench! qu’ils promeuvent dans tout le Royaume-Uni.

STOP !! Je n’en écris pas plus pour ne pas dévoiler le lien entre ECS, un ancien videur et une serveuse ! ;)

Ce livre est divisé en 6 parties et dans chaque partie, le quotidien, passé ou actuel, d’un de ces 3 protagonistes est relaté. L’auteur nous fait évoluer dans un monde assez sombre voir violent. Je suis mitigée !!! Par moment, j’ai trouvé le style brouillon ! Cette façon aussi de nous projeter dans le passé puis de revenir dans le présent ! :/ Mais l’histoire reste vraiment originale et bien ficelée et le suspense est en rendez-vous !!

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Noces de Cire

Je sors de cette lecture avec un sentiment mitigé.

J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur mais je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire ni aux personnages. Le rythme est lent; reposant... et c'est assez agréable. Le style m'a touché, mais pas les personnages, ni l'histoire...



C'est vraiment dommage que je n'ai pas apprécié l'histoire. Mais, je sais et je suis certaine que le contenu conviendra à d'autres lecteurs et lectrices.
Lien : http://vepug.blogspot.fr/201..
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Noces de Cire

Une plongée dans l'histoire précédent la Renaissance





Rupert Thomson a beaucoup étudié l'histoire médiévale. Et croyez moi que cela se sent de suite dans son roman. En effet, on a littéralement l'impression d'y être. J'ai eu l'impression de courir dans un château, de parcourir les différentes maisons de bois, de marcher dans des rues boueuses, de parcourir des campagnes. Et son talent de la description allait même jusqu'à ce que j'ai l'impression de voir la sculpture de la cire par Zummo.



Il faut dire que je m'étais mise dans l'ambiance. Un peu de musique médiéval, un bon plaid, mon fidèle chat sur les genoux et une petite bougie parfumée au patchoulis. Mais il n'y a pas le décors qui y a fait et il faut le dire, l'homme a su mener son intrigue. Car le défaut de tout roman historique est tout simplement la description qu'il faut savamment doser pour les néophytes et les sachants, mais aussi et surtout trouver une intrigue qui nous maintiennent en haleine tout le long du livre.









Qui plus est, nous plongeons dans un Moyen Age obscur.



Franchement, en lisant la présentation de l'éditeur, je pensais limite qu'on allait se retrouver en plein complots de sorcellerie avec des références au diable et tout et tout. D'où mon choix de lecture pour un 31 Octobre, je ne vous le cache pas, au cas où. Mais j'ai envie de vous dire que le côté un peu magique sans l'être des statues de cire développé par l'auteur m'a laissé dans une espèce d'Halloween un peu old school. Souvenez vous de la Vénus d'Ille où le surnaturel venait presque naturellement si je puis dire. Ici, on touche ce point là dans le sens où le surnaturel, le mystère enveloppant les statues de cire faisaient partie du quotidien. A mon sens, cela faisait partie de l'alchimie et on le voit avec Zummo.



En effet, notre héros dissèque littéralement les corps pour retrouver une anatomie parfaite. Grâce aux descriptions de l'auteur, on voit tout le processus, avec les différentes cires qui font que ces statuettes ont exactement les mêmes organes que nous. Mais en cire. Il ne leur manque plus que leur âme. Il ne leur manque plus que la vie. Et en fin de compte, c'est devenu un roman très touchant qui pose de véritables réflexions sur la volonté de nos ancêtres de connaître le corps humain et ses mystères.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Soft

Un bon polar à la manière d'un roman de gare: Glade pour gagner quelque argent accepte de participer à des séances sur l'étude du sommeil.....qui en fait n'est pas du tout une étude du sommeil mais des essais pharmaceutiques qui lui font voir la vie tout en orange!

Il y a eu des fuites sur le programme et Barker est chargé d'éliminer les participants gênants dont Glade, mais une femme et un homme = ?

J'ai bien aimé et je le conseille
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La Fille du froid

Une lecture pour laquelle j'ai dû m'accrocher...

Je vous explique pourquoi :
Lien : https://t.co/L4r9F9jSD4
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Soft

Un roman à suspens, plutôt bien ficellé. Une intrigue intéressante et un peu atypique. Une écriture agréable, simple, qui va directement au but. Par contre la fin m'a étonnée. Je n'ai pas vu ou compris ce que l'auteur voulait en tirer.

Une bonne lecture sans plus, un livre agréable mais pas sensationnel.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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La Fille du froid

La fille du froid, de Rupert Thomson aux éditions Denoël, dissimule derrière sa couverture magnifique une quête identitaire poétique, une réflexion métaphysique étrange et dépaysante, un récit lent et contemplatif. La fille du froid, c’est une jeune femme qui se cherche, une jeune femme à la poursuite de ses origines. C’est une course vers le froid. C’est un périple impulsif pour faire le deuil d’une mère trop aimée et attirer l’attention d’un père trop absent.



[...]



Lire la suite sur Livresse des Mots :
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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La Fille du froid

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/04/la-fille-du-froid.html



Katherine nous raconte son histoire et son incroyable aventure. Délaissée par son père, elle décide de partir et de voir comment son père réagirait à son absence.



Elle va découvrir beaucoup de choses et surtout elle va faire la connaissance de gens incroyables. Son aventure m'a fasciné et je ne vous cache pas que j'ai voulu connaître la dernière ligne de ce livre pour savoir comment cela va se finir. Le seul petit bémol que j'ai trouvé, c'est que l'histoire est un peu lente pour moi.



L'écriture de l'auteure est agréable et fluide. Le personnage principal est vraiment attachant et les quelques personnages secondaires apportent une petite touche de couleur à son aventure. Même si elle a perdu sa mère suite à un cancer et que son père ne lui accorde pas plus d'importance, Katherine reste forte, courageuse et n'a pas peur de l'aventure.



En conclusion, l'histoire parle de recherche d'identité et l'auteure réussit à nous embarquer dans son aventure. L'intrigue est un peu lente, mais intéressante. J'ai passé un agréable moment en compagnie de Katherine.
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La Fille du froid

Le titre français de ce roman est plus énigmatique que le titre original, qui est éponyme. Ce dernier est plus conforme à l'histoire racontée. La structure est la suivante: un prologue, puis quatre parties. C'est Katherine qui raconte son histoire. Il s'agit d'une véritable quête d'identité. Elle est torturée par son passé. Elle a peu de relations avec son père. De plus, elle pense qu'il y a beaucoup de non-dits. Sa mère est morte d'un cancer. Cela a créé une fracture dans la vie de Katherine, qui s'ajoute à celle de sa conception.

[...]

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Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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