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Citations de S. J. Parris (141)


Seule une mère contre nature pourrait ne pas s’inquiéter de la sécurité de l’enfant qu’elle porte.
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Une idiote naïve, qui croyait que les livres et l’amour étaient tout ce dont elle avait besoin dans la vie.
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J’ai toujours pensé que nous pouvions éviter de commettre les mêmes erreurs que dans le passé en essayant de les comprendre plutôt qu’en les enterrant. Même si nous les considérons comme de la superstition, on peut apprendre à connaître la folie des hommes dans les légendes de nos aïeux.
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Toutes les substances étaient potentiellement bonnes, même celles que nous qualifions de toxiques, et que tout l’art de la médecine consistait à juger la quantité qui guérit au lieu de tuer.
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Seule la dose fait le poison.
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Tout le monde tombe malade, riches et pauvres.
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Je veux tourner la page quand cette histoire sera terminée. Je ne serai la fille de personne, la mère de personne, la sœur et la femme de personne. Tout le monde s’est détourné de moi. Je veux vivre comme vous, Bruno, sans attaches. Ce doit être merveilleux d’avoir une telle liberté.
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Le fait que j’avais un passé à cacher lui plaisait. C’était un moyen de me garder soumise à sa volonté. Il s’imaginait que je lui serais si reconnaissante de m’avoir épargné la rue que je supporterais tout sans me plaindre. Absolument n’importe quoi.
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La seule bonne chose que je retirai des événements auxquels j’avais été mêlé à Oxford, c'était la conviction encore plus profonde que la chrétienté avait avant tout besoin d'une nouvelle philosophie, une philosophie qui nous permît de sortir des ténèbres des guerres de religion pour entrer dans les lumières d'une humanité e d'une divinité partagées.
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Même s’ils chantaient en anglais, il y avait une familiarité si réconfortante dans cette scène, avec ces hommes en robe noire, tête inclinée, la douce lueur des chandelles, la polyphonie obsédante du chant, que pendant un moment je m’imaginai transporté au monastère de San Domenico Maggiore. Submergé par un soudain accès de nostalgie qui me serra la gorge, je dus contenir les larmes qui me montaient aux yeux. Idiot, me dis-je. Je n’avais pas voulu de la vie religieuse, elle m’oppressait, et j’avais commencé à me rebeller bien avant d’être soupçonné d’hérésie, mais, à cet instant, je ne pouvais nier le sentiment d’appartenance à une communauté et d’ordre qu’elle procurait, cette impression de faire partie de quelque chose de plus grand que soi.

Chapitre 12
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Une cathédrale pareille, me dis-je, avait été conçue pour rendre humbles les croyants ; un témoignage de la gloire de Dieu, sans doute, mais encore plus de la puissance de l’Église qui l’avait construite. Lorsqu’on se tenait au pied du clocher, comment aurait-on pu oublier son insignifiance ?

Chapitre 6
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J’ai choisi de vivre une double vie et je dois rester fidèle à ce choix, même quand les conséquences deviennent insupportables.

Chapitre 16
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Je suis venu dans votre pays pour avoir la liberté de penser, de parler et d’écrire. J’imagine que c’est ce que veulent tous les Anglais. — Mais la liberté d’écrire sur quoi ? s’enquit Bernard. — Sur tout ce qui me convient. N’est-ce pas cela, la liberté ?

Chapitre 11
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Je hoche le tête. Le quinzième livre perdu d'Hermès Trismégiste, le livre que je suis venu chercher en Angleterre, le livre dont je sais désormais que Dee l'a possédé il y a quelques années avant de se le faire dérober.

P. 11
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Palais de Richmond, sud-ouest de Londres
Le 21 septembre de l’an de grâce 1583

« Une mort violente, m’a dit le messager. » Walsingham doit hausser la voix pour couvrir le bruit des rames, que ses serviteurs manient à un rythme soutenu afin de guider la petite embarcation à contre-courant. Le vent souffle de côté et projette des gouttelettes sur nos visages. De jour, nous mettrions moitié moins de temps à couvrir à cheval la distance de Barn Elms au palais de Richmond, en coupant par la réserve de chasse, mais de nuit le fleuve est plus sûr, même s’il sinue paresseusement autour du promontoire.
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« On m’appelle au palais de Richmond pour une affaire d’une extrême gravité, Bruno, et je veux que vous m’accompagniez. Mieux vaut ne pas troubler les célébrations. Nous partirons discrètement, sans attirer l’attention – le messager est parti prévenir les serviteurs de préparer un bateau. Je vous dirai ce que je sais en chemin. »
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— Nous vivons une époque de turbulences sans précédent, voilà qui est certain, me répond-il brusquement. Néanmoins, Sa Majesté a déjà assez à craindre sans que Dee vienne en plus lui souffler à l’oreille des prévisions apocalyptiques, simplement parce qu’il veut se rendre indispensable. Comme nous le faisons tous, je suppose, à notre manière, concède-t-il en soupirant. Mais son influence se fait ressentir jusqu’à la chambre du Conseil privé, et tout à coup elle a commencé à refuser de prendre des décisions sans consulter d’abord une carte du ciel. Cela complique la tâche de gouverner. D’ailleurs, ajoute-t-il un ton plus bas, j’ai la conviction que Dieu a écrit dans le Livre de la Nature des secrets que nous ne sommes pas censés découvrir.
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J’étais arrivé en Angleterre six mois plus tôt, au début du printemps. Le roi de France, mon protecteur, m’avait envoyé chez son ambassadeur à Londres afin de me soustraire momentanément à l’attention des fanatiques catholiques qui ralliaient des soutiens à Paris, sous la houlette du duc de Guise. Je n’étais pas encore depuis quinze jours à Londres quand Walsingham a demandé à me rencontrer, mes rapports conflictuels avec Rome et ma position privilégiée à l’ambassade de France faisant de moi un candidat idéal pour lui rendre service. Ces derniers mois, j’en suis venu à éprouver à la fois un profond respect et une certaine crainte à l’égard de Walsingham.
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Cet homme, secrétaire d’État de la reine Élisabeth Tudor, quoiqu’il ne paraisse pas forcément imposant au premier abord, tient la sécurité du royaume d’Angleterre entre ses mains. Walsingham a créé un réseau d’espions et d’informateurs qui s’étend à travers l’Europe entière jusqu’à la terre des Turcs en Orient et aux colonies du Nouveau Monde à l’ouest, et les renseignements qu’ils lui rapportent constituent la première défense de la reine face aux catholiques qui conspirent contre elle. Plus remarquable encore, il semble conserver l’ensemble de ces faits dans son esprit et être capable de mobiliser à volonté toute information dont il a besoin.
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Le comte de Leicester est l’un des hommes les plus importants d’Angleterre, nul n’a plus d’influence que lui sur la reine Élisabeth. Je relève la tête et croise son regard. Je le sens qui m’évalue. La rumeur veut que, dans sa jeunesse, il ait été l’amant de la reine, et qu’aujourd’hui encore leur longue amitié soit plus intime que bien des mariages. Il sourit, il y a de la chaleur dans ses manières.
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"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

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Thèmes : peinture , montagnes , ascension , alpinisme , paysages , littérature , symbolisme , nature , romantismeCréer un quiz sur cet auteur

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