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Citations de Sabri Louatah (117)


Un samedi de mai, à Paris. Sur les affiches et les écrans, un visage souriant promet à la France que 'l' avenir, c'est maintenant'. Pour la première fois, le favori de la présidentielle est un candidat d'origine algérienne. Le même jour à Saint-Etienne. Dans la turbulente famille Nerrouche, c'est la fièvre des préparatifs de mariage. On court, on s'engueule, on s'embrasse... Mais le jeune Krim, témoin du marié, ne cesse d'aller et venir, en proie à une agitation croissante dont personne ne comprend la cause. Est-ce l'atmosphère de malaise entourant l'alliance entre un Kabyle et une Arabe ? La rumeur selon laquelle le jeune époux est homosexuel ? Ou bien est-ce le flot de SMS que Krim reçoit de son mystérieux cousin ? En vingt-quatre heures seulement, tous les fils se nouent et se dénouent : la collision entre le destin d'une famille et les espoirs d'un pays devient inévitable.
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Pour la première fois Rabia ne répliqua pas immédiatement. Elle s'installa dans une sorte de silence qui lui coûtait sans doute beaucoup jusqu'au moment où il devint aussi confortable qu'un fauteuil d'où elle pouvait culpabiliser son fils sans avoir rien d'autre à faire qu'attendre.
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Aîe déçue par ce tome 2. On en voit pas la fin même s'il y a de très bons passages. L'histoire reste originale. Les coulisses du pouvoir politique sont elle vraiment une fiction ?
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Original ! Il fallait y penser. Roman très rythmé qui se lit d'une traite. Ecriture fluide qui permet de se plonger dans le récit dès la première ligne. La fin de ce premier tome arrive trop vite ! on a vraiment envie de lire la suite sans interruption.
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Croyez-moi, il y a quelque chose de sacré dans la civilisation française. L'énergie nationale... est irriguée par un courant mystique intarissable, par une colère sainte, qui prend sa source dans le fond des âges. Cette colère, vous la verrez se déchainer dans les jours qui viennent, et vos "preuves" seront aussi utiles qu'un carnet de chèques au milieu du désert de Gobi.
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Et puis, s'il y a bien une chose que l'Histoire devrait nous avoir apprise, c'est qu'il faut toujours se méfier des exaltés.
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Il n'y a pas de bons moments pour un pet foireux.
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- Ma paroule li Américains ils ont pas iti sur la line. Ils disent qu'ils ont iti, mais la virité non.
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Le lieutenant le plus brutal de l'équipe de jour ressemblait à un raton laveur et parlait comme un entraineur de rugby.
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Cette effervescence, c'était sa loi, son sort, son devoir, le devoir des grands commis de l’État et de tous ceux qui avaient l'intérêt supérieur de la France à cœur: il fallait être prêt à se dissoudre pour servir.
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Il avait l'air d'un chameau dans un escalier.
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Il en va des pérégrinations sur Facebook comme du bon vieux zapping télévisuel: des heures peuvent passer sans qu'on s'en soit rendu compte.
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- Hein? hurla Rabia. A côté de lui Al Pacino c'est un enfant de chœur !
Tout le monde éclata de rire, même si personne, à commencer par Rabia, n'avait compris la référence.
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Krim ne savait jamais comment réagir aux grandes déclarations. Sa mère en faisait souvent elle aussi, avec ces mêmes grands yeux dilatés qui essayaient de vous convaincre qu'on faisait tous partie du même grand chou-fleur de l'espèce humaine.
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Tout était lumière autour d'elle, aucune ombre ne pouvait s'imposer, pas même celle, pourtant impressionnante, de la garde du corps qui n'avait pas su protéger son père :
- Valérie ! Quel bonheur de vous voir ! Vous avez parlé avec papa ? Vous avez vu comme il va bien ?
La commandante Simonetti n'avait rien vu, ni parlé à personne. Son regard était mousseux, comme au réveil d'une sieste ; on aurait dit que ses paupières avaient doublé de volume.
Jasmine passa à côté de tout cela : elle regardait son interlocutrice droit dans les yeux, avec intensité, pour avoir accès directement à l'âme. A force de la chercher, elle finissait par ne rien voir de ses manifestations extra-oculaires : les gestes, les postures, les mouvements du menton et des lèvres. Celles de la garde du corps tremblaient en racontant son actualité :
- Je dois être à nouveau interrogée par l'IGS, mademoiselle Chaouch. Le scénario le plus probable est la mise à pied, pour quelle durée c'est trop tôt pour le dire... mais je ne veux pas vous embêter avec mes petits soucis.... administratifs."
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Au fin fond de chaque être humain il y avait un réservoir aussi vaste et lumineux qu'un ciel ouvert. Une source vive dont on avait soi-même verrouillé l'accès. C'était ce verrou qui devait sauter. Il fallait s'attacher à ça, à des trésors que personne ne pouvait nous confisquer.
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Le jeune homme tourna la tête vers la mer. Il venait de rater le rayon vert mais il était vivement excité. Nazir avait appelé ça l'euphorie du crépuscule. Les glissières dorées, les reflets du ciel en feu sur lamer, le sentiment que la vie était une grande et noble chose... C'était toujours pareil : le soir montait et Romain était l'homme le plus heureux du monde. La lumière suffisait à le remplir de joie, la lumière rasante, les rayons couchés, les ombres qui grandissent et qui s'allongent, et puis la couleur du ciel, cette substance précieuse, comme si tout ce qu'il y avait de plus riche et de plus beau dans la journée écoulée avait été alluvionné, recueilli dans un creuset, et reversé dans le ciel par une infinité de chenaux invisibles.
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Quand elle fut seule, la Vermorel ouvrit un de ses tiroirs et jeta un Doliprane dans le verre d'eau qu'elle s'était servi avant la réunion. Elle observa l'inéluctable effervescence de cette pastille de paracétamol, secouée aux quatre coins du verre et pourtant douée d'une forme de placidité résignée, qui paraissait presque noble à la ministre fatiguée. Cette effervescence, c'était sa loi, son sort, son devoir, le devoir des grands commis de l'état et de tous ceux qui avaient l'intérêt supérieur de la France à coeur : il fallait être prêt à se dissoudre pour servir
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Ceux qui savent faire parler les autres se reconnaissent à ce qu’ils n’en font jamais trop, ne forcent pas la main de ceux qu’ils interrogent, sachant très bien que l’erreur la plus répandue parmi les criminels n’est pas tant de revenir physiquement sur les lieux de leur crime que d’y retourner constamment en pensée, de le ressasser, de l’évoquer sans cesse,dans une sous-conversation que l’oreille instruite sait deviner sous les propos les plus triviaux ou les mieux déguisés.
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Les mots comme l’eau coulent d’une source tiède, impersonnelle, presque asséchée.
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