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Critiques de Sally Hepworth (148)
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La belle-mère

Il est très difficile de catégoriser ce roman. En effet, même s’il y a meurtre, on ne peut pas qualifier ce roman de policier ou de thriller sous peine de créer des attentes chez certains futurs lecteurs qui ne seront pas comblées. Je dirai plutôt qu’on est dans un drame social.



Un peu comme pour la série « Why women kill », nous connaissons dès le départ la victime et les soupçons d’homicide qui entourent sa mort. Mais à l’instar de la série, ce qui intéresse l’autrice c’est de montrer comment on en est arrivé là en remontant dans le temps et en s’intéressant à des épisodes clés dans l’évolution des relations intra-familiales. Bien sûr que l’on se pose des questions sur l’identité du suspect au fur et à mesure des révélations qui nous sont faites mais ce qui est vraiment palpitant c’est l’étude des biais sociaux entourant certaines relations.



Le titre, la belle-mère, donne un indice flagrant sur la relation qui sera mise en lumière dans ce roman. L’autrice se penche sur les préjugés entourant cette relation belle-mère/belle-fille et les incidences qu’ils peuvent avoir sur l’évolution de celle-ci. Elle parvient à nous montrer à quel point ce biais social, propice aux ragots et médisances, impacte une relation entre deux femmes, qui, dans d’autres circonstances aurait pu être totalement saine. Je trouve que cette dénonciation est parfaitement réussie d’autant plus que l’autrice propose des personnages qui sont parfaitement imparfaits. Tout le monde a ses qualités et ses défauts mais aussi des attentes implicites vis-à-vis d’autrui. Et c’est là le tour de force de ce roman qui montre, grâce à ses différents points de vue, à quel point la relation aurait été facilitée si les deux femmes avaient exprimé oralement leur désir/attente. Par exemple, Lucy était demandeuse de l’affection de sa belle-mère mais n’osait pas oraliser ce besoin quand Diana, sa belle-mère, ne souhaitait pas correspondre au cliché de la femme qui se mêle sans cesse de la vie de famille de son fils. Il y a plein de petits passages émaillant le roman qui montrent les quiproquos qui se développent à cause de ce manque de communication induit par les préjugés sociaux qui entourent cette relation belle-mère/belle-fille.



Cette étude, bien qu’elle soit centrale, n’est cependant pas la seule qui est faite des relations intrafamiliales. L’autrice nous propose également des réflexions intéressantes sur les attentes moindres qui entourent le rôle du beau-père. Elle se penche aussi sur la relation de Diana avec ses enfants où cette dernière tient des propos qui sont difficiles à entendre pour eux. En effet, estimant qu’ils ont toujours vécu dans l’opulence et n’ont jamais manqué de rien dans leur vie, elle ne souhaite pas les aider quand ils ont besoin d’argent, estimant qu’ils doivent se débrouiller seuls pour résoudre leur problème ou combler leur désir. C’est un point de vue qui va compliquer certaines relations et cela permet à l’autrice d’aborder un sujet qui crispe beaucoup de familles.



Pour résumer, j’ai beaucoup aimé ce roman grâce à sa peinture des relations intrafamiliales. Elle est réaliste, crédible, nuancée et permet d’aller au-delà de certaines apparences. L’intrigue policière n’est donc que secondaire mais apporte du sel à cette histoire bien construite qui permet de mettre en exergue le poids des clichés et du manque de communication sur la vie réelle d’une famille. Cependant, si vous cherchez du suspens, passez votre chemin, vous serez quelque peu déçu.es.
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La belle-mère

Qui n’a jamais rêvé de tuer sa belle mère ?



Qui n’a jamais eu envie de lui faire avaler sa perruque et ses leçons de morale ?



Diana est une belle mère froide et distante, au grand désespoir de sa belle fille Lucy qui, rêve d’un peu d’attention de sa part.



Un soir, la police vient annoncer la mort de Diana.



Un suicide ? Un meutre ? La police enquête.



Une plongée dans une double temporalité qui permet d’instaurer un petit suspense quant aux raisons de la mort de la belle mère.



Très rythmé c’est un thriller psychologique/ domestique qui régalera les amateurs du genre et qui m’a fait passer un excellent moment de lecture 🥰



Parfait pour un dimanche pluvieux ou pour prendre des notes sur les manières de … tuer sa belle mère 😂😇
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La belle-mère

✍🏼 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝘁𝗰𝗵 : Diana, riche femme au foyer, est très impliquée dans son association d’aide aux réfugiés. On pourrait imaginer qu’elle a un grand coeur, mais avec sa famille, elle est aussi froide qu’intraitable. Lucy, sa belle-fille, n’a jamais réussi à s’attirer ses bonnes grâces. Le jour où Diana meurt, une semaine après avoir fait modifier son testament, la police trouve une note annonçant qu’elle s’est suicidée suite à un diagnostic de cancer du sein. Seulement, il n’y a aucune trace de cancer à l’autopsie. Il semblerait que l’hypothèse du suicide de tienne plus. Qui voulait la mort de Diana ?



⭐️ 𝗠𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗶𝘀 : J’avais reçu ce roman dans une box Kube et le pitch me tentait bien. On imagine tout de suite de vilains secrets cachés derrière l’image lisse de la riche famille parfaite. La plume est fluide, en alternance des points de vue de Lucy et Diana, avec des allers-retours entre présent et passé. Le récit est rythmé, en revanche l’histoire ne m’a pas transportée. J’ai trouvé la résolution un peu facile, et finalement on n’apprend pas grand-chose pendant notre lecture. On reste pas mal en surface, notamment sur la psychologie des personnages, qui aurait mérité d’être plus creusée selon moi. Ceci dit, cela reste un roman agréable si on n’a pas envie de se torturer l’esprit ou de trop réfléchir.
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La belle-mère

Le corps de Diana,la belle mère, est retrouvé inanimé par la police.



La thèse du suicide est vite écartée et les soupçons se mêlent sur chaque membre de la famille.



On découvrira une Diana, froide avec sa belle fille et une Diana qui donne sans compter à des personnes dans le besoin.



L'auteure nous tient en haleine, un très bon suspens du début à la fin.
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La belle-mère

Le synopsis : Lorsque Lucy rencontre sa belle-mère Diana, ce ne fut guère chaleureux malgré les efforts de Lucy pour s’attirer ses bonnes grâces. Dix ans plus tard, Diana est retrouvée morte chez elle…



Ce n’est pas à proprement parler un thriller ; c’est plutôt un drame familial. Un roman choral où nous suivons Lucy et Diana, la belle-fille et la belle-mère, avec des flash-back dans le passé. Tout de suite je me suis attachée à Diana..



Ce livre est une belle surprise. Un roman psychologique avec rebondissements.



Il est question de relations familiales, maternité, fertilité, transmissions, deuil, blessures, désaccords, incompréhension, non-dits, argent et de ne pas se fier aux apparences… J’ai aimé aussi le thème des réfugiés déclassés...

Ce livre m’a beaucoup touchée, j’ai eu de la peine pour certains personnages

Très bon moment de lecture.

Un regret ? La quatrième de couverture qui en raconte trop ..
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La belle-mère

Ah les belles-mères! Vaste sujet; il y a les sympas et il y a les autres.

Et Diana fait partie de ces dernières. Seuls comptent son métier d'avocate et son association pour aider les réfugiés; très noble de sa part de vouloir les aider, mais Diana est loin, très loin d'aider les siens; elle est froide envers sa famille. Son fils Ollie qui lui demande de l'aide financièrement pour sauver son entreprise; sa fille Nettie pour payer une FIV se voient refuser catégoriquement une aide.

Et l'entente entre Diana et sa belle-fille Lucy est loin d'être cordiale.



Un soir, Lucy voit arriver une voiture de police et elle sait déjà que ce n'est pas une bonne nouvelle.

En effet, les policiers apprennent à Ollie et Lucy que Diana est morte; il semble que ce soit un suicide; dans ce cas, pourquoi la lettre expliquant ce geste est-elle retrouvée dans le tiroir du bureau?

A l'annonce de ce décès, la vie de la famille va changer totalement et l'on va faire des allers-retours entre le passé et le présent, afin de comprendre ce qui s'est réellement passé.



Personnellement, je n'aime pas ces écarts entre présent et passé, mais là encore, c'est nécessaire pour comprendre le pourquoi du comment.

Et je n'avais pas vu venir la fin.



Pendant un bon moment, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire et puis c'est venu d'un coup et là, ce fut très captivant. Malgré tout, aucune empathie envers tout ces protagonistes.
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La belle-mère

Moi qui adore les thrillers psychologiques, je me suis laissée tenter par la très honorable note de 4.04 sur Babelio attribuée à ce thriller ainsi que par le sujet plutôt original et plein de promesses : l'éternelle relation conflictuelle entre belle-mère et belle-fille.



Et bien pour moi c'est un flop, et un beau !



Une belle fille agaçante, une belle-mère peu chaleureuse mais pas si épouvantable finalement… et un crime.



Mais où se trouve le suspens, où sont les rebondissements, les personnages un peu tortueux qu'on attend dans ce type de roman ?

J'ai trouvé tout cela plat et bien fade. La fin tellement attendue, les personnages trop plats, sans surprise.



Bref, rien d'inoubliable, j'ai juste envie de passer rapidement à autre chose.

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La belle-mère

Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés mais elle se montre froide et distante, sinon blessante envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle fille, qui rêvait e trouver en elle une mère de substitution.



10 années ont passé, et Diana vient de mourir. Elle se serait suicidée. Mais à l’autopsie. Nulle trace d’un cancer…



L’action se passe en Australie, le style de l’histoire m’a un peu fait penser à Liane Moriarty. Donc ici la belle-mère est une belle garce oui on s’en doutait un peu, j’ai eu du mal à comprendre sa philosophie de vie sinon j’ai adoré cette histoire un très bon thriller psychologique tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment.
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La belle-mère

Tout ce livre tourne autour de relations familiales .

Une belle-mère , une forte personnalité , une femme froide et radine . Pourtant ,très engagée dans son association qui s'occupe d'immigrés.Un jour elle est retrouvée morte.

Chacun des personnages a des raisons d'être suspectés.



Le mythe de la belle-mère , celle que tout gendre ou belle-fille craint . Celle qu'on aimerait échanger , celle qu'on aimerait amadouer . On recherche consciemment ou non l'approbation de nos mères ou belles-mères .

Et nous oublions souvent ,que nos parents ont été jeunes avant nous .



J'ai apprécié la construction du livre ,par chapitres , où chacun décrit la situation selon son angle .

Je dirais que ce livre est surtout évocateur d'un manque de communication . On croit connaître sa famille..mais la connait-on vraiment ?

Qui sommes nous réellement ?

Quelles valeurs sont essentielles pour nous ?



Ce livre est comme je les apprécie , rempli de suspens , mais sans sang ni descriptions lugubres . Sur une trame de drame familial .



J'avoue que le personnage de la belle-fille est magnifique et qu'il prend la place qui lui revient .



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La belle-mère

Diana et Lucy, respectivement, belle-mère et belle-fille. Diana reste assez froide et distante avec sa famille, Lucy, elle, ne rêve que d’une belle relation avec elle, mais c’est là que sera toute la difficulté, avoir une belle relation avec sa belle-mère, n’est-ce pas un peu utopique ?! Jusqu’au jour où Diana est retrouvée morte !

.

Une lecture addictive, entre allers-retours passé/présent, alternance des points de vue ! C’était rythmé et entraînant !

L’énigmatique Diana s’occupe de réfugiés, elle a plus de compassion pour eux que pour ses propres enfants Ollie, mari de Lucy et Nettie !

Pour autant, au fur et à mesure de la lecture, j’ai appris à comprendre Diana, je ne vais pas dire que je suis d’accord avec ses choix et ses façons de faire mais elle me paraissait un peu moins dure, froide ! Plus humaine quoi !

.

La belle-mère est en excellent thriller psychologique ou l’enquête passe au second plan, ici nous sommes plus dans un thriller d’ambiance, où ils existent certaines zones d’ombre au sein de cette famille !

.

Une lecture à la plume fluide, aux personnages bien travaillés par l’autrice.

Deux portraits de femmes que tout oppose et pourtant !
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La belle-mère

Lucie a tout fait pour s'attirer les bonnes grâces de Diana, sa belle-mère, malgré tout, elles ont toujours entretenu des relations conflictuelles. Mais quand celle-ci est retrouvée morte, et que l'autopsie laisse penser que c'est un meurtre, Lucie va tout faire pour découvrir ce qui lui est arrivé.



Déjà, je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire et c'est plutôt une bonne chose. Moi qui pensais qu'on allait être devant une banale histoire de haine entre une belle fille et sa belle-mère, cela s'est avéré bien plus compliqué que ça. J'ai aimé que l'autrice réussisse à me surprendre et qu'elle prenne une direction que personnellement, je n'attendais pas. La narration passe de Lucie à Diana entre présent et passé, ce qui permet de donner du rythme au récit, mais aussi de comprendre un peu mieux ces deux femmes, qui à première vue n'ont rien en commun.



Les personnages sont crédibles et si je n'ai pas ressenti énormément d'attachement pour eux, il n'empêche que quelques-uns ne m'ont pas laissé insensible. Tous dans ce roman ont des secrets que l'on découvre au fil des pages et qui leur donne donc un mobile.



La plume est fluide et addictive, même si j'ai, malgré tout, ressenti quelques petites longueurs et qu'il m'a manqué une dose de suspense.



En résumé, si ce n'est pas un coup de cœur, ça reste une belle découverte qui devrait plaire aux amateurs du thriller psychologique.
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La belle-mère

On entre de plain-pied dans l'histoire.



Immédiatement happés.



Épouser un homme c'est parfois également épouser sa famille.



Et lorsque le drame survient, Lucy se trouve aux premières loges, chahutée par ses émotions.



La confrontation des points de vue est très intéressante.



Ainsi, l'auteur nous propose les récits, passé et présent, de Diana la belle-mère et Lucy la belle-fille.



L'écriture, fluide et contemporaine embarque.



On assiste au quotidien, aux questions, aux tourments.



Parce qu'il y a ces deux femmes dont la rencontre est glaçante, mais autour, les satellites : Tom, le beau-père, Ollie, le mari, Nettie et Patrick, belle-sœur et beau-frère.



Les enfants font aussi partie du tableau.



Un certain nombre de non-dits agite ce petit monde.



Il va bien falloir que la vérité éclate...



Une jolie performance cet aller-retour passé/présent à deux voix.



Une étude des personnages très maîtrisée.



Un thriller psychologique qui tient clairement toutes ses promesses !



" La Belle-Mère " de Sally Hepworth, aux éditions l'Archipel.




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La belle-mère

J'ai été un peu septique de cette lecture durant les premières pages mais j'ai très vite été prise dans l'histoire.

On ne peux pas dire que nous sommes sur un rythme haletant et du suspens incroyable, mais le fond est quand même très bien mené et donne envie de lire la suite.

La belle mère est un personnage qui nous exaspère au début mais auxquels on s'attache énormément, comme chacun des personnages, avec qui on a envie de discuter pour les rassurer, les prendre dans nos bras etc...

Très belle découverte !
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La belle-mère

Ce livre me laisse une impression mitigée et qui ne sera sans doute pas durable.

D’un côté, j’ai beaucoup aimé découvrir la vie de Diana au fil des pages. Cette belle-mère, en apparence froide et distante, se révèle au lecteur par bribes au fur et à mesure des chapitres, dans un récit bien maitrisé. Ses interactions avec Lucy, la femme de son fils, prennent tout son sens lorsque l’on connait mieux sa vie. Mais alors que ces deux personnages gagnent en profondeur tout au long du récit, tous les autres restent désespérément plats : à peine esquissés, assez clichés, avec un ou deux traits de caractère qui semble les définir entièrement. Dans ces conditions, j’ai eu du mal à m’intéresser à la résolution de l’enquête. Pour moi c’est donc une belle histoire de relation entre belle-mère et belle-fille, mais un roman à suspens moyen.

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La belle-mère

"La belle mère"...



Rien que le titre, on se dit "ça va être flippant".

On imagine bien entendu la belle mère mesquine, fourbe, manipulatrice, violente peut être ?

Je me frotte déjà les mains en me disant que je vais adorer détester ce personnage.

Et puis, on ouvre le roman et là, ça retombe comme un soufflé.

On a affaire à Diana, une belle mère certes pas irréprochable, mais pas épouvantable du tout.



J'ai été entraîné dans cette histoire ou l'on décortique les relations intra-familiales et les jeux de pouvoirs, le rapport à l'argent et à la réussite. C'est prenant, même si je ne m'attendais pas à ça.



En revanche j'ai moins aimé la traduction, imparfaite. Le style de l'autrice est assez plat et factuel.

J'ai trouvé que le changement de temporalité additionné au changement de point de vue de narrateur, toutes les 5 pages, cassait un peu le rythme et la fluidité de lecture (On doit se demander sans cesse : on est à quelle période ? Qui s'exprime ?)



Le thème de la maternité reste en filigrane durant tout le livre et cela ne m'a pas particulièrement intéressé. J'attendais plus d'intrigues, de suspens et de retournements de situations.



Au fond, la belle mère, en lecture comme dans la vie, c'est pas l'extase mais on ne s'ennuie jamais !

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La belle-mère

Intrigue à la fois captivante, étonnante et touchante



J'ai bien fait de lire quelques critiques avant d'entamer ce roman. Ainsi, j'ai su que ce n'était pas un thriller à proprement parler, mais un drame familial qui, oui, contient un mystère intriguant, mais qui est très axé sur la psychologie des personnages. Sachant cela, j'ai pu apprécier ce fabuleux roman à sa juste valeur! Je ne donne pas 5 étoiles facilement, croyez-moi.



J'ai été extrêmement émue de lire sur les différentes relations, jamais toutes noires ni toutes blanches, entre les membres d'une famille. Ce roman est excellent, il fait réfléchir à plusieurs aspects de notre vie!



Si vous appréciez les mystères au rythme plus lent mettant en scène des personnages complexes ainsi que des révélations surprenantes, vous devez lire ce livre! Il m'a fait découvrir Sally Hepworth, une auteure dont je suis maintenant fan.



Décembre 2019
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La belle-mère

Diana est une femme dure. Lucy en fait les frais lorsqu'elle rentre dans la famille en tant que belle-fille. Diana a des circonstances atténuantes, mais elle multiplie les erreurs. Ce roman retrace les étapes d'une rencontre manquée. Cependant, au delà de la caricature des relations belle-mère belle-fille, ce livre explore les difficultés d'une mère dont les enfants ignorent le passé et qui veut apprendre à ses enfants à se battre par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Il offre un angle de vue assez original sur les attentes d'une mère, celles de ses enfants et les incompréhensions mutuelles.

Une histoire riche et bien construite avec des rebondissements inattendus.
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La belle-mère

Un thriller qui ne fait que remonter dans le temps, un coup on est dans le passé 1970, ensuite le passé plus proche, le présent puis le passé tout proche, puis le passé il y a quelques jours, et re le présent..

On s'y perd beaucoup !

Les personnages ont l'air sévères, sans cœur... l'intrigue était pas mal mais franchement l'histoire est longue. Le changement d'époque casse tout je trouve. L'histoire est fortement basé sur l'argent que chaque enfant demande à leur mère, qui refuse inlassablement parce qu'ils doivent ce débrouiller seuls.

C'est dommage parce que la couverture et le résumé était vraiment tentant..
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La belle-mère

J'ai beaucoup aimé ce roman qui commence doucement, puis la tension monte peu à peu alors que le mystère s'épaissit autour du décès de la belle-mère au point qu'il devient très difficile de poser le livre.



Le récit alterne entre scènes du présent et du passé, comme des instantanés qui nous permettent de reconstituer les événements à partir de fragments de la vie d'une famille comme les autres, c'est à dire avec de beaux moments, des tensions, des secrets, des disputes...



Le style de Sally Hepworth est très agréable et ses personnages sont campés avec beaucoup de justesse et de nuances. Le personnage de Diana, la belle-mère, est particulièrement touchant malgré son caractère rigide et ses maladresses encore amplifiées par les secrets et le manque de communication. Face à elle, sa belle-fille Lucy, cherche une figure maternelle mais elle va de déception en déception alors qu'elle se heurte à la froideur de sa belle-mère. De malentendus en concessions, on voit les deux femmes évoluer, tout comme le reste de la famille, au cours des dix ans que durent l'histoire.



Je me suis vite laissé happer par ce très bon roman qui fait la part belle aux intrigues familiales plutôt qu'au suspense pur.

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La belle-mère

Sally Hepworth aurait pu intituler son roman La belle-fille puisque les deux personnages féminins principaux sont d'égale importance. La première, Diana, est une maîtresse-femme, qui a élevé ses enfants en leur inculquant que tout ne s'achète pas ; même si la réussite professionnelle de son époux a apporté l'aisance financière au couple, elle n'oublie pas ses origines modestes et met ses valeurs et son expérience au service de familles nouvellement immigrées en Australie. La seconde, Lucy, parce qu'elle tombe amoureuse et épouse Ollie devient la belle-fille de Diana qui lui apparaît froide et distante, alors que, précocement orpheline, elle a espéré trouver une maman de substitution en sa belle-mère.





L'aspect thriller du roman est subsidiaire, prétexte pour dresser deux émouvants portraits de femmes qui n'ont pas choisi leurs rôles distribués par le hasard de l'amour au sein d'une même famille. L'auteure leur donne la parole alternativement et l'on découvre peu à peu les liens compliqués et évolutifs qui les unissent ou désunissent. Il est si facile d'être à côté de la plaque pour les belles-mères ; il faut s'impliquer sans s'imposer, soutenir sans envahir, rendre service vis-à-vis des petits-enfants sans empiéter sur le rôle des parents ; offrir sa sagesse mais pas de conseils... de leur côté, les belles-filles savent que les belles-mères mentent, mais elles laissent filer, car comment prouver le contraire ? Et surtout comment le faire tout en restant polies et sans se fâcher avec chéri-chéri ?





Si l'histoire est intéressante et le style soigné, je déplore que les spécificités australiennes, notamment en matière d'immigration ou de Gpa, soient survolées pour se fondre dans un large moule anglo-saxon atypique destiné à satisfaire un vaste lectorat international aux idées éditorialement lissées. L'intrigue aurait gagné en force et caractère si sa nationalité australienne avait été plus marquée. Enfin, j'ai personnellement trouvé ce roman pessimiste et mélancolique, chacun de ses rebondissements étant fondé sur une maladie, une stérilité, une mort, un deuil impossible ou une perte irréparable. Un vrai catalogue de malheurs !
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