Citations de Sally Mackenzie (56)
La colère est parfois la manifestation d’un désir frustré.
Lizzie laissa ses mains s’aventurer sur la poitrine de Robbie ; il ne se déroba pas. Elle descendit à son tour vers son postérieur, et l’étrange lueur dans le regard de l’homme se fit encore plus vive. Elle lui caressa les fesses et sentit ses muscles jouer sous ses doigts.
Lizzie sentait également quelque chose de dur contre son ventre, mais prit garde à ne pas se frotter contre cette excroissance. Pauvre homme, il était de nouveau enflé. Elle n’avait pas voulu lui faire mal. Au moins, il ne semblait pas trop souffrir…
-saigné ? Mais pourquoi donc ?
-Mais parce qu’il franchit ta virginité, voyons !
-pardon ? Glapit Elizabeth.
-Ainsi, Sarah ne t’a rien expliqué ?
-Non, bien évidemment. Ces discussions sont réservées à la nuit qui précède les noces. (Elizabeth changea de positon et se racla la gorge). Sais-tu, euh…comment un homme s’y prend pour cela ?
-C’est pourtant toi qui étais dans ce jardin avec Robbie !
-Et rien n’y a été rompu.
A moins qu’une langue puisse faire une telle chose ?
-Que s’est-il vraiment passé, Lizzie ?
-Explique-moi seulement comment les hommes peuvent nous prendre notre virginité.
-Grâce à leur membre.
-Comment ça, leur membre ?
-Je n’en ai bien sûr jamais vu en vrai, mais j’ai pu observer bien des statues.
-Moi de même, et alors ?
-Le membre en question est cette petite chose qui pend sur le devant. Je sais que ça a l’air étrange, mais comment tous ces sculpteurs auraient-ils pu inventer la même chose ? De plus, ce sont tous des hommes : ils savent sûrement ce qu’ils ont dans leur pantalon…
◦« Les rumeurs sont comme le blé : un grain de vérité enveloppé dans beaucoup de pailles. » P282
◦« Elle se sentait si insignifiante, comme une mauvaise herbe fans un jardin de roses. » P.62
◦« Les cheveux roux sont une malédiction : c’est aussi simple que cela. Les hommes vous prendront pour une prostituée. » P.29
James regarda Sarah monter l'escalier pour gagner sa chambre. Quelque chose la préoccupait, c'était évident. Mais il n'avait pas le temps de chercher à comprendre ce que c'était. Ce soir, il allait traquer William Dunlap.
Quand Robbie et lui grimpèrent dans un fiacre quelques minutes plus tard, ils n'étaient plus en tenue de soirée. Ils avaient toujours l'air de gentlemen, mais leurs bottes, leurs chausses noires et leurs capes sombres se fondaient dans l'obscurité et leur permettaient de se mouvoir beaucoup plus rapidement que ne l'exigeaient des tâches comme traverser une piste de danse ou aller chercher un verre de citronnade.
Imaginer que cette commère tiendrait sa langue était ridicule. Autant demander à la pluie qui s'abattait sur les fenêtres de ne rien mouiller.
Parfois il se passe des choses contre lesquelles on ne peut rien.
Nous les hommes, nous apprécions les femmes qui ont de l’esprit, mais nous aimons leur corps également.
On ne sait jamais ce qui peut survenir au détour d’un chemin. Tout peut arriver – ou rien du tout.
Un petit jardin secret est une bonne chose.
Elle se pencha en arrière pour récupérer son bonnet.
Oh non. Il ne pouvait pas la laisser cacher de nouveau ses belles boucles sous cette monstruosité. Stephen lui arracha des mains cette aberration vestimentaire et la jeta dans la boue où il l’enfonça du pied par dessus le marché.
-Jane! s'exclama Edmund en retirant sa main de son amante. Nous ne sommes pas seuls...
C'est alors qu'elle se pandit à son cou et se plaqua contre lui, sous les cris d'épouvante et autre manifestations d'indignation de l'assistance.
-Lord Wolfson m'a fait boire de sa potion du diable, déclara Jane. Vous allez vous retrouvez tout nu d'ici quelques secondes si vous ne prenez pas des mesures extrêmes.
Elle lui lécha le cou pour appuyer ses dires et cru entendre une ou deux dames s'évanouir, plus quelques autres demander qu'on leur apporte des sels. Certains hommes en étaient aux sifflets et aus encouragements obscènes.
-Jane, ma fille!
La voix de sa mère rompit un instant le charme du philtre d'amour.
-Vous m'aidez? murmura-t-elle à l'oreille d'Edmund.
Le vicomte était son unique espoir, quelle que soit la suite des évènements.
Il ne l'abandonna pas et ne la déçut pas non plus. Après un rapide baiser, il la fit basculer sur son épaule, se fraya un chemin dans la foule et disparut avec elle dans la nuit.
◦« C’est étonnant de voir la capacité des aristocrates à changer de visage comme on change de chemise. » P245
◦« Quel homme souhaite se marier ? Je suis sûre qu’ils préféreraient tous papillonner de femme en femme, comme une abeille dans un jardin en fleurs. » P185
◦« Les veilles habitudes ont la vie dure. » P.39
Mon intérêt commence à se manifester en un lieu que la décence m'interdit de nommer.
Si Felicity voulait vraiment attirer lord Westbrooke dans ses filets, elle devrait se servir de sa tête pour autre chose que maintenir ses oreilles en place ! Se laisser guider par ses bas instincts était l’apanage de ces messieurs, pas des femmes.
Je vous avais bien dit que nous aurions dû inclure cette superbe chemise de nuit en soie dans votre
trousseau.
— La rouge ?
— Celle-là même.
— Je ne pourrai jamais porter ça ! C’est trop indécent ! Je mourrais de honte !
Lady Beatrice la regarda sévèrement.
— Vous préférez mourir pucelle ?
Vu sous cet angle…