Citations de Sally Mackenzie (56)
Tynweith était en train de devenir fou, tel un homme mourant de soif à qui l'on aurait donné une goutte d'eau à boire avant de lui barrer l'accès au puits.
Je n’ai pas choisi d’être célibataire. C’est arrivé, voilà tout.., Ou plutôt, le mariage n’est jamais arrivé. Nous autres les femmes n’avons pas tellement le choix dans ce domaine, en fin de compte.
Si une occasion se présente à votre porte, hâtez-vous de lui ouvrir et saisissez-la.
La colère n’a rien de séduisant en soi, bien sûr. C’est seulement symptomatique de sentiments forts.
Le chemin qui mène à l’amour véritable est terriblement glissant.
La colère est parfois la manifestation d’un désir frustré.
Assurez-vous de pouvoir faire confiance à un homme avant de le courtiser.
Parfois il se passe des choses contre lesquelles on ne peut rien.
Nous les hommes, nous apprécions les femmes qui ont de l’esprit, mais nous aimons leur corps également.
On ne sait jamais ce qui peut survenir au détour d’un chemin. Tout peut arriver – ou rien du tout.
Il ne peut rien nous arriver à proximité d’une foule de gens .
L’expérience m’a prouvé que les nobles se montrent souvent déraisonnables... Le titre a tendance à leur monter à la tête.
Une pointe de jalousie renforce les liens.
Si vous souhaitez attirer les faveurs d’un homme, vous devez vous comporter de manière plus circonspecte.
Un petit jardin secret est une bonne chose.
Pourquoi? Vous avoir dans mon lit n'est pas une raison suffisante? Non. (Il posa son doigt sur la bouche de Sarah alors qu'elle s' apprêtait à protester.) Non, il ne s' agit pas que de cela. Ce n'est pas le fait que la mésaventure du Lutin vert soit connue de tous, ni que j'aie besoin d'une épouse et d'un héritier, ni même si tout cela entre en ligne de compte. (Il l'embrassa de nouveau sur le poignet, en s' attardant légèrement.) Seigneur, je vous désire tellement depuis cette nuit au Lutin vert que j'en ai perdu le sommeil. Mais c'est plus que cela.
—Ne m’avez-vous pas entendue, milord? Je ne vous ai pas autorisé à m’appeler par mon prénom.
—Eh bien ma chère Emma, je suis absolument désolé mais je vais quand même prendre cette liberté. L'une des choses que j’ai apprises à Tannée est de demander poliment mais, lorsque quelque chose est essentiel à votre survie, de se servir... Poliment, bien entendu. Et je suis certain que l’utilisation de votre superbe prénom, Emma, est absolument essentielle à ma survie.
- Votre tante a dit que j'étais gravement compromise.
- C'est vrai. Je pense qu'il n'y a aucun doute là-dessus.
- Gravement jusqu'à quel point ?
James étouffa un petit rire.
- Très gravement. J'ai bien peur que vous deviez m'épouser.
Sarah avala sa salive et serra ses mains l'une contre l'autre.
- Me voilà donc enceinte ?
- Quoi ?
James en resta abasourdi. Puis son regard s'éclaira et il se plaqua une main sur la bouche.
- Vous aviez promis de ne pas vous moquer, protesta Sarah.
Il hocha la tête avec vigueur.
- Je sais qu'il est stupide de ma part de ne pas connaître ces choses, et plus encore du fait que mon père était médecin, mais c'est pourtant le cas. Je veux dire, j'ai bien une vague idée. Écoutez. (Elle se lança dans la liste des preuves à charge.) Nous avons dormi dans le même lit, la nuit. Nous n'avions pas de vêtements. Vous m'avez embrassée. Cela ne suffit-il pas ?
Bon sang ! Ses réserves de patience étaient déjà sérieusement bien entamées; attendre la fin de la Saison pour l'épouser serait physiquement impossible. Il mourrait de priapisme bien avant.
Elle se pencha en arrière pour récupérer son bonnet.
Oh non. Il ne pouvait pas la laisser cacher de nouveau ses belles boucles sous cette monstruosité. Stephen lui arracha des mains cette aberration vestimentaire et la jeta dans la boue où il l’enfonça du pied par dessus le marché.