The House on Mango street, traduit La petite fille de la rue Mango, est un roman très court qui se présente sous forme de vignettes. Celles-ci transcrivent les souvenirs, impressions et émotions d'Esperanza Cordero, une adolescente d'origine mexicaine vivant aux États-Unis.
A travers la vie dans le quartier de Mango street, et la maison elle-même, l'adolescente raconte le décalage entre les rêves et la réalité quotidienne de ces immigrés et de sa famille.
C'est un monde de séparations systématiques et constantes qui caractérise l'expérience d'Esperanza et des siens. Il y a "nous" versus "eux" (les immigrés et les Blancs, les pauvres et les gens plus aisés), mais aussi et surtout "les garçons et les hommes" versus "les filles". En cela, on voit que plusieurs chapitres ont un ton résolument féministe.
C'est la troisième fois que je lis ce roman, à chaque fois c'était pour le travail. J'ai aimé retrouver les mots simples qu'utilise l'auteure pour décrire les aspirations d'Esperanza à la liberté de vivre sa vie comme elle l'entend et la façon dont elle apprend à vivre son héritage mexicain.
Le format "vignettes" rend cette lecture très rapide et facile, y compris en VO pour des personnes qui chercheraient un entraînement.
Mais, j'avoue qu'à l'issue de la troisième lecture, le récit perd un peu de son charme et avec les lectures que j'ai accumulées depuis la première découverte de ce texte, je sais que je préfère les romans avec moins d'impressions et plus de réflexions approfondies.
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