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Critiques de Sandrine Durochat (52)
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Librairie mon amour, H.S. 8

Une ode à l’amour... celui des livres. Une passion dévorante qui se traduit par ici des textes courts, tantôt émouvants, tantôt amusants, parfois incongrus ou complètement loufoques. Un bel hommage à ces milliers de pages que nous dévorons, nous lecteurs, libraires, auteurs ou amateurs de mots et qui nous transforment au quotidien.
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Librairie mon amour, H.S. 8

Chouette petit texte publié chez Lamiroy. Difficile decréer un climat en si peu de lignes mais exercice réussi par le gentil Thierry-Marie qui anime les soirées littéraires depuis des années à Espace Art gallery, reprenant le flambeau laissé depuis le décès de Robert Paul, père de ce projet. Comme toujours, Thierry-Marie déploie une écriture fine et fluide, pleine de sensibilité. Un petit livre qu'on lit en vingt minutes e forcément d'une traite. Idéal pour mettre dans sa poche (vu le format rikiki) et à lire dans le tram, le métro ou durant une heure de pause au bureau.
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A sang et à mort

J'ai lu ce roman noir en un après-midi, impossible de le lâcher.



Il y a tout ce que les lecteurs recherchent dans ce polar, action, violence, drogue, sexe, argent, pouvoir et beaucoup de morts. Il pleut comme à Gravelotte. En lisant cette histoire j'ai pensé aux événements qui se sont passé à Grenoble il y a quelque temps. Hélas dans la réalité ces histoires existent vraiment et ça fait peur.



De la première à la dernière page, j'ai été absorbée dans cet univers sombre où gangsters violents et policiers corrompus sont tous impliqués dans des magouilles et le vol d'un gros paquet de pognon dans un fourgon blindé.



C'est la course à l'appât du gain et la guerre pour prendre le pouvoir sur le milieu du trafic de drogue.



Ce roman policier est très dur, les personnages morflent comme il faut, l'histoire est très prenante et j'ai été triste de terminer ce livre, mes neurones ont été secouées du début jusqu'à la fin. J'en voulait encore, c'était trop bon.



Aucune pitié pour personne, c'est la guerre des gangs dans cette cité d'Échirolles, ville de la banlieue de Grenoble. Deux bandes rivales, celle de Malik le big boss et l'autre a Precious, caïd en quête du pouvoir.



Les femmes sont impliquées devront rester fortes afin de sortir vivantes de ce sacré pétrin.



( Du sang, de la souffrance et des larmes.)



Gabriel, policier dépressif et alcoolique va s'investir dans cette affaire qui prend beaucoup d'ampleur.



Il va faire son possible pour sauver Nina, une jeune camée de l'enfer où elle s'est embourbée par amour, mais surtout pour faire éclater la vérité sur son chef Le Mur, qui a signé un pacte avec le diable.



Je remercie Masse critique Babelio et les éditions Jigal polar de m'avoir permis de découvrir cet excellent roman noir, j'ai adoré.



Pour les amateurs de romans policiers, romans noirs et de thrillers, je vous conseille vivement de lire cette nouvelle pépite qui sera pour moi mon premier coup de cœur 2022.



Sandrine Durochat a écrit d'autres romans que je lirais prochainement car j'apprécie beaucoup son style et sa plume qui frappe comme un uppercut.




Lien : https://sabineremy.blogspot...
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A sang et à mort

Je viens de finir ce premier roman.

J'avoue j'en sors un peu sonnée et j'ai encore du mal à mettre des mots sur ceux de Sandrine Durochat.

Il faut dire notre auteure nous offre là un polar très visuel. Un premier polar qui va à cent à l'heure et même bien plus vite. Il y a là aussi une galerie de personnage haut en couleurs. Ils sont nombreux à croiser notre route durant notre lecture. Des caïds, des hommes de mains, des flics ripoux et même un peu plus, des filles qui tente de ce sortir de leur conditions, des bandes rivales. Et puis il y a le fric, le pouvoir et la drogue aussi.

On a l'impression de suivre un film noir, un qui pourrait avoir été scénarisé par Olivier Marchal avec lui dans le premier rôle ou plutôt dans le rôle du flic en quête de rédemption.

On a l'impression aussi que rien n'est aussi noir ou blanc que l'on veut bien le croire que chacun à sa part d'ombre, ses blessures, ses failles aussi !

Non vraiment pour un coup d'essai, je dis bravo à Sandrine Durochat, c'est vraiment réussi et captivant même si parfois j'ai trouvé que ça défourailler beaucoup mais le scénario si prête et l'histoire aussi. C'est brutal mais efficace. Et l'écriture résolument moderne de notre autrice nous happe et nous procure une lecture nerveuse et addictive et on ne lâche ce bouquin qu'après avoir tourné les 250 pages. 250 pages qui m'ont scotchée !

Un vrai coup de maître ! Oups pardon de maîtresse !!!

Bon je tente de vous en dire plus sur collectif polar prochainement








Lien : https://collectifpolar.com/
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A sang et à mort

Le roman commence fort avec l’attaque d’un fourgon blindé qui tourne mal. Ajoutez à cela deux bandes rivales prêtes à en découdre, plus quelques flics bien pourris, de la drogue et, pour décor, des cités HLM et vous avez les ingrédients pour faire un bon polar…enfin presque ! Même si on s’attache au destin de Nina, Audrey, Karen et Samia qui cherchent à s’en sortir par tous les moyens, on se perd vite dans cette faune où abondent les personnages. C’est violent, parfois ça frise la caricature. Que de clichés !

L’écriture est efficace mais assez banale.

Un roman vite lu, vite oublié.

La quatrième de couv nous promettait « un roman noir brutal et nerveux qui décoiffe… » Mais je suis resté bien peigné jusqu‘au bout.

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A sang et à mort

Une très belle découverte avec un premier roman réussi sous tres haute tension. Une plume noire tres immersive dopée à la testostérone. Mon seul regret c'est que j'ai mis un peu du temps pour m'y retrouver parmi les nombreux personnages .

Sandrine n'y va pas par quatre chemins et monte le ton d'emblée avec efficacité pour nous captiver. Un braquage qui tourne mal et c'est le debut d'un rythme infernal qui s'installe aux milieu de bandes rivales et de flics ripoux. Tous les ingrédients sont présent pour nous scotcher sur place. Un polar d'une noirceux pure qui nous sort de notre zone de comfort.

Vous l'avez sûrement compris , pas le temps de s'ennuier.

Désolé je ne vous en devoile pas plus , le mieux c'est de le découvrir par vous même.
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La Mule

Première incursion dans l'univers de Sandrine, un récit très noir et très bien construit. En 5000 mots seulement Sandrine a su insuffler l'essentiel à son histoire. Ses personnages sont malmenés d'un bout à l'autre et ressortent de là transformés - il me tarde d'enchaîner avec Uppercuts !
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La Mule

Chronique de deux nouvelles prometteuses…



Sadia, prostituée et mule doit trouver une solution pour sauver son frère et se sauver d’une mort certaine. Entre trafic de stups, guerre des gangs, rivalités et loyauté, une plongée au cœur d’une certaine réalité…



Alors que le trafic de stups explose sur les réseaux sociaux, je me suis dit que c’était le bon moment pour, enfin, lire Sandrine Durochat. Avocat le jour, elle est devenue auteur la nuit en se lançant dans le difficile exercice de la nouvelle et je dois dire que c’est une belle réussite.



5000 mots, pas un de plus pour chacune d’entre elles et deux véritables histoires, maîtrisées de bout en bout. Un style brutal, nerveux, parfois vulgaire mais qui colle à la réalité de ce que nous raconte leur auteur. Dans les deux opus, Sandrine dépeint et campe ses personnages en quelques mots. Elle les faits évoluer d’une nouvelle à l’autre avec aisance et sans pour autant que l’on ait un goût d’inachevé à la fin de La Mule. Les deux intrigues sont terriblement efficaces et là encore, aucune sensation de manque ou de question en suspend. Pour les scènes où la violence s’invite, ici aussi pas de longues descriptions ou de déversement d’hémoglobine gratuit. Sandrine à l’art de faire naître la nausée en une phrase.



Deux nouvelles addictives, un format maîtrisé, un style qui décoiffe, Sandrine Durochat m’a totalement emportée en 10000 mots. A la fin de mes lectures, il ne me reste qu’une seule question… A quand un roman Maître ?
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A sang et à mort

Mais quelle decouverte! J'ai eu le plaisir de rencontrer Sandrine DUROCHAT sur le salon du polar à la Ferte Saint Aubin le 4 septembre dernier. Lecteurs assidus, accrochez vous la relève est assurée. S'il y avait 10 étoiles dans le classement de Babelio, j'aurais bien sûr coché les 10!



Pour son 1er roman, l'auteur fait un carton plein et suis les pas de nos Norek, Thilliez et Giebel adorés... Je suis enchantée de ce livre et de cette auteure très prometteuse. Il me semble que ses précédents écrits sont des nouvelles, que je ne connais pas, mais qui arriveront dans ma PAL sans aucun doute.



Les éléments d'un très bon polar sont réunis et j'avoue que la lecture est agréable, additive et le style percutant.



Les milieux sont représentés dans leur diversité (représentants de l'ordre, élus, racailles et habitants des cités, avocats, acteurs des pénitenciers,....) sans jugement ni parti pris. Point de stéréotype ici, mais une vision assez réaliste de la société dans les grandes villes. Pas de solution non plus, mais un état des lieux cruellement réaliste et terriblement envoûtant. Les méchants ne sont pas d'un seul côté, ni les gentils d'ailleurs, croyez-moi, les personnages sont excellemment décrits.



Si vous aimez les polars bien ficelés, ne tardez surtout pas à vous procurer cette pépite...pour ma part, mon exemplaire dédicacé présage le début de ma nouvelle collection....Madame Durochat, j'espère sincèrement que vous continuerez à écrire car j'ai hâte d'entendre évoquer un rochain roman....
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A sang et à mort

Je découvre la plume de Sandrine Durochat avec À sang et à mort.

Cité d’Échirolles, banlieue de Grenoble, des bandes rivales s’affrontent.

Le commandant Hirsch, un flic corrompu jusqu’à la moelle et prêt à tout, est chargé d’enquêter sur le braquage d’un fourgon blindé.

Gabriel, flic dépressif et alcoolique, va s’investir dans cette affaire et va tout faire pour rétablir la vérité.

Des jeunes femmes mêlées de près ou de loin aux différents traffics de ces bandes vont tout faire pour s’extirper de ce milieu malsain.

Un polar dur et sombre qui ne laisse aucune pitié aux différents protagonistes.

Tous les ingrédients sont réunis donnant un rythme effréné qui s’avère addictif.

J’ai beaucoup aimé. Je vous le conseille.

Si intéressé : http://polar.jigal.com/?page=liens&p=280
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A sang et à mort

Tout ce que j aime ! Un roman aux enchaînements rapides , du sang , des personnages qui marquent et du policier !

un roman qui démarre vite et fort et qui ne s'arrête jamais .

De la violence et de l intrigue , un cocktail qui travaille même après la lecture !
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Kintsugi

Un voyage à travers le monde entier. Voici ce qu’offre ce recueil de nouvelles. Du Japon à la Grèce en passant par la France, l’âme humaine est disséquée au gré des situations. Au gré des origines de ces hommes et de ces femmes dont les agissements s’ouvrent sur des issues parfois incertaines. Qui sont ces hommes? Quelles sont leurs actions? Quelles en sont les conséquences?



Huit auteurs nous font découvrir des thrillers si différents autour des origines. Ces différentes histoires ont un point commun : la conséquence des actions des hommes sur leur destin ainsi que celui des autres. Qu’ils soient assassins ou espions, leur destin, leur vie se jouent à peu de choses. Ce qui démontre le caractère hypothétique de la vie, de la souffrance ou de la mort d’un homme. Théorie démontrée à travers les différents styles d’écriture.



Kintsugi est un recueil de huit auteurs primés dans différents concours. Ils sont titulaires de nombreux prix littéraires. Ce qui explique l’excellence des nouvelles. Ce qui explique ce suspens qui tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Les textes sont superbement écrits et donnent une impression de simplicité. Cependant, nous ressentons toute la difficulté à édifier une histoire qui tienne la route. D’où le talent de ces auteurs, de ces écrivains. L’intrigue est si forte que le recueil est lu d’une traite. Un recueil recommandé à tous les amateurs de thrillers, de romans noirs.
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Kintsugi

Écrire une nouvelle sur un thème imposé est un sacré défi. Il faut faire court, être intéressant, voire carrément captivant et si possible original pour que le lecteur se souvienne du texte. En ouvrant ce recueil, je ne m’attendais pas à une telle diversité. Huit mini-récits. Aux commandes, cinq femmes, trois hommes (manqueraient-ils d’imagination pour ne pas avoir été plus sollicités ? -je plaisante bien entendu-). Certains auteurs sont des noms familiers pour moi, d’autres des inconnus.

C’est le mot « origine » au sens large qui sert de fil conducteur à chaque texte. Famille, profession, amis, traditions d’un pays, us et coutumes, peu importe ce qui sert de base de départ. L’essentiel est le lien avec le mot choisi.

Certains récits font trembler (je pense à « Double nationalité » de James Holin sur les services secrets et les conditions de travail des agents), d’autres sont très émouvants (« Kintsugi » (qui évoque une famille) de Valérie Allam qui a donné son nom au titre du recueil), d’autres machiavéliques (« Les conséquences des origines » de Sophia Mavroudis) etc…

J’ai trouvé intéressant, pour les écrivains que je connais, qu’ils soient sortis de ce qu’on appelle « leur zone de confort », en produisant une histoire qui ne ressemble pas à ce qu’ils font d’habitude. Comme les rédacteurs sont variés, les productions le sont également ainsi que l’écriture, le style, le rythme, le phrasé. Si on accroche moins sur un texte, on peut toujours se rattraper sur le suivant. Et puis c’est dépaysant, les lieux, les protagonistes changent régulièrement, pas le temps de se lasser !

J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ces nouvelles. Aucune ne m’a laissée indifférente. Les chutes étaient rarement prévisibles et l’effet de surprise était bien là. Donc, l’exercice a été réussi pour les huit rédacteurs ! Bravo !

Et par-dessus tout, je pense que le titre Kintsugi est particulièrement bien choisi pour un opus rassemblant des nouvelles sur les origines. Pourquoi ? Parce que le Kintsugi est l'art de la résilience. C’est l’action de réparer des objets en collant les cassures avec un filet d’or, pour les « montrer » au lieu d’essayer de les cacher. En soulignant d'or les « cicatrices », l'art du Kintsugi rend les objets cassés paradoxalement plus beaux. Il leur permet d’assumer leur passé, leurs blessures, tout ce qui évoque leur origine, tout ce qui retrace leur cheminement. De la même façon que les hommes et les femmes dans la vraie vie grandissent mieux en acceptant ce qui les a blessés, construits, faisant une force de leurs fêlures consolidées sur lesquelles ils peuvent s’appuyer pour avancer….




Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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A sang et à mort

Chronique sur le livre « A SANG ET A MORT » de Sandrine Durochat

(Editions Jigal - 2022)





Sandrine Durochat est une avocate et auteure française née il y a 45 ans et originaire de la Drôme. Cette solitaire, petit rat de bibliothèque n’a eu le déclic de l’écriture qu’il y a deux ans à peine, alors qu’elle perdait ses deux parents. Elle a ainsi décidé de mettre à profit ses connaissances et son vécu dans les affaires qu’elle avait à traiter pour écrire notamment son tout dernier livre intitulé « A SANG ET A MORT », et surtout pour extérioriser cette douleur qui la tenaille et qu’elle ne sait exprimer autrement.



Parmi ses œuvres :



2020 : « La Mule », aux Editions Lamiroy

2020 : « Uppercuts », aux Editions Lamiroy

2020 : « Vocero », aux Editions Lamiroy

2021 : « Sadia », aux Editions Lamiroy.



Quand les choses ne se passent pas comme prévu lors d’un grand casse, les cadavres s’entassent …

Une guerre de clans va débuter, des hommes seront refroidis ou bien pire encore, quand aux femmes, elles sont les victimes des hommes, complètement sous l’emprise des fortes têtes et caïds en tous genres.



Une guerre de pouvoir est en marche. Les alliances créées pourront-elles être sauvegardées ? Qui saura se démarquer et prendre le dessus ? Les flics corrompus vont-ils s’allier aux criminels ou bien vont-ils vouloir faire bande à part ? Quel chef de gang sera le plus malin pour réussir à remporter la victoire et devenir le roi de la ville ? Hirsch, alias « Le Mur », commandant de police, Malik Chenouf un des chefs de gang les plus craints ou encore Precious, ce jeune albinos qui a malheureusement mal tourné ?



En parallèle, un policier dépressif tentera, tant bien que mal, de faire de son mieux pour se racheter suite à une mort pour laquelle il se sent responsable. Y arrivera t-il ? Saura t-il faire le nécessaire pour aider ceux qui en ont besoin et pour sauver son âme ?



Sexe, violence, drogue, trahison, meurtres, testostérone, il y a tout ce qu’il faut pour faire de ce roman noir un thriller addictif rempli d’action.



J’ai bien aimé « A SANG ET A MORT », d’autant plus qu’il ne rentre pas vraiment dans mon genre de lecture. Cela m’a donc d’autant plus conforté dans l’idée que ce livre est très bien écrit et qu’il se lit très facilement. Les scènes sont racontées de manière à les ressentir comme quelque chose de réel et c’est réussi. On à l’impression d’être en plein milieu d’une guerre sans merci et sans répit.



Quand aux femmes, elles ne sont que les victimes de leur bourreau. Si elles veulent vivre, elles n’ont d’autre choix que d’obéir quelque soit ce qu’elles doivent subir, et quelque soit leur tortionnaire. Certaines pourtant se rebellent, d’autres se droguent ou se scarifient … pour oublier cet enfer dans lequel elles doivent survivre coûte que coûte.



Un très grand merci à Sandrine Durochat et aux Editions JIGAL pour leur confiance renouvelée.

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A sang et à mort

Ca n'engage que moi : voilà une auteure dont je découvre l'univers. Le thème principal a été maintes fois raconté, mais ce qui fait le plus de ce récit, c'est le rythme imposée... très dynamique. En effet, pas de répit pour les personnages et surtout pour le lecteur. Ca pète dans tous les coins, et aucun habitant ne sera épargné. J'ai beaucoup aimé les références littéraires à chaque début de chapitres, cela permet parfois de se mettre dans le bain et d'imaginer ce qui peut nous attendre. Ce qui est aussi agréable, c'est que l'auteure vous entraîne dans son histoire en datant le déroulement des faits. Il y a beaucoup de personnages au début du roman qui peuvent vous bloquer, mais finalement tout se met en place simplement : j'y ai vite pris mes repères.

C'est un très bon polar que je vous recommande.

L'auteure est à suivre.
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A sang et à mort

Sandrine Durochat est le 2eme auteur que j’ai rencontré lors de la soirée des plaideurs en amont du Festival des Littératures Policières de Libourne la semaine dernière.

Son roman « A sang et à mort » est un polar, un vrai, noir, qui ne ménage pas le lecteur, le malmène de la première à la dernière page !

Un polar comme je les aime « couillu » à souhait !

Le premier chapitre ouvre les hostilités par un barbecue, c’est presque de saison me direz-vous, sauf que celui-ci risque de vous laisser un goût amer dans le gosier…

Une attaque de fourgon blindé dans la région de Grenoble, des bandes rivales dans la banlieue d’Échirolles, des malfrats et des flics… Un polar qui se lit à cent à l’heure où les méchants sont très méchants, les flics corrompus et les avocats malmenés. Tous les ingrédients d’un très bon scénario de film.

J’ai donc dévoré ce roman (et pas le barbecue….) aussi vite que les évènements s’y déroulent.

Une très belle rencontre avec l’auteure et un excellent moment de lecture…Merci Sandrine.

Sandrine Durochat sera présente au Festival des Littératures Policières de Libourne les 4 et 5 Juin prochain.


Lien : https://www.facebook.com/luc..
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A sang et à mort

reçu danGuerre de territoire dans la banlieue de Grenoble...

C'est noir, c'est dur, ici pas de romance... ni d'espoir... une écriture sans complaisance...

Flics pourris ou voyous qui sont les plus méchants?

La quatrième de couverture en dit un peu trop à mon avis...

Je ne la lit jamais avant....s le cadre de masse critique de mars.
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A sang et à mort

Sandrine Durochat transforme l’essai avec ce premier roman pêchu qui fonce à 100 à l’heure. J’avais déjà beaucoup aimé son style percutant et efficace dans ses nouvelles…ça se lit d’une traite, sans une minute pour reprendre son souffle…sur le thème de l’ensauvagement de nos sociétés. Ça fait réfléchir et on n’en sort pas indemne 😉.
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A sang et à mort

Un pur plaisir de lecture et un coup de cœur pour mon premier roman de Sandrine Durochat. Un polar noir qui reprend les grandes thématiques de l'ensauvagement de la société. En personnages principaux, Precious qui veut être calife à la place du calife et prendre le dessus sur Malik qui dirige ses affaires depuis sa cellule de prison. Un trio de flic pourri jusqu'à la moelle mais aussi Gabriel flic dépressif depuis qu'il pense être responsable de la mort d'un jeune manifestant. Il ne faudrait pas oublier la belle brochette de personnages féminins bien construite, qui ont toutes leur place dans un scénario cruel et violent à souhait. Un roman rythmé qui se joue sur une très courte temporalité puisqu'il commence un mardi à 4 heures du matin et se termine le lendemain à 13h. Au temps dire qu'il n'y a aucune perte de temps, que tout se joue au chronomètre avec des chapitres courts et intenses.

Tous les ingrédients sont réunis pour que la sauce prenne. Un braquage de fourgon blindé, un magot qui s'envole, un mort, de la drogue, du sexe et la banlieue morose d'Échirolles. Dans ce récit sans concession tout sonne juste, j'ai particulièrement aimé les passages où les flics ferreux montrent leur visage. Loin d'être uniquement une chronique sociétale à charge, j'ai éprouvé de l'empathie pour de nombreux personnages mais je dois avouer que les personnages féminins ont eu ma faveur. Parlons du style qui est percutant et incisif mais aussi singulier, ponctué de mots ou d'expressions qui apportent le petit plus qui fait la différence. Une écriture virile et un brin machiste qui m'a fait réagir et que j'ai admiré venant d'une femme. J'ai aussi apprécié les épigraphes bien trouvées qui donnent le ton du chapitre à suivre, un vrai régal. Je n'écouterai plus jamais L'envie de Johnny sans penser à Sandrine Durochat. Je recommande vivement ce polar qui dépote grave. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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A sang et à mort

Un fourgon blindé qui contient neuf millions d'euros est attaqué et l'un des assaillants tue un convoyeur.



Franck Hirsch, commandant à la PJ de Grenoble est sur le coup. Ce flic brutal et pourri jusqu'à la moelle compte profiter de ce casse raté et de la rivalité entre les deux bandes l'ayant organisé pour rafler une belle somme.



Gabriel Farge est lui aussi flic, ravagé par la mort d'un jeune manifestant, en pleine dépression et toujours entre deux cuites. Son flair de policier pas totalement éteint le fait se méfier de Hirsch.



Puis, au milieu de tous ces hommes violents, il y a Nina et Samia, compagnes de malfrats, Audrey l'avocate en difficulté et Karen la mère éplorée.



Je me dois ici de confesser quelques réflexes sexistes : lorsque j'ai commencé ma lecture, j'ai été saisi par la brutalité, la violence des faits, celle des mots qui claquent. C'est un récit extrêmement tendu, explosif, brûlant, j'allais dire viril, "sévèrement burné" comme disait une célèbre marionnette. Mais c'est une autrice, Sandrine Durochat, par ailleurs avocate qui est à l'écriture. A ma décharge, je n'avais lu ce genre de littérature policière nerveuse, à l'os qu'écrite par des hommes. Un grand merci à Sandrine Durochat de faire remonter en moi ces scories sexistes, moi qui me croyais au-delà de ça !



C'est un roman aux histoires qui se recoupent, qui vont vite, très vite. Les personnages sont tous à la dérive, les gangsters pourtant pas des tendrons de l'année, sont presque des gentils face à la triplette de flics emmenée par Hirsch. Seuls quelques-uns semblent pouvoir être sauvés, les autres sont déjà trop englués du mauvais côté de la vie, gangrenés par le mal. Et ceux dont on espère la rémission voire la guérison partent de loin, de très loin ; le trajet sera long, douloureux et laissera des traces indélébiles.



Malgré des scènes dures, de l'action permanente, Sandrine Durochat ne néglige pas ses personnages, ils ont des caractères forts, même ceux qui paraissent plus effacés. Elle les relie tous entre eux ainsi que les histoires qui les concernent avec talent sans que l'on se perde : la guerre des gangs, le grand banditisme, les narcotrafiquants, les flics corrompus. Ah, la vache, ça fait du bien de lire des trucs comme ça de temps en temps, ça décrasse les neurones !
Lien : http://www.lyvres.fr/
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