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Citations de Sara Zarr (30)


C’était au travers des plus petites choses, vraiment, que quelqu’un parvenait à dire Je regrette, à dire C’est bon, ça va, à dire Je te pardonne. Les plus minuscules des attentions finissaient, l’une après l’autre, par construire quelque chose de solide sous tes pieds.
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C'est comme ça qu'on sait pouvoir se fier vraiment à quelqu'un, je crois ; quand on n'a pas à parler tout le temps pour s'assurer que la personne a encore de l'affection pour vous ou prouver qu'on a des choses intéressantes à dire.
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Les sentiments intimes que je ne voulais pas éprouver, je les lui prêtais.
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Une fois les souvenirs déroulés, l'oubli pouvait commencer.
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Moi, Deanna Lambert, je n’appartiens à personne, et personne ne m’appartient.
Je ne sais pas quoi faire.
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J'explique : Pacifia est une petite ville abrutie avec un seul vrai lycée, où tout le monde connaît les histoires de tout le monde et où les rumeurs ne s'arrêtent jamais à moins qu'un autre ado soit assez taré pour faire un truc qui fera une meilleure histoire à colporter. Mais mon histoire à moi avait l'honneur de tenir la vedette depuis plus de deux ans. Il faut dire qu'un mec de terminale surpris le pantalon baissé sur une fille de quatrième, par le père de la fille (…) était assez difficile à concurrencer. L'histoire s'était répandue dans les couloirs, les vestiaires, les fêtes et le fond des salles de classe dès que Tommy avait débarqué au lycée le lendemain matin. Sur le coup, il s'était empressé de fournir tous les détails à ses copains, même s'il savait que mon frère Darren lui mettrait une raclée. (Ce qui fut le cas.) Le temps que j'intègre Terra Nova pour ma troisième, le lycée entier pensait avoir appris tout ce qu'il y avait à savoir sur Deanna Lambert. Chaque fois que quelqu'un voyait ma tête, je savais à quoi il pensait. Je le savais parce que, chaque fois que je me regardais dans la glace, j'y pensais moi aussi.  (p.15-16)
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Pour jouer du piano, il faut de l'intelligence, du coeur et de la technique. Sans coeur, on n'est qu'une machine ...
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Elle aurait bien aimé qu'il se laisse aller de temps à autre. Qu'il se gave de bonbons. Qu'il fasse un caprice ou des blagues lourdes. mais chez eux, l'enfance, comme le chagrin, constituait une parenthèse à peine tolérée. un désagrement et un obstacle au grand objectif d'une vie : prouver au monde et à soi même qu'on ne se contentait pas d'encombrer l'espace ...
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Moi, Deanna Lambert, je n'appartiens à personne, et personne ne m'appartient.
Je ne sais pas quoi faire.
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Je me mettais à penser et si tout ça et je pouvais rester des heures sans bouger, à ressasser encore et encore jusqu’à sentir montrer les larmes, et là, je m’obligeais à arrêter.
Je déteste pleurer. Une des dernière fois que j’ai pleuré, ce fut quand Tommy et moi, on coucha ensemble pour la première fois, des mois avant le soir où mon père nous tomba dessus. Ça faisait si mal et Tommy était défoncé et ne se rendait même pas compte que j’essayais de le ralentir et il y avait à la radio cette pub débile pour une pilule de régime. Je sentais les larmes couler sur le côté de ma figure et goutter un peu dans mes oreilles. Le pire fut quand Tommy s’aperçut que je pleurais et se fit tout gentil : « Hé, Didi, pleure pas, ce sera mieux plus tard, tu es si jolie… Allez, Didi, allez. » C’était comme s’il avait prise sur moi, comme s’il avait vu au fond de moi alors qu’il n’y avait pas sa place.
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Etre doué n'était pas une raison pour suivre un chemin qui ne convenait plus.
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et si tout le monde avait droit à une nouvelle chance après avoir commis une grave erreur ?
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Oublier ne suffit pas.
Tu peux barboter loin des souvenirs et penser qu’ils ont disparu.
Mais les flots te les rapporteront toujours, encore et encore et encore.
Ils t’encerclent, comme des requins.
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Tommy c’est fini.
Je ne me sens pas différents. Parce que : et maintenant ?
Ma vie est un point d’interrogation.
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C'est à la fois triste et drôle à quel point les souvenirs de deux personnes à propos de la même chose peuvent être différents.
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La vie ne pouvait pas se résumer à une somme de réussites.
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C'était peut-être une bonne chose que son frère soit si parfait. Ça lui laissait à elle la liberté d'échouer pour deux.
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C'était ce qu'elle souhaitait, lui semblait-il. La permission de faire ce dont elle avait besoin, pour elle-même. Ne plus être une simple extension de Beck-Moreau, ce qui lui pesait depuis si longtemps. Grandir !
Ce soir-là, à cet instant, debout dans le brouillard qui épaississait et le froid qui s'intensifiait, Lucy se dit que Will avait peut-être raison : on grandit tous, et on n'est plus si extraordinaires. Ce n'était pas cynique. C'était la vérité.
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- Pour quelqu'un comme moi, dont les principaux talents sont la cuisine, le ménage... et la gestion des restes, poursuivit-il, il est difficile de concevoir qu'une artiste capable d'une telle beauté veuille s'en détourner.
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Plus tard, quand il eut raconté à tout le monde que mon père nous avait découverts, Tommy ne me parut plus aussi sympa ni solide ni nonchalant, il n'avait plus l'air que d'un paumé dégoûtant et je compris pourquoi il n'intéressait pas les filles du lycée. Même Melony, dont le porte-clés proclamait « Vierge à 99% » me laissa tomber quand ça se sut. Il me fallut un moment pour comprendre pourquoi Melony se préoccupait de réputation, jusqu'à ce que j'entende l'histoire que Tommy avait racontée à tout le monde. Il en avait fait une blague. Il m'avait transformée, moi, en blague.  (p.112)
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