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Critiques de Sarah Dunant (24)
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Un coeur insoumis

J'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce roman quand j'ai vu que l'intrigue se déroulait en Italie, pays que j'aime beaucoup et pendant la renaissance, période de l'histoire que je trouve très intéressante.



Et je ne peux que féliciter l'auteure pour son travail car on a vraiment l’impression d'être entre les murs de ce couvent. De plus, elle décrit très bien les conditions de vie des femmes de l'époque, condamnées au mariage de convenance ou si la famille n'a pas d'argent pour payer la dot, à vivre dans un couvent. Rien donc de très réjouissant.



L'écriture de Sarah Dunant est plaisante et agréable à lire mais mon bilan pour cette lecture est plutôt mitigé. J'ai souvent été mal à l'aise entre les murs de ce couvent. Ce roman est un huis-clos et je me suis souvent sentie oppressée, entre ses religieuses (pas toutes très commode!). Et puis surtout le rythme est assez lent et répétitif. Alors ce n'est pas une critique, ce rythme est normal au sein d'un couvent religieux ou tout est à heure régulière et L'auteure l'a très bien retranscrit mais ça m'a dérangé. Il y avait des moments, des longs chapitres ou il ne se passe rien ou quasiment rien puis ensuite une action arrive et tout va très vite. Puis on retombe dans la monotonie. Sans doute ne suis-je pas assez croyante pour lire ce roman (quoi que je ne pense pas qu'il faille l'être!) ou peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment mais je suis un peu déçue par l'intrigue....
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Un coeur insoumis

Quel talent ! Mais quel talent !



Ce roman écrit par Sarah Dunant, auteure anglaise, est une merveille. Tout simplement une merveille.

Je suis entrée au couvent de Santa Caterina à Ferrare en même temps que la jeune Sérafina, et fut conquise par ces femmes au destin singulier.

Elles sont les épouses dévouées du Christ, quelquefois par choix, mais très souvent par obligation. Car dans la renaissance italienne, les familles nobles ne pouvaient pourvoir aux dots faramineuses fixées pour faire un bon mariage. Alors une seule des filles de la famille étaient élevées pour le mariage, les autres étaient éduquées pour prendre le voile. Les couvents étant moins gourmands, la dot demandée était souvent plus abordables.

Notre jeune novice, est envoyée de force au couvent,car coupable d'Amour. Elle ne compte pas rester dans cette prison pour femmes non désirées. L'abbesse Chiara, la confie à soeur Zuana, l'apothicaire du couvent, pour qu'elle l'initie à la vie du couvent, et pour accepte son sort.

Cette rencontre est une bénédiction pour les deux femmes. Soeur Zuana va aider Sérafina. Et en contre partie la jeune fille va ouvrir la conscience de Zuana.

Sur fond historique, Sarah Dunant dépeint avec brio la vie dans les couvents sous la renaissance italienne, mais nous offre en même temps une histoire qui déchaine les passions.

Chaque personnage a une personnalité bien différente et nous offre son regard sur la religion, la condition féminine, sur la politique de l'époque. Le couvent Santa Caterina est réputé pour son choeur de soeurs et pour y accueillir les filles des familles les plus illustres. Mère Chiara, l'abbesse, est une grande diplomate et une femme de coeur. De ce fait, elle gère le couvent de façon plus moderne et comme ces jeunes femmes sont de familles aisés, certaines règles de vie sont assouplies... Mais ce confort est menacé par des réformes qui tendent à durcir la vie monastique. L'équilibre de Santa Caterina est devenu précaire. Surtout que certaines soeurs adhèrent à ces réformes. Sérafina est une bombe à retardement dans cette équation.

Sarah Dunant a réussi à m'envoûter, à m'éblouir, à m'émouvoir et à me troubler. Bref Sarah Dunant m'a offert un moment de lecture inoubliable.


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Un coeur insoumis

Ce roman nous plonge dans un couvent à Ferrare, en Italie au 16eme siècle. On y découvre le quotidien des sœurs et surtout celui de ces jeunes filles de très bonnes familles dont les vies étaient « consacrées à Dieu » sans leur consentement.

On s'identifie très vite à une jeune novice, placée au couvent par sa famille, pour l'éloigner d'un jeune homme.

Avec elle, nous vivons l'injustice et la révolte de cette vie sacrifiée mais nous découvrons aussi la bonté dont peuvent faire preuve certaines religieuses à l'égard de ces jeunes filles « qui auraient pu être leur fille », mais aussi les tourments et mesquinerie propres à chacune...



L'ambiance du couvent dans l'Italie au 16 eme siècle y est remarquablement décrite : j’ai ressenti la solitude suintant des murs des petites chambres ressemblant à des cellules, j’ai éprouvé le froid comme si je portais moi-même une lamentable robe en grosse toile rêche, j'ai eu faim et peur, j’ai ressenti cette envie de m’enfuir et de me battre contre cette injustice d’avoir été enfermée sans mon accord, j’ai ressenti de la colère, de la rage envers ces femmes qui bien qu’ayant parfois subi un sort identique semblaient froides et sans cœur.

Et puis, j’ai éprouvé également une forme d’apaisement au contact de certaines sœurs plus douces, plus confiantes en l’avenir à défaut d’avoir confiance en la bonté de l’homme.

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La Naissance de Vénus

J'avais déjà beaucoup aimé un précédent opus de Sarah DUNANT : La Courtisane de Venise. J'ai donc renouvelé ma confiance avec la Naissance de Vénus. Je dois dire qu'une fois de plus, je n'ai pas été déçue. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman historique au style fluide et dont le contexte de la Florence de la Renaissance Italienne a été dépeint avec brio. Encore une fois, l'auteur s'est attaché à faire vivre un destin de femme de la Renaissance, combattant contre la suprématie des Hommes et sublimé par l'Art si caractéristique de cette époque. Bref, un petit roman sans prétention qui vaut le détour.
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Un coeur insoumis

Un coup de coeur pour ce début d'année 2011.

En soi, écrire un huis-clos est un exercice qui doit être assez compliqué. Mais ici, Sarah Dunant a parfaitement réussi puisque le temps passe vite lorsque l'on se plonge dans les pages de ce livre et dans la vie du couvent de Santa Caterina, à Ferrare. [suite sur mon blog]
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Un coeur insoumis

En 1570, le couvent de Santa Catarina à Ferrare accueille une jeune fille de la bonne société italienne en tant que nouvelle novice. Il est en effet courant pour les familles nobles d'envoyer une ou plusieurs filles au couvent en leur fournissant une dot moindre de celle qu'elles seraient obligées de constituer en cas de mariage. Mais la jeune Serafina refuse cet enfermement à vie car elle est amoureuse d'un jeune musicien et chanteur. Mais la voix exceptionnelle de la jeune fille en fait un atout pour le couvent qui donne des concerts en l'honneur des bienfaiteurs et des généreux donateurs. C'est aussi sans compter le scandale qui surgirait si Santa Catarina laissait partir une novice, particulièrement au moment où le concile de Trente entend réformer la vie des couvents trouvée trop laxiste …

Qui aurait cru qu'un livre se passant exclusivement dans un couvent pouvait être aussi passionnant ? Je dois avouer que j'avais commencé ma lecture en étant assez perplexe car je suis très loin d'être portée sur la religion (mes seuls passages dans les églises étant pour des cérémonies telles que mariages ou autres invitations ou pour admirer l'architecture). Mais j'avais déjà lu un autre livre de cette auteure (« La naissance de Vénus ») et je l'avais beaucoup aimé donc j'étais curieuse d'en découvrir un autre. Il semble que Sarah Dunant soit passionnée par l'Italie et par l'Histoire et elle connait apparemment très bien ses sujets. Je me suis tout de suite retrouvée plongée dans la Renaissance italienne qui transparait au travers des murs du couvent de Santa Catarina. Les souvenirs de la soeur apothicaire Zuana, qui va prendre Serafina sous son aile, ainsi que l'histoire de la jeune novice servent à rattacher l'histoire dans un contexte extérieur au couvent, avec aussi des petites incursions lors des « spectacles » que donnent les soeurs dans différents contextes (le carnaval ou bien Pâques). Sinon, la narration est rythmée par les prières et l'emploi du temps de Santa Catarina mais cela ne m'a en rien empêchée de me passionner par les guerres intestines qui ont lieu à l'intérieur du cloitre. L'abbesse Chiara, qui dirige le couvent, doit souvent ruser pour garder son autorité sur des nonnes souvent en proie à des exagérations mystiques, particulièrement soeur Umiliana, qui dirige les novices et qui désirerait plus d'austérité dans le couvent. J'ai aimé le côté scientifique du roman, avec les balbutiements de la médecine et des remèdes, subtilement amené via la soeur Zuana et qui va jouer un rôle important dans le roman. De même, j'ai appris quelques petites choses grâce au contexte historique, avec le concile de Trente, mais j'aurais aimé en savoir encore plus car celui-ci n'est qu'esquissé pour donner une toile de fond à l'histoire des soeurs du couvent et une justification à certains rebondissements. En conclusion, malgré un thème qui paraît rébarbatif, voilà un roman intéressant qui mélange plusieurs thèmes sur fond historique et qui m'a encore beaucoup plu.
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La courtisane de Venise

Plongée dans la Venise flamboyante de l'époque de Charles Quint, qui assiégea la ville, avec la belle Fiametta, riche et célèbre courtisane de Rome qui nous emmène, au long d'une difficile errance à travers l'Italie, jusqu'à la Sérénissime cité des doges.
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Double sens

Excellent moment de lecture passée avec Anna, lecture angoissante et addictive que je conseille fortement.

Anna doit rédiger un article sur les sites de rencontres, alors elle y va en se prêtant au jeu et décide par ce fait de partir 3 jours a Florence en Italie, mais elle ne diras rien de ce voyage a Paul son meilleur ami, ni a Lily sa petite fille de six ans.

Mais tout ne va pas se dérouler tranquillement, et Anna ne reviendra pas au bout de 3 jours, que va t-il se passer ?

Reviendra t'elle ? ou la rencontre en décidera autrement......

A tous les amateurs de suspense, foncez, excellent moment de lecture garantie!!
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Un coeur insoumis

Franchement génial ! Je suis encore toute épatée par le talent de l'auteur qui a su faire d'une histoire dans un couvent un livre si original et terrible. Une héroïne au caractère versatile, victime d'une chose terrible, être enfermée contre son gré dans un couvent (ce qui était apparemment assez répandu à l’époque) pour avoir aimé un homme qui ne fallait pas.



Obligée de supporter la bigoterie insupportable des nones, leur humilité, leur obéissance obséquieuse -et très franchement insupportable elle aussi- le rythme que la règle de Saint-Benoît impose, notre héroïne Sœur Séraphina n'a pourtant de cesse de lutter contre cette injustice afin de retrouver sa liberté. Y parviendra-t-elle ? Je vous laisse le découvrir…



Cela dit, outre cette histoire d'amour d'un autre temps, l’auteur va aussi nous faire découvrir la vie dans un couvent à l’époque de la renaissance italienne. Alors que le concile de Trente essaye de son côté de redresser les couvents pour combattre l'hérésie au cœur de l’église, nous allons découvrir ou redécouvrir ce qui fait le plus gros de la vie des sœurs dans leurs églises avant les gros changements qui s'annoncent, c’est-à-dire pas grand-chose et principalement ; chorale, prières, manger, silence, un peu dodo et un peu de divertissement. Chorale, prières, manger, silence, un peu dodo et un peu de divertissement… La vie dans un couvent n’est pas très passionnante, soyons honnête, elle deviendra même pire après...



Cela étant, ne croyez pas, si vous lisez ce livre, que vous allez vous ennuyer en pensant lire toujours la même chose, car ce n’est absolument pas le cas ! Comme notre héroïne va travailler dans l’apothicairerie du couvent avec une autre sœur que j’ai beaucoup aimé, mais va aussi échafauder des plans pour sortir, enfreindre quelques règles, voir les mini guerres des sœurs, découvrir quelques menus mystères aussi, on n’a pas cette impression de tourner en rond ni de s'ennuyer. L'intrigue glisse facilement, sans se répéter, puisque malgré une ambiance aux apparences très calmes, ce livre comporte quand même quelques agissements et rebondissements qui rendent la lecture piquante.



En résumé c’est un livre que j’ai beaucoup aimé, et je le conseille vivement même si cette ambiance d’obéissance aveugle est en tout point insupportable. (D’ailleurs ça paraît incroyable d'imaginer qu'a une époque les gens pouvaient être aussi arriérés et si encrés dans la pensée de Dieu.) Mais quoi qu'il en soit, vous allez vous régaler si jamais vous l'ouvrez.
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La courtisane de Venise

Venise au XVIeme siècle.

L’auteur dévoile un aspect méconnu de la société vénitienne, celui des courtisanes … …

Le nain Urbino livre ses réflexions sur le métier de sa maîtresse ainsi que sur Venise pour laquelle il éprouve une véritable fascination pour son mystère et sa beauté et une certaine répulsion car elle représente tout ce qu’il réprouve c’est à dire luxure, volupté, hypocrisie, etc…

Ecrit dans un style léger, enjoué, l’auteur fait cotoyer des personnages fictifs (Fiammetta Bianchini et son serviteur Bucino) à des personnages réels tel que l’Arétin, le Titien et la guérisseuse La Draga … …

C'est un roman d’amour et d’aventures qui se lit très facilement.

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La Naissance de Vénus

J'ai eu l'impression de parcourir une vaste oeuvre d'art de la renaissance en lisant ce livre. Une ode à l'art.
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Un coeur insoumis

Sous un aspect qui m'a parut au premier abord austère (l'enceinte d'un couvent), l'auteur nous dépeint un univers plus complexe qu'il n'y parait, plein de complots qui se trament, de révoltes hiérarchiques et de passions refoulées, le tout sur un fond de religion qui tend à devenir plus rigide et drastique encore ...

On se lie avec certaines des religieuses, d'autres nous insupportent, et nous suivons le parcours de la jeune Seraphina, tout juste arrivée dans ce couvent de Santa Catarina, et qui finira par prendre son envol (à quel sens du terme, je laisse le loisir aux lecteurs de le savoir ^^)

La grande recherche de l'auteur sur la Renaissance et les pratiques de l'époque (religieuses comme médicales) ajoutent à l'histoire, et en renforcent la vraisemblance. Du fait, même au sein d'un couvent, on retrouve dans ce roman à la fois la religion, l'amour, la politique, le suspens et même le divertissement !

Un vrai plaisir, même pour les plus athées !
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La Naissance de Vénus

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman historique : et cela fut fort plaisant. Jonglant entre intrigue amoureuse, meurtre et féminisme, la toile que dépeint Sarah Dunant sur fond de Renaissance italienne a été très entraînante. La plume est travaillée sans pour autant être difficile à lire, le type d'écriture que j'adore. Mon seul point noir, et cela relève de mes goûts personnels, et le manque de scène entre le peintre et Alessandra ; mais ça c'est parce que je suis friande de romance. Mais les personnages sont attachants, ils évoluent bien, et j'ai été emportée par la trame.
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Un coeur insoumis

Nous sommes en présence d’un roman très documenté comme le confirme la note de l’auteur en fin de livre.



La « Note Historique » résume à elle seule le thème du roman. Elle donne froid dans le dos.



Nous avons un roman en 4 parties, 4 stades dans la vie de ce « cœur insoumis » :



– La rébellion, enfermée contre ça volonté … au bout d’un an elles pouvaient faire valoir que ses vœux étaient « des mots qui sortaient de ma bouche, pas de mon cœur » et l’évêque pouvait décidé de renvoyer la fille chez ses parents.



– La tentative de fuite… ruse et duplicité afin de retrouver sa liberté.



– L’acceptation voir la soumission. l’exaltation religieuse.



– La conclusion… je n’en dirais rien car ça serait détruire le suspens.



Nous sommes dans un huis clos dans un milieu féminin. Les sentiments de ses femmes recluses sont exacerbées.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Zuana. Peut-être parce que la sœur apothicaire est un personnage que j’ai rencontré dans d’autres lectures, ou simplement parce qu’elle reste modérée et consciente de la situation. Séraphina est un Rossignol que Zuana doit apprivoiser.



Ce n’est pas le premier roman traitant d’un couvent que je lis, mais celui-ci à ceci de particulier que nous avons peu d’intrusion du monde extérieur. Tout au plus nous avons la rumeur de carnaval de la ville, nous avons la présence des villageois pendant la messe (notamment celle de la Sainte Agnès) Nous avons le parloir, mais comme nous suivons surtout Seraphina une novice qui n’a pas droit aux visites et Zuana qui n’a pas de famille, nous n’aurons qu’une fois un bref aperçu.



Quand au prêtre confesseur perdu dans la somnolence du vin il semble absent. L’évêque n’est mentionné que pour ses problèmes de santé. Nous avons le castrat, le mari violent… et l’amant mutilé ou inconstant… les figures masculines sont pour la plupart négatives,



Dans la deuxième partie du roman nous avons un nouveau cas de figure pour l’admission d’une femme au sein de la communauté. Un femme noble battu par son mari qui envisage de la répudier pour infertilité.



Les portraits de certaines nonnes sont édifiants : on est dans les extrêmes. La recherche de la sainteté (stigmates), celle qui vivent par procuration, les guerres de pouvoir entre clans, la mesquinerie, la méchanceté, les auto-mutilations…



Je dois dire que par moment j’ai trouvé le temps long, c’est peut-être le but recherché.



Seraphina va être le petit grain de sable dans la routine de ce couvent, chacune va en sentir les effets. Zuana se retrouve au tournant de sa vie, elle va avoir des choix à faire.



En même temps que les troubles de l’harmonie dû à l’arrivée de ce « cœur insoumis » parviennent les premières rumeurs des conséquences du concile de Trente. Les règles de vie des couvents vont se durcir.



J’ai trouvé ce roman historique intéressant, il y a une intrigue ou plutôt des intrigues. Attention, il n’est pas question ici d’un thriller pseudo mystique comme c’est devenu la mode.
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La noyade de polichinelle

Détective privée, Hannah Wolfe vit de petites enquêtes qui ne la passionnent que moyennement. De temps en temps son ami Constant, lui-même directeur d'une agence, lui propose une affaire, par amitié. La surveillance dans de grands magasins ou la recherche de personnes disparues.



Justement, une vieille dame s'inquiète. Depuis deux mois, elle n'a plus de nouvelles de Carolyn, une jeune fille qu'elle a en partie élevée et à qui elle a inculqué l'amour de la danse, ayant été danseuse elle-même. Elle n'a pas reçu sa carte postale mensuelle, une défection qui n'est pas dans les habitudes de Carolyn, même si celle-ci n'envoyait que de petits mots succincts, au texte banal et mensonger.



Après une rapide enquête dans les milieux de la danse, Hannah se trouve dans une impasse. Carolyn, après un accident à la cheville, a vu sa carrière compromise, puis elle a navigué dans de petites troupes, descendant peu à peu le pente. Hannah est sur le point d'abandonner cette enquête quand le corps de la jeune fille est retrouvé dans la Tamise.



Pourtant deux faits incitent Hannah à continuer ses recherches. D'abord Carolyn était enceinte de huit mois et une parturiente ne se suicide pas lorsqu'elle est sur le point d'accoucher. Ensuite, Hannah n'avait rien trouvé de spécial au domicile de Carolyn, or les policiers découvrent, posée en évidence, un petit mot d'adieu.



Hannah, superstitieuse, se lance à fond dans cette affaire, encouragée par un client anonyme qui paie ses frais. Scott, un danseur ayant côtoyé Carolyn, lui confie que la jeune fille était partie pour Paris, suite à une petite annonce. De fil en aiguille, Hannah remonte la piste jusqu'à un certain Jules Belmont propriétaire d'une compagnie aéronautique. Agé de soixante-dix ans, marié pour la troisième fois, Belmont est un personnage difficile à approcher, toutefois Hannah arrive à forcer les barrages.



Carolyn, selon Belmont, avait été employée comme dame de compagnie de la jeune épouse malade de Belmont, qui vit près de Senlis. Selon celle-ci, Carolyn, enceinte, les aurait quittés depuis longtemps, seulement une carte postale non envoyée prouve le contraire.



Elle fait la connaissance de Daniel Devieux, le neveu de Belmont. Hannah croit que Devieux était l'amant de Carolyn. En réalité Carolyn avait été embauchée comme mère porteuse, la femme de Belmont étant stérile. Mais comme cela arrive dans bien des cas, au bout d'un certain temps Carolyn n'avait plus apprécié cet état et elle s'était échappée, retournant à Londres, où elle fut découverte morte. Devieux avait été chargé de retrouver Carolyn, mais il était arrivé trop tard selon lui. Un alibi confirmé par la tour de contrôle d'Heathrow. Hannah fait son rapport à la mère adoptive de Carolyn et elle apprend que le notaire qui soit disant l'avait embauchée n'a jamais été contacté par sa cliente. Hannah reçoit la photocopie du dossier médical de Carolyn.



Elle s'informe auprès d'un ex-amant, docteur en médecine. Le donneur étant Rhésus négatif, Carolyn aussi, il n'y avait aucun problème pour l'enfant à venir. Or Carolyn présentait des symptômes d'éclampsie, produisait des anticorps, ce que le toubib qui la suivait avait décelé tardivement.







Sarah Dunant aborde un sujet sensible avec délicatesse, celui de la procréation pour autrui.



Caustique, sarcastique, fière, Hannah passe parfois par des moments de déprime. Mais volontaire, courageuse, elle sait trouver les ressources physiques et morales nécessaires pour continuer ses recherches sans pour cela s'ériger en superwoman.



Et ce n'est pas parce qu'elle est célibataire qu'elle est exempte de problèmes. Hannah Wolfe, héroïne sympathique et humaine, devrait trouver une place de choix dans le cœur des lecteurs.






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La Naissance de Vénus

Beau roman de Sarah Dunant qui nous offre ici une fresque historique remplie de peinture, d'amour, de relations familiales complexes.





Elle s'écoule de la fin du règne de Laurent le Magnifique à Florence, à celui de son fils Piero de Médicis en passant par la période de crainte et de terreur créée par Savonarole. Une jeune fille traverse ces périodes difficile.s Elle s'appelle Alessandra Cecchi, elle est passionnée de savoir, de peinture et rêve d'une vie de la liberté. l'obtiendra-t-elle auprès du mari qui lui a été choisi? Qui est cet homme si proche de son frère? Son allant l'entraine pourtant plus du côté du peintre qui décore la chapelle de la famille. Quel sera son futur?



Nous suivons le chemin d'Alessandra avec plaisir. Nous rions et pleurons avec elle dans un monde en transformation où la femme n'existe pas en dehors du mariage et de la religion. Parviendra-t-elle à trouver sa place dans ce monde étriqué et rempli de jugement?
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La courtisane de Venise

Roman dont la lecture est agréable, j'y ai reconnu la belle ville de Venise à travers les descriptions très réalistes de l'auteure. Néanmoins, j'ai trouvé l'intrigue - surtout la deuxième moitié du roman - trop superficielle.
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La courtisane de Venise

Ancienne critique d'art et auteure de romans policiers, Sarah Dunant réalisait une peinture ébouriffante de la Florence de Laurent de Médicis avec «  La naissance de Vénus ».Cette fois elle nous emmène en gondole dans la venise du XVIème siècle, aux cotés d'une courtisane rescapée du sac de Rome et fuyant les soldats de Charles Quint.
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La courtisane de Venise

Fiametta Bianchini, célèbre courtisane romaine, a dû fuir sa ville envahie par les troupes de Charles Quint, et se réfugier à Venise avec son nain Bucino. Défigurée au cours du sac de Rome, elle va retrouver sa beauté grâce à La Draga une guérisseuse. Sarah Dunant, nous propulse dans l’univers cosmopolite de la Renaissance italienne avec ses intrigues, ses palais ses fêtes, ses canaux. L’auteur a effectué des recherches documentaires sur les mœurs de l’époque ce qui donne beaucoup de piquant à ce pittoresque récit qui plonge le lecteur dans une Venise dépravée, sordide.
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La Naissance de Vénus

Je ne m’attendais pas grand chose en commençant ce livre mais c’est désormais un de mes livres préférés. Il est beau, il est juste, les personnages sont attachants et on vit leur histoire avec eux. L’histoire est magnifique et la place de l’art dans ce roman apporte une touche très importante dans l’histoire amoureuse des personnages.
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