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Critiques de Sarah Kane (56)
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L'Amour de Phèdre

Comme d'habitude pour le théâtre, je n'ai pas lu cette pièce mais j'ai eu l'occasion d'en voir une représentation avec une mise en scène du réunionnais Nicolas Givran. Je ne connaissais même pas l'existence de cette jeune dramaturge londonienne qu'était Sarah Kane. Pour moi, Phèdre n'était qu'une pièce classique française de Racine dont j'avais vaguement entendu parler, même pas étudiée. De plus le théâtre contemporain m'est quasiment inconnu. Vous comprendrez que ce fut donc un véritable choc. La mise en scène de Givran est tout simplement décapante. L'introduction se fait sur fond de rap et de rappeurs, à mi-chemin entre la prison et l'asile psychiatrique, séparés par un grillage, devant lequel on voit la jeune Phèdre, Hippolyte, sa sœur Strophe et le médecin, dans une attitude relâchée, comme de vrais délinquants. Et puis, les dialogues commencent, propos vulgaires, gestes violents, et peu à peu la pièce prend forme et se continuera selon ces mêmes préceptes.

Les dialogues et les gestes sont très portés sur le sexe - on assistera même à des fellations suggérées. Toute la pièce se poursuivra selon cette violence verbale et physique. L'apothéose verra, à la scène 8, un hippolyte quasiment christique, nu, cloué au grillage et lynché par la foule, Strophe violée et tuée par son père Thésée, Phèdre déjà morte, à demi-nue, envoyée au buché...

C'est une pièce qui ne m'a pas laissé indifférent et j'imagine la jeune Sarah Kane particulièrement troublée pour imaginer une telle débauche de violence. Je ne sais pas à quel point le metteur en scène a pris ses distances avec l'original, mais je vais rapidement me procurer le texte de cette pièce.
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4.48 Psychose

Ouch...



Dur dur ce sublime texte de Sarah Kane, long monologue de rage et de désespoir extrêmes.



La souffrance et le mal de vivre suintent par tous les mots de l'auteure qui avait assurément un talent certain pour décrire l'innommable.



"S'il vous plaît levez le rideau"... ce seront ses derniers mots.



Je ne sais pas si lire ce livre au cours d'une insomnie était une idée de génie, mais il n'est pas 4h48 mais 3h38, je vais donc essayer d'aller me reposer...
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Anéantis

Une pièce coup de poing. L'expression trouve tout son sens ici. Ca fait mal à lire, ça assomme. Est-ce que c'est bien ? Il faut déjà essayer de retrouver tous ses sens pour donner une réponse claire.



L'auteur Sarah Kane ne nous épargne rien. Vous me direz qu'elle ne s'est rien épargné à elle non plus puisqu'elle s'est suicidée à l'âge de 28 ans. Comme souvent après une lecture, ma critique en emprunte les codes, donc désolé d'être un peu abrupt.



On a parfois l'impression d'un catalogue de tout ce qui devrait être a priori impossible de montrer sur scène. On se demande à un moment s'il y a un sens derrière... Oui forcément... Parfois on en doute... Et puis on se dit que...quand même... tout ça pour rien ?



Il y a dans cette pièce tout le désespoir face au monde d'une femme qui finira par préférer quitter la vie d'elle-même. L'horreur de la guerre, l'horreur de l'amour, l'horreur du sexe. Ce n'est pas du théâtre de l'absurde comme on l'a découvert avec Beckett ou Ionesco, c'est du théâtre de l'absurdité de la vie.



J'aime plutôt les textes qui me provoquent, me bouleversent, cherchent à me sortir de mon confort... mais j'avoue que j'ai du mal à me positionner face à ce texte tellement dérangeant qu'on hésite entre génie et provocation gratuite.



Depuis que j'ai pris conscience du peu d'auteurEs dramatiques, je m'efforce de chercher à en lire le plus possible, car c'est notre seul pouvoir de lecteur pour qu'il y en ait de plus en plus. Certains regretteraient l'absence de femmes comme auteures de pièces en expliquant tout ce qu'elles pourraient y apporter: la tendresse, la compréhension, l'empathie, le romantisme. Ce sont des regrets éminemment sexistes... et Sarah Kane vient cracher au visage de ces bien-pensants son texte extrême. Et rien que pour ça, elle mérite le respect.
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L'Amour de Phèdre

Comment résumer cette "chose" en un mot? inutilement trash. Ce texte concentre à lui seul tous les clichés inhérents à ce soi-disant théâtre moderne qui se veut provocateur et novateur...les dialogues sont d'une platitude incroyable (même un film X a plus de répliques, c'est dire!), les didascalies sont quasi-inexistantes et les personnages sont aussi caricaturaux que malsains: Hippolyte se change en un adolescent gras, se gavant de cheesseburger et de T.V , Phèdre est aussi inconsistante qu'un ectoplasme sous psychotropes et n'a pas la puissance, la folie amoureuse de la Phèdre de Racine (qui reste à ce jour, la plus "belle" des Phèdre)...



Quant au sujet de la pièce...tenez-vous vraiment à en entendre parler? non, parce que franchement...mis à part des successions de scènes où l'on voit des personnages parler de sexe ou jouer à "touche-moi que je te touche", il ne se passe rien...et puis vous avancez dans votre lecture, plus vous montez d'un cran dans le trash et dans la pseudo-provocation...bref, rien de nouveau, rien de bien original, c'est tellement outré que ça en devient pathétique.



Bref, si vous aimez le personnage de Phèdre, fuyez cette pièce crasse, creuse et sans intérêt.
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Manque

Quelle lecture difficile qui m'a laissée fort perplexe ! C'est sans doute davantage une pièce de théâtre à vivre qu'à lire.



Quoiqu'il en soit, l'auteure, sur laquelle tout le monde s'extasie, nous offre là une superbe cacophonie où quatre personnages, on ne saura jamais s'il s'agit de deux hommes et de deux femmes, ce n'est pas très clair, ils ne sont déjà appelés que par une lettre de l'alphabet A B C et non pas D mais M, quatre personnages donc parlent, hurlent une souffrance comme s'ils parlaient dans le vide. Peu à peu, on comprend qu'ils se répondent deux à deux, mais est-ce bien sûr ?



Il y a assurément un rythme et, comme de temps en temps, les personnages doivent parler en même temps, cela m'a fait penser à de la musique classique contemporaine. Malheureusement, ce type de musique n'est pas ma tasse de thé. Ici, aussi, il me manque ... une histoire, quelque chose qui se passe et qui ne soit pas pure expérimentation théâtrale, ce dont j'ai eu l'impression en refermant ce court livre.
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Crave

Je n'ai pas vu la pièce sur scène, mais une autre de la même dramaturge, «Purifiés». Un théâtre violent jusqu'à la gratuité, écorché vif, indigné par la vie jusqu'à finalement pour l'auteur «choisir» la mort. «Crave» est tout de même plus abordable, moins outrancier, surtout pour ceux que cette indignation, tout de même un tantinet surfaite et manichéenne, agace. Tout cela ne doit pas masquer l'originalité de l'oeuvre, sutout qu'il est difficile au fond d'innover dans l'outrance...

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Purifiés

Nul ne peut se passer d'amour : ni les tortionnaires, ni les drogués, les homos, les hétéros, les incestueux. Le besoin d'amour transgresse les interdits, l'appartenance sexuelle n'y est pas essentielle, on peut le croiser masqué dans un peep show, il martyrise les corps. Il est clataclysmique, il a ses perdants et ses gagnants, il malmène et transforme. Parfois une intimité affleure, pas très longtemps : l'amour n'abolit pas les rapports de force, au contraire.

Cette pièce doit représenter une vraie gageure pour ses metteurs en scène, un énorme travail d'interprétation et de création. Comment exprimer tant de violence, d'ambivalence et de solitude ?
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L'Amour de Phèdre

Le personnage principal de la pièce n'est pas Phèdre, mais Hippolyte, prince en but à une grave crise existentielle : blasé, désespérant du genre humain, il s'enfonce dans la dépression, n'aimant personne et méprisant ceux qui l'aiment. Car ceux qui l'aiment n'ont à lui offrir qu'un amour de papier mâché, un amour convenu de midinettes. Or Hippolyte est en manque d'amour : un prince est rarement aimé pour lui-même. Son cynisme est une sorte de politesse : par amour-propre, il préfère se rendre odieux que se plaindre, de quoi peut décemment se plaindre celui qui possède tout ?

Il ne mesurera l'amour vrai de Phèdre qu'après son suicide et du fait même de la grave accusation de viol qu'elle portera contre lui. Dans cette flambée de haine, il reconnaîtra l'envers de l'amour, mais l'amour quand même et mourra supplicié et révélé à l'altérité.

La pièce est crue, la représentation de la sexualité est omniprésente : elle y va de pair avec la conscience de la finitude, de l'abandon, elle est une fausse monnaie qui stérilise la vie du corps et celle de l'esprit. S'opposent à cette facilité glauque l'exaltation du désir vrai et de l'union mystique révélées à lui par la cruauté de Phèdre. Cet instant de compréhension et d'acceptation ultime ne pourra s'éterniser que dans l'instant précédant la mort, saine et définitive.
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Anéantis

"Anéantis" est du grand théâtre. La guerre s'y dévoile comme le pire des cauchemars que peut vivre l'humanité, sauf que ce n'est pas un cauchemar, et qu'on ne s'en réveille pas. Après l'horreur, une autre horreur, toujours, jusqu'à l'anesthésie et la mort.

La puissance de l'écriture de Sarah Kane ne brise pas la complexité des situations et les sentiments sont rendus à la perfection dans leurs subtils renversements : comment l'amour peut s'exprimer dans un macabre jeu de pouvoir ; comment on glisse du rôle de victime à celui de bourreau ; comment celui qui croit n'avoir plus rien à perdre a encore tout à perdre ; comment l'instinct nourricier se conserve au seuil de l'anéantissement ; comment enfin le collectif, sombre et implacable, se substitue à l'individuel lors des "grandes marées".

Sarah Kane a écrit ce texte à 25 ans. Elle est incontestablement une grande artiste et une visionnaire.
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4.48 Psychose

Une pièce sublime, sans personnage, sans décor, avec cette/ces voix qui hurle(nt). On aurait tort de réduire 4 : 48 Psychose à un texte testamentaire (il a été publié peu de temps après le suicide de Sarah Kane, qui était bien familière du monde de la dépression). On aurait tort aussi de réduire cette pièce à sa part d'ombre, tant elle traite avant tout d'amour, de besoin d'amour et de partage. On aurait également tort de réduire cette pièce à une pièce, car c'est bien de la poésie que nous offre ici Sarah Kane, de la poésie inépuisable qu'on lit et relit comme des poèmes d'Eluard. Bref, une oeuvre irréductible et multiple. Si possible, à lire dans le texte, en langue de Shakespeare.
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Anéantis

Je suis perplexe face à ce texte particulier, d'une violence extrême certes, mais à la narration parfaitement maîtrisée.

Je ne suis pas sûre d'avoir compris tous les tenants et les aboutissants de ce drame moderne, dans lequel deux anciens "amants" dont on ne saura pas grand chose, sont confrontés à une violence pure.

Il y a de la violence physique mais d'abord psychologique entre les deux personnages principaux dont la relation est plus que malsaine.

Cependant je ne pense pas que cette pièce fasse l'apologie de la violence, au contraire cela devait être une forme de dénonciation pour l'auteure, mais je pense qu'elle doit être proche de l'insoutenable à voir jouer sur scène.

La forme du texte est parfaite que ce soient les dialogues ou les didascalies.

Difficile à juger cette pièce...
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4.48 Psychose

Elle a vomi le monde juste au seuil de sa mort. Elle a craqué son souffle de vie à travers ces mots d'extrême violence. De l'hypocondrie a souffert ses mots avant de voir le jour. Une forte poésie à la hauteur de ses douleurs, à la hauteur de sa haine, à la hauteur de l'attente à laquelle ''elle n'en peut plus'' elle.

Sarah Kane nous fait visiter le côté très très obscur du monde psychique d'une extrémité affolante.

Avoir incruster ces mots dans la peau d'une comédienne emmène à habiter en soi l'âme de Sarah Kane et voir en même temps sa propre mort. Parce qu'ils sont forts ces mots, ils ne peuvent que vous envoûter.
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Anéantis

La première fois que j’ai lu « Anéantis » de Sarah Kane, j’ai été étouffée par la violence du texte. Une violence extrême, tant dans le choix des mots que physique et morale. D’ailleurs, l’auteure a été souvent accusée d’écrire des obscénités.

L’histoire : dans une chambre d’hôtel, un couple atypique qui ne s’aime plus cherche un moyen de raviver la passion, par le sexe et la brutalité. Une bombe explose, détruisant le lieu. Un homme déboule. Le couple bascule dans l’enfer.

Des personnages en marge de la société. Qui malgré leurs actes, malgré la surenchère incessante dans l’horreur – du racisme, au viol en passant par le supplice jusqu’à l’anthropophagie – conservent au fond d’eux une part de poésie et d’humanité. Sarah Kane ne fait pas dans ce texte l’apologie de la barbarie. Elle traite de combats, ceux que l’on mène contre soi, ceux que l’on mène pour survivre, ceux que des voisins plus ou moins lointains mènent par idéologie ou folie et qu’on fait semblant de ne pas voir… À travers ces horreurs, l’auteure dénonce les guerres et la violence. Et, c’est l’impression que j’ai eue en tout cas, dénonce « notre voyeurisme et notre immobilisme » devant la cruauté des faits divers qui passent à la télévision.

Ce texte m’a dégoûtée. Assommée. La seconde fois que je l’ai lu, j’ai été révoltée. Et enfin anéantie car après tout, je ne suis rien de plus, moi non plus, qu’une spectatrice lambda qui se repaît des détails scabreux de la presse quotidienne et continue égoïstement son chemin.

Âmes sensibles, passez votre chemin, ne lisez pas cette pièce…

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4.48 Psychose

Cette oeuvre est un diamant noir.



La chute vertigineuse dans le puit glauque du manque d'amour est criée avec une rage éblouissante.



Une alchimie mortelle transforme la folie en or et tout l'Art en surgit.



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Manque

Manque est une pièce de théâtre traversée par un langage poétique extrêmement puissant et révélateur à la fois d'une angoisse générale et d'évocations d'amour.

La liberté des répliques, qui ne se répondent pas dans l'immédiat, peut rendre la première lecture difficile. Cependant, une fois que l'on décèle leurs correspondances, le sens du texte nous apparaît dans toute son ampleur.

Dans cette pièce il ne s'agit plus du malaise du monde; mais plutôt du règne de l'intime des personnages, nommés par une lettre (C, M, B, A), dont on n'a aucune information et qui suggèrent la présence de "voix" qu'on retrouvera plus tard dans 4.48 Psychose.

Le rythme soutenu du texte est construit par des phrases courtes, pleines de sonorités, de répétitions et d'une ponctuation que selon l'auteur ne cherche pas à répondre aux règles de grammaire mais à marquer une scansion.

Manque requiert l'effort du lecteur qui est touché par les répliques que les personnages lui adressent de manière frontale, parfois violente. Il est le seul interlocuteur de ces 4 voix qui ne se parlent pas, qui ne cherchent pas à s'entendre.

Il est impossible de rester indifférent à la lecture de ce texte, qui montre l'univers complexe de la création de l'auteur et qui met en évidence un travail littéraire qui dépasse les interprétations de son œuvre souvent associées de manière réductrice uniquement à l'événement de son suicide.

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Manque

Il s'agit d'une pièce très puissante sur le besoin d'amour de l'homme et sur son rapport avec celui-ci lorsqu'il aime. Un monologue sur l'amour et sa fin est sans doute l'un des plus poignants et des plus justes jamais écrit ( rien que ça !)
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L'Amour de Phèdre

J'adore!

J'ai fais ce texte en théâtre cette année, juste une scène, celle de Strophe et sa mère. J'ai joué le rôle de Strophe.

Quelques semaines après la représentation, ma prof de français, nous donne deux livres à lire au choix et dans ces deux livres, il y avait La Leçon de Ionesco, elle nous dit "âmes sensibles s'abstenir, c'est TRASH" je lui ai ris au nez! Je pense qu'après avoir lu une grande majorité de Kane, on peut tout lire, j'ai donc lu Ionesco, que je n'ai pas du tout trouvé TRASH.

J'aime L'amour de Phèdre pour le fait que Kane arrive à nous perdre dans son livre, on ne sait pas l'époque, il y a un language cru, pourtant Strophe vouvoit sa mère...
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Manque

viol

violence

amour haine

le poids de la famille de la lignée

Abel et Caïn,ah! belle ! et cahin caha l'amour le désamour le dégoût l'attente le néant

se noyer en l'autre

être repêché par l'autre

ton amour sera t il assez fort pour me raccomoder?

ou m'enfonceras tu un peu plus dans l'enfer qu'est ma vie?

je n'avais jamais entendu parler de Sarah Kane,alors quel choc à la lecture de cette pièce trouvée dans " ma," boîte à livres !

un livre à lire à voix haute en hurlant en éructant en sanglotant en suppliant en chuchotant

un livre qui ressemble à une crise de panique quand on sent qu'on va mourir que le souffle manque qu'on veut juste que ça s'arrête.

Pour l'auteur ça s'est arrêté à 28 ans.

Parce qu'il y avait une trop grande marge entre le vécu et le besoin vital d'aimer et être aimée ?

parce qu'il n'y a pas d'issue?
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Anéantis

Comme son titre l'indique, Anéantis détruit tout sur son passage : l'amour, le corps, les certitudes du spectateur, les clichés, le texte, et même la scène qui finit par exploser ! On suit la relation pour le moins malsaine entre Cate, une jeune femme bègue et fragile, et Ian, un journaliste à scandales, tueur à gages à ses heures perdues, et en train de mourir d'un cancer. A la violence verbale et physique de leurs échanges se substitue bientôt celle du soldat qui vient ravager Ian. Sublime et poétique réflexion sur la violence qui habite tout un chacun et n'est jamais innocente, Anéantis est une pièce crue, sans concession, et qui pourtant, comme toutes les oeuvres de Kane, se clôt dans un possible élan d'amour qu'il ne tient qu'à nous de construire.
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Anéantis

Je suis très habitué à lire et apprécier les œuvres de cette dramaturge britannique. Pourtant celle-ci m'a laissé un peu plus de marbre. Je pense que c'est dû à une mauvaise expérience sur un autre de ses textes, quand je travaillais sur Manque. J'aime bien mais ça n'a pas étanché ma soif d'expérience théâtrale forte.
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