Je n'ai pas vu la pièce sur scène, mais une autre de la même dramaturge, «
Purifiés». Un théâtre violent jusqu'à la gratuité, écorché vif, indigné par la vie jusqu'à finalement pour l'auteur «choisir» la mort. «Crave» est tout de même plus abordable, moins outrancier, surtout pour ceux que cette indignation, tout de même un tantinet surfaite et manichéenne, agace. Tout cela ne doit pas masquer l'originalité de l'oeuvre, sutout qu'il est difficile au fond d'innover dans l'outrance...