Citations de Sarah Marquis (200)
Les fleurs sauvages sont partout, hautes et élégantes, denses et intenses dans leurs nuances.
La nature prend le dessus quand elle le peut en s'imposant majestueusement.
Je suis au bord du lac Baïkal que je vois pour la première fois. Sa force tranquille m'impressionne.
Au petit matin, la lumière rampe sur la neige, le rose et le bleu sont suspendus par couches sur la surface. C'est d'une beauté et d'une sérénité!
Dehors le jour tombe sur l'horizon, je suis fascinée. Un rose pâle et un bleu ciel se forment sur le blanc qui recouvrent tout.
Il y a bien plus à voir que ce que les yeux perçoivent.
Le vide ici est comme plein, mes gestes sont plus conscients que jamais.
Je suis enfin libre, affranchie de mes repères d'humaine dans ces zones où le moindre mouvement semble faire écho au vide.
Il faut du temps pour que mes sens s'habituent à nouveau au vrai désert que j'aime tant. L'espace me fascine, j'ai l'impression que je respire à nouveau.
Le mouvement est salvateur, il remet tout en question. Tout ce qui nous entoure, vit, respire, bouge, nous humains inclus. Rien n'est comme on se l'imagine, constant. Tout évolue à chaque seconde.
La nature ne se lit pas comme on a l'habitude de lire. Mais exactement à l'inverse. La nature se lit dans son ensemble, comme une scène,une carte postale. Il va falloir regarder pour comprendre ce qui manque, ce qui est de trop, ou les signes qui vous conduiront à trouver les indices que vous recherchez.
La nature laisse des traces derrière elle, il suffit de les "décoder" pour la comprendre et survivre.
Souvent l'idée de changement est plus pénible que le changement en lui-même.
J'ai toujours eu l'impression que la vie ne donne rien sans rien, et que tout a un coût. Je savoure d'autant plus la magie de ces instants.
Les jours s'écoulent. J'en apprécie chaque minute. J'aime cet isolement, j'aime la beauté de ce désert.
Tout est là dans l'essence de cette fin de journée.
La lune se devine à l'horizon alors que la nuit n'est pas encore là, elle semble pressée de venir montrer ses rondeurs, elle est majestueuse.
Je suis complètement hypnotisée par la beauté de ces steppes.
La Mongolie est ainsi. Sa beauté se respire. C'est son espace, son absence de limites, son absence de tout, de routes, de clôtures, de règles. plus on s'en éloigne et plus on la voit.
La Mongolie est comme une vraie belle personne. De près, on n'arrive pas à déterminer si les yeux sont beaux ou si la bouche est exceptionnelle, mais avec du recul, on perçoit un assemblage harmonieux, d'une énergie indescriptible.