Sébastien Perez

L'enfance des Méchants, des vilaines et des affreux" ou l'origine de leur histoire, leurs premières cruautés.

Un palmarès de méchants de légendes littéraires réunis dans un beau livre par Sébastien Pérez et Benjamin Lacombe.

Un peu à l'identique de leur bel hommage aux mamans d'animaux dans" La meilleure maman du monde", Sébastien Pérez ponctuera d'exemples et d'anecdotes pour nourrir la thématique.

Celles-ci, on le comprendra en lisant, seront des souvenirs sortis de son imagination, l'auteur sera l'observateur d'imaginaire, présent à chaque naissance, archinvant l'épisode sans jamais intervenir (les fans de Comics américains pourraient reconnaitre la mission du célèbre Gardien chauve du multiverse Marvel).

Les premières dents du jeune Vlad Dracula, la première allure famélique du grand méchant loup, les premières horribles farces du dieu scandinave Loki, les premières déceptions de la fée Carabosse avant ses vengeances maléfiques, le premier humain dévoré par bébé cyclope...

C'est aussi mignon qu'horrible, à ne pas s'y tromper et sans doute que les deux auteurs se plairont à jouer sur cette dualité.

Ils nous fascinent, tout aussi important que les héros mais ils sont abominables et sans eux il n'y aurait pas de péril, pas d'histoires non plus. Jouissive contradiction, fontaine vivifiante de l'imaginaire à laquelle, enfant, nous irons nous abreuver régulièrement à notre tour pester, détester, savourer d'être un peu vilain et réaliser que ce n'est pas en effet un chemin fissonnant à suivre.

Ce ne sont pas des mini-contes de prudence car il est déja trop tard pour ces personnages.



On ne s'y attendrait pas, quelle honte!

Et pourtant, les sublimes incarnations illustrés de Benjamin Lacombe aux beaux visages pales d'anges tordront les cous, mordront dedans, maudiront des destins d'hommes et de femmes, provoqueront leur réussite en poussant d'une pichenette les obstacles au bas du podium.

On les aime aussi pour cela (et aussi parce qu'ils n'existent pas, n'est-ce pas?).

"L'enfance des méchants" est un album fascinant qui offre une réinterprétation poétique et sombre des personnages emblématiques des contes de fées. Avec le talent artistique exceptionnel de Benjamin Lacombe et les mots évocateurs de Sébastien Perez, cet ouvrage nous plonge dans les origines et les motivations des méchants que nous connaissons tous.

Les illustrations magnifiques de Benjamin Lacombe, captivent le regard et nous transportent dans un univers sombre et mystérieux. Chaque détail est soigneusement élaboré, contribuant à créer une atmosphère envoûtante tout au long du livre. Les personnages familiers des contes de fées prennent vie sous son pinceau, révélant à la fois leur beauté et leur noirceur intérieure.

Les récits de Sébastien Perez accompagnant chaque illustration nous plongent au cœur des pensées et des émotions des méchants. Ils explorent les raisons qui ont conduit ces personnages à embrasser le côté obscur, remettant en question notre perception traditionnelle du bien et du mal. À travers ces récits, nous découvrons une humanité surprenante chez des personnages souvent dépeints de manière unidimensionnelle.

En résumé, "L'enfance des méchants" est un ouvrage fascinant qui offre une nouvelle perspective sur les contes de fées. Avec sa combinaison d'illustrations magnifiques et de poèmes évocateurs, il séduira les amateurs de contes de fées de tous âges et les invitera à explorer l'autre côté de l'histoire.

Livre très intéressant et instructif. On prend palsirs à lire les infos donner à Basilc par sa grande mère, mamie carotte. Plusieurs lectures sont nécessaires selon l'âge de vos enfants. Y a beaucoup à lire. Mais ideal pour apprendre pleins de choses concernant les couleurs dans nos jardins, de nos plantes, les fruits, des couleurs. Mention spéciale pour les explications de mamie carotte à la fin du livre.

Alerte coup de coeur !

Quelle belle surprise j'ai eu en lisant ce livre.

Aussi beau que intéressant, Journaux troublés nous plonge dans les profondeurs de notre cerveau qui n'est pas toujours sympathique avec nous.



On commence le livre par une bd de style classique où l'on suit deux promeneurs qui pénètrent dans un asile désaffecté. Ils trouvent dans le bureau d'un docteur les dossiers des patients qu'ils explorent en même temps que nous. On peut supposer qu'ils sont néophytes dans ce domaine et le fait que les deux marcheurs n'aient ni de nom ni de trait de caractère personnel aident au message du livre qui est la compréhension des es troubles mentaux.

Le dossier type du patient se compose d'un petit texte qui met en scène une situation où le trouble mental est mise à mal déclenchant une forte empathie chez le lecteur.

A côté, on trouve une illustration du trouble magnifié par le talent de Marco Mazzoni (Poucette , La métamorphose) remplie de couleur mais montrant par son étrangeté un mal être évident

On termine par une bd en noir et blanc traitant de la situation vécue par le patient qui ne peut que nous bouleverser avec à la toute fin la définition scientifique exacte de la maladie.

La fin du livre se conclue par la fin de la promenade des marcheurs qui ne seront plus jamais les mêmes suivent à leur aventure.



Il est évident que ce livre semblera léger à ceux qui s'y connaissent déjà sur cette thématique mais il ne faut pas oublier que s'adresse aux plus jeunes ou à ceux qui ne connaissent pas cet univers là et qui découvrent.

L'intérêt comme décrit un préface n'est pas de décrire ou d'expliquer mais de faire essentiellement ressentir ce que ces gens là peuvent ressentir au quotidien. Certaines personnes peuvent trouver les images trop belles et enfantines et auraient préféré des illustrations plus darks mais je pense que c'est ainsi plus efficace.

Les troubles mentaux ne se voient pas à première vue et pour être particulièrement touchée par l'anxiété sociale on ne le suppose pas chez les personnes dès le début. Ces illustration sont beaucoup plus nuancées car malgré leur couleur et leur joie apparente, elles cachent autre chose.



En conclusion, ce livre a été une belle découverte et Jeb le recommande vivement à des pré-adolescents qui pourraient se questionner .

Un classique de la littérature jeunesse remit au goût du jour par la plume de Sébastien Perez et le coup de crayon de Benjamin Lacombe. Un véritable plaisir des yeux qui permet de redécouvrir un texte qui est devenu un peu abscon après deux siècles. Moins moralisateur et religieux, le texte porte toujours des valeurs humaines importante à transmettre. Le roman se termine par une mise en contexte très intéressante à lire avant le récit à mon avis.

Lecture ultra rapide sur des histoires courtes, parfois triste ou humoristiques, de chiens de différentes races.

Dans l'ensemble je ne sais pas si je dois me dire que c'était drôle car dans la majorité les histoires sont assez sordide voir carrément flippantes.

C'était une lecture étrange. Mon seul interêt était ici les illustrations de Benjamin Lacombe.
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Ne passez pas à côté de ce travail sublime et évocateur! Cet ouvrage permet une approche de la définition de certains troubles psychiatriques à travers des extraits de journaux intimes fictifs accompagnés d'illustrations à couper le souffle. Un regard artistique, sensible et parfois cru qui sera vous toucher pour apporter une compréhension, une empathie ... A lire absolument!

Histoires de femmes samurai est un très beau livre. Benjamin Lacombe s’allie cette fois-ci à Sébastien Perez pour mettre en lumière 7 femmes qui prennent les armes pour combattre, pour se venger dans une société japonaise où cela est réservé aux hommes.



Parmi les histoires qui figurent dans ce livre, J’ai eu un coup de coeur pour celle de Tomoe Gozen. J’ai admiré son courage, sa force. Elle a réussi à faire sa place dans un monde qui ne lui était pas réservé et s’est battue jusqu’à la fin. L’écriture est fluide et poétique. Les illustrations sont magnifiques et s’accordent bien avec les différents récits. D’ailleurs j’ai adoré le gris métallique qui a été utilisé dans certaines.



J’ai pris du plaisir à tourner les pages de ce livre, à regarder avec attention les illustrations. Je me suis facilement attachée à ces femmes samurai et leurs vécus m’ont ému. J’ai trouvé que la préface était intéressante car cela m’a permis de mieux cerner les volontés des personnes qui sont à l’origine de ce livre et de comprendre pourquoi les femmes samourai ne figurent pas dans plus de récits. Les jeux qui sont présents à la fin du livre permettent de continuer à naviguer dans cet univers de façon ludique.
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Tout le monde a eu une enfance… même les méchants de nos histoires favorites. Dans ces petites nouvelles illustrées, Sébastien Perez imagine le parcours qui a mené ces méchants aux personnes qu’ils sont aujourd’hui, tel qu’on les connaît. On redécouvre le Capitaine Crochet, Dracula, Le grand méchant loup et bien d’autres encore sous un tout nouveau jour !



Ce qui m’a particulièrement plu dans cet ouvrage, en dehors des magnifiques illustrations de Benjamin Lacombe, c’est la question de la justification : comment devient-on ce type de personne ? Une enfance terrible est-elle une raison pour expliquer ce que l’on devient ? Peut-on vraiment excuser, comprendre, justifier la méchanceté de quelqu’un ? En dehors de l’exercice purement fictionnel qui consiste à inventer le pan d’histoire qu’on ne connaît pas de ces personnages mythiques, j’ai trouvé qu’il y avait dans ces récits la possibilité de ressentir un peu de pitié, en tout cas de la compassion, envers des figures qui ne m’avaient jusqu’alors jamais touchée et que j’aimais détester. Cet ouvrage illustré entre en tout cas dans l’une des choses qui me plaît le plus en littérature : la nuance et la complexité des personnages.



Un livre qui parle d’enfants qui ont eux-mêmes bercé notre enfance, en nous plongeant tantôt dans une profonde nostalgie, et tantôt dans une vraie réflexion pour peu qu’on prenne un peu de hauteur, le tout dans un ouvrage absolument sublime : c’est une belle réussite à quatre mains !
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J'avais craqué sur ce livre à sa parution et pourtant le moment de le lire ne s'était pas présenté... Jusqu'à aujourd'hui.

J'ai beaucoup aimé la combinaison des textes et des illustrations.

C'est un très bel objet livre : la couverture, certaines doubles pages et le graphisme distillé tout au long de l'ouvrage.

Intéressant pour les curieux, du Japon, des héroines, des samouraïs mais pas que !

J'avais trouvé le concept excellent ! Présenter une enfance pour les monstres qui baignent notre enfance ou notre culture, cela pouvait être très divertissant !

Mais j'ai été déçue par le contenu : trop court, trop léger, pas assez d'originalité ou de fantaisie à mon goût.

Les illustrations et l'album en lui-même sont très beaux, c'est un bel objet.

Ce beau livre nous offre sept histoires passionnantes où l'on découvre sept de ces femmes hors du commun. Récits émouvants, romantiques car l'amour y est présent, souvent tragiques, histoires violentes car ce sont toujours des récits de batailles sanglantes et sans merci.
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Un charmant petit livre illustré par Benjamin Lacombe, à l'instar du volume sur les facéties de chats, il nous présente à chaque chapitre le portrait d'un fidèle compagnon et son histoire. C'est drôle, touchant, on se laisse prendre au jeu de découvrir les histoires de chaque chien. Je l'ai trouvé plus réussi que son double sur la gente féline. Un livre illustré à offrir à un amoureux des chiens, petit ou grand.

Je ne connaissais pas du tout cette histoire, mais cette lecture a été une très belle découverte qui m’a donné envie de m’intéresser à l'œuvre de Lyman Frank Baum (1856 - 1919). The Wonderful Wizard of Oz a été publié en 1900, et en France en 1931.

Une ambiance atypique et entraînante, une belle plume sans trop de lourdeurs signée Sébastien Pérez, des personnages originaux, décalés, uniques et attachants, voici ce qui vous attend avec ce beau livre aux tons verts métallisés. Le travail éditorial et la mise en page sont incroyables, même si j’ai relevé une incohérence sur la fin. Fin par ailleurs un peu abrupte. J’aurais aimé plus et suis restée sur ma faim. Mais peut-être tout cela est-il dû au remaniement du texte original ? À moins que ce soit identique dans la version de base.

Quoiqu’il en soit, cette édition est un réel plaisir pour les yeux et se lit toute seule. J’ai passé un très bon moment, plongeant dans cet imaginaire fou qui nous mène à cette morale : nous cherchons ailleurs ce que nous avons déjà en nous.

Les pages de fin sur la collection, les artistes et l'œuvre, sont très intéressantes. On y apprend notamment que les personnages sont des métaphores liées à la société américaine des années 1900 et au capitalisme. À noter que le vert omniprésent n’a pas été choisi au hasard ; il représente l’obsession de cette société capitaliste pour le dollar, billet vert. Énième référence : les ornements, mélange d’Art nouveau et d’Art déco, courants artistiques devenus symboles de luxe pour les puissants, alors qu’initialement pensés pour améliorer le quotidien du peuple en leur offrant du beau.

Cet ouvrage est une nouvelle façon de découvrir ce grand classique de la littérature américaine, éloge de la différence et de l’audace.

Je ne peux que vous inviter à tenter l’aventure, ne serait-ce que pour les doubles pages à couper le souffle signées Benjamin Lacombe.
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Encore une petite merveille éditée par les éditions Soleil dans la collection Les Métamorphoses.



Dans cette BD, se trouve des extraits de journaux intimes de treize patients, atteints de troubles mentaux. Les auteurs les illustrent et les enrobent de poésie, pour sensibiliser le lecteur à ces troubles mentaux, connus de noms, en surface mais dont on ne creuse jamais réellement les connaissances.

Un bel album sur nos amis à quatres pattes : les chiens ! J'aime beaucoup la façon dont ça a été fait à vrai dire. On passe par beaucoup d'émotions en lisant les petites histoires qui leur sont arrivées, joie, rire, tristesse et incredulité. Et les illustrations de Benjamin Lacombe sont toujours aussi réussies

J’ai d’abord été séduite par la couverture de cet album jeunesse, puis par les critiques élogieuses sur Babelio.

« Fils de dragon » est une belle histoire sur le passage à l’âge adulte, sur le regard que l’on porte sur les autres et sur l’acceptation.

Le texte est doux, poétique et n’offre aucune morale explicite, laissant l’enfant (et l’adulte) faire ses propres conclusions.

Cet album est surtout un régal pour les yeux. Chaque page contient une illustration magnifique qui donne envie de s’attarder et de rêver.

Une belle réussite !

L’annonce d’une nouvelle aventure de Charlock augure une escapade riche en espiègleries.



Entre les «chaperlipopette» malicieux et les clins d'œil complices, ces histoires transportent petits et grands dans une ambiance joyeuse et enjouée à laquelle il est impossible de résister 😻



Il est ici question de chasse au trésor, de chats momies, de sarcophages, de serpents à sonnette, … et le tout est absolument, magnifiquement, divinement illustré!



Je ne saurais trop que vous recommander ces petites histoires trépidantes, pleines de rebondissements, qui permettent aux enfants d’avancer seuls, en toute confiance, dans la grande aventure qu’est la lecture ✨
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Laissez-vous attendrir par le passé de Polyphème, compatissez avec le Grand Méchant Loup, et versez une larme pour Shere Khan. Ici, on nous montre pourquoi les méchants sont devenus méchants.

Un album aux illustrations grandioses, comme tous les Lacombe !

Au tout départ, je suis tombée amoureuse des illustrations. J'aime beaucoup les graphismes de cet ouvrage très mystiques, envoutants, qui mettent en valeur l'histoire de ses femmes samuraïs.



Je ne m'attendais pas à un recueil de contes quand je l'ai acheté, et c'était un entre deux romans très bien accueilli. En plus d'être une magnifique pièce de collection de livre, on en apprend sur la culture japonaise. Sept histoires où l'ont découvre des femmes fortes, des guerrières qui font face aux interdictions à leurs époques. Des destins tragiques, récits de guerre, de bataille, un côté paranormal et fantastique...



J'étais immergée dans chaque récit. Cette poésie de guerre très bien maitrisée et appréciable transporte malgré la violence de certains textes. Mais tout cela est sublimé par le désign et la qualité de la plume.