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Critiques de Serge Gainsbourg (71)
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Evguénie Sokolov

En touche à tout, Gainsbourg complète sa gamme par un livre. Le contenu est impertinent. La poésie reste son lieu d'excellence.

Sokolov: à lire si on n'a pas froid aux yeux. Surtout pour connaître tous les pans créatifs de Gainsbourg: auteur, compositeur, interprète, musicien, peintre, réalisateur ET romancier.
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Evguénie Sokolov

Excellent petit bouquin que j'avais lu plus jeune, et qui m'avait laissé un bon souvenir. La relecture ne m'a pas déçue, l'auteur se régale dans ses descriptions et le lecteur que je suis, a passé un bon moment au milieu de ces pages.
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Evguénie Sokolov

En effet, il fallait être Serge Gainsbourg pour oser raconter les aventures rocambolesques de cet artiste pétomane...Surprenant par la langue utilisée et le sens des images....On retrouve une bonne part de l'univers du chanteur dans ce court écrit...
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Evguénie Sokolov

Écrivain, Gainsbourg le fut le temps d'un seul roman, une curiosité qui vaut le détour : Evguénie Sokolov, l'histoire très iconoclaste d'un artiste pétomane qui se sert de ce curieux talent pour peindre... Un texte provocateur dont le style est cependant remarquable, et qui derrière la farce montre le rapport parfois difficile qui s'établit entre l'artiste et sa création.
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Evguénie Sokolov

Serge écrivain. Oui. Presque.



Serge occupe une des toutes premières places dans nos cœurs sensibles… Evguénie Sokolov m'a amusé, diverti, surpris… J'y ai reconnu le génie des mots de Serge. Un peu comme dans Charlotte Forever, quand il évoque et lit Benjamin Constant avec son vieux copain. Evaporée cette étrange bouffée mentale et anaérobie qu'est "Evguénie" - très belle plaquette noire et rouge dans l'édition originale de la nrf -, on ressent une forte envie de réécouter Gainsbourg, et on l'y retrouve, comme on l'aime, comme il nous a "eus" et "donné".



Ce "conte parabolique", ce court mais dense opus, d'une écriture extraordinairement travaillée, vaut pourtant mieux qu'une lecture rapide. Comme le fait remarquer Malaura dans son papier, le conte dessine en creux - en vent -, ou en caricature, en grimace, le portrait de Serge lui-même. Portrait de l'artiste en monstre gastrique… C'est une parabole sur l'absurdité du succès selon Gainsbourg, et la réalité de la folie, de la haine dans le monde des arts, avec leurs lots de frustrations et de séjours en milieu hospitalier…



Les critiques, pour certaines impitoyables à l'époque, ont pu contribuer à décourager l'artiste d'aller plus avant sur le terrain faussement sacré de la littérature.
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Evguénie Sokolov

prémonitoire déliquescence de l'être humain (à rapprocher de "lire aux cabinets" d'Henry Miller)
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Evguénie Sokolov

J'avais acheté le livre car je savais que c'était l'unique roman de Gainsbourg et je me frottais les mains à le lire, car j'étais dans ma période Gainsbourg.



Je connaissais déjà le synopsis car j'avais vu l'interview de Pivot à ce sujet.



Je fus étonné de la rapidité de lecture de ce livre, 2h pas plus !

C'est du Gainsbarg en vrai hein, donc faut pas s'attendre à du Gainsbourg poétique des années 50/60, mais le livre est assez amusant et drôle, parfois un peu trop "cour de récré"

Évidement, cela tourne autour du pet et du "caca", mais il avait déjà traité se sujet, dans un registre différents avec son album "Vu De L'extérieur" sorti en 1973

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Evguénie Sokolov

Un ami m'a offert ce livre, sans rien m'en dire d'autre que : "Gainsbourg va t'expliquer comment faire de l'art avec de la merde".

J'avoue ne pas avoir compris mais ma curiosité étant piquée au vif, je me suis aussitôt lancée dans cette étonnante lecture.



De la part de Gainsbourg, je m'attendais à beaucoup d'extravagances. Peut-être pas à ce point...

Déjà, je me suis sentie vraiment stupide quand, à plusieurs reprises j'ai du me saisir d'un dictionnaire pour comprendre certains mots.

Ensuite, je suis restée perplexe vis à vis du sujet. Ce peintre petomane est tout de même assez déconcertant !

Mais il n'y a bien que Serge Gainsbourg pour rendre touchant et drôle ce personnage !



Je reste donc étonnée, perplexe et émue après cette lecture.

Une chose est certaine, ce livre est une curiosité à découvrir, que l'on aime le style ou non !
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Evguénie Sokolov

Hilarant !!!
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Evguénie Sokolov

Une histoire qui ne manque pas de souffle. Evguénie Sokolov est né avec un pouvoir peu commun : des flatulences aussi bruyantes qu'odorantes. Difficile à assumer en société, ce don le pousse à vivre une vie solitaire, mais le mène aussi à la gloire en tant que peintre. Reconnu sur la scène artistique mondiale, ses oeuvres s'arrachent à prix d'or, composées de coups de pinceaux uniques... impulsés par les vents du peintre ! Au final, l'intensité de ses gaz intestinaux cause sa mort.

Un style littéraire élégant et fluide pour une histoire de... pets. Un petit livre qui peut être interprété commune une satyre du monde de l'art contemporain.
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Mon propre rôle, tome 2

Où l'on se rend compte que le lyriciste est avant tout poète, si on en juge à certains textes comme ceux de l'Histoire de Melody Nelson : Sonnets parfaits, quatrains, alexandrins... le livre se révèle très utile car on y voit la forme des textes et découvre un nouveau sens... Tout y est savoureux entre l'humour, les références littéraires et le style dandy qu'on lui connaît...

Ouais, on a pas fait l'tour de Gainsbourg
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Mon propre rôle, tome 2

Je suis absolument fascinée par le personnage qu'était Gainsbourg et par son génie. Sa façon de faire danser et jouer les mots lui est absolument unique. Bien que lui-même qualifiait son oeuvre d'art mineur, beaucoup de ses textes sont de la pure poésie et sans aucun doute majeurs.



Bien que j'apprécie les poètes du 19e siècle, je leur trouve cependant un côté un peu pompeux, trop fleur bleue à mon goût et je retrouve chez Gainsbourg des textes beaucoup plus excentriques et drôles. Ce recueil contient ses plus beaux textes. A ne pas manquer!
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Evguénie Sokolov

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Mon propre rôle, tome 2

Bon j'aime Serge Gainsbourg, enfin ses textes plus que l'homme ou le personnage. C'est pour moi un vent de fraîcheur sur la poésie française. Musicalement, c'est un homme qui a tout fait : variété, jazz, reggae, rock, etc. Vraiment je conseille la (re)découverte de ses chansons.
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Mon propre rôle, tome 1

Bon j'aime Serge Gainsbourg, enfin ses textes plus que l'homme ou le personnage. C'est pour moi un vent de fraîcheur sur la poésie française. Musicalement, c'est un homme qui a tout fait : variété, jazz, reggae, rock, etc. Vraiment je conseille la (re)découverte de ses chansons.
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Au pays des malices (textes)

Baudelaire et Gainsbourg



La référence à Baudelaire travaille l’univers de Serge Gainsbourg et notamment les premiers textes (les plus achevés littérairement...) Immédiatement viennent à l’esprit, pour qui connaît un peu l’univers baudelairien, les chansons « Couleur café » ou « Initials BB », dont les musiques et les rythmes soulignent et accentuent la résonance.

Un jour, au concours de l’Eurovision, on se souvient peut-être aussi de la sensualité d’une certaine Joëlle Ursul, nouvelle mulâtresse, interprète de « White and black blues » écrit par un Gainsbourg Pygmalion. Il y a aussi, dans les premiers albums, une chanson intitulée « Baudelaire » qui reprend « le serpent qui danse ». Tout Baudelaire est dans cette danse des sens, dans cette espèce de disque de la Beauté platine dont le support vinyle était la plus exacte des correspondances.

On trouve, du reste, le mot fameux mot baudelairien de « correspondances » dans l’une des premières chansons de Gainsbourg : « le Poinçonneur des Lilas ». Le texte explore, à sa façon, l’intimité d’un employé de métro assommé par la tâche « des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous ». Le seul espace de liberté qui lui reste, c’est, « sous son ciel de faïence », de « voir briller les correspondances ». Cette première charge baudelairienne amorce aussi, dans l’œuvre de Gainsbourg, toute la thématique du voyage et du « scenic railway »...

Dans le contexte déprimant de la réalité quotidienne, le spleen menace de toutes parts. L’Idéal, (le Ciel sous la faïence !), est ailleurs. Au-delà de l’artifice, au-delà de l’Ennui, accessible uniquement par la grâce conjuguée du paradis artificiel et de la sensualité... Il faut réécouter, rien que pour le plaisir, le texte moins connu intitulé « l’alcool ». Le chanteur s’exprime à la place d’un malheureux aux prises avec les tourments de ses illusions. « Mes illusions donnent sur la cour / Des horizons, j’en ai pas lourd / Quand j’ai bossé toute la journée / Il ne me reste plus pour bosser / que les fleurs horribles de ma chambre... ». Notons bien ces « fleurs », pétales sans doute arrachées aux Fleurs du Mal. Le texte construit un double itinéraire : celui de la réalité et celui du rêve. « Dans les troquets du faubourg j’ai des ardoises de rêveries (...) et dans les vapeurs de l’alcool, je vois mes châteaux espagnols ». « La boue » dans laquelle vit son personnage cède soudain la place à « l’or » : « J’oublie ma chambre au fond d’la cour / Le train de banlieue au petit jour » : l’alcoolique « au regard morne, aux mains dégueulasses », change soudain de perspective, s’évade, se métamorphose.

Dans toute la chanson, le contraste entre les deux vies, les deux silhouettes et les deux horizons reproduit à sa façon les lignes d’un poème en prose du Spleen de Paris intitulé « la Chambre double ». « Une chambre qui ressemble à une rêverie... Sur le lit est couchée l’Idole, la souveraine des rêves » L’unique objectif du poète, allongé dans sa chambre, est également celui d’échapper au sordide et de retrouver le vertige qui le met au contact direct de l’Idéal. « Horreur ! Je me souviens ! Oui, ce taudis, ce séjour de l’éternel ennui (...) Dans ce monde étroit, mais plein de dégoût, un seul objet connu me sourit : la fiole de laudanum ». Le « fumeur d’opium » qu’est aussi Baudelaire ne se grise aux visions de « la souveraine des rêves, la sylphide », qu’à condition qu’il parvienne à vaincre le Temps et le « hideux vieillard » qui est en lui : « Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve / Donneront à sol lavé comme une grève / Le mystique aliment qui fera leur vigueur ? ».

Dans ce sens, le personnage de « l’alcool » écrit, à sa façon, Le Poème du haschich. Il est, chez Gainsbourg, cousin de celui qui, dans la chanson « Initials BB », « se morfond dans quelque pub anglais du cœur de Londres ». Par la vertu de « l’eau de Selz », il voit tout à coup émerger au-dessus de son verre, une créature splendide dont les grelots, « les clochettes d’argent de ses poignées », sont liés aux fantasmes baudelairiens des bijoux, de la peau mate et de la senteur. « La très chère était nue et connaissant mon cœur / Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores / Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur / Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures ». La créature du fond du verre a pris les traits de BB en ces années 60 où la star tentatrice du cinéma français donne envie aux créateurs de reparcourir tous les mythes...

Le « parfum exotique » de « l’essence de Guerlain dans les cheveux » enivre le poète et l’amène jusqu’à la légendaire Alméria : « agitant ses grelots / Elle avança / Et prononça ce mot / Almeria ». Chevelure, parfum, bijoux, mouvement, tous les ingrédients de l’extase baudelairienne sont favorisés par les vapeurs de l’eau de Selz. La retentissante entrée en matière de la porteuse de « médailles d’imperator » favorise le départ vers un port de nature à la fois exotique et érotique : limite extrême où le vice et le calcul guident le regard halluciné du buveur vers l’embouchure du haut des cuisses : « jusques en haut des cuisses elle est bottée, et c’est comme un calice à sa beauté »... La comparaison audacieuse, sacrilège, a le mérite de combiner à la fois les sensations olfactives, gustatives, visuelles, et auditives. C’est dans le calice tendu par cette beauté païenne qu’éclot une véritable « fleur du mal », souveraine et dominatrice, et mettant à genoux ces deux adorateurs de la Beauté éternelle, réunis par la magie de l’Art. « Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur / Ce monde rayonnant de métal et de pierre / Me ravit en extase et j’aime avec fureur / Les choses où le son se mêle à la lumière ».

Ecouter Gainsbourg, c’est faire vibrer Baudelaire.


Lien : http://ericbertrand-auteur.n..
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Evguénie Sokolov

Retranscription de l'interview de Serge Gainsbourg par Bernard Pivot , à la sortie de ce livre "Evguénie Sokolov".

L'interview est accessible sur Youtube sous le titre : "Serge Gainsbourg répond à Bernard Pivot" (archive INA).



Bernard pivot : "Serge Gainsbourg, il y a une tradition dans cette émission : que ce soit l'auteur qui nous dise quel est le sujet de son livre et nous présente le ou les personnages principaux. En l'occurrence, là il n'y en a qu'un seul.... Il s'appelle Evguénie Sokolov ... Alors qui est ce Evguénie Sokolov ?"



Serge Gainsbourg : " A priori, c'est moi , avec une distorsion Francis Bacon...Je veux parler du peintre...Francis Bacon..."



Bernard Pivot : "C'est à dire ? parce que je n'ai pas tout compris ..."



Serge Gainsbourg : " c'est à dire : c'est un truceur ... Comme moi, je suis un truceur... qui finit sa vie comme il la commencé ...dans les affres de la ...de.. d'un Tricheur C'est un tricheur.!Si vous voulez, c'est un pamphlet à propos de la peinture moderne que j'ai abordé ... il y a...

Bernard Pivot : " vous avez été peintre, ... jeune !?"



Serge Gainsbourg : " oui il y a trente ans , avec André Lhote et Fernand Léger..."

(...)



Bernard Pivot : "Donc, il faut prendre ce petit livre comme un pamphlet contre la peinture ?"



Serge Gainsbourg : "... et tous les arrivismes , quels qu'ils soient !..."
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Dernières nouvelles des étoiles

Excellent recueil à conserver sur sa table de chevet pour savourer quelques textes entre deux bouquins... Les annotations apportent bien un plus dans l'analyse des textes et des mots. Il est de ces livres dont on fait une bible... Une remontée dans le temps, où un moment d'humour ou d'émotion, les sentiments se succèdent et différents selon nos choix de lecture.
Lien : https://www.facebook.com/pro..
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Evguénie Sokolov

Un artiste qui peint grâce à ses troubles digestifs, plus particulièrement ses flatulences... Je ne m'attendais absolument pas à ça en ouvrant ce livre. Surprenant. Se lit assez vite, et ne prend pas la tête. Un second sens est peut-être caché, et je ne l'ai pas compris! Après je dois avouer aussi que venant du grand Gainsbourg, je ne suis pas étonnée!
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Evguénie Sokolov

Pas extraordinaire. Un artiste pétomane. Si c'était pas Gainsbourg, pas sur qu'il eût été édité, il serait sans doute resté dans des tiroirs d'un écrivain en souffrance. Mais, Gainsbourg c'est Gainsbourg, donc ce livre existe. Il est correct, sans plus. Pas extraordinaire, malgré son thème.
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