Citations de Serge Marquis (179)
Je crois que l’ego, c’est cette « chose » qui, en nous, veut toujours être choisie !
Tous les humains qui s’affairent à devenir eux-mêmes perdent leur temps. On ne peut pas devenir soi-même. On ne peut qu’être soi-même. Cela se fait en une fraction de seconde, en un battement de cils, le temps d’une inspiration. Etre là est la seule solution, il n’y pas d’autre remède à la peur, à l’angoisse, à toutes les formes de souffrance psychique, au vieillissement, aux pertes … Etre là. - page 235
Le processus d’identification cherche constamment des représentations qui donneront à l’esprit humain d’être un individu à part. C’est relié à une vieille distorsion qui nous fait présumer qu’il faut se distinguer pour recevoir de l’attention. Se démarquer, être unique. - page 124
L’ego est une autre invention des hommes pour apaiser la peur du vide, du néant, du sentiment de ne pas exister. De l’absurdité. Je ne savais pas qu’on pouvait exister, à chaque instant, en laissant l’ego céder sa place à la Présence. - page 147
L’ego peut devenir le cancer de la conscience. Il fait souvent plus que tuer : il empêche les vivants de vivre. En s’emparant de leur attention, il les empêche d’être disponibles à ce que les sens perçoivent. - page 74
Oui, moi aussi, mon chéri. Je parle parfois sans savoir. Pourquoi tu fais ça ? C'est ce dont je te parlais hier... pour être choisie, je crois. Regardée, admirée... encore et encore.
Lâcher prise, c'est mettre l'activité mentale-ego en position off.
Il est devenu très difficile, en ce monde, de ne pas utiliser le je. Le je est partout. Il a remplacé Dieu dans nos vies.
Ne cherchez pas Pensouillard, il est insaisissable! Même la machine la + moderne -avec des images en couleurs et en 3 dimensions- ne montrera pas le début d'un poil d'oreille de hamster dans votre tête.
Pourtant, c'est un monstre! Cette petite bête est le maître de la souffrance, celui qui la créé et la répand. Et comment fait-il? Simplement en ramenant tout à lui: Moi! Moi! Moi! Pas besoin d'être une superstar pour avoir un ego surdimensionné.
On n’en est pas encore là, mais on ne mourra plus du cancer. On mourra de ne pas avoir vécu. On mourra d’amertume, de mépris et d’indifférence. On mourra de ce qui a tué Hamid. Les cailloux et les injures lancés pour sentir qu’on est quelqu’un et la déception de ne pas l’avoir été.
On mourra de regrets et de remords. On mourra d’avoir trop voulu, ou d’avoir voulu trop. On mourra de se rendre compte qu’on n’a pas suffisamment aimé pendant qu’on passait sa vie à chercher l’amour. Vouloir être aimé plutôt que d’aimer.
Ouf, je n’étais pas porteuse du gène « coupable »… C’était donc la faute de Jérôme. Mon soulagement flirtait avec la jouissance. En fin de soirée, tandis que Charlot dormait, j’ai même célébré la nouvelle au champagne. J’ai aussi dansé, écouteurs sur les oreilles et baladeur MP3 à la ceinture, sur le tube de Gloria Gaynor, « I Will Survive ».
Je jubilais. Charlot ne pourrait jamais me reprocher, à moi, sa mère, de lui avoir transmis l’obscurité. C’était son père qui devrait vivre avec ce poids sur la conscience. J’adhérais totalement à la culture du bouc émissaire ! On y échappe difficilement.
avec lui je pensais que j’allais rire le reste de ma vie. Mais il m’a fait la plus grande face qu’un clown puisse faire : il a disparu.
Bienvenue alors dans la parole juste : celle qu'on a pesée avant de la prononcer, en se demandant s'il était à ce point nécessaire de la faire entendre.
Ferme les yeux. Écoute ! Nous sommes dans la musique comme les étoiles sont dans le ciel.
La maladie fait partie de l'ordre des choses. Les virus, les bactéries, les parasites. Ce sont des formes de vie. Le tremblement de terre fait aussi partie de l'ordre des choses. Les volcans, les inondations. Pourquoi ? Je ne sais pas, je ne sais pas... Je sais aussi que le soin est dans la nature - la mère, le petit, le blessé - pour que la vie continue... Je sais que des espèces différentes s'entraident... Je sais que nous sommes reliés. Le Soleil, la Terre, la Lune, les océans, les étoiles, tout est relié, je sais. Mais la maladie qui fait souffrir les enfants, je ne sais pas.
On mourra d'avoir trop voulu, ou d'avoir voulu trop. On mourra de se rendre compte qu'on a pas suffisamment aimé pendant qu'on passait sa vie à chercher l'amour. Vouloir être aimé plutôt que d'aimer.
On maquille la vérité pour ne jamais décevoir, pour ne pas être rejeté.
La majorité des êtres humains ignorent ce que signifie l'expression "se connaître". On en parle depuis des millénaires, mais on ne cherche pas dans la bonne direction. On regarde du côté des rêves à réaliser, des désirs à satisfaire, du besoin de réussir, alors qu'il suffit de découvrir ce que veut dire "être là". Une présence a tout ce qui se passe en nous et autour de nous. Plus particulièrement à ces pensées qui nous polluent et mobilisent toute notre attention."
Comment fait elle... A quinze ans ? Un amour préoccupé de l'idéal de l'autre, des rêves de l'autre, du sens que l'autre donne à sa vie.
Aujourd'hui, je sais ce que veut dire l'expression "s'aimer soi-même". C'est quand il n'y a plus de "je" aux prises avec des tourments, du mépris, la peur de disparaître ou d'être oublié.