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Citations de Shan Sa (428)


« Je me suis demandé qui était mon adversaire. Les hommes assis là, à votre place, se confondaient, et seules leurs figures de go se distinguaient les unes des autres. Hier, je vous ai vu pour la première fois sur cette colline. A travers vos yeux, j'ai connu le pays de votre origine : sur une terre recouverte de neige éternelle, les arbres brûlent et les flammes s'épanouissent dans le vent. L'ardeur de la neige et du feu a fait de vous un magicien errant. Vous guérissez les êtres en comprimant leurs mains dans les vôtres. Vous faites oublier le froid, la famine, la maladie et la guerre. Je ferme les yeux. Je suis dans le corps de ma Chinoise et je suis si loin d'elle. Une tristesse poignante me secoue. Je ne mérite pas cet amour. Je suis un espion, un assassin ! »
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La meilleure preuve d'amour qu'un homme puisse donner, c'est sa patience à regarder une vierge mûrir.
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Elle dégagea un shamisen de son étui, prit son plectre d'ivoire, accorda l'instrument. D'un geste impétueux, elle fit résonner les cordes.
Ce fut comme l'éclat du tonnerre dans un ciel d'été. Le vent souffla, courba les arbres, déchira les nuages d'encre.
Les bruits sourds du plectre entraînaient des éclairs qui se précipitaient des montagnes. les cascades se changeaient en torrents, les fleuves grossissaient, la mer, agitée par les rafales, se jetait sur la grève où rampait l'écume.
Elle chanta l'amour déçu, l'abandon, les ténèbres.....Soudain, tel un vase qui se brise, la musique cessa, ma voix se tut.
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Je regagne ma place. La table est déserte, mon adversaire au jeu est parti sans laisser un mot.
Je ne suis même pas fâchée. Sur cette terre, les êtres viennent et disparaissent. A chacun son heure.
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Mourir, est-ce aussi léger que s'étonner?
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En uniforme ou en civil, je suis deux hommes différents. Le premier domine la ville avec l'orgueil du vainqueur, le second se laisse vaincre par sa beauté
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Pourquoi la vie humaine est-elle une perpétuelle séparation ?
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Depuis des années, j'ai tant pensé à ma mort qu'elle est devenue aussi légère qu'une plume.Ne m'étant jamais préparé à la disparition de ma mère, je ne saurais en supporter le poids.
On ne peut pas réconcilier la patrie et la famille.
Un soldat est celui qui assassine le bonheur des siens.Si mon existence a été utile, la nation le doit à l'abnégation d'une femme.
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- Comment sait-on si l'on est amoureux ? Que ressent-on ?
- D'abord, tu oublies le monde autour de toi. Ta famille, tes amis deviennent invisibles. Jour et nuit, tu ne penses qu'à un homme. Quand tu le vois, il emplit tes yeux de lumières. Quand tu ne le vois pas, son image te ronge le coeur. A chaque instant, tu te demandes ce qu'il fait, où il est. Tu lui inventes une vie, tu vis pour lui : tes yeux regardent pour lui, tes oreilles écoutent pour lui...
[...]
- Dans cette première étape, chacun ignore le sentiment de l'autre. C'est le moment le plus poignant. Puis ils s'ouvrent leur coeur et connaissent, un bref instant, le bonheur insensé.
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En réalité, la vie n'offre ni le bien ni le mal; Le bonheur est un fruit qu'on cultive et récolte dans son âme. On ne peut pas le recevoir de l'extérieur.
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Le temps se meurt, le temps renaît. Mais la vie des hommes est un voyage sans retour.
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La lune est absente cette nuit, le vent gémit comme un nouveau-né.
Là-haut, un dieu affronte une déesse en bousculant les étoiles...
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Depuis des années, j'ai tant pensé à ma mort qu'elle est devenue aussi légère qu'une plume. Ne m'étant jamais préparé à la disparition de ma mère, je ne saurais en supporter le poids.
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La nuit jette un voile noir sur l'horreur.
La nuit rend invisibles la plaie et la colère.
La nuit est le refuge des innocents.
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C'est une usine de douceur où les vers à soie tissent leurs cocons délicats avant d'expirer dans un bain bouillant.
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Pourquoi les êtres qui reconnaissent leur bonheur, désirent-ils le fuirent ?

360 - [La Bibliothèque Gallimard n° 150, ch. 89, p. 294]
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Shan Sa
La passion des hommes tarit plus vite que la beauté des femmes .
( La joueuse de go. )
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Il était ébloui par ce bonheur inattendu. L'arrivée de Lü Yi était pour lui une goutte de miel dans une vie qui ressemblait à du thé amer. Elle illuminait ses journées. Elle était un papillon qui venait se poser sur le papier jauni de son livre.
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Pointant la montagne, son maître demandait :
"Combien y a-t-il d'arbres dans la forêt ?"
Petit Shen Feng comptait avec ses dix doigts et il était perdu.
Son maître lui demandait alors :
"Combien y a-t-il de cailloux au bord du fleuve ?"
Shen Feng faisait tourner une pierre avec le bout de sa chaussure, incapable de répondre.
Son maître poursuivait :
"Combien y a-t-il de vagues dans le fleuve ?"
Shen Fend tentait de compter mais n'arrivait pas au bout.
"Infini est notre monde. Infinis sont les sons de la cithare."
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La légende dit que le Japon est une île flottante posée sur le dos d'un poisson-chat dont le mouvement provoque des tremblements de terre. Je tentais de me représenter la forme monstrueuse de ce félin aquatique.
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