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Citations de Shane Kuhn (91)


L'hiver doit être froid pour ceux qui n'ont pas de souvenirs pour les réchauffer.
[Elle et lui]
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Quand les gens deviennent accros au cul, c'est comme n'importe quelle addiction. Leur QI descend de quelques crans. D'ailleurs, on devrait pas dire "faire l'amour", mais "faire l'idiot".
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Je commence à penser que la confession est le seul moyen que nous connaissons pour nous pardonner à nous-mêmes.
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Je dois faire en sorte qu'elle tombe amoureuse de moi... Si tu es un homme, tu devras te faire violence. Il te faudra être attentionné, sentimental, aux petits soins, à l'écoute et acheter des cadeaux coûteux. Si tu es une femme, c'est plus facile, tu n'auras qu'à suivre tes penchants naturels: le cannibalisme émotionnel, la manipulation et la cupidité.
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À mon réveil, j'ai l'impression d'avoir passé une semaine dans un bordel mexicain. J'ai un goût de sang et de viscères dans la bouche. Il y a un âne miniature à l'intérieur de mon crâne qui rue dans mes globes oculaires.
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Les fleurs, ça me connaît et si j’avais voulu, j’aurais pu lui apporter de rares crocus safran. Seulement, ça ne correspondait pas à mon personnage et elle se serait méfiée. En plus, les mecs qui gagnent le cœur des filles dans les comédies romantiques ont presque toujours des bouquets pitoyables pour symboliser leur âme en friche qui aurait grand besoin d’une main de femme.
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Pour la première fois, ton enfance de merde va être un avantage, parce que les orphelins font les meilleurs assassins.
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Règle n°11 : "Toujours faire quand tu es sobre ce que tu as dit que tu ferais quand tu était ivre. Cela t'apprendra à la boucler."
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Règle n° 15 : « On tue les autres, mais on ne s’entre-tue pas. »
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J’examine la zone autour de son immeuble. Je ne repère aucun des signes trahissant la présence d’une escouade armée prête à intervenir. Pas de petit rigolo en civil qui essaie de prendre l’air dégagé. Ni voitures noires ni SUV suspects. Sérieux, les fédéraux devraient s’acheter des véhicules qui ressemblent à des bagnoles normales. Les Crown Victoria et les Tahoe, ça ne trompe personne. J’ai également dans l’oreille un scanner miniature avec une antenne super sensible. Je passe d’une fréquence à l’autre. Ces mecs sont de vraies pipelettes. Je ne sais pas combien de fois je les ai repérés à cause de leur bavardage radio incessant. On croirait écouter un groupe de représentants bourrés de coke au buffet d’un club de strip-tease.
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Quand il est revenu à lui, nous avions déjà fait disparaître les cadavres et remis en état la pièce qui était à présent immaculée. Pendant un instant, il a paru décontenancé, mais, dès qu’il m’a reconnu, il a souri.
– Je ne suis pas surpris.
– Moi, si.
– Pourquoi ?
– Parce que tout ça… Ce n’est pas l’attitude d’un homme d’honneur. La fuite devant l’échec.
Son sourire s’est effacé et il a courbé la tête. Son corps s’est avachi sous le poids de la honte. J’aurais défloré sa sœur que ce n’aurait pas été pire.
– Mais par respect pour vos ancêtres, je veux bien vous aider à faire ce qu’il faut.
J’ai posé un katana sur la table basse. Je l’avais pris chez lui. À en juger par l’usure de la poignée et les petites indentations dans le métal, il n’était pas de première jeunesse, même s’il était en excellent état. Il a éclaté en sanglots à sa vue.
– Vous êtes un homme d’honneur, a-t-il murmuré.
Il s’est incliné profondément et il a planté la lame dans l’espace juste en dessous de la cage thoracique. Il n’a pas eu à s’éventrer, car le coup a tranché son aorte ascendante.
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Ça s’est plutôt bien passé. Non seulement je me suis élevé au-dessus de mon statut de bossu pervers au fond de son cachot, mais j’ai réussi à me débrouiller pour que notre rencontre semble le fruit du hasard, l’un des plus puissants aphrodisiaques existants. Grâce aux comédies romantiques, le concept du grand amour orchestré par les rudes mains ouvrières du destin se porte toujours bien.
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La télé, les plats tout prêts, la pollution, l'apathie qui résulte de la vie dans une société automatisée aux émotions préfabriquées : tout concourt à nous ramollir et au bout du compte nos sens sont aussi affûtés qu'un couteau à beurre.
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- Ils ont eu des "pères", moi à la place j'ai eu un "papa", dis-je avec un soupir.
- Une citation intéressante. Mark Twain ?
- Kurt Cobain.
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En passant, je tiens à dire que c’est exactement pour ces raisons que l’industrie du cinéma est une grosse bouse. Tout est collégial, et les décisions prises en comité le sont par une brochette de cousins au deuxième degré incestueux, qui ne connaissent rien au septième art, et encore moins à la culture en général, mis à part picoler du champagne rosé en guise d’anxyolitique, courir les jupons, pondre des mômes, se faire botoxer, se faire refaire les seins et aller à leur saloperie de Festival du film de Sundance. Ces gens sont pareils à des politiciens. Leur seul objectif dans la vie est de conserver par n’importe quel moyen leurs jobs grassement payés – ce qui les empêche de prendre le moindre risque, et donc, ils détruisent définitivement toute créativité. Mais bon, je ne suis pas aigri.
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Mais quand je pénètre dans la cuisine, je me retrouve face au canon d’un pistolet.
Mes yeux braqués sur l’arme font le point sur le visage de la personne qui la tient, comme une caméra dans un film d’Hitchcock. C’est Alice. Elle me regarde sans ciller.
– Mets-toi lentement à genoux, les mains derrière le dos.
Merde, merde et merde ! Je me flanque une gifle mentale, car je sais que je ne dois pas me laisser influencer par le fait que c’est Alice qui me menace. Je suis acculé, et maintenant, c’est elle ou moi. Alors je me dis que ce serait un scénario super excitant pour un plan baise et je dois me donner une seconde claque virtuelle, plus violente. Ce qui est encore plus excitant. Merde !
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Je lui ai porté une tasse d’El Injerto de l’Huehuetenango, au Guatemela – trois cents euros le kilo, introuvable aux États-Unis. Je me suis chargé moi-même de la mouture (j’ai toujours dans mon box une mallette qui contient mon nécessaire à café). À servir avec du lait français non pasteurisé et des morceaux de sucre de canne brut. Le gars m’a regardé comme s’il voulait m’embrasser ou être mon compagnon de couchette dans une prison turque.
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Tu hésites ? C’est une réaction naturelle. S’il y a une chose qui doit faire hésiter, c’est bien l’idée de tuer pour gagner sa vie. Et au cas où tu te demanderais si parfois tu seras écœuré et découragé, si tu auras constamment la peur au ventre et si tu songeras même à mettre fin à tes jours : oui. Tous tes pires cauchemars vont se réaliser, et à un point que tu n’imagines même pas. Soit tu surmonteras l’épreuve, soit tu finiras par te faire sauter le caisson. D’une manière ou d’une autre après, tu seras tranquille.
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Pour la première fois, ton enfance de merde va être un avantage, parce que les orphelins sont les meilleurs assassins.
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Au sein de ce système, lorsque t’es salarié, tu n’es qu’un obscur employé facilement remplaçable, jusqu’au moment où tu arrives à grimper dans la hiérarchie pour finir tout en haut, payé grassement à ne rien faire. Et c’est seulement là, une fois parvenu au niveau de la bourgeoisie fortunée, que tu existeras réellement. Sachant tout cela, quand t’es stagiaire, tu comprends vite à quel niveau tu te situes sur l’échelle de Richter : sous terre, voilà où tu te trouves. Les salariés ont des relations mille fois plus cordiales avec l’ancien taulard hébété qui leur vend des hot-dogs au bas de l’immeuble qu’ils n’en ont avec un stagiaire. Un stagiaire peut répéter cent fois son nom à une employée, jamais l’employée ne s’en souviendra. Parce qu’elle n’en a rien à carrer. Être sympa avec quelqu’un qui ne sert pas tes intérêts pour ton plan de carrière est, pour dire les choses simplement, une perte de temps. Résultat, les stagiaires sont invisibles et font partie du décor.
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