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Critiques de Sharon Cameron (166)
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La cité de l'oubli

Que dire de ce livre si ce n’est qu’il est incroyable ? Comment le décrire ? Encore une fois, je n’y arrive pas. C’est ce qui arrive quand on éprouve un coup de cœur.

Et j’ai adoré ce livre !

Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de révélation au sujet de l’univers. J’imaginais une histoire bien différente, donc j’ai été très surprise.

L’univers est fascinant et le côté dystopique très bien prononcé.

J’ai également beaucoup apprécié les personnages.

Malheureusement pour moi, il n’y a pas de suite… C’est très frustrant car j’étais si curieuse de savoir ce qu’il y avait derrière ce fameux mur… Dommage.
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La cité de l'oubli

J’en ai entendu parlé par une cliente de l’Arbre à Lettre (Paris 12e) et aimant particulièrement les dystopies, le résumé de la Cité de l’Oubli m’a bien intrigée.



J’aime particulièrement l’idée de ce roman : tous les douze ans, les habitants de Canaan oublient. Ils oublient tout : leurs souvenirs, leurs noms, leurs familles, leurs vies. Ils doivent suivre des règles strictes : écrire dans des carnets leurs souvenirs, en disant toute la vérité, rien que la vérité et avoir toujours leurs carnets sur eux. Sauf que Nadia se souvient de l’Avant le dernier Oubli. Elle a gardé tous ses souvenirs et ne comprend pas pourquoi elle est la seule à se souvenir et ne veut pas suivre les règles. Alors que l’Oubli arrive à nouveau, Nadia va tout faire pour comprendre ce qui se passe lors de l’Oubli avant que la cité ne sombre dans le chaos !



L’histoire a un vrai potentiel malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce roman que je trouve peu exploité et peu travaillé. Il y a un vrai souci de rythme et de profondeur ! Toute la première moitié du livre est très lente et descriptive ; l’histoire tourne en rond, on suit les mêmes événements encore et encore puis un élément déclencheur apparaît au milieu voir vers la fin du roman et tout s’accélère beaucoup trop vite. Tout ce qu’on attendait durant notre lecture arrive dans les dernières 50 - 100 pages ! L’action et les révélations n’arrivent qu’à la fin et c’est dommage …



D’autant plus que les personnages assez caractéristiques et clichés du genre Dystopique. Nadia est un personnage très asocial, pas du tout aimée de la population et de sa famille, l’unique personnage pouvant sauver la communauté toute entière. Grey, l’autre personnage principal, est l’adolescent aimé de tous et beau garçon. Les deux se retrouvent et malgré leurs différences frappantes, ils se retrouvent à passer beaucoup de temps ensemble ! En somme, je trouve ces deux personnages banales et creux.



Dans l’ensemble, ce roman n’a rien d’original alors qu’on nous l’avait promis dans le résumé, qui manque de rythme et de profondeur.
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La cité de l'oubli

J'ai été, dans un premier temps, assez surprise par l'univers proposé par l'auteure. L'image que je garde en tête est celle d'une cité très blanche, calme et bien propre où tout, et tout le monde, a une place bien définie. Le livre est divisé en 3 parties différents : le commencement / la découverte et le jugement final. J'avoue que la première partie est assez lente à lire (manque d'action) mais le reste rien à dire.

Dans une vie antérieure, Sharon Cameron a été professeur de piano, maman à plein temps, généalogiste, présidente d'une troupe de théâtre et coordinatrice de la Society of Children's Book Writers und Illustrators (Société des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse). Aujourd'hui, elle vit à Nashville (Tennessee) avec sa famille et se consacre pleinement à l'écriture. La Cité de l'Oubli est son quatrième roman.
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La cité de l'oubli

Épatant. Efficace. Surprenant.

Un vrai coup de coeur! Et j'attends la suite avec impatience!
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La cité de l'oubli

L'histoire est un peu longue à se mettre en place mais une fois fait, c'est difficile d'en décrocher ! C'est un univers très complet et très prenant.



Tous les douze ans, à Canaan, un phénomène étrange se produit. Il s'agit de l'Oubli. Tous les habitants se voient contraints de tout oublier de leurs douze dernières années. Pour repères, ils tiennent un jour un livre où ils y notent régulièrement des choses importantes, afin de savoir qui est leur famille, où ils habitent, ce qu'ils font comme travail, etc. Tout le monde, sauf Nadia. Elle est la seule à se souvenir de tout, à voir des changements qui n'ont pas lieu d'être, comme son père qui aurait profité du dernier Oubli pour les oublier, sa mère, ses deux sœurs et elle. Entre autres. Nadia tente tout pour comprendre ce qu'il se passe, afin que la ville arrête d'aller à sa perte au fur et à mesure des Oublis. D'autant que le prochain est pour bientôt...



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Elle m'a intéressée très rapidement mais c'est assez long à se mettre en place. Le temps de planter le décor, de bien décrire l'univers car celui-ci est vraiment très développé, de situer les personnages... Il se passe quelques petits trucs par-ci par-là mais rien de bien accrocheur. Je ne sais pas combien de temps ça dure mais ça m'a vraiment paru long. Toutefois, l'univers est intéressant, il y a toujours quelque chose pour nous donner envie d'en découvrir davantage malgré tout et la persévérance finit par payer ! En effet, petit à petit, les choses se mettent réellement en place. On ne le voit pas forcément venir mais tout ce début plus ou moins laborieux nous amène bien à quelque chose de plus prenant, parce que c'est plus complexe que ça en a l'air. Des rebondissements et révélations se font progressivement, l'action finit par s'enchainer et c'est carrément de plus en plus difficile de lâcher le livre. On a envie de savoir le fin mot de l'histoire !

Cette dystopie n'apporte pas vraiment de nouveautés au genre. C'est assez difficile je pense, vu tous les thèmes déjà traités mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'en vaut pas la peine ! D'autres qualités sont là, comme la richesse de l'univers, le développement des personnages qui a été très bien géré pour les principaux et pour certains secondaires importants à l'intrigue, le suspense lié au dénouement final... Il y a des passages très émouvants, principalement à cause des conséquences de l'Oubli, mais aussi parce qu'il est très facile de s'attacher à certains personnages, comme Nadia.

La fin ne m'a pas du tout déçue. À aucun moment je n'ai regretté d'avoir poursuivi ma lecture tant elle correspondait à mes attentes. On a toutes les réponses qu'il nous faut, et l'action est présente jusqu'au bout.



Nadia est un personnage qui m'a beaucoup touchée. Davantage sur la seconde partie que la première. Peut-être parce que j'ai été plus emballée par la seconde justement. Dans tous les cas, c'est un personnage qui se révèle de plus en plus fort malgré les lourdes épreuves qu'elle doit traverser (être discrète, faire semblant, se cacher, enquêter, rétablir la vérité, accepter d'être la seule à se souvenir de tout...), qui reste humain malgré tout quand des sentiments forts la traversent, qui est intelligent. Sans réelle surprise de ce côté-là, elle a vraiment tout de la fille qui peut sauver l'humaine. Mais à quel prix ? Elle a également beaucoup de courage et c'est un aspect que j'ai beaucoup apprécié dans son tempérament.



Pour conclure, c'est une dystopie que je recommande vivement même si elle n'est pas parfaite en tout point. Je n'ai pas grand chose à y reprocher finalement si ce n'est une intrigue assez lente à se mettre en place mais qui devient totalement addictive par la suite et qui ne fait pas du tout regretter d'être allé jusqu'au bout !
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La cité de l'oubli

Lorsque les éditions Nathan ont dévoilé la couverture de La cité de l’oubli, j’ai été très curieuse de découvrir ce titre. J’ai préféré ne pas trop en savoir, pour préserver ma découverte. « Tous les 12 ans ils oublient… pas moi. » Il n’en fallait pas plus pour m’intriguer.



La cité de l’oubli dépeint une société qui, tous les 12 ans, subit un oubli collectif. Ce peuple vit dans une petite ville entourée de murs. Il est bien évidemment interdit d’aller à l’extérieur. Pour ne pas être complètement désœuvrés après chaque oubli, les habitants de Canaan doivent consigner dans des cahiers toutes leur existence. Nadia, elle, n’a pas oublié. Pourquoi se souvient-elle ? Quelle est l’origine de l’oubli? Que se trouve-t-il au-delà des murs de Canaan? Tant de questions auxquels la jeune fille essaye de répondre.

J’ai adoré cette lecture. Le texte de Sharon Cameron est original. Le concept d’une civilisation confrontée à l’oubli est plus qu’intriguant. L’auteure a su construire une dystopie qui ne se base pas forcement sur les mêmes recettes, souvent utilisées, dans ce sous-genre de la science-fiction. L’intrigue se développe d’une manière intelligente et se complexifie au fil des pages. J’avoue que je ne m’attendais pas à de telles révélations. Ma curiosité croissait chapitre après chapitre, le livre se laisse d’ailleurs facilement décorer. La fin ouvre nous promet une suite palpitante.



Il est vrai que La cité de l’oubli n’est pas riche en action, si vous êtes à la recherche d’une dystopie avec des affrontements et rebondissements extraordinaires à tout bout de champ, vous serez peut être déçus. La narration de Sharon Cameron est audacieuse. La dynamique de son récit ne repose pas sur l’action mais sur une tension, le lecteur veut connaître le fin mot de l’histoire. Le quotidien de Nadia et ses investigations apportent leur lot de mystère et de suspense.

J’ai adoré Nadia et les autres personnages de ce roman, j’en ai détesté d’autres. Et j’ai encore plus apprécié toutes les réflexions menées par l’auteure sur la nature humaine, l’importance du passé et des souvenirs dans la construction de l’identité. La cité de l’oubli est un roman original et surprenant qui offre une facette intéressante de la dystopie.
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La cité de l'oubli

Imaginez un monde où tous les 12 ans, les habitants subissent un mystérieux phénomène : l'Oubli.



Une amnésie totale. Ils doivent alors repartir de zéro, et pour les aider ils ont en leur possession leur "livre", sorte de journal dans lequel ils écrivent jour après jour ce qui les constitue : leur identité. Sans leur livre les gens n'ont alors aucun moyen de connaître la vie qu'ils avaient avant l'Oubli, ils font alors partie du peuple des Perdus.



Maintenant, imaginez qu'une personne ne soit pas touché par ce phénomène. Cette personne c'est Nadia, notre héroïne. Elle n'oublie jamais. Et elle sait que son père a profité du dernier Oubli pour partir et refaire sa vie ailleurs dans la cité, pour cela il a falsifié les livres de sa famille. Nadia va donc partir à la recherche des réponses aux très nombreuses questions qui la hantent.



Tout d'abord, l'univers de l'autrice est très bien pensé, l'histoire est originale et innovante pour une dystopie, même si pour ma part j'ai trouvé que le début souffrait de quelques longueurs, heureusement l'intrigue donne tout de même l'envie de s'accrocher et de découvrir la suite. Et la suite est beaucoup plus rythmée et l'ont a hâte de percer les nombreux mystères de cette cité.



J'ai eu un peu plus de mal à m'attacher à Nadia, peut-être parce que le roman est écrit à la première personne, et il m'a manqué du sentiment sans doute.



En résumé, j'ai beaucoup apprécié ce roman, même si ce n'est pas un coup de cœur, cette dystopie en one-shot reste une découverte très agréable et une très bonne lecture, à découvrir !



Merci aux Editions Nathan de m'avoir fait découvrir ce roman et cette autrice.


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La cité de l'oubli

Tous les douze ans la population entière de Canaan subit le temps de l'oubli. Au réveil, seul le livre accroché à leur corps leur permet de conserver une trace de leur identité et de leur passé.



Malheur à ceux qui perdent ce précieux lien et qui sont relégués au rang de quasi esclave.



Nadia a très peur car d'une part elle cache sa capacité à se souvenir et d'autre part elle est aussi la seule à enfreindre la règle qui veut qu'il est interdit car dangereux de franchir l'enceinte de la ville. Or le jeune Gray qui l'a surprise exige qu'elle l'y amène.



Son désir est d'arriver à protéger sa famille et d'essayer de comprendre pourquoi son père a modifié son livre avant de les quitter...



Une dystopie bien agencée avec une intrigue qui se base sur la valeur des écrits. Les habitants enfermés dans l'espace et le temps subissent une forme de malédiction qui est utilisée par certains pour maintenir leur pouvoir et atteindre des buts plus personnels.



Un roman qui se lit facilement et qui entremêle famille, société, sentiment et pouvoir.



A découvrir !
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La lumière dans les combles

COUP DE COEUR ! 🤍💙



ROMANS HISTORIQUES • SECONDE GUERRE MONDIALE • HUMANITÉ • ESPOIR •



🎆 Ce roman est magnifique.. pour bien des raisons : l’histoire vraie, le courage des protagonistes qui ont réellement existé, et la plume si juste de Sharon Cameron. Un plume si belle, si fluide qui mets en lumière et rends un magnifique hommage.



✨J’ai lu de nombreux romans historiques, mais celui-ci rentre incontestablement dans mon top 3.



🕯Un roman sombre de part l’histoire qu’il conte, mais tellement lumineux par les humains qui la portent.



☀️Un roman qui nous rappelle que les différences nous enrichissent, ne l’oublions pas.



💙 Un roman à lire évidemment !



🦋J’ai été chamboulé, désorientée, ébahie, touchée, par cette histoire.



🌊Complètement en admiration devant le courage de cette jeune fille : STEPHANIA PODGORSKA qui a alors seulement 13 ans décide de cacher 13 juifs dans le grenier dans sa maison, à proximité même de l’ennemie.



📖Un roman classé jeunesse mais qu’il convient à tous et à toutes de lire.



🌈 C’est également un belle hymne à la vie, qui devant les épreuves, l’adversité, les souffrances reste plus forte que tout.



🌙 Un roman inoubliable.

✨ Des femmes et des hommes inoubliables.



🗣 Vous le savez -ou pas d’ailleurs-, j’achète rarement voir jamais des livres neufs, mais j’ai fait une exception pour ce roman qui me tentais tellement depuis un moment, et ne voyant toujours pas sa sortie poche, j’ai craqué.. et 0 regrets! Merci @liaetseslectures pour cette magnifique découverte.



💫 Malgré tous le coeur que j’ai mis à rédiger cette chronique, elle est bien loin de rendre parfaitement hommage à ce récit, alors foncez le découvrir et vous faire votre propre idée.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La lumière dans les combles

Fusia habite avec une famille juive en Pologne lorsque les persécutions contre les juifs commencent.



SI elle travaille pour eux comme aide elle devient rapidement un membre de cette famille chaleureuse jusqu'à se lier avec l'un des fils.



Alors quand ils sont emmurés dans le ghetto de Przemysl, elle décide de les aider quitte à risquer sa vie à chacune de ses visites pour leur faire passer de quoi les aider à survivre quelque temps de plus.



Mais son existence se complique quand elle récupère sa toute jeune sœur car toute personne qui aide un juif doit mourir d'après le règlement allemand.



C'est alors que les juifs du Ghetto sont amenés par wagons entiers vers une destination qui ne peut plus être que la mort.



Un livre fort et émouvant avec un récit complété en fin d'ouvrage par une partie documentaire qui étaye cette histoire vraie.



Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant est la manière dont Fusia va se rendre compte seulement progressivement du destin réservé aux juifs pour la seule raison de leur religion ou de leur origine.



Et puis, il y a la formidable débrouillardise et le courage sans nom des deux jeunes filles qui doivent gérer, jour après jour une situation de plus en plus dramatique.



Alors que le suspens nous entraîne dans notre lecture, n'oublions pas qu'il s'agit en premier plan d'un hommage aux justes et un rappel pour ne jamais oublier l'extermination des juifs.


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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles. C'est un romans qui se passé pendant la deuxième guerre mondial. Ceci est une histoire vrai.Préparer vos mouchoir et lisez le ! C'est l'histoire de Stéfania Podgorska elle va allez en ville et travaillé dans une boutique tenu par des juif.Mais la guerre va débuter et tout ne vas pas se passez comme elle l'aurait voulut.

Laura.G
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La lumière dans les combles

Ce roman m'a accompagnée pendant toute une semaine et chaque jour j'ai suivi les personnages avec une certaine émotion. Il s'agit d'une fiction historique dont le contenu est inspiré du témoignage et de la vie de Stefanià Podgorska lors de la Seconde Guerre Mondiale.







C'est à l'âge de 13 ans que cette jeune polonaise quittait la ferme familiale pour travailler en ville, à Przemysl. Elle trouve sa place et découvre le monde du travail dans la boutique de la famille Diamant, avec laquelle elle noue des liens forts. Quand la guerre éclate, la Milice débarque et cible les juifs en les envoyant dans un ghetto ou dans des trains vers les camps. Les Diamant sont juifs. Stefania se sent impuissante face au sort qui les attend. Pourtant, par de petites actions quotidiennes, la jeune fille met tout en œuvre pour venir en aide aux juifs.







Où trouve-t'elle la force de se battre si fort, d'aider en mettant en péril sa propre vie? Honnêtement, je ne pense pas que tout le monde en soit capable et c'est dans ce genre de roman que le mot héroïsme prend tout son sens. Ce n'est pas un roman qui se lit très rapidement, il raconte toutes ces années sombres et ce qui était alors le quotidien de Stefania. Sans grands mots. Il nous raconte les conditions de vie, la peur, l'insécurité à cause de l'occupation allemande et des nombreuses sanctions, souvent mortelles. L'histoire et le parcours de Stefania sont remarquables et ... effrayants, et je ne peux que le conseiller à ceux qui aiment se documenter sur le sujet.


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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles est un livre écrit par Sharon Cameron en 2020 par la maison Gallimard jeunesse. Ce touchant roman est tiré d'une histoire vraie, celle de Stefania Podgorska dite Fusia qui vit en Pologne sous l'occupation allemande lors de la Seconde Guerre Mondiale. À Przemyśl la jeune fille voit les êtres qui lui sont le plus chers se faire emmener vers un destin tragique. La famille Diamant qui a participé activement à son éducation et qui considère Fusia comme une des leurs est juive. C'est là qu'accompagnée de sa jeune soeur, Stefania va prendre la décision la plus difficile et courageuse de sa vie : cacher des juifs. D'abord ceux qu'elle considère comme sa famille mais également d'autres qu'elle rencontrera au fil de son aventure. Toujours animée par ce même sens de la justice et cette affection portée aux autres, Stefania parviendra-t-elle à ce cacher jusqu'au bout ?

Ce roman fut une merveilleuse découverte. Le courage de cette héroïne ayant réellement existé et sa vie difficile ont été racontés avec intensité et force détails. Frissons, peur, tristesse mais aussi joie et tendresse, toutes ces émotions sont si bien retranscrites qu'on les croient nôtres. On se prend rapidement d'affection pour tous ces personnages attachants. Ce roman historique apporte un peu de chaleur et de réconfort dans cette si sombre période de l'Histoire de l'humanité.

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La lumière dans les combles

Les plus jeunes liront ce récit comme une aventure. La lumière dans les combles est le roman parfait pour aborder le thème de la guerre et du génocide avec eux sans les traumatiser. Les scènes de violence sont racontées sans entrer dans les détails. Rien n’est censuré mais il n’y a pas de description destinée à choquer.



Les adultes verront ce récit comme le témoignage d’une dure époque qui nous force à nous interroger et à nous rebeller contre des diktats. A seize ans, Stefania a compris que ce qui définit les hommes n’est pas dans leur nationalité ou leur langue ou leur religion mais dans leur manière d’agir et de se comporter avec autrui.



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La lumière dans les combles

Stefania est une héroïne dans tous les sens du terme. Elle a refusé de fermer les yeux face à la misère, la haine et l’injustice. Je ne connaissais pas du tout son histoire et je trouve cela dommage. C’est une jeune adolescente courageuse, un modèle de tolérance et d’ouverture d’esprit. Je me suis beaucoup attachée à elle et j’avais même peur qu’il lui arrive quelque chose. Ce qu’elle a fait, au péril de sa vie, très peu de gens en sont capables. Le sacrifice de soi pour les autres est une denrée très rare.



Au fil des années nous découvrons le quotidien de Stefania qui était une super-héroïne dans un monde où le chaos régnait en maitre. Ce récit est une leçon de vie sur le courage, sur le fait que malgré la haine la bienveillance est possible. Un roman poignant, immersif et avec des personnages hauts en couleurs. J’ai beaucoup aimé cette découverte.
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La lumière dans les combles

La vie tranquille de Stefania, une jeune catholique, et de la famille Diaman va être chamboulée par l’arrivée des nazis qui vont obliger la famille juive à partir de leur maison. Même effondrée par le chagrin, Stefania ne se laissera pas faire et avec l’aide de sa petite sœur, elle compte bien cacher des Juifs. Mais les secrets sont parfois bien lourds à porter.



J’ai beaucoup aimé cette histoire, car il y a beaucoup de suspense et qu’à chaque fois qu’on a l’impression que tout va bien, un problème resurgit et entraîne la panique. Ce que j’ai moins aimée c’est qu’au bout, d’un moment on commence à fatiguer, car le livre est assez long et que l’on tarde à vraiment se mettre dans l’action, comme il y a beaucoup de choses à raconter avant qu’elle ne commence à vraiment cacher des juifs.



Extrait: «J’espère bien que vous allez m’emmener à la Gestapo. Alors je pourrai leur dire ce que je vais vous dire à vous. Que vous êtes des lâches. Et des idiots. Bien sûr que je veux cacher des Juifs ! Je le reconnais. C’est la vérité. Je veux les cacher et les aider jusqu’à ce que quelqu’un décide d’en finir avec cette guerre.»



Je ne recommande pas ce livre pour ceux qui n’aiment pas les ouvrages trop longs. Mais si vous avez de la patience et que vous aimez les histoires à suspense, ce livre est fait pour vous.

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La lumière dans les combles

Stefania Podgorska a 18 ans pendant l'Occupation. Jeune catholique polonaise, elle a vécu avant-guerre des années de grand bonheur dans la boutique et au sein de la famille juive des Diamant qui l'a accueillie comme une fille de plus, à partir de 1936, à Przemysl. Quand la Pologne bascule dans l'horreur et que les juifs sont enfermés dans le ghetto avant de partir par wagons dans les camps, Stefania décide de les aider tant qu'elle le peut, au risque de sa vie car, aux yeux des Nazis, aider les Juifs est aussi criminel que de l'être soi-même (...)

A la merci d'une dénonciation ou d'une indiscrétion, Stefania tient le coup et ne désespère jamais. Est-ce grâce à la prière de demande qu'elle lance au Ciel dans les pires dangers ? Dotée d'un courage exemplaire, d'une débrouillardise et d'un culot incroyables, elle force l'admiration.



Basé sur l'histoire vraie de Stefania Podgorska, ce roman transforme le lecteur, qui en ressort plus fort et plus lucide sur la monstruosité du nazisme, admiratif du courage de cette jeune fille. Des scènes violentes nécessitent un peu de maturité.



Le dossier biographique et les photos, les témoignages de reconnaissance, en font une héroïne exemplaire que l'on oublie pas.



Ces 500 pages d'action et de récit la première personne vibrent de vérité, parfois émouvantes, toujours pleines de suspense car la peur transpire à chaque page.

La traduction de Diane Ménard y est sans doute pour beaucoup, fidèle à ce que Sharon Cameron a voulu livrer, tout entière absorbée par ce destin qui est venu sous sa plume comme une évidence.
Lien : https://123loisirs.com/livre..
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La lumière dans les combles

J'ai lu une relique de ma PAL et j'ai adoré



Pour celles et ceux qui suivent notre page depuis longtemps. Nous postons souvent à propos d'ouvrages qui abordent la shoah. Cette tragédie nous touche énormément, comme beaucoup d'entre vous.



Pour autant je ne connaissais pas Stefania, une des héroïnes de la seconde guerre mondiale. Une femme forte et déterminée. Une femme qui croyait en la vie. Et je suis honorée d'avoir pu faire sa rencontre à travers ces pages.



'' Ce dimanche là, à la messe avec Angia, je remerciai Dieu de m'avoir conduite chez les Diamant. Moïse était aussi dans ma Bible, après tout, et j'étais certaine que Dieu l'avait aimé ''



Ce roman reprend les mémoires de Stefania, très peu de modifications ont été apportées à la réalité historique. Et on y découvre la cruauté propre à la seconde guerre mondiale, mais différemment.



En effet, il est question de ghettos, de camps, de morts et de famine. Mais nous ne sommes pas emmenés dans les camps. Nous restons avec Stefania et '' ses juifs '' comme elle le dit à de nombreuses reprises.



On reste avec elle, lorsqu'elle apprend, lorsqu'elle comprend, lorsqu'elle se défend et qu'elle défend rage au ventre les siens.



Que d'émotions, que de troubles. Je trouve que l'auteure réussit à nous immerger complètement : dans la Pologne de l'époque, dans ses contraintes et les peurs des personnages.



Ce roman est un page turner, qui fait verser une petite larme ou deux... Ou davantage. Mais qui nous apprend que dans la guerre il y a eu des lumières. Et Stefania et sa petite sœur en étaient.



L'avez-vous lu ? Connaissez-vous l'histoire de Stefania ?
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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles, ma rencontre avec une véritable héroïne.



J’aime découvrir des faits historiques à travers des récits. Ce sont pour moi, les plus belles leçons. L'Histoire est plus qu’une simple matière enseignée à l’école, elle me fait grandir chaque jour, et m’aide à comprendre, ou non, le monde dans lequel nous vivons actuellement. De nombreux romans m’ont fait découvrir des événements et rencontrer des personnages importants du passé.

Grâce à l’autrice, Sharon Cameron, ma route a croisé celle de Stefania : Une jeune femme dotée d’un courage admirable, périlleux peut-être mais absolument magnifique.



Stefania, Fusia, travaille pour la famille Diamond qui tient une épicerie dans la ville de Przemysl. Elle est rapidement « adoptée » par cette famille attachante. Dès 1940, les premiers bombardements bouleversent la vie de tous les habitants. Surtout pour la famille Diamond, car comme tous Juifs, ils doivent quitter leur maison pour le ghetto de la ville. Fusia, catholique, reste de l’autre côté des barbelés. C’est désormais la seule qui puisse les aider à survivre. Livrée à elle-même dans un pays en guerre, elle retrouve sa jeune sœur, et va risquer leurs vies pour en sauver d’autres. 13 Juifs seront cachés chez elle. Avec sa cadette, elles vont tout faire pour les cacher jusqu’au bout.



« Treize juifs dans mon grenier. De toute façon, les nazis ne pourront me tuer qu’une seule fois ».



C’est une plongée terrifiante dans la vie pendant la guerre. Trouver un travail, se nourrir, nourrir sa sœur et les habitants du grenier, ne pas se faire prendre, trouver des vêtements, échapper à la Gestapo, aux SS, leurrer les voisins, être discrète, risquer sa vie, aimer, rire, pleurer, avoir peur, être en colère…



Avec ce roman, j’étais de l’autre côté. D’habitude, je lis des romans où les Juifs persécutés sont les narrateurs, ici c’est une résistante qui raconte son histoire. Par conséquent, plein d’aspects de la survie pendant la guerre sont mis en avant. On sent le désarroi des habitants, la pauvreté, les difficultés. J’étais là aux côtés de Fusia et Helena qui sans cesse essayaient de survivre. Et je me suis souvent demandée comment elles parvenaient à ne jamais rien lâcher malgré toute la cruauté qui les entourait. Un roman de plus, qui me fait beaucoup réfléchir sur l’Humain.



L’histoire que nous raconte l’autrice est une histoire vraie. Stefania Podgorska a réellement existé. Outre quelques ajouts ou changements de noms, les évènements narrés se sont réellement passés. J’ai commencé le livre dimanche soir, je l’ai terminé lundi matin. J’ai vécu des heures de lectures angoissantes et bouleversantes. J’ai été admirative devant le courage de ces femmes et ces hommes.



L’autrice connaît son sujet, elle a rencontré les descendants de Fusia, et cela se ressent. C’est un hommage qu’elle rend à ces deux femmes et ces rescapés. Le roman est complété par une postface très documentée avec des photos d’archives. C’est comme un trésor que l’on découvre après la fin du roman. Une fois que nous pouvons relâcher la pression, l’autrice nous révèle la suite des histoires des personnages, ceux qui ont survécu.



Ce roman est un coup de cœur. Il a vibré en moi comme Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys. J’espère sincèrement qu’il sera lu, relu et re- relu pendant de nombreuses générations pour que le courage de Fusia et les atrocités de la guerre ne soient jamais oubliés.



Un grand merci aux éditions Gallimard pour cette lecture. Merci de publier des romans si essentiels et beaux.
Lien : http://littlearead.fr/la-lum..
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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles







La lumière dans les combles est un livre sorti en 2021, de Sharon Cameron, une auteure américaine.

Ce livre parle d’une jeune fille, Stéfania, qui avec sa sœur cachent 13 personnes juives dans sa cave durant la période de la seconde guerre mondiale. Mais le jour où la gestapo apprendra que Stefania et Helena cachent ces juifs, ça sera la fin pour elles et leurs amis.



Ce livre me semblait intéressant au premier abord, les sujets tels que la première et deuxième guerre mondiale m’attirent. Mais à mon avis, c’est le genre de livre qui met du temps à réellement plonger le lecteur dans une lecture profonde et intense, ce livre fait dans les environs de 400 pages.

Mais là n’est pas le problème, les livres longs sont plus intéressants que les nouvelles ou romans d'une centaine de pages. Mais simplement, je n’ai pas accroché. Je préfère les livres qui mettent directement le lecteur dans le bain et l’ambiance du livre, et qui ne prennent pas trop longtemps à expliquer le contexte.

Egalement, je trouve que les mots employés dans ce livre sont assez compliqués à comprendre, non pas que le vocabulaire soit trop arriéré, mais plutôt qu’il ne fait pas forcément le lecteur accrocher à l’histoire.

Cependant, ce type de livre ne me plait peut être pas, mais cela ne veut pas forcément dire que c ‘est un mauvais roman.

J’aurais apprécié que l’auteure fasse venir les évènements dès la vingtième page, pour comme je l’ai dit, mettre directement le lecteur dans l’ambiance du livre.



Cependant, je respecte totalement tout le travail que l’auteure a fourni dans ce livre. Écrire un livre est quelque chose qui prend énormément de temps, donc il faut savoir faire preuve de patience et de concentration. Surtout dans ce cas précis, ce livre est inspiré d’une histoire vraie.

Sharon Cameron a probablement dû beaucoup étudier et faire des recherches sur la vie de ces deux sœurs afin d’écrire un roman si imposant. Ce livre est susceptible de plaire aux grands lecteurs.

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