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Critiques de Sharon Cameron (166)
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La lumière dans les combles

La vie tranquille de Stefania, une jeune catholique, et de la famille Diaman va être chamboulée par l’arrivée des nazis qui vont obliger la famille juive à partir de leur maison. Même effondrée par le chagrin, Stefania ne se laissera pas faire et avec l’aide de sa petite sœur, elle compte bien cacher des Juifs. Mais les secrets sont parfois bien lourds à porter.



J’ai beaucoup aimé cette histoire, car il y a beaucoup de suspense et qu’à chaque fois qu’on a l’impression que tout va bien, un problème resurgit et entraîne la panique. Ce que j’ai moins aimée c’est qu’au bout, d’un moment on commence à fatiguer, car le livre est assez long et que l’on tarde à vraiment se mettre dans l’action, comme il y a beaucoup de choses à raconter avant qu’elle ne commence à vraiment cacher des juifs.



Extrait: «J’espère bien que vous allez m’emmener à la Gestapo. Alors je pourrai leur dire ce que je vais vous dire à vous. Que vous êtes des lâches. Et des idiots. Bien sûr que je veux cacher des Juifs ! Je le reconnais. C’est la vérité. Je veux les cacher et les aider jusqu’à ce que quelqu’un décide d’en finir avec cette guerre.»



Je ne recommande pas ce livre pour ceux qui n’aiment pas les ouvrages trop longs. Mais si vous avez de la patience et que vous aimez les histoires à suspense, ce livre est fait pour vous.

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La lumière dans les combles

Stefania Podgorska a 18 ans pendant l'Occupation. Jeune catholique polonaise, elle a vécu avant-guerre des années de grand bonheur dans la boutique et au sein de la famille juive des Diamant qui l'a accueillie comme une fille de plus, à partir de 1936, à Przemysl. Quand la Pologne bascule dans l'horreur et que les juifs sont enfermés dans le ghetto avant de partir par wagons dans les camps, Stefania décide de les aider tant qu'elle le peut, au risque de sa vie car, aux yeux des Nazis, aider les Juifs est aussi criminel que de l'être soi-même (...)

A la merci d'une dénonciation ou d'une indiscrétion, Stefania tient le coup et ne désespère jamais. Est-ce grâce à la prière de demande qu'elle lance au Ciel dans les pires dangers ? Dotée d'un courage exemplaire, d'une débrouillardise et d'un culot incroyables, elle force l'admiration.



Basé sur l'histoire vraie de Stefania Podgorska, ce roman transforme le lecteur, qui en ressort plus fort et plus lucide sur la monstruosité du nazisme, admiratif du courage de cette jeune fille. Des scènes violentes nécessitent un peu de maturité.



Le dossier biographique et les photos, les témoignages de reconnaissance, en font une héroïne exemplaire que l'on oublie pas.



Ces 500 pages d'action et de récit la première personne vibrent de vérité, parfois émouvantes, toujours pleines de suspense car la peur transpire à chaque page.

La traduction de Diane Ménard y est sans doute pour beaucoup, fidèle à ce que Sharon Cameron a voulu livrer, tout entière absorbée par ce destin qui est venu sous sa plume comme une évidence.
Lien : https://123loisirs.com/livre..
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La lumière dans les combles

J'ai lu une relique de ma PAL et j'ai adoré



Pour celles et ceux qui suivent notre page depuis longtemps. Nous postons souvent à propos d'ouvrages qui abordent la shoah. Cette tragédie nous touche énormément, comme beaucoup d'entre vous.



Pour autant je ne connaissais pas Stefania, une des héroïnes de la seconde guerre mondiale. Une femme forte et déterminée. Une femme qui croyait en la vie. Et je suis honorée d'avoir pu faire sa rencontre à travers ces pages.



'' Ce dimanche là, à la messe avec Angia, je remerciai Dieu de m'avoir conduite chez les Diamant. Moïse était aussi dans ma Bible, après tout, et j'étais certaine que Dieu l'avait aimé ''



Ce roman reprend les mémoires de Stefania, très peu de modifications ont été apportées à la réalité historique. Et on y découvre la cruauté propre à la seconde guerre mondiale, mais différemment.



En effet, il est question de ghettos, de camps, de morts et de famine. Mais nous ne sommes pas emmenés dans les camps. Nous restons avec Stefania et '' ses juifs '' comme elle le dit à de nombreuses reprises.



On reste avec elle, lorsqu'elle apprend, lorsqu'elle comprend, lorsqu'elle se défend et qu'elle défend rage au ventre les siens.



Que d'émotions, que de troubles. Je trouve que l'auteure réussit à nous immerger complètement : dans la Pologne de l'époque, dans ses contraintes et les peurs des personnages.



Ce roman est un page turner, qui fait verser une petite larme ou deux... Ou davantage. Mais qui nous apprend que dans la guerre il y a eu des lumières. Et Stefania et sa petite sœur en étaient.



L'avez-vous lu ? Connaissez-vous l'histoire de Stefania ?
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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles, ma rencontre avec une véritable héroïne.



J’aime découvrir des faits historiques à travers des récits. Ce sont pour moi, les plus belles leçons. L'Histoire est plus qu’une simple matière enseignée à l’école, elle me fait grandir chaque jour, et m’aide à comprendre, ou non, le monde dans lequel nous vivons actuellement. De nombreux romans m’ont fait découvrir des événements et rencontrer des personnages importants du passé.

Grâce à l’autrice, Sharon Cameron, ma route a croisé celle de Stefania : Une jeune femme dotée d’un courage admirable, périlleux peut-être mais absolument magnifique.



Stefania, Fusia, travaille pour la famille Diamond qui tient une épicerie dans la ville de Przemysl. Elle est rapidement « adoptée » par cette famille attachante. Dès 1940, les premiers bombardements bouleversent la vie de tous les habitants. Surtout pour la famille Diamond, car comme tous Juifs, ils doivent quitter leur maison pour le ghetto de la ville. Fusia, catholique, reste de l’autre côté des barbelés. C’est désormais la seule qui puisse les aider à survivre. Livrée à elle-même dans un pays en guerre, elle retrouve sa jeune sœur, et va risquer leurs vies pour en sauver d’autres. 13 Juifs seront cachés chez elle. Avec sa cadette, elles vont tout faire pour les cacher jusqu’au bout.



« Treize juifs dans mon grenier. De toute façon, les nazis ne pourront me tuer qu’une seule fois ».



C’est une plongée terrifiante dans la vie pendant la guerre. Trouver un travail, se nourrir, nourrir sa sœur et les habitants du grenier, ne pas se faire prendre, trouver des vêtements, échapper à la Gestapo, aux SS, leurrer les voisins, être discrète, risquer sa vie, aimer, rire, pleurer, avoir peur, être en colère…



Avec ce roman, j’étais de l’autre côté. D’habitude, je lis des romans où les Juifs persécutés sont les narrateurs, ici c’est une résistante qui raconte son histoire. Par conséquent, plein d’aspects de la survie pendant la guerre sont mis en avant. On sent le désarroi des habitants, la pauvreté, les difficultés. J’étais là aux côtés de Fusia et Helena qui sans cesse essayaient de survivre. Et je me suis souvent demandée comment elles parvenaient à ne jamais rien lâcher malgré toute la cruauté qui les entourait. Un roman de plus, qui me fait beaucoup réfléchir sur l’Humain.



L’histoire que nous raconte l’autrice est une histoire vraie. Stefania Podgorska a réellement existé. Outre quelques ajouts ou changements de noms, les évènements narrés se sont réellement passés. J’ai commencé le livre dimanche soir, je l’ai terminé lundi matin. J’ai vécu des heures de lectures angoissantes et bouleversantes. J’ai été admirative devant le courage de ces femmes et ces hommes.



L’autrice connaît son sujet, elle a rencontré les descendants de Fusia, et cela se ressent. C’est un hommage qu’elle rend à ces deux femmes et ces rescapés. Le roman est complété par une postface très documentée avec des photos d’archives. C’est comme un trésor que l’on découvre après la fin du roman. Une fois que nous pouvons relâcher la pression, l’autrice nous révèle la suite des histoires des personnages, ceux qui ont survécu.



Ce roman est un coup de cœur. Il a vibré en moi comme Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys. J’espère sincèrement qu’il sera lu, relu et re- relu pendant de nombreuses générations pour que le courage de Fusia et les atrocités de la guerre ne soient jamais oubliés.



Un grand merci aux éditions Gallimard pour cette lecture. Merci de publier des romans si essentiels et beaux.
Lien : http://littlearead.fr/la-lum..
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La lumière dans les combles

Il s’agit d’une littérature jeunesse et je l’ignorais donc j’ai été un peu déçue quand j’ai découvert le style, malgré le fait que ce roman soit tiré d’une histoire vraie. Je l’ai trouvé très long et il manquait de détails. Dommage car c’est mon sujet de prédilection.
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La lumière dans les combles

Ce roman bouleversant, c'est l'histoire vraie de Stefania Podgorska, une jeune polonaise catholique de 16 ans. En plus d'avoir la charge de sa petite soeur Helena de 6 ans, Stefania va prendre la lourde décision de cacher des juifs au nez et à la barbe des Nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale.



Et tout au long du livre, on se demande comment un tel héroïsme (une telle inconscience penseront certains) peut être à ce point chevillé au corps (et au coeur) d'une jeune fille qui n'est même pas encore majeure. Malgré les obstacles en pagaille, les privations, l'épuisement, la peur de les voir tous mourir, Stefania se démène chaque jour, au péril de sa vie, pour trouver de quoi nourrir ceux qu'elle cache sans éveiller de soupçon.



Sa vie et celle de sa petite soeur, qui se révèle incroyablement douée pour l'épauler, pendant ces années n'est qu'une succession d'entreprises périlleuses qu'elles affrontent avec combattivité, malgré la peur chevillée au ventre. Avec une seule obsession : les garder tous en vie.



Stefania a fait le choix de résister. Quitte à payer le prix fort.
Lien : https://www.luckysophie.com/..
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La lumière dans les combles

Nous découvrons à travers le récit de @sharoncameronbooks l'histoire vraie de Stefania Podgórska, Fusia et de sa petite soeur Helena, Justes Polonaises qui, au péril de leur vie, ont cachées des juifs en Pologne.

Et Dieu sait que la tâche n'a pas été aisée, elles sont passées à plusieurs reprises près de la catastrophe.

Mais le courage, la détermination et la foi de Stefania ont réussi à faire barrière à l'horreur de cette guerre. Plus d'un aurait baissé les bras, mais pas elle. Elle a tenu coûte que coûte, préférant y laisser sa vie s'il le fallait pour préserver celle des autres. Une jeune fille de seize ans avec une belle maturité.



L'autrice évoque la peur, les difficultés et la violence de la guerre sans entrer vraiment dans des détails traumatisants même si la succession des évènements est angoissante.

Le roman capture efficacement l'ambiance oppressante de la Seconde Guerre mondiale, la haine des juifs et l'acharnement et l'horreur qu'ils ont subis.

La tension constante due à la menace de la Gestapo crée une lecture angoissante et stressante. Les protagonistes, Fusia et Helena, se révèlent extraordinaires dans leur force face à la peur omniprésente.



Considéré comme un roman jeunesse, il reste captivant voir stressant et certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. Il relate des événements réels et la découverte des destins authentiques des personnages à la fin grâce aux notes de l'autrice ajoute une dimension poignante.



J'ai longtemps pensé à Fusia, Max, et Helena après ma lecture et ai poursuivi après cette lecture des recherches les concernant.
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La lumière dans les combles

Inspiré d'une histoire vraie, ce roman raconte la courageuse détermination d'une adolescente polonaise à venir en aide à ses amis juifs, bien qu'elle encourt la mort. Le récit s'étale sur toute la durée de la guerre, depuis les premiers bombardements en septembre 1939 jusqu'à la libération du pays par les Russes en juillet 1944.

J'ai déjà beaucoup lu sur la Seconde Guerre mondiale et pourtant j'ai été captivée. Peut-être parce que l'autrice a su reconstituer les faits sans s'y attarder plus que nécessaire (les lois nazies, la déchéance des juifs, la vie dans le ghetto...), qu'elle a su apporter un angle nouveau (le point de vue de celle qui aide, et non de ceux qui sont enfermés), qu'elle a dépeint les sentiments avec beaucoup de justesse.



L'héroïne, Fusia, est traversée de toutes sortes d'émotions: l'injustice, le poids des responsabilités ("Prendre ces décisions à 16 ans!"), la colère et surtout la peur, qui ne la quitte jamais. Elle use de toutes sortes de subterfuges pour se procurer de la nourriture, l'apporter en douce à sa famille adoptive dans le ghetto, pour échapper aux policiers (polonais et nazis). Il faut se faire des papiers allemands, trouver du travail, s'occuper de sa petite sœur Helena. Celle-ci est incroyable du haut de ses six ans, à la fois courageuse et maligne.



Au départ, Fusia aide la famille Diamant et de fil en aiguille, va se retrouver à prendre en charge les amis des amis... Elle aura jusqu'à treize juifs cachés chez elle! Il faudra trouver un nouveau logement, s'organiser en toute discrétion car les voisins ont la délation prompte ("Depuis que l'armée allemande était là, on aurait dit que n'importe qui était capable de n'importe quoi")... Chaque fois que quelqu'un débarque à l'improviste chez Fusia, on tremble avec elle! Et puis les juifs entassés, affamés, alarmés, "passent leur temps à se disputer".

Les phases de découragement s'intensifient avec le temps, mais il y a aussi quelques bons moments ensemble, et l'espoir que l'avancée russe les libère.



Après ce long et terrible combat, au jour le jour, pour survivre, il faudra réapprendre à vivre ("La vie a recommencé") en s'accrochant à ce mantra: "Nous sommes vivants". Une note de l'autrice, illustrée d'authentiques photos des principaux protagonistes, explique ce que sont devenues par la suite Stefania et Helena, nommées "Justes parmi les Nations" pour leur héroïsme, ainsi que la genèse de ce formidable témoignage.
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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La lumière dans les combles

Autant le dire tout de suite : "la Lumière dans les combles" a été une lecture éprouvante. Pas à cause du style, de l'écriture. Au contraire, c'est remarquable. Mais par ce qu'elle raconte.

Car c'est une histoire vraie. Et que les faits racontés sont terribles. Un conseil : ne la lisez pas si vous êtes triste ou un peu déprimé·e à ce moment-là. De mon côté, j'ai eu besoin d'entrecouper cette lecture avec des choses plus légères. De faire des pauses, pour arriver au bout : il n'était pas question pour autant de l'abandonner.



Fusia, le personnage principal, m'a marquée. J'ai aimé la manière de l'autrice de nous partager son histoire, d'imaginer ses pensées à partir d'un travail de recherche considérable. Évidement ce qu'elle a fait est héroïque, et on ne peut qu'admirer cette Juste parmi les nations. Et en même temps, c'est raconté de façon très humaine : on ressent sa lassitude, le poids permanent de la peur, la culpabilité vis à vis de sa sœur, le sentiment de (sur)vivre en mode automatique, l'envie parfois de tout abandonner, d'avoir une vie normale sans tout ce fardeau à porter. Vraiment, elle m'a serré le cœur. Parce que, malgré tout cela, elle continue.



On peut trouver qu'il y a des longueurs peut-être. Pour moi ce rythme, parfois lent, est cohérent avec l'histoire : quand 13 personnes retiennent leur souffle, serrées dans une cachette, que la menace s'éloigne avant de revenir, il n'y a pas besoin d'action dans tous les sens. La tension est véritablement palpable, poisseuse.



Dernièrement je disais qu'un coup de cœur, pour moi, c'est un livre que j'ai envie de relire. Celui-là, je ne suis pas prête à le relire un jour. Mais il me hantera longtemps. Alors, c'est peut-être ça aussi un coup de cœur.
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La lumière dans les combles

Je suis super contente d’avoir découvert ce roman, je n’en ressors pas la plus enthousiaste à son propos, mais il m’a permis de découvrir l’histoire de Stefania Podgórska et son histoire. En fait, je retrouve ce qui m’a déjà dérangée avec Hôtel Castellana, quand l’Histoire surpasse l’histoire. D’un point de vue d’historienne, ce roman est fabuleux, il met à l’honneur une figure incroyable dont je n’avais jamais entendu parler. C’est hyper bien renseigné et pour cause, l’autrice travaille avec la famille de Stefania, a retrouvé les 13 juifs cachés ou leur descendance, Helena Podgórska (la petite sœur de Stefania), a rencontré Stefania… Bref, c’est un travail titanesque pour remonter le temps, retrouver toutes ces personnes, retrouver la piste des lieux cités. J’applaudis la démarche, j’admire le travail et j’ai désormais super envie de découvrir les discours de Stefania Podgórska.



Maintenant, je suis plus sceptique sur la forme. 500 pages pour avoir aussi peu, ça fait beaucoup. Pendant plusieurs pages et à répétition, Stefania fait des cauchemars, parle de ses peurs, de ses craintes de voir la Gestapo arriver… une ou deux fois, je peux comprendre, mais le répéter à l’infini, ça finit par casser le rythme. Je sais que l’autrice a travaillé à partir des mémoires, des pages de Stefania et je me dis qu’il aurait été intéressant de faire un roman plus court et percutant PUIS un ouvrage mêlant le journal de Stefania aux recherches de l’autrice, aux témoignages des survivants.



L’histoire est vraiment captivante, j’ai adoré découvrir Stefania, la voir avant la guerre et suivre les conséquences de cette dernière sur sa manière d’être, son envie de justice, son immense respect pour l’humain et la vie. J’ai été captivé par toutes les actions, par tous les sacrifices réalisés pour s’en sortir, pour aider sa sœur Helena et pour sauver 13 vies. Par ailleurs, Helena est une petite fille formidable, du haut de ses 6/8 ans, elle est admirable. Tous les personnages rencontrés sont fascinants, et l’autrice ne cache pas les horreurs comme les belles actions, elle ne cache pas non plus les nuances, c’est un excellent point. J’ai beaucoup d’affection pour Max, soucieux de Stefania, débrouillard et perspicace, il était super attachant.



La plume de l’autrice est super fluide, très jolie et simple, tout en étant précise dans les termes employés ou les langues utilisées, elle a réellement su décrire la Pologne durant cette seconde guerre mondiale. J’ai parfaitement ressenti la tension, les émotions fortes, la peur, la colère, la tristesse, l’envie de vivre et de sortir de cette guerre. En somme, c’est un excellent roman qui souffre d’un étirement en longueur à cause de répétitions, toutefois, j’ai adoré cette découverte poignante.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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La lumière dans les combles

Livre emprunté en médiathèque.

Découverte d'un autre pan de l'Histoire : la seconde guerre mondiale en Pologne.

Nous suivons Fusia, jeune fille catholique qui travaille et vit dans une famille juive au moment où la guerre éclate.

L'autrice a fait un sacré travail de recherches, d'enquêtes et d'interview pour retracer au plus près l'histoire de Stefania Podgorska, jeune fille héroïque qui a caché jusquà 13 juifs au péril de sa vie. Son courage a été reconnu car elle aura finalement été élevée au rang des Justes.

J'ai beaucoup aimé suivre cette héroïne à travers la plume de Sharon Cameron.

A lire à n'importe quel âge!
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La lumière dans les combles

La biographie romancée de Stefania, une jeune fille polonaise qui, aidée de sa petite soeur et au péril de leur existence, a caché pendant plusieurs années 13 personnes juives, au nez et à la barbe des Allemands qui occupaient le pays.

Un roman haletant, au rythme aussi soutenu que la vie que mènent les personnages, prêts à tous les sacrifices pour leurs protégés, comme si c'était normal et à la portée de tous. On n'a pas le temps de souffler, toujours sur le qui-vive, à se demander quelle nouvelle catastrophe va venir encore compliquer la survie déjà difficile des protagonistes. On se surprend à trembler pour elles, chercher des solutions avec elles, souffrir avec elles. On est tour à tour révolté, ému, effaré, par les épreuves qu'elles traversent. Un pan d'Histoire nous est révélé par le petit bout de la lorgnette: c'est le véritable quotidien d'une partie des Polonais qui nous est livré ici.

L'autrice rend un hommage vibrant et sincère à ces deux Justes récompensées après la guerre par de nombreux prix. Et nous, lecteurs, n'avons qu'une envie: nous y associer.

Un ouvrage instructif et nécessaire, à lire dès 15 ans.
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La lumière dans les combles

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La Lumière dans les combles signé Sharon Cameron.



Que vous dire sur ce roman ? Les mots me manquent pour le décrire. Déjà, il est extrêmement difficile d'émettre un avis subjectif dessus étant donné qu'il se base essentiellement sur des faits réels remaniés afin de correspondre à un certain schéma narratif qui permet de les condenser et de les rendre plus compréhensibles. Une chose est sûre, c'est que l'autrice a réalisé cette tâche complexe et épineuse avec beaucoup de pudeur, de justesse et de respect à l'égard des personnes de chair et d'os qui ont véritablement vécu cette histoire qui nous semble plus folle et impossible que n'importe quel récit de fiction, et pourtant...



Ce livre nous met une énorme claque, nous transperce jusqu'aux os à chaque page qui se tourne. Aucun paragraphe, aucune phrase, aucun mot n'est là pour nous épargner mais au contraire pour nous frapper de plein fouet. J'ai eu les poils qui se hérissaient et des sueurs froides tout au long de ce roman percutant, éprouvant à lire aussi mais à mettre assurément entre toutes les mains. L'histoire de Stefania et de sa petite sœur, de ces 13 juifs cachés dans leur grenier, qui mériterait sans aucun doute à être plus connue, nous démontre que tout ce que l'on prend pour acquis est en réalité une bénédiction. Ce livre nous met sous les yeux sans fard et sans prétention aucune la précarité et la souffrance la plus totale et comment ces êtres humains en apparence ordinaires ont pu y faire face avec ce que je nommerais être une patience à toute épreuve, une résilience sans commune mesure et un courage qui force l'admiration.



Vous l'aurez compris sans doute, ce livre m'a littéralement subjuguée du début jusqu'à la fin. On sent le travail de recherche qui a été fait derrière et toute la dévotion que ressent l'autrice à l'égard de la famille Podgórska-Diamant et je ne la remercierai jamais assez de nous avoir partagé tout cela. A vrai dire, je considère même La lumière dans les combles comme étant d'utilité publique, sans exagération de ma part. Ce serait tellement merveilleux si ce roman était étudié au collège et/ou au lycée en parallèle des cours d'histoire sur la Seconde Guerre mondiale car il a tant à nous apprendre sur notre passé, notre présent et même notre avenir, quelque soit notre âge...
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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La lumière dans les combles

À première vue, la couverture ne m'attirait pas particulièrement, ni le titre d'ailleurs. Mais j'ai bien fait d'aller au-delà de ce premier jugement et de retourner le livre pour lire la quatrième de couverture. Et voir qu'il y avait un avis de Ruta Sepetys (une autrice dont j'aime énormément les oeuvres) m'a définitivement convaincue.



Ce roman fut écrit d'après la vraie vie de Stefania Podgórska, déclarée Juste parmi les nations avec sa soeur après la Seconde Guerre Mondiale. J'ai trouvé cela encore plus intéressant que de me dire que ce livre racontait une histoire vraie. (même si je précise que cette oeuvre n'est cependant pas considérée comme un témoignage mais comme un roman -de littérature jeunesse/YG- !)



Et wow... Quelle lecture.

J'en suis ressortie bouleversée, mais j'ai su que ce livre avait été un énorme coup de coeur.



C'est une lecture éprouvante, comme tout livre sur cette période, bien sûr…

J'ai eu l'impression de ressentir sans cesse un sentiment de peur aux côtés de la narratrice, celle que ses proches appellent Fusia. J'avais peur pour elle. Pour sa petite soeur, Helena. Pour tous ses proches. J'avais peur. Constamment.

J'ai trouvé l'ambiance lourde. Angoissante. Affreuse.



Fusia et Helena sont tellement, tellement fortes. Je n'ai pas les mots pour dire à quel point. Je sais pertinemment que je ne peux comprendre le millième de ce que cela a dû être de vivre pendant tant de mois dans cette peur constante...



Il y a d'ailleurs eu des moments où j'étais si près de fondre en larmes. J'avais la gorge nouée, vivant complètement l'histoire aux côtés des personnages.



J'ai fini cette lecture non sans quelques larmes qui coulaient le long de mes joues, après avoir lu la note de l'autrice sur ce qu'étaient devenus ces personnes qu'on suit tout le long du roman.



Dire que j'aurais pu ne jamais découvrir ce livre... Ne jamais tomber dessus. Si je ne l'avais jamais pris dans mes mains pour lire la quatrième de couverture, je ne l'aurais jamais emprunté...

Et je serais passée à côté de cette oeuvre.

De Stefania. D'Helena. de Max. Et de tous les autres.

Je ne les aurais pas connu.



Ni le titre ni la couverture ne me tentaient, mais purée que j'ai bien fait d'aller au-delà de cela.

Les mots me manquent pour exprimer à quel point cette lecture fut dure et m'a profondément chamboulée.

Il m'est difficile de quitter ces personnages tellement forts. Cette lecture a été vraiment éprouvante, mais je ne regrette pas un seul instant d'avoir découvert ce roman.

Il fait définitivement partie de mes énormes coups de coeur de l'année 2022.
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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles est une histoire vraie, composée seulement de quelques éléments fictionnels, qui viennent enrichir le récit sans pour autant le dénaturer. L’histoire se passe pendant la seconde Guerre Mondiale, dans une Pologne envahie par les allemands, qui cherchent désespérément à persécuter l’ensemble des juifs qu’ils croisent. Nous faisons la connaissance de Stefania et de sa jeune soeur Helena, toutes deux polonaises, livrées à elles-mêmes, loin de leur famille. Ensemble, elles ont courageusement cachées treize juifs dans le grenier de leur appartement au 3, rue Tatarska. Elles nous racontent les souffrances physiques et psychiques, la peur omniprésente et permanente, les sacrifices endurés pour sauver ces personnes au détriment de leurs propres vies.



En lisant La lumière dans les combles, on ne peut inévitablement penser à l’histoire d’Anne Frank, relaté dans son célèbre Journal. Cette jeune fille, du haut de ses treize ans, a vécu cachée clandestinement pendant deux ans dans l’Annexe, pour échapper à l’extermination des juifs imposés par Hitler durant la seconde Guerre Mondiale. Le Journal mondialement connu d’Anne Frank raconte cet épisode cauchemardesque vécu par ceux qui étaient vus comme les pestiférés de l’Allemagne, tandis que La lumière dans les combles nous montre cet épisode d’un point de vue nouveau : celui de sympathisants, souvent trop peu nombreux mais au courage démesuré, venus vaillamment en aide aux juifs.



Stefania Podgorska, alors âgée de 18 ans pendant l’Occupation, décide de cacher treize juifs dans son grenier. Une histoire vraie, qui lui a valu plusieurs distinctions honorifiques à la fin de la guerre, dont le prix Courage to Care, qu’elle a reçu en 1991, pour son action au service de la justice. Sans réfléchir aux conséquences directes, Stefania et sa soeur Helena ont apporté leur aide aux juifs, alors menacés de déportation et de mort, au détriment de leur propre sécurité – les nazis considérant l’assistance aux juifs comme un crime.



Parmi les treize juifs présents dans le grenier des jeunes filles, se trouvait Max, un jeune homme issu d’une famille nombreuse, frère d’Izio, le premier amour de Stefania. Max va se révéler un jeune homme courageux, téméraire et combatif, soutien incontesté de ses confrères et de Stefania. Max doit sa vie entière à Stefania et à sa soeur. D’ailleurs, à la fin de la guerre, alors tous libres, Stefania et Max ne se quitteront plus jamais : ils vivront une belle et longue histoire d’amour jusqu’à leur mort.



Sharon Cameron raconte avec précisions et minuties les péripéties qui jalonnent l’existence de Stefania. La guerre fait rage, les juifs sont parqués dans un ghetto, tandis que d’autres sont transportés en train dans des camps de déportation, pour y travailler et y mourir. Les patrouilles allemandes sont partout, la pénurie de nourriture se fait lourdement sentir, le travail devient compliqué à trouver. Stefania, notre protagoniste, du haut de ses dix-huit ans, fait preuve d’un courage exemplaire pour survivre dans cette misère sociale et pour faire vivre treize juifs en plus de sa petite soeur. Elle fait preuve d’un héroïsme sans égal, comme sa soeur cadette, Helena, qui se révèle une jeune fille mature, hautement intelligente, très maligne, qui fait preuve de sang-froid et de discernement face aux événements qui surviennent.



Ce genre de thématique est souvent abordée dans la littérature. C’est un fait majeur de l’Histoire mondiale, qui a marqué des millions de personnes, qui émeut toujours autant les foules et qui doit être rapporté pour que la nouvelle génération prennent conscience des horreurs qui ont été faites et des combats qui ont contribué à forger leur liberté. Néanmoins, malgré tout le respect que j’ai pour les combattants, ceux qui ont laissé leur vie sur le champ de bataille, pour les innocents, les juifs, les civils, qui y ont laissé leur vie, je n’ai pas été spécialement enthousiasmé par ce récit. Disons que l’histoire s’étirait un peu en longueurs, avec quelques passages répétitifs.



Je tiens à souligner le fait qu’en lisant cette histoire, je ne savais pas qu’elle était issue de l’expérience vécue par Stefania, notre protagoniste. Ce n’est qu’en refermant la dernière page du livre que Sharon Cameron explicite ses propos et les illustre de photos des protagonistes. L’auteure a tenu à coller au plus près des souvenirs de Stefania pour écrire son livre. La majeure partie des péripéties présentées dans La lumière dans les combles ont véritablement eu lieu. Peut-être qu’en ayant eu connaissance de cette information avant le début de ma lecture, j’aurais ressenti plus d’empathie envers les personnages, j’aurais peut-être été plus imprégnée de l’atmosphère générale, plus touchée par ce qui leur arrivait…



Un roman historique sur une femme au courage inspirant : Stefania Podgorska, une jeune polonaise qui a sacrifiée sa vie pour cacher treize juifs durant la seconde Guerre Mondiale. Malgré quelques longueurs, c'est une histoire puissante, violente, écrite avec justesse, qui, je l'espère, trouvera échos dans la sphère littéraire, ne serait-ce que pour rendre hommage à l'héroïsme de Stefania et de sa soeur Helena.
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La lumière dans les combles

C'est une histoire très touchante sur une jeune fille qui, pendant la deuxième guerre mondiale, a choisi de résister et cacher des juifs. C'est aussi l'histoire d'un amour impossible entre cette jeune fille et un de ses protégés. Tristesse, amour, espérance et lumière ce livre est une histoire vraie qui fait rire et pleurer et que j'ai beaucoup aimée. Je le conseille à tous les lecteurs!

Maylis
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La lumière dans les combles

Quel magnifique roman. J'ai adoré cette histoire de ces deux sœurs qui pour sauver treize juifs pendant la seconde guerre mondiale vont mettre leurs vies en jeu.

Grâce à la plume de l'auteur, on est traversé, bouleversé par les émotions des personnages pratiquement à chaque page. On ressent leur peur, leurs doutes ... A travers ce déferlement d'émotion on voit apparaitre une très belle romance. Ce livre raconte une histoire vraie ce qui rend toute cette histoire encore plus bouleversante. C'est vraiment un roman magnifique, époustouflant et inoubliable.
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La lumière dans les combles

Alors que la guerre fait rage et que les nazis traquent les Juifs sans relâche, Stéfania Podgórska et sa sœur Helena abritent 13 Juifs dans leur grenier. Tiendront-ils tous jusqu' à la fin de la guerre ?



Un récit poignant qui revient sur des heures bien peu glorieuses de l'humanité. Car l'histoire de Stéfania est presque intégralement issue d'une histoire vraie. Et le lecteur ne peut qu'être ému de tant de barbarie.



Malgré une plume assez fluide, il y a de longs passages descriptifs qu'il ne faut pas hésiter à sauter. Le début est vraiment très long à se mettre en place et j'ai même envisagé d'arrêter la lecture. Comme quoi, j'ai eu raison de m'entêter car c'est un beau récit. On s'attache facilement aux personnages, surtout à Stéfania et à sa sœur bien sûr mais aussi au courageux et rebelle Max et sa petite jalousie.



Le récit n'oublie pas de mettre en avant la "chance" de Stéfania et de tous les Polonais ou SS qui, à leur manière, ont résisté aussi, comme ces policiers et SS qui fermaient parfois les yeux.



Bref, une belle lecture chargée d'émotion qui permet d'aborder un pan important de notre histoire.
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La lumière dans les combles

Chère Stefania, je découvre ton histoire ce 18 décembre, au moment où je lis ton récit et celui de ta petite sœur Helena tu es partie rejoindre les étoiles. Une étoile qui doit briller plus que les autres. C’est toi la lumière dans l’obscurité.



Comment aurais-tu pu imaginer en 1936 quand tu voulais absolument fuir ta ferme familiale et ses poulets que tu allais vivre des années de peur, de danger, de privation ?



Tu ne pouvais pas savoir que la peur vient de l’obscurité. Qu’en trouvant du travail dans une boutique ta vie allait changer pour toujours.



Tu vas travailler pour madame Diamant, tu vas l’aimer ta patronne, ta babcia. Des jours heureux où tu vis et travailles pour cette famille.



Les jours sombres commencent quand le président Moscicki dit aux jeunes polonais de se regrouper à Lwow. De ne pas rallier l’armée allemande. D’aller jusqu’en Russie s’il le fallait.



« Le monde est beau, mais les hommes le rendent laid. »



Les canons arrivent sur Przemysl et coupent la ville en 2. Un côté de la rive du San est allemand, l’autre russe. La guerre est arrivée jusqu’à vous.



Pour sauver tes amis juifs, tu vas apprendre à te maîtriser. Maîtriser tes colères, tes peurs et tes pleurs, peu importe à quelle injustice tu es confrontée.



Tu vas apprendre aussi que la tristesse se transforme parfois en cruauté.



Tu verras dans les yeux des hommes qui vous ont envahi le plaisir de faire souffrir et de tuer.



Il y a d’abord le ghetto où sont enfermés les Diamants. Tu feras tout pour les aider, leur apporter de quoi se nourrir au prix de grands dangers.



Dans ta poitrine, tu as un gouffre de souffrance pire que la fatigue physique pire que la douleur. Tu repousses ceux que tu as perdus au pli profond de toi-même. Tu construis un barrage autour de ta tristesse sinon tu ne pourras plus continuer à avancer.



Tu t’occuperas de ton chagrin plus tard quand tu sauras comment et que tu auras le temps. Du temps les Diamant n’en ont pas. Toi non plus. Tu dois trouver toujours plus d’argent ; marcher des kilomètres et des kilomètres pour trouver de la nourriture tout ça dans le froid, en ayant faim, après ou avant tes longues heures de travail.



Et il y a Helena, ta petite sœur de 6 ans que tu dois protéger, nourrir, élever. Comment devient-on adulte à 16 ans ? Tant de responsabilités sur tes épaules. Trouver un logement adéquat, pas uniquement pour toi, mais un qui permettre de cacher des juifs, tu refuses d’accepter l’inacceptable. Tu veux faire quelque chose. Agir.



Trouver un logement, mais aussi un travail, car comment nourrir autant de personnes.



Tu vas vivre la peur au ventre durant toutes ces années de guerre. Pas peur pour toi. Non, mais pour eux, pour Helena.



Combien de fois j’ai retenu mon souffle quand tu rentrais chez toi, quand ils descendaient du grenier, quand un policier frappait à ta porte ?



J’ai craint pour ta vie, dont je ne connaissais rien.



Anne Franck a été très médiatisée et toi, si peu.



À travers toi, j’ai découvert la Pologne, combien vous aviez souffert durant ces terribles hivers !



Avec toi, j’ai aimé et j’ai prié.



J’ai souri et j’ai pleuré.



J’ai espéré tellement espéré que tu allais réussir à les sauver.



Je sais très bien que si tu avais pu faire plus tu l’aurais fait.



Ton histoire est incroyable et mérite d’être lue par tous. Jeunes ou moins jeunes.



C’est une leçon de vie que tu donnes toi et ceux que tu as cachés ; à l’heure où des gens se plaignent de rester confinés quelques jours eux ils le sont restés 15 longs mois.



Sans pouvoir parler, sans pouvoir bouger, ils n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes, mais tu as toujours eu la ressource en toi pour leur apporter la lumière dans toute cette obscurité.



Un cadeau, un peu de café, du sucre, teindre la laine de vieux pulls et en tricoter de nouveaux pour les occuper. Une poupée que tu as réparée en cachette pour que ta sœur puisse avoir sa Saint-Nicolas.



Un cœur pur, bon.



Przemysl fera ton éducation ; l’une d’elles est de ne pas peindre tous les hommes de la même couleur. Qu’ils soient juifs ou polonais ou même allemands.



Quelque chose en toi aurait voulu enfermer ta sœur dans l’appartement jusqu’à la fin de la guerre



La seule lumière dans toute cette obscurité qui t’entoure : le sourire de ta sœur et puis la lune. La lune, tu peux la regarder même les jours les plus difficiles, elle ne change pas, elle est toujours belle.



Ta petite sœur est aussi pleine de ressources plus d’une fois, elle t’étonnera.



Stefania risque sa vie à chaque fois qu’elle franchit les barbelés du ghetto pour apporter de quoi nourrir ses amis.



À 16 ans, c’est la reine de la débrouille toujours dans le but de protéger sa sœur de 6 ans et ses amis.



Plus d’une fois, j’ai attrapé des sueurs devant les dangers qu’elle prend



Voir la mort en face, mais choisir la vie et se sentir responsable moins que rien d’avoir pris cette décision.



Parce qu’une seule minute où l’on peut faire du bruit, chanter, danser est une fête, une délivrance



Dans le style de Ruta Septys, l’auteure Cameron prend un angle moins connu de l’histoire. Stefania Podgorska, une jeune Polonaise, a risqué chaque instant de sa vie quotidienne pour maintenir en vie treize Juifs pendant l’occupation nazie. À travers les yeux de Stefi, nous avons de l’espoir dans des situations désespérées, une chose difficile à accomplir dans un roman sur la Seconde Guerre mondiale. Stefi n’était pas intrépide, mais elle a utilisé sa peur pour se conduire et aider les autres, et à travers ces actions, sa peur s’est manifestée par du courage. Avec une écriture concise et émouvante, Sharon Cameron révèle la lumière et la bonté des gens, à certaines des périodes les plus sombres de l’histoire.










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La lumière dans les combles

La lumière dans les combles



La lumière…les combles…mais que se passe t-il?



J'ai adoré le roman, la lumière dans les combles de Sharon Cameron, inspiré d'une histoire vraie.



Ce livre retrace le parcours de Stefania âgé seulement de seize ans au début de la seconde guerre mondiale. Elle va vivre beaucoup d'aventures que je trouve extrêmes pour son âge. Les événements qu'elle vit vont s'enchaîner de manière dramatique avec beaucoup d'épreuves et de moments d'inquiétude. Stéfania partage le quotidien de la famille Diamant, qui a été littéralement, comme une deuxième famille pour elle avant la guerre. Cette famille. qui est juive, va être arrêtée par les SS et emprisonnée dans le ghetto de la ville. Stefania va tout faire pour essayer de les aider, de leur ramener de la nourriture. Elle va même s'infiltrer dans le ghetto plusieurs fois pour les secourir ! Peu après leur internement dans le ghetto elle va apprendre dans des circonstances tragiques qu'Isidore, l'un des fils de cette famille, son premier amour est mort. A ce moment-là on va ressentir sa tristesse ainsi que le bouleversement qu'elle éprouve face à un monde qui s'écroule. Selon moi, c'est à ce moment-là elle se rend réellement compte des crimes commis contre les juifs à cette époque durant la seconde guerre mondiale. Le fait que pour un rien, quelqu'un pouvait se faire tuer.

Après tout ça, Stéphania, va décider de quitter la ville pour regagner la ferme familiale . Elle ne s'y était pas rendue depuis longtemps et souhaite prendre des nouvelles de siens. Arrivée là-bas elle n'y comprend plus rien, il n'y a plus d'animaux à la ferme, plus personne. La seule personne qu'elle va retrouver est sa petite sœur Helena âgée de huit ans, recroquevillée dans un coin, sale et en haillons. Elle n'a pas mangé depuis longtemps, elle est dans un état catastrophique. A partir de ce moment-là, Stefania se dit qu'elle va s'occuper de sa sœur car sa mère et les autres membres de la famille ont été obligés de partir travailler en Allemagne.

Rentrées en ville avec sa sœur elles vont faire face à mille et une péripéties . Par la force des choses et grâce à leur générosité, elles vont se retrouver à cacher 13 juifs dans le grenier d'une maison dans un quartier plein de soldats allemands. L'occupation nazie en Pologne est très dure pour tous les habitants, mais pendant tout le roman, que je trouve très beau, par ailleurs rempli d'amour et de courage, on essaye de nous faire garder espoir. On arrive très facilement à ressentir une pression constante qui en devient très pesante. On peut aussi vivre toutes les émotions que les personnages ont ressenties, surtout pendant les moments dramatiques.

Citation

« Je regarde Helena, elle fait semblant de lire. Sa lèvres tremblent. Elle a tellement peur de la police! »

Avec cette citation, on remarque très clairement que même si elles essayent d'aider leurs amis les juifs, elles ont une peur constante de ce qui les entoure. Personnellement, je le comprends, le fait de cacher 13 juifs dans son grenier et d'avoir constamment la Gestapo qui vous surveille est une angoisse permanente. On tremble pour Stefania et Helena toujours inquiètes que leurs clandestins se fassent attraper par leur faute pour de simples faits. La moindre erreur serait fatale à tous…



Sherine
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