Shea Ernshaw

Il est parfois bon de se lancer dans un livre, sans avoir lu le résumé...



Je ne m'attendais pas à une telle histoire pour le coup! Même si il est clairement mentionné dans le titre qu'il s'agit d'une malédiction... Mais je ne m'étais pas imaginé, qu'il y aurait des morts par noyade ^^' ce qui est clairement une de mes plus grandes peurs ! Du coup... Lire ce livre le soir, m'a un peu fait flipper ha ha. Même si ça restait léger, car nous sommes plutôt dans une lecture young-adult.



L'histoire est totalement immersive, et c'est ce qui m'a le plus plu dans ce roman. J'ai été très vite embarquée dans l'histoire, même si le début ne m'a pas particulièrement plu. Mais j'avais envie d'en savoir plus, toujours plus, sur ces 3 sœurs, sur cette malédiction...



J'ai lu cet ouvrage en 3 jours et il m'a fait passer un très bon moment livresque, pas coup de coeur certes, mais une lecture que je ne pense pas oublier malgré tout! J'ai cependant trouvé qu'il y avait des répétitions, parfois même des choses qui m'ont moins plu, mais dans l'ensemble j'ai bien apprécié. Surtout à partir d'un certain événement... Si bien, que la dernière partie je n'ai pas pu m'arrêter de lire... (adieu mes heures de sommeil haha).



Très contente donc d'avoir lu ce roman one-shot. Une histoire fantastique super sympathique à lire!

Que se cache-t-il derrière la mise à mort de trois soeurs à Sparrow deux siècles auparavant ? Sorcières malfaisantes ou féminicides non assumés ? Et comment briser la malédiction qui pèse maintenant sur la ville ?



J'avais trouvé le speech prometteur, et en effet, c'est une lecture plutôt agréable, plutôt facile. Mais il y a deux/trois points qui pêchent dans ce roman d'ado.

En premier lieu, si le début et la fin du livre sont plutôt dynamiques - l'un grâce à l'ambiance créée et l'autre grâce aux "révélations" - il faut un peu s'accrocher au milieu de l'histoire car le rythme ralenti brusquement. C'est dans cette partie où l'auteure lâche un peu l'affaire, tombe dans les clichés d'amour passionné et rentre dans un discours manichéen.

Et pourtant, il y a du bon dans cette histoire. Shea Ernshaw arrive très simplement à parler des féminicides qui ont eu lieu pendant les périodes de chasse aux sorcières. On sent qu'elle aurait pu creuser un peu plus mais ce sont tout de même des passages qui m'ont bien accrochée.



"The Wicked Deep" aurait pu être un très bon roman mais l'auteur a eu des difficultés à trouver un rythme constant et à ne pas tomber dans certains stéréotypes des romans adolescents.

Ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Oui, je sais, vous vous dites que mon avis commence mal. Disons que les âmes sensibles doivent s'abstenir, lire avec précaution, parce que les faits qui sont relatés sont graves. Il est des pages qui ne sont pas faciles à lire, quoi que certains puissent dire : trois soeurs ont été condamnées à mort parce qu'elles ont été jugées comme sorcières, dans l'Oregon du début du XIXe siècle. Cet événement aurait pu rester un fait raconté objectivement, si ce n'est qu'au cours du roman, nous revivrons avec les trois soeurs Swann ce qu'elles ont vécu, de leur arrivée dans le port de Sparrow jusqu'à leur exécution. Une tragédie contre laquelle on ne pourra rien faire, et dont on découvrira les conséquences - l'une d'entre elles.Le temps ne s'est pas arrêté, à Sparrow, cependant, tous les ans, des jeunes hommes se noient - accident ? suicide ? Non, ils sont entraînés par les soeurs qui ont pris possession du corps d'une jeune fille bien vivante pour se venger, encore et encore. Là aussi, la fatalité est en oeuvre puisque quoi qu'il se passe, ce rituel se déroule tous les ans, et les mises à mort d'innocents, garçons, filles - oui, dans un premier temps, l'on a cherché de quelle jeune fille le corps avait été possédé, et l'on avait procédé à de nouvelles mises à mort, comme si les premières n'avaient pas suffi. Nous sommes aux Etats-Unis, et la saison des Swann sisters fait marcher le commerce, les bed and breakfast de la petite ville de Sparrow. Les touristes viennent, les jeunes filles plongent, cherchant à se faire peur, et rares, très rares, trop rares sont les personnes qui cherchent à arrêter ce qui se passe. Prenez Penny, par exemple. Elle vit avec sa mère et ses deux chats, son père a disparu en mer trois ans plus tôt. Elle se garde, prudente, loin de ses passions, il faut simplement qu'un étranger arrive, cherche du travail, lui montre des choses qu'elle avait oublié pour faire (enfin ?) évoluer les choses. Le fantastique est parfaitement intégré dans ce récit, qui nous parle d'amour et de mort - d'amour qui ne peut vaincre la mort, d'amour qui entraîne dans la mort. La mère de Penny a beau être un personnage secondaire, elle est touchante parce que lucide, honnête, mettant des mots sur ce qui doit être dit, une des rares personnes à voir et à comprendre.
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Winterwood est un roman au résumé pour le moins intrigant. Shea Ernshaw présente une histoire qui lie des personnages dans un village isolé suite à une tempête. J’ai lu ce livre dans le contexte du Challenge SFFF. Alors qu’en ai-je pensé ?



Le livre est globalement agréable à lire. J’ai trouvé le début de la lecture rébarbative mais la plume de l’autrice gagne en efficacité au fil du temps. L’histoire tombe plutôt du côté de l’intime, ce qui assez original pour ce type de roman. Le twist final est bien pensé et offre une touche d’originalité à un roman qui aurait été bien trop fade autrement. Ceci dit, certains éléments sont assez bien pensés pour créer l’intérêt. C’est notamment le cas de l’univers, qui propose un monde isolé, dans le froid et une nature peu amène. La plume peut se montrer efficace, avec des passages envoûtant et une vraie volonté de créer une atmosphère spécifique.



J’ai beaucoup aimé les éléments autours de la lignée des Walkers. Le roman est entrecoupé d’extraits d’un livre qui contient des recettes et des courtes biographies des ancêtres de Nora. Ces pages sont poétiques et décrivent des capacités étranges qui ont eu des impacts sur chacune d’entre elles. Cet aspect est renforcé par l’importance donnée à la forêt. L’autrice parvient à créer une atmosphère mystique et mystérieuse autour de ce lieu très spécial. L’objet livre est également très beau.



Le roman a les défauts habituels que je retrouve dans les parutions Young Adult États-uniennes. Ce qui m’a fait rapidement tiqué est une tendance très forte à la répétition. Par exemple, Nora Walker est traitée comme une étrangeté par les habitants du village local de par la réputation de sorcière qu’ont les femmes de sa famille. Cette information sera répétée toutes les trois pages, à chaque fois qu’elle rencontrera quelqu’un : « Ohlalala ils doivent penser que je fais bouillir des crapauds » « Je sais qu’ils savent que ma famille fait des trucs magiques ». Cela devient un peu lassant, l’autrice pense-t-elle que nous avons des problèmes de mémoires.



L’histoire se laisse suivre mais manque d’ampleur et d’ambition. Les clichés sont assez présents, chez les personnages en particulier. La jeune femme sorcière ostracisée, mais qui ne semble pas avoir de pouvoir particulier. Un jeune homme fort mystérieux avec beaucoup de secrets. C’est même parfois un poil incohérent. Nora nous répète à foison qu’elle n’a pas d’amis et que les villageois sont méfiants. Pourtant, une autre adolescente cherche rapidement à sympathiser avec elle.



Winterwood propose un univers intrigant, autour d’une forêt mystique et dangereuse. La sorcellerie, présente de manière discrète et étrange, est bien mise en valeur à travers la lignée des Walker, des femmes aux capacités étranges et handicapantes. L’histoire est globalement sympathique, ancrée dans l’intime. Mais comme souvent avec ce type de lecture, je lui trouve un côté superficiel et inabouti. Les personnages sont peu creusés et le début de l’histoire comporte beaucoup de répétition. En somme, c’est agréable mais peu mémorable.
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J'ai vu passé autant d'avis positifs que négatifs sur ce roman, j'étais donc décidé à me faire le mien. Et il se trouve que j'ai absolument adoré cette lecture.

L'ambiance qui règne tout au long du roman est incroyable. L'atmosphère d'une ville côtière, pour laquelle est l'océan est davantage un fardeau qu'une bénédiction, et où règne un deuil constant.

On est très facilement happés par l'histoire, notamment grâce à cette ambiance, mais aussi à la sublime plume de l'auteure. Même si l'histoire globale n'est pas particulièrement addictive, la fin l'est ! Le suspense dure jusqu'au bout pour nous offrir un final grandiose que je n'ai pas vu venir ! Cette révélation de dingue, je ne m'en remets toujours pas !

Je n'ai pas totalement accroché aux personnages, mais cela ne m'a empêché d'apprécier les suivre jusqu'à la fin de l'histoire !

Une super lecture que je vous recommande vivement !



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J’avais repéré et failli craquer pour la VO de ce livre. Je suis ravie qu’il ait été traduit et que la couverture soit la même, je la trouve très belle et mystérieuse. Merci à la masse critique Babelio et à l'éditeur pour l'envoi de ce livre.



C’est l’histoire d’un petit village côtier où plane une malédiction pesante et angoissante. Il y a 200 ans trois jeunes femmes ont été accusés d’être des sorcières, et noyées dans le port. Ces trois sœurs Marguerite, Aurora et Hazel étaient belles, trop belles, des femmes séductrices et indépendantes. Tous les ans elles reviennent se venger en prenant possession du corps de jeunes femmes, et tous les ans il y a des morts.



On rencontre Penny, lycéenne qui habite sur l'île de la Lumière et se rend au lycée en bateau. Elle n'a qu'une seule amie au lycée, c’est Rose la fille de la boulangère.

Penny est une fille à part. Elle n'aime pas sortir. Elle vit avec sa mère qui attend le retour de son père, qui semble avoir disparu mer. Sa mère semble désespérée et morte de chagrin.



Nous sommes le premier jour de juin, ce qui signifie que débutent les festivités en l'honneur des Swan sisters. Cette année elles reviendront mais Penny a le sentiment que ce sera différent cette fois. Un chant doux et mélancolique accompagne le réveil des sœurs Swan. L’élément eau est très présent dans le roman, à tel point que parfois ces trois sœurs pourraient presque faire penser à des sirènes maudites. La mer est à la fois un tombeau, et une source de vie, de renaissance. Elle cristallise les peurs et les espoirs des personnages.



Les habitants de Sparrow en créant et en exploitant la Swan season ont fait de cette malédiction un spectacle morbide. Et Penny déteste ça.



Penny accepte de se rendre à l’ouverture des festivités qui se déroule sur la plage, en compagnie de Rose sa meilleure amie. Ce soir-là elle rencontre Bo, qu’elle prend pour un touriste. J’ai adoré cette scène de rencontre, inattendue, surprenante et bien écrite.



Je suis séduite par le cadre de l'histoire, on est dans un petit village côtier, et sur une île mystérieuse, on se pose beaucoup de questions pendant la lecture.

Pourquoi personne à Sparrow ne réagit quant aux morts tous les ans ?

Les habitants semblent tous passifs par rapport à ces morts, personne ne se révolte, ils acceptent d'être les victimes de cette malédiction. Ils ne cherchent pas à comprendre et ne font rien pour stopper la malédiction.



Je suis agréablement surprise par la révélation à propos de Penny, je trouve ça terrifiant.



L'auteure lance une petite phrase toute simple mais qui évoque une image tellement puissante... ça m’a fait flipper. Elle m'a donné des frissons.



[SPOIL] L'arrivée de Bo sur l'île va apporter une renaissance. Il s'occupe du verger, redonne un peu de vie à Penny et Lumière. Il va tenter de trouver une explication logique à cette malédiction. Il ne croit pas au chant des sorcières, et c'est le premier à parler de meurtre et non d'intervention surnaturelle.



Si Penny peut voir les esprits des sœurs, peut-elle leur parler ? Pourquoi elle laisse faire ça tous les ans ? Pourquoi n’essaie-t-elle pas de les arrêter ?

[FIN DE SPOIL]



La romance prend quand même le temps d'arriver, c'est du insta love mais ça colle tellement bien à l'ambiance. Moi j'y ai cru d'emblée et j'étais à fond dedans.

Bo inspire à la fois confiance et soupçon. C'est un personnage très réussi.



On va de mystères, en révélations, l'intrigue est habilement tissée. L'auteure m’a piégée dans son univers dès le début, j'avais l'impression d'être à Sparrow et impossible pour moi de partir sans avoir découvert le fin mot de l'histoire.

J’ai beaucoup aimé l’alternance de chapitre entre présent et passé. J’ai adoré découvrir l’histoire des Swan sisters. Peu à peu on comprend leur but et d’où vient cette vengeance. Mais j’avoue que j’aurais aimé en savoir un peu plus.



Les différents éléments de l'histoire sont tissés ensemble de manière subtile et intrigante, plus on avance dans l'histoire plus on veut savoir ce qu'il en est.

J’ai adoré cette histoire de tout mon cœur. Je me suis laissé envoûter, ensorceler.

Le suspense est intense, et il y a pleins de secrets autour des personnages.



Beaucoup de questions qui restent en suspens mais ça ne me dérange pas. En tout cas j'espère que Shea Earnshaw écrira d'autres livres fantastiques, sur des sorcières ou des sirènes. C’est une auteure que je suivrai avec plaisir.



Une fin douce-amère à laquelle j'adhère à 100%. L'impression dérangeante qu'on ressent tout au long du livre est présente jusqu'à la fin et ça j'adore.

C'est une histoire originale, addictive, et très évocatrice. Je recommande !


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Chaque année depuis 200 ans, trois sœurs condamnées à la noyade pour sorcellerie reviennent hanter le port de la ville qui les a tuées pour assouvir leur vengeance. Prenant le corps de 3 jeunes filles de la ville, elles séduisent et noient de jeunes hommes pendant 3 semaines chaque été alors que de nombreux touristes morbides affluent en ville pour fêter la Swan Season.

Malheureusement pour Wicked Deep, j’ai juste lu deux chapitres et pu deviner tout le reste du roman, c’était assez décevant de comprendre exactement comment tout allait se passer et de quoi seraient faites les révélations de fin avec à peine 10% du livre lu.

Jusqu’au dernier moment, j’ai espéré me tromper mais c’était exactement ça. Je ne sais pas si c’était parce que l’autrice a donné trop d’informations, ou parce qu’il est destiné aux plus jeunes et que j’ai lu un peu trop de romans pour être surprise… Je pense personnellement que c’est le premier. En essayant d’être dramatique et mystérieuse, elle en a trop donné, on voyait tellement les grosses flèches « t’as vu », « c’est IMPORTANT », « regarde, cette phrase sibylline est à mémoriser ».

C’est un roman unique, contrairement a ce que l’on pourrait penser en voyant le titre, mais elle en a écrit un autre dans le même style qui s’appelle Winterhood : La forêt des âmes perdues, qui date de 2020 (écrit deux ans après Wicked Deep), le style se sera peut-être amélioré donc je le lirai sûrement.

L'histoire en elle-même est sympathique et pourrait plaire aux lecteurs de 13-15 ans.

Bon, vous savez que je suis entrain de rattraper mon retard sur les chroniques haha, j’avance petit à petit mais elles finissent par sortir le bout de leur nez 😛



Il faut dire que j’ai vu ce roman pendant un certain temps sur #booksta, et bien évidemment, vu vos chroniques je n’ai pas pu résister à me le procurer… Je suis passée par ma période de fantasy cette année, et #thewickeddeep a été une très belle lecture. 🥰



La plume de @sheaernshaw est assez magique, j’ai été plongé dès les premiers chapitres dans la ville de Sparrow. Vous savez cette sensation lorsque vous posez votre roman mais vous continuez à penser au moment que vous étiez en train de lire et vous en venez même à en rêver? Et bien, c’est ce que ce roman m’a procuré. 🤫



En dehors de la plume de l’auteure, l’histoire est plutôt basique. Nous sommes plongés au coeur d’une légende sur des sorcières datant de plus de 2 siècles… Entre passé relaté et moment présent, vous deviendrez addict à The Wicked Deep, qui saura tout de même vous donner quelques frissons accompagnés d’émotions diverses 😵 De plus, les personnages principaux sont assez bien travaillés, j’ai aimé celui de Penny et de Bo, les protagonistes secondaires ont un rôle assez important dans le déroulement de l’histoire ce qui rajoute pas mal de rebondissements, à bonne dose pour ne pas nous ennuyer. 😁



En bref, j’ai beaucoup aimé cette lecture💜


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Winterwood est un roman fantastique pour adolescent avec tous les ingrédients à succès. Nora est la descendante d'une longue lignée de sorcières. Elle vit dans les montagnes, à l'orée de la forêt de Wicker Woods en écho avec le précédent titre de l’auteur.

Deux semaines plus tôt, une tempête de neige a figé son petit village, coupant toutes les liaisons avec l'extérieur. Une nuit de pleine lune, Nora découvre en pleine forêt, un jeune homme inconscient allongé dans la neige au milieu des arbres. C'est Oliver, porté disparu quelques semaines plus tôt du camp de redressement tout proche. Elle le recueille et le soigne. Lorsqu'il se réveille, il ne se souvient de rien et l'incertitude entoure ce qu'il s'est réellement passé. Peu à peu, les deux adolescents vont se rapprocher et, peut-être, Nora pourra-t-elle découvrir enfin la vérité. Un roman à l'atmosphère magique et mystérieuse dans la veine des séries pour ados adaptées ensuite au cinéma ou téléfilm !

#NetgalleyFrance #Winterwood

Ce livre a été un réel coup de cœur. J'ai beaucoup apprécié la plume de l'autrice que j'ai trouvé simple et très agréable à lire. L'histoire est séparée en deux rythmes, nous avons tout d'abord l'histoire principale avec Penny et Bo, qui s'accompagne parfois de petits passages sur le passé des sœurs Swan. J'ai trouvé que c'était plutôt une bonne idée étant donné que les éléments sont apportés petit à petit et donc cela fait durer le suspens.

L'intrigue était vraiment très intéressant et très prenante. On arrive facilement à imaginer que cette légende est vraie.

Concernant les trois sœurs, malgré le fait qu'elles reprennent le caractère et les sentiments des jeunes filles qu'elles possèdent, on arrive tout de même à apercevoir leurs propres sentiments. En 200 ans elles n'ont pas tellement changé et sont toujours décidées à se venger.

Pour ce qui est de Bo et de Penny, leur relation était plutôt simple, mais au vu des révélations à la fin du livre, je pense que c'était le but recherché par l'autrice.

Puisque oui, ce livre nous tient en haleine jusqu'à la fin, avec des révélations qui en réalité devenaient de plus en plus previsibles.

Vous l'aurez donc compris, j'ai adoré ce livre pour son suspens mais également pour avoir très bien revisité cette légende de sirènes qui attirent les jeunes hommes au fond de l'océan.

L'histoire se passe à Sparrow, une petite ville repliée sur elle-même dans l'Oregon, au bord de l'océan. On n'y apprécie guère les étrangers, sauf pendant la Swan Season qui débute le 1er juin et s'achève dans la nuit du solstice d'été, deux moments que les jeunes du coin célèbrent par de grandes fêtes bien arrosées. Qu'est-ce que la Swan Season : ce sont les 3 semaines où Marguerite, Aurora et Hazel Swann, 3 sœurs condamnées à être noyées pour sorcellerie 200 ans auparavant reviennent se venger en investissant chacune le corps d'une jeune fille de la ville qui va séduire à son insu un jeune homme et le noyer. Cette sinistre période débute par des chants montant des eaux, et attire chaque année une foule de touristes morbidement fascinés par cette « légende ». Mais est-ce réellement une légende, puisqu'elle se solde par des morts chaque année ? Les personnages principaux sont Penny, lycéenne qui vit seule avec sa mère dépressive sur l'Ile-Lumière dont elle entretient le phare, et Bo, jeune homme arrivé avec le flot de touristes de la Swan Season, mais pas pour les mêmes raisons : son frère est mort noyé l'année précédente à Sparrow, et il cherche un coupable, ne croyant pas à la thèse du suicide. Ces deux-là vont se rencontrer, Penny va l'embaucher parce qu'elle a besoin d'aide sur l'île, et à partir de là l'histoire actuelle va se mêler au passé et aux pouvoirs réels ou supposés des sœurs Swann.

Ce que j'en ai pensé : on trouve beaucoup de composantes dans ce roman : une belle histoire d'amour, du fantastique, de l'amitié (avec Rose, amie de Penny mais aussi de Gigi, jeune fille « possédée » par Aurora), beaucoup de mystère qui va se dévoiler petit à petit, des superstitions... L'ambiance est travaillée, tout contribue à nous faire rentrer dans l'histoire, la brume, les sons, les gâteaux d'oubli confectionnés par la maman de Rose, la description de l'île ou du port avec ses épaves qui dépassent de l'eau. Un vrai décor de film, d'ailleurs le roman est adapté en série. Tous les ingrédients sont réunis pour plaire aux ados, même ceux qui ne sont pas spécialement adeptes du fantastique. Et la couverture est réellement superbe !

Mais personnellement je suis plus partagée. Ce qui me dérange : j'ai trop vu venir certains développements, et certains personnages sont vraiment caricaturaux, comme Lon par exemple, un des jeunes qui va capturer Gigi, ou Marguerite, l'aînée des Swan, présentée comme une briseuse de ménages invétérée alors qu'elle a 19 ans. Il manque parfois un peu de subtilité. Le coup de foudre entre « Penny » et Bo est très télécommandé, il la « sauve » des assauts de Lon lors de la fête qui ouvre la Swan Season, alors qu'il vient de faire sa connaissance et qu'elle aurait pu s'en sortir toute seule. Et la fin est trop trouble à mon goût, on se demande si Bo a fait un vrai choix ou s'il subit les événements.

Conclusion : malgré ces quelques réserves peut-être dues à mon âge et à mes décennies de lectures qui m'ont rendue assez exigente, je suis certaine que ce roman trouvera son public au collège et au lycée. Je le recommanderais à partir de 13-14 ans.

Une malédiction, de la sorcellerie, une pointe de féminisme ; The Wicked Deep semblait plein de promesses… et finalement pas tant que ça. Mais malgré quelques facilités scénaristiques, des personnages pas forcément très originaux et un discours « féministe » quasi inexistant, plusieurs éléments méritent le détour et offrent une certaine consistance à cette histoire. La dernière page a donc été tournée avec une sensation mitigée mais pas de déception manifeste pour cette histoire imaginée par Shea Ernshaw.



En lisant la quatrième de couverture, j’imaginais – sans doute à tort – que la malédiction lancée par les Swan Sisters, « trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes », aurait un petit goût de féminisme. Sorcellerie + féminisme, a priori deux thématiques qui s’associent plutôt bien et offrent des histoires poignantes et fortes.

Or, et c’est bel et bien une déception, le passé de ces trois demoiselles ne nous est que fort partiellement conté. Au compte-gouttes. Un court chapitre par-ci par-là. On apprend quelques bribes de la vie de Marguerite, Aurora et Hazel mais surtout qu’elles étaient de viles séductrices qui n’hésitaient pas à tenter tous les hommes – mariés ! – de la ville de Sparrow. Que trois jeunes femmes aient été libres et indépendantes au XIXe siècle et aient fait ce qu’elles voulaient de leur vie/corps/âme, mille fois oui ! Que leurs mœurs aient semblé complètement déplacées au sein de la petite ville, ce n’est pas surprenant et on comprend aisément le cheminement jusqu’à l’accusation de sorcellerie. Mais pour dénoncer la cruauté de tels actes (le rejet de la société et la noyade des sœurs) encore aurait-il fallu présenter ces dernières aux lecteurs sous un jour avantageux et non pas les diaboliser comme si les villageois du XIXe siècle avaient raison sur toute la ligne.

Alors que les Swan Sisters auraient pu incarner des figures intéressantes, leur personnalité est tout juste effleurée et je n’ai vu en elle que des meurtrières aux mœurs légères. Attention, il y avait moyen de les rendre attachantes sans forcément en faire de parfaites gentilles !



Parce que oui, l’idée de cette malédiction est très bonne. Et découvrir comment les trois sœurs en sont arrivées à cette extrémité également. C’est l’élément qui ajoute un peu de surnaturel à l’intrigue, un peu d’étrange et de pesant. Et puis les histoires de malédiction c’est toujours intéressant parce que ça implique des données scénaristiques passées, des pièces de puzzle qui s’emboîtent pour expliquer le pourquoi du comment.

Alors les âmes de ces trois sœurs noyées qui reviennent chaque année pour se venger, sortent de l’eau, s’emparent du corps de trois jeunes filles et noient plusieurs garçons dans les eaux du port, ça a un petit côté sirènes et folklore maritime que j’aime bien.

Sauf que, niveau crédibilité, on repassera. Parce que depuis plus de 200 ans, les Swan Sisters reviennent CHAQUE ÉTÉ et tuent au moins 3 GARÇONS chaque année. Mais a priori ça n’inquiète PERSONNE. Les habitants de Sparrow continuent leur vie (personne ne déménage), râlent devant l’afflux de touristes attirés par cette histoire morbide ; personne ne croit vraiment à cette malédiction mais en attendant, personne ne mène d’enquête ou ne tente de résoudre le mystère (parce que bon, à raison d’au moins 3 morts par an pendant plus de 200 ans, faudrait peut-être faire quelque chose ?!). Tout est parfaitement NORMAL.



Dans le même ordre d’idées, les réactions – ou plutôt les non-réactions – des personnages sont assez sidérantes. Sans vous spoiler, une des sœurs va être capturée (enfin, la jeune fille qui lui sert d’enveloppe corporelle) et enfermée pendant plusieurs jours sans que personne – ou presque – ne réagisse !

Je veux bien que la vindicte populaire soit forte, que l’effet de groupe soit là et que ce soit un peu le « principe » de la chasse aux sorcières mais quand même. Pas un adolescent n’est choqué de ce kidnapping – qui vire un peu au règlement de compte – et n’est tenté d’appeler la police alors que beaucoup d’entre eux ne croient même pas à cette histoire de malédiction (retenir une fille contre son gré et la tabasser en bande, c’est pas un crime à la base ?) ?! Ça me semble franchement difficile à avaler. Ou alors, tout le monde est hors moralité dans cette petite ville.



Malgré ces bémols, je n’ai pas eu de peine à lire ce petit roman dont l’intrigue – quoi que pas forcément très surprenante dans ses retournements de situations, l’histoire d’amour est un peu trop présente et clichée) – est plutôt bien menée, avec un bon rythme. La chute est d’ailleurs un réel point positif car évite les facilités. Alors elle laisse un goût un peu amer malgré les éclaircies mais je suis heureuse que l’autrice ait fait ce choix.

Mais ce que je retiens surtout de ma lecture, c’est l’ambiance offerte par Shea Ernshaw. J’ai sans peine imaginé l’atmosphère humide et écrasante de Sparrow. Une petite ville côtière, peu peuplée, entourée d’eau, cernée par les marées. Un lieu un peu grisâtre où les vieux bateaux dévorés par l’eau stagnent à quai, où le vent secoue constamment les cheveux, où le parfum de l’océan prend le dessus sur tout le reste… Bref, une petite ville où tout le monde se connaît, où les étrangers sont mal vus. Un huis clos oppressant et immersif.



Je pense qu’une série – les droits ont été vendus à Netflix – pourrait gommer les facilités scénaristiques, enrichir les personnalités un peu banales des héros et surtout, développer encore plus l’ambiance très pesante et prenante de cette histoire ; définitivement ce que je retiendrai de ce livre de Shea Ernshaw !
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Un plaisir de plonger dans l'univers du film, avec la ville d'Halloween et plus largement avec la découverte des villes des autres fêtes.



Découvrir les origines de Sally, retrouver les personnages qu'on apprécie tant fut aussi très sympathique.



Les descriptions vont cependant un peu vite. Sally ne ressemble pas du tout à celle du film, et son évolution passe du coq à l'âne : au début elle ne veut pas être reine, faisant presque une crise d'angoisse parce que 2 ou 3 personnes lui mettent la pression ; puis son peuple menacé, elle décide d'endosser soudain toutes les responsabilités souveraines SEULE.



Pour quelqu'un qui ne supportait pas la pression médiatique, je trouve qu'elle a rapidement changé, pour sauver plusieurs peuples d'un coup.



Un livre donc agréable, mais à ne pas prendre au sérieux.

Comme d’habitude, j’ai tout de suite été attirée par la couverture qui rappelle un ciel étoilé. Je crois que je n’ai même pas lu le résumé avant de l’acheter, déjà conquise.



Nous suivons Vega, dernière descendante d’une lignée d’astronome. Toute les nuits, elle se prépare à quitter la vallée dans laquelle elle vit pour affronter le monde et ses dangers, et sauver ses habitants. Un soir, elle aperçoit deux nouvelles étoiles au loin. C’est le signe qu’elle attendait : il lui faut trouver le dernier architecte le plus vite possible.

Je n’ai jamais lu de roman de cette autrice, mais j’avoue avoir été surprise par la beauté du récit et les légendes travaillées qui le forment. Je ne m’attendais pas du tout à ce que l’histoire se déroule de cette manière, cependant je n’ai pas été déçue par la tournure des événements. Sans oublier le monde apocalyptique incroyablement bien construit dans lequel grandit notre héroïne !



Vega est courageuse et intelligente, elle dédie sa vie pour sauver celle des autres. J’ai bien aimé suivre son évolution et ses découvertes au fil de pages. Le dernier dernier astronome a lui aussi une personnalité attachante qui m’a encouragée à poursuivre cette lecture parfois un peu lente ( même si cela permet de préserver une part de mystère ).



Je vous résume ce roman en trois mots : mystérieux, original et étoilé.

Bonne lecture !

Que c'est difficile pour moi de noter cette histoire! Je dois avouer que j'ai persévéré et continué à lire pendant les 200 premières pages puis j'ai lu les grandes lignes ensuite pour terminer le roman.



Ayant déjà lu le précédent livre de lautrice, je savais à quel style m'attendre et je pensais que j'allais plutôt bien accrocher. Mais là, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, à cerner les personnages et la direction que lautrice à voulu prendre.



Et pourtant, c'est un roman qui mérite d'être lu je pense car plein de poésie, de belles métaphores et un beau final. Il n'y avait juste pas assez d'action pour moi.

Une histoire Young Adult qui parle de vengeance, d'amour mais aussi de liberté et de différences. Il y a deux cent ans, trois soeurs ont été accusées de sorcellerie et noyées pour leurs crimes. Leurs crimes ? Avoir été des femmes libres. Depuis elles reviennent chaque été se venger. Et comme l'humain se régale du sordide, du malheur d'autrui cela attire les foules. Mais si cette année était différente ?

L'histoire est bien écrite, la lecture fluide et les personnages attachants.

Mon avis lecture : je viens à l’instant de refermer ce livre (le 20 janvier 2022 à 21 h 30). Je me suis retrouvée envoûtée par cette histoire de sorcellerie dans un endroit quasiment hors du temps où une jeune fille, Nora Walker, va faire une découverte hallucinante un soir de pleine Lune dans une forêt ancestrale. Le déroulement du récit nous entraîne toujours plus profondément dans les émotions de notre héroïne et nous dévoile les mystères en sous couche de ce roman. Malgré le fait que j’ai compris presque, dès les premiers chapitres, l’intrigue principale de cette histoire cela ne m’a pas empêché d’aller jusqu’à la fin parce que j’adore la plume de l’auteure ! C’est d’ailleurs et sûrement puisque j’avais lu « The Wicked Deep » que cette fois-ci, je ne me suis pas fait avoir par les faux semblants. En tout cas, je trouve ce livre très réussi dans sa globalité. L’histoire est passionnante et enchanteresse à beaucoup de niveaux. Et, je suis contente de l’avoir lu à cette période de l’année parce que ce roman colle parfaitement avec la saison hivernale à mon goût.

L’avez-vous lu ? Vous fait-il envie ? Qu’en avez-vous pensé, pour celles et ceux qui l’ont déjà dévoré ? Je vous dis à bientôt.

Mon avis lecture : en refermant ce livre, la première réaction que j'ai eu a été "Waouh, terrible!" Je ne peux pas vous expliquer en détail les raisons qui m'ont fait ressentir cela, pour ne pas vous dévoiler les intrigues, mais je peux tout de même vous dire que je ne m'y attendais pas du tout ! Je me suis retrouvée subjuguée par le personnage de Penny Talbot. Je n'avais encore jamais lu de livre de cette auteure, elle a su me transmettre chaque émotion que son personnage clé pouvait éprouver. L'histoire se passe dans une petite ville qui a connu deux cents ans auparavant un tragique événement qui les a maudits depuis ce jour funeste. Nous entrons donc dans cette atmosphère de superstitions et de méfiante notoire contre les étrangers, où Penny nous fait découvrir sa vie. Sauf qu'au trois quart du livre une intrigue nous tombe dessus sans que nous ayons pu la prévoir, jusqu'alors tellement focaliser sur d'autres personnages secondaires. J'ai vraiment adoré ce roman qui nous fait voyager en eaux troubles et qui nous fait découvrir des éléments importants du passé entre chaque chapitre. C'est un nouveau gros gros coup de cœur littéraire pour moi !

En 1822, trois sœurs, trop belles et délurées pour l’époque et pour leur bien, furent accusées de sorcellerie et, après une parodie de procès, noyées dans le port de la petite ville de Sparrow.

Depuis, chaque année, les trois sœurs s’emparent du corps de trois jeunes filles et assouvissent leur soif de vengeance en noyant de jeunes hommes dans le port où elles ont trouvé la mort.

L’histoire se déroule près de 200 ans après la mort des Swan Sisters, et, régulièrement, des chapitres nous racontent ce qu’il s’est passé à l’époque. Au fil du roman, on sait donc exactement comment s’est déroulé la fin de la vie de Marguerite, Aurora et Hazel Swan, et on comprend mieux leur colère. Car même si elles se sont montrées imprudentes et désinvoltes, surtout l’aînée, Marguerite, elles ne méritaient certainement pas le sort qui leur a été réservé.

Penny est une adolescente qui vit sur une île de l’autre côté de la baie où se trouve la ville de Sparrow.

Son père a disparu depuis trois ans, et sa mère en a plus ou moins perdu l’esprit.

Elle croit dur comme fer à l’existence des trois sœurs et n’apprécie pas du tout le folklore créé autour de cette histoire, car elle n’oublie pas que chaque année, il y a des morts.

Je me suis rapidement attachée à Penny. Sa situation n’a rien de facile, mais elle garde le cap, bien qu’elle s’oublie un peu trop souvent pour prendre soin des autres, notamment de sa mère.

Même si Penny semble vraiment apprécier Bo, j’ai eu plus de mal avec ce jeune homme, et surtout avec les décisions qu’il prend. Heureusement à la fin, il remonte un peu dans mon estime.

J’ai été tellement plongée dans cette histoire que je n’ai pas vu le temps passer.

J’ai compris, bien avant que ce soit révélé, tout un pan de l’histoire, mais ça ne m’a pas dérangée. Au contraire, j’étais contente d’avoir bien analysé la situation et j’étais impatiente de savoir comment les choses allaient évoluer avec cet aspect-là.

Entre le chapitre qui raconte le « procès » des sœurs Swan et la révélation « officielle » de ce que j’avais compris plus tôt, je dois dire que j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi bouleversée par une histoire.

L’atmosphère dans ce livre est sombre. Même si les touristes affluent pour la Swan saison, même si les jeunes de la ville organisent une fête à son début et une autre à la fin, le risque est bien réel, des jeunes hommes mourant noyés chaque année.

Si les adultes en charge des noyades, penchent pour des suicides ou des noyades accidentelles, les jeunes de la ville développent une vraie paranoïa envers les filles, chacune étant soupçonnée de servir de « vaisseau » à une sœur Swan. La légende disant que si la fille possédée est tuée, la sœur qui la possède mourra aussi, on peut dire que la situation pourrait rapidement devenir explosive.

L’univers est d’une complexité que l’on n’imagine pas au premier abord. Tout se dévoile naturellement au fil des chapitres.

J’ai trouvé la fin douce-amère, mais je n’en aurais pas voulu d’une autre. Elle est parfaite, même si elle est un peu mélancolique.

En tout cas, je note Shea Ernshaw dans la liste des auteurs à ne pas perdre de vue.

La narration alterne entre le point de vue de Penny, l'héroïne, et des chapitres consacrés à l'histoire des Swan Sisters. Ça nous permet de mieux comprendre le contexte de l'histoire, mais c'était d'un plat !

L'écriture est presque factuelle, aucune émotion ne ressort de ce que nous raconte Penny. Sa situation familiale n'est pourtant pas facile, mais les mots de l'autrice n'ont pas su me toucher.



Au delà du style d'écriture, auquel je n'ai pas adhéré, j'ai aussi trouvé que l'histoire n'était pas fluide.

L'autrice utilise beaucoup de répétition : des faits sur l'exécution des Swan Sisters, sur la mort de jeunes hommes chaque année, la découverte de leurs corps... Au bout d'un moment, on a compris le déroulement de la Swan Season, pas besoin de faire de piqûre de rappel toutes les 30 pages.



Un des éléments clés de l'intrigue tombe comme un cheveu sur la soupe. Je comprends ce qu'a voulu provoquer l'autrice, mais la surprise est tombée à côté de la plaque pour moi. Tout comme la romance, cousue de fil blanc.



L'histoire des Swan Sisters, qui est quand même à la base de tout le roman, m'a laissée sur ma faim. Rien d'exceptionnel, on n'apprend pas à connaître concrètement ces trois soeurs . J'ai eu du mal avec l'approche de la figure de la sorcière de l'autrice. On est loin d'une représentation moderne. 



En bref, The Wicked Deep est un roman duquel j'attendais pas mal de chose, surtout après avoir lu et entendu autant d'avis positifs. Mais je n'ai pas accroché. le potentiel de l'histoire est là, mais pas assez exploité.
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