Shinya Murata

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Soleil pour m'avoir fait parvenir ce livre.



Que dire à part que je suis une grande masochiste. Car choisir un livre avec un titre pareil lorsqu'on est arachnophobe est un vrai défi. Et pourtant, cette histoire où l'héroïne apprend à survivre et même à tuer construite en comparant ses techniques à celles des araignées m'a particulièrement plus. L'héroïne est très attachante, l'histoire assez dure n'est pas à mettre entre toutes les mains. Sans parler d'un public adulte uniquement, il ne faut pas y penser pour les plus jeunes ou les plus impressionnables.



Un autre point fort de ce manga, bien que plus anecdotique, c'est l'étude des araignées, leurs façon de chasser, de vivre et les dessins quasi scientifiques qui en sont faits. Pour tout dire, terrifiants et fascinants à la fois pour moi. Du coup l'autre jour, j'ai été obligée de me retenir pour ne pas acheter le tome deux....

Je remercie Masse Critique, Babélio et Soleil manga, pour l'envoi de cet ouvrage.

La couverture est joliment conçue avec des reliefs en filigrane, de jolies couleurs. Le rendu est très agréable à l’œil. Les dessins sont simples, épurés et nous racontent l'histoire d'une jeune fille que la vie n'a pas gâtée et a laissé orpheline à la merci de son oncle. Lorsque celui ci est assassiné sous ses yeux, la vie de cette jeune fille bascule. Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher votre plaisir, et vous laisser découvrir ce premier opus, en attendant la suite.

J'ai beaucoup aimé ce manga qui nous raconte les tortures dans un monde imaginaire uchronique mais très inspiré par l'inquisition catholique durant le Moyen-Age en Europe.



C'est une lecture conseillée seulement au plus de 16 ans en raison du caractère assez choquant de certaines scènes où il faudra avoir le coeur bien accroché. Je tenais à le préciser non sans raison. Rien ne nous sera épargné dans les détails les plus sordides !



Le thème principal est la chasse aux sorcières par le pouvoir religieux en place. Le dessinateur parvient également à un niveau de graphisme tout à fait remarquable. Rien à redire sur la qualité du trait qui est magnifique.



Au final, un manga assez original qu'il convient de découvrir non sans être prévenu par la violence et l'horreur.

J'ai clairement préféré ce tome de conclusion aux deux précédents. Car il se sert de personnages auxquels j'étais attaché.et qu'il apporte de réelles conséquences et évolutions pour conclure cette époque de gang de bien belle façon.

Arachnid est une série un peu étrange qui se caractérise par une lycéenne ayant un super pouvoir : tout ce que l’on aime ! On restera dans le registre du sérieux car l’auteur évitera toutes les japaniaiseries du genre.



Un parallèle fort intéressant sera effectué sur les insectes dont on apprendra que les mauvais côtés ce qui nous arrange bien pour le récit. Il y a un petit côté documentaire même si cela reste axé sur le milieu des mafieux japonais.



C’est parfois noir et glauque. Cependant, la mise en scène est dynamique. On ne s’ennuie pas. Cela alterne un peu plusieurs genres. Je suis arachnophobe ce qui n’a pas empêché la lecture de cette série qui manque parfois un peu de consistance à vouloir trop en faire.

Oui, oui et encore oui !



C'est l'heure des combats finaux... Nichol affronte sa mère, dans ce qui semble être une lutte contre lui-même. Et comme si ce combat n'étais pas déjà des plus éprouvant, le voilà qui doit faire face à Foa, bien décidé à venger son père...



La violence atteint son paroxysme, les graphismes prennent des ailes et tout dans l'histoire prends enfin un sens.



La fin est aussi énigmatique que logique et je me dois de quitter cette saga à regret, car j'ai passé un très bon moment avec nos personnages.



Jackals est une saga que je recommande car sous ses airs de décadente violence, se cache des sujets bien plus terre à terre, comme la construction de soi, le deuil, l'amour et même le pardon.



Bonne lecture à tous.

Un coup de cœur...



Jackals m'a séduit dés les premiers chapitres, grâce à des graphismes dynamiques et travaillés, donnant tout son sens à l'action sans l'encombrer de mots.



Mais l'histoire et ses personnages ont finis de me convaincre. Nichol a su me montrer son meilleur visage dés les premières pages, révélant sa puissance, son côté sombre mais aussi ses valeurs. Un personnage complexe et mystérieux, doté d'un potentiel sexy non négligeable. Et forcement lorsque l'auteur me livre un deuxième spécimen du genre sous les traits de Foa, je ne peux qu'adhérer.

L'intrigue prends vite ses marques, dans une ville corrompue, croulant sous la violence, Nichol voit sa tête mise à prix. Forcément, quand on a compris de quoi était capable le spécimen, on se doute que les choses ne se passerons pas au mieux.



En bref, des personnages au top, une intrigue qui baigne dans le sang et des graphismes percutants, autant le dire ce manga à tout pour plaire. Quant à moi je vais vite me procurer la suite afin de prolonger le plaisirs !



Bonne lecture à tous.

Alice est lycéenne, elle vit avec son oncle. Lorsque celui-ci est assassiné sous ses yeux, sa vie prend une nouvelle direction. L'assassin qui devait la tuer aussi, ne peut s'y résoudre et l'emmène avec lui. Il se rend rapidement compte qu'Alice est comme lui et possède la sensibilité de l'araignée, ce qui a fait de lui un excellent tueur. Un bon début mais qui ne dit pas assez de choses sur l'histoire et les personnages.

Un manga très sympa, avec une histoire et des personnages plutôt creusés. Le fait que la série ne soit pas interminable est aussi sympa car c'est plutôt bien d'avoir une fin pour une fois. Cela change des mangas types naruto ou ippo (qui sont très bien) qui semblent ne pouvoir s'achever qu'à l'épuisement complet du filon (hélas!).

Enfin la fin des parallèles entre le deux héros, j'ai si hâte qu'il se retrouve car même si c'est cool de voir toutes ces techniques dans cette guerre bien lancée, je préférerai traiter avec des personnages auxquels je suis attaché.

Un poil redondant par rapport aux précédents. Mais les destins de Foa et Nichol sont plus proches que jamais. Nichol qui a d'ailleurs bien pris en assurance même s'il se fait un peu mener par le bout du nez dans la guerre de gang qui est enfin officielle.

Bel univers de gang où l'honneur et l'horreur semblent être de mise. De bien beaux combats que ce soit au niveau de l'action ou du dessin. J'ai surtout hâte d'en voir un peu plus sur les deux jackals et sur les deux gangs mais c'est déjà une bonne introduction.

C'est très dynamique avec une mise en scène très enlevée et bien orchestrée. On ne s'ennuie pas un instant !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

"...Jackals n’est pas à lire si vous souhaitez parler philosophie, littérature où amourettes de lycéennes. En revanche, si vous souhaitez de l’action, du combat et malgré tout un scénario tenant sur autre chose qu’un timbre poste, alors c’est pour vous, sans aucun doute !"
Lien : http://www.iddbd.com/2009/11..

Les personnages principaux n'évoluent plus vraiment suite à leur entraînement récent. Heureusement un personnage important fait son apparition ainsi que le jeu des alliances.

Des origines pour Foa. Une belle leçon d'humilité et un entraînement pour Nichol. Celui-ci qui doit aussi faire face à ses secrets et à son passé. Pendant que la guerre se prépare lentement en coulisse.

De mieux en mieux cette histoire !

Un peu de background pour Nichole et Foa, nickel, pile ce que j'attendais. Une bien belle remise en question pour eux suite à leur échec respectif. Pendant que ça commence à bouger entre Gabriella et Tennouren. Juste très bon quoi !

Prépublié au Japon depuis 2014 dans les pages du Gangan Joker de Square Enix, Iron Hammer Against The Witch est dessiné par Daisuke HIYAMA et scénarisé par Shinya MURATA. L’histoire se tient en trois tomes avec pour thème central la sorcellerie et la religion. Dans la ville sainte de Sevolle, la chasse aux sorcières est toujours d’actualité avec des exécutions de femmes pour divertir la population curieuse, mais aussi pour confirmer l’autorité de l’Église. Alors qu’une exécution est sur le point d’avoir lieu, une femme arrive et défi les autorités sur place. Très vite elle va dévoiler être une sorcière envoyée par Sa Sainteté avec pour objectif de démasquer celui qui est derrière tout ça, soit le Diable. Car il semblerait que les exécutions soient la source de la création des sorcières. Si le synopsis se tient bien, j’ai trouvé que la mise en pratique était un peu bancale. Les premières pages annoncent quelque chose de distrayant avec une violence liée aux actes de la torture à cette époque. L’objet de leur supplice provocant leur mort est en lien direct avec le pouvoir magique qu’elle a, ce qui est plutôt original. La précision autour de ces pratiques barbares et inhumaines nous en apprend plus sur la folie qui a pu habiter ces hommes d’église et autres, se cachant derrière les écritures. Durant la lecture l’ambiance se fait de plus en plus pesante, avec une touche d’humour sympathique pour venir aérer le scénario. Toutefois, pour un premier tome j’ai trouvé que les personnages étaient un peu trop nombreux, rendant la lisibilité plus difficile. Du coup, on se perd un peu durant la lecture ce qui est fort regrettable. Le trait de DAISUKE est fluide, le characterdesign est réussi et complété par une envie du dessinateur de représenter les corps féminins avec grâce et sensualité. La mise en scène des combats est efficaces, dynamique et plaisante. L’édition est de qualité avec une jaquette gaufrée et une traduction sérieuse. À noter que ce manga est réservé à un public averti d’où le fait qu’il soit sous-plastique. En conclusion, ce premier tome est sympathique mais la présence de trop de personnages m’a vraiment perdu dans certains chapitres. L’héroïne principale est celle que l’on retient le plus et qu’on suivra par curiosité pour voir ce qu’elle a dans le ventre.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..

Un dark shônen au féminin classique mais efficace.
Lien : http://www.actuabd.com/Arach..

Jackals, pour moi un manwha qui reste à la fois un bon souvenir, une surprise, et un gros mea culpa.

fan de ki-oon depuis le début (element line de Mamiya Takizaki) j'avais découvert Jackals sur leur stand lors de la japan expo, je feuillète rapidement, dessin un peu rigide, scénario pour adolescent, beaucoup de violence, bref au bout de 2 minutes je décroche. Là était mon erreur.

Quelques temps plus tard je découvre que la série se conclut en 7 tomes, et ma vendeuse habituelle me parle d'une "vraie fin", là dessus je lui laisse une seconde chance, grand bien m'en a pris.

Le dessin que j'avais hâtivement jugé un peu raide colle à l'ambiance de l'histoire, qui si elle est basique n'en reste pas moins intéressante et surtout prenante. S'il y a de la violence c'est parce que le monde dans lequel les personnages évoluent est violent, Cicero city semble tout droit sortie d'un polar noir, hantée par l'ombre de la grande faucheuse, ainsi que les personnages qui se révèlent charismatiques.

Je voulais depuis longtemps rendre à César ce qui lui appartient, Jackals est un bon manwha, qui mérite qu'on lui accorde plus qu'un simple feuilletage de deux minutes. Il ne plaira pas à tout le monde car il est loin d'être parfait, mais son plaisir de lecture compense largement ses défauts