Shiro Moriya

La cité-prison est une ville où sont enfermés des criminels de toutes sortes, un lieu dont on ne sort jamais. Les prisonniers y fondent des familles et la population a énormément augmenté en 80 ans.

C'est dans cette prison gigantesque que vivent Chloé et son petit-frère Locke. La petite-fille de sept ans, depuis la disparition de ses parents, prend soin de son petit-frère et a juré de le protéger jusqu'à ce qu'il soit grand. Elle survit grâce à ses voisins qui lui apportent de la nourriture. Ses voisins justement ont décidé de s'évader. Ross Sandberg, un des pires criminels de la prison, a échafaudé un plan avec deux autres criminels. Lorsque les trois hommes mettent leur plan à exécution, Chloé n'hésite pas, elle les suit avec son petit-frère. Malheureusement, lors de leur évasion, Locke chute.

Des années plus tard, Chloé revient dans cité-prison, bien décidée à retrouver son frère.



Ce seinen "grand format" est une très belle découverte. A travers le personnage de Chloé, on découvre une héroïne à la fois très forte et fragile. Devenue une véritable tueuse grâce à l'entraînement du colonel Sandberg, elle se révèle aussi extrêmement touchante dans sa quête pour retrouver son frère. Les personnages sont bien campés, intéressants. Le cadre de la cité-prison est angoissant et sinistre, peuplé d'hommes prêts à tout pour vous abattre de sang-froid. Le graphisme, enfin, est des plus réussis. Les dégradés noir/blanc rendent une atmosphère sombre qui sied au cadre et certaines planches sont vraiment hypnotiques.

Enfin, l'intrigue est addictive. Comme Chloé, on a hâte de découvrir ce qu'est devenu Locke.

Voici donc un premier tome très réussi qui, sur la fin, nous pousse à lire très vite la suite !

Soloist in a cage, c'est l'histoire d'une ville prison où sont reclus les criminels les plus dangereux.

Des hommes, des femmes ; des enfants qui y naissent.

Des murs d’enceinte extrêmement élevés et des robot-geôliers aux tirs sûrs, précis et rapides.

Donc, un taux d’évasion quasiment nul.



Et une enfant, Chloé, qui va s’échapper profitant de circonstances exceptionnelles mais ce faisant, elle sera séparée de son jeune frère (un bambin) sur lequel elle veillait comme à la prunelle de ses yeux…

Son objectif : revenir le chercher. Coûte que coûte.



Chloé possède pour cela des qualités exceptionnelles ; elle est dure au mal, obstinée, elle est très agile, elle n’a pas froid aux yeux, elle est souple et dance à merveille, elle n’a peur de rien… et elle tient BEAUCOUP à retrouver son frère.



Pourquoi autant de tome 1 cette année ! (je parle du Prix de la BD Alice et Clochette)

Je reste sur ma faim, c'est très frustrant et pas très pratique pour juger d'un album ; les tomes 2 & 3 seront-ils aussi bien ?

Sur le marché français, il y a des éditeurs qui sortent un peu tout et n'importe quoi et il y a ceux qui ont une vraie ligne éditoriale. Ki-Oon appartient à ces derniers et avec Soloist in a cage, il nous livre un titre de science-fiction à la fois très pulp et engagé qui leur va bien où on retrouve leur goût pour le punk et les thématiques familiale.





Shiro Moriya, l'autrice de cette courte série en 3 tomes, débute ici avec ce titre. Elle offre pourtant une oeuvre saisissante, aboutie et pleine de références qui frappe les esprits. Avec un dessin étouffant, angoissant et stressant, elle nous plonge dans un univers carcéral XXL où la violence est omniprésente mais ne parvient pas à cacher notre humanité enfouie au plus profond de nous.



Avec des allures de Leiji Matsumoto (Galaxy Express, Albator, Queen Esmeralda) mais aussi d'Atsushi Kaneko (Search and Destroy), elle a imaginé un monde où les criminels sont enfermés depuis 80 ans dans une véritable cité prison entourée d'un haut mur. Tiens, ça devrait vous rappeler quelque chose. Derrière, c'est un monde sans foi ni loi où la population continue pourtant de s'accroître à cause des enfants qui naissent. Nous allons à la rencontre de deux de ceux-ci : Chloé et son petit frère, encore bébé, Locke, qui ne sont jamais sortis de leur appartement même alors que leurs parents les ont abandonnés à leur sort. Ils survivent grâce à l'aide de leurs voisins, un trio de malfrats qui préparent leur évasion. Mais alors qu'un espoir était sur le point de naître, un grain de sable grippe l'engrenage.



J'ai beaucoup aimé le ton sombre et désespéré de l'oeuvre. C'est noir, très noir. La cité prison est effrayante et pour s'en sortir ses habitants sont prêts à tout. Cependant même au milieu de toute cette horreur, tous ces criminels, on retrouve des hommes et des femmes qui ont gardé âme et visage humains. J'ai ainsi été bouleversée par le personnage de Chloé, ce petit bout de femme tellement attachée à son frère qu'elle est prête à tout pour lui. Etant moi-même très très proche de ma jeune soeur, j'ai été à l'unisson avec ses sentiments, que ce soit son désespoir, son envie de se raccrocher à lui et se refermer sur lui, ou ensuite son désir plus fort que tout de le retrouver, ce qui la pousse aux pires extrémités. C'était puissant et juste ! J'ai beaucoup aimé que l'autrice ne tombe pas dans la facilité. Chloé n'est pas un ange et ceux qui l'aideront dans sa mission non plus. Le colonel Ross est ainsi une superbe figure à la fois paternelle et intraitable, qui a à coeur de l'aider mais d'une façon à la fois tendre et cruelle. On n'est pas au pays des bisounours.



La plongée dans cet univers carcéral est sans concession. C'est étouffant. On sent parfaitement à travers le côté très crayonné des pages, où les décors sont incroyablement rendus, toute l'horreur et la frayeur qu'il y a à vivre là-bas. L'autrice a vraiment un trait saisissant pour cela, me rappelant les grands noms que j'ai cité plus haut. Quand elle nous fait nous balader dans les rues et ruelles de cette ville, c'est la mort aux trousses. Quand on croise des habitants, c'est la peur collée à la peau. Mais quand Chloé entre en action pour se venger c'est aussi terriblement sombre et sans concession, percutant, vif et tranchant, sanglant. J'ai aimé que celle-ci soit à la fois la lumière et l'ombre de l'histoire. Elle est magistrale quand elle se bat pour récupérer son frère en utilisant ce qui faisait la magie de leur relation au début : la danse, mais en la rendant mortelle, ce qui la déchire. L'autrice nous percute vraiment et je me rappellerai longtemps son sens de la mise en scène avec une Chloé toute dégoulinante de sang et de larme après avoir accompli un acte dans sa vengeance.



Sa quête est vraiment un excellent moteur pour explorer l'âme humaine et les méandres de ce lieu terrible. L'autrice nous offre ainsi de nombreux tableaux intriqués, de la rencontre avec cette fratrie improbable, à l'exploit de s'échapper puis de revenir, en passant par les dessous des gangs et de la mafia locale, jusqu'à la rencontre avec l'une des sectes du secteur, qui nous plongera peut-être encore plus dans l'ambivalence de ce monde dans le tome suivant. Tout est prenant et percutant. Pour autant, l'émotion n'est pas oubliée. Elle est là dans la relation que Chloé a avec son frère bien entendu, c'est celle qui m'a le plus touchée, mais elle est également présente dans la drôle de relation père-fille qu'elle va nouer avec les hommes qu'elle va croiser, de Ross en passant par Kerry. L'autrice offre là un mélange fort singulier mais qui ne peut qu'émouvoir et interroger.



Thriller d'anticipation glaçant d'une noirceur profonde mais d'une lumière aveuglante, Soloist in a cage offre un très beau spectacle, celui d'une soeur prête à tout pour sauver son jeune frère quitte à se contorsionner pour cela et à risquer son âme. C'est sombre, c'est terrible, c'est angoissant mais c'est également beau et puissant avec des dessins à couper le souffle et une héroïne marquante. Si Shiro Moriya tient le choc lors des deux prochains tomes, elle aura écrit là une oeuvre à faire date !
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La couverture a un côté sombre et doré à la fois, cela devient plus doré dans la lumière, j’adore. Le manga a un format un peu plus grand qui permet de mieux de se délecter et s’imprégner du graphisme. Nous retrouvons sur la couverture Chloé qui danse, et effectivement ce qu’elle exécutera sera une sacrée danse macabre.

L’histoire et le graphisme sont très immersifs, nous sommes totalement happés, malgré le fait de se poser tant de questions en même temps. Le côté sombre et dangereux nous saisit littéralement aux tripes. J’ai hâte de découvrir la suite.



Quand nous rencontrons Chloé, elle a à peine atteint l’âge de raison càd 7 ans. Elle est totalement isolée dans son appartement, consciente des dangers qui rôde, et protectrice de son frère Locke qui n’est encore qu’un bébé. Elle veille à ne pas faire trop de bruits, éteindre les lumières, …

Elle vit pour lui. Rien n’est parfaitement clair sur ses parents à part quelques détails disséminés, nous savons juste sa situation actuelle.

« J’ai sept ans et depuis ma naissance, je n’ai jamais quitté cet appartement parce qu’un enfant qui va dehors est certain de se faire tuer ! La nuit, il vaut mieux ne pas allumer la lumière et éviter de parler à voix haute. On passe chaque jour dans l’espoir que personne ne nous repère. »



La Cité Prison est un lieu dans lequel sont envoyés les criminels. Seulement crimes de quoi ? Des prisons de tous les genres on en a déjà croisé au cours de nos pérégrinations.

« La cité-prison. Une ville où sont enfermés des criminels de toutes sortes et dans laquelle on entre pour ne jamais ressortir. »

Et effectivement, la loi semble bien cruelle dans le monde, et encore plus dans cette prison où une fois les murs franchis on les laisse faire n’importe quoi. Désolant, quelque part, n’est-ce pas ?

« En revanche, au-delà de la clôture, plus aucune loi n’a cours ! »

Cette tension, ce danger nous le connaissons dès que nous observons cette rue de l’appartement dans lequel est Chloé, mais c’est bien quand il y aura une arrivée de prisonniers plus tard que nous la ressentirons encore plus fortement dans nos tripes.

C’est un lieu et des règles qui interrogent beaucoup, on a sans doute encore pas mal d’éléments à y découvrir au cours de nos déambulations.



Chloé et Locke sont aidés par le voisin, touché, alors que c’est un lieu dans lequel il vaut mieux se mêler de ses affaires et ne pas se laisser trop attendrir. Et pourtant ?! Laisser faire n’importe quoi et sauver sa peau à tout prix ? Cela va vraiment aller ?

Le hasard et un peu de folie fera que Chloé participe à leur tentative d’évasion, et voilà ce qui fait réagir vraiment ceux qui gardent la prison. Le résultat sera douloureux, Chloé passera, mais pas son frère.

Il y a une certaine cohérence à ce que Chloé apprenne à se battre vu avec qui elle se retrouve, mais son plan est naïf, incohérent, pure folie alors qu’elle ne sait même pas si son frère est toujours vivant, s’il n’a pas mal tourné, s’il est encore sauvable ….

Echappée de l’enfer une fois, elle y retourne. Pourtant, cette jeune fille déploie une force incommensurable quand il s’agit de son frère, jusqu’à exécuter une danse macabre.

« L’apparente lâcheté de Chloé lui offre en réalité un court moment pour prendre la meilleure des décisions ! Et puis elle possède le don de mettre à mal toutes nos appréhensions. »

Les planches sont fascinantes, et elle bénéfice de l’effet de surprise, les gens ne la voyant pas comme un danger mais beaucoup comme une proie.



Par moment le graphisme vire complètement sombre, et cela va très bien avec le côté violent, atroce de certaines personnes et actes. Rien n’est épargné.

Les jeux d’ombre sont magnifiquement exécutés.

Le mangaka, Moriya Shiro nous livre une lecture forte et impactante, où Chloé représente un peu un mince espoir.

Ce manga sera en 3 tomes. Il faut bien sûr pouvoir lire des thrillers, et être prêt à voir une violence infâme.

Elle se déroule en huit clos dans cette monstrueuse cité prison, où les gens sont livrés à eux mêmes mais ils ne sont pas tous d’horribles assassins.

De rares scènes pour notre compréhension sont un peu ailleurs, comme le temps où Chloé en est sortie.

Percutante !



Le petit détail : Le voisin fait parti d’un groupe, et un des gars on dirait un ours, oui c’est bien un humain, toujours dans sa peau d’ours, sa tête d’ours en tout cas o_O.
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Locke est ce qui raccroche Chloé, 7 ans, à la vie dans la Cité-prison absolument abominable dans laquelle ils vivent. Lorsque celle-ci décide de fuir avec son petit frère en suivant des prisonniers sympathiques, c'est le drame : elle perd Locke du haut du mur d'enceinte. A-t-il survécu ? Il lui faudra plusieurs années pour le découvrir.



"Soloist in cage", c'est l'histoire d'une soeur qui fera tout pour retrouver son petit frère. J'ai bien aimé le speech de départ, je trouve les illustrations absolument somptueuses mais deux/trois trucs m'ont gênée.

Déjà, l'histoire va un peu vite et certains dénouement sont trop faciles. Cette petite toute fragile, qu'un coup de froid semble mettre carpette, peut survivre à une vingtaine d'assaillants en un claquement de doigts. Trop fastoche. Un peu trop fastoche même.

Et puis la violence est un peu too much avec un côté gangs flippants à la Walking dead. Pas trop mon truc.

Mis à part ça, c'est pas mal. Ça se laisse lire. Et surtout, ça se laisse regarder car, j'insiste, les illustrations sont superbes techniquement parlant.

Soloist in a cage nous plonge dans un univers carcéral unique : une cité-prison ressemblant à un immense ghetto regroupant tout types de criminels. Il y purgent leur peine mais aussi peuvent y fonder une famille, travailler à l'usine, faire partie d'un gang sanguinaire et cannibal...



C'est dans cet endroit sombre et sans espoir que grandit Chloé, sept ans, et devant s'occuper de son petit frère Locke, un nourrisson, depuis la disparition de leurs parents. Ils sont nés dans cet univers et ne quittent jamais leur chambre. Ils survivent grâce à un de leur voisin, Ross Sandberg, leur donnant des provisions.

Chloé découvre que lui et ses amis ont préparé leur évasion et décide de les suivre. Mais tout ne se passe pas bien. Alors qu'ils y sont presque, les robots gardiens les repèrent et tirent. Locke tombe du mur et Chloé ne peut rien y faire. Ross lui promet de l'aider à revenir dans la cité-prison pour y récupérer son petit frère.



Ce manga est un huit-clos oppressant dans cette cité prison regroupant les plus dangereux criminels qui soient alors que d'autres ne sont là que parce qu'il ont volé à manger.

La mort rôde à chaque coin de rue, dans chaque ombre et chaque pas peut être fatal.



Un excellent manga avec des personnages attachants, une intrigue bien menée que j'ai pris plaisir à lire et à découvrir.

Chloé est retournée dans la Cité prison quelques années plus tard pour savoir ce qu'il était advenu de Locke. Après une entrée fracassante, elle fait la rencontre de trois enfants qui vivent au milieu d'un secteur contrôlé par une secte.



Ce deuxième tome comporte un peu moins de scènes violentes que le premier et c'est appréciable. Grâce à cela, l'intrigue se développe de façon plus fluide.

J'ai adoré les personnages énigmatiques qui gravitent autour de Chloé. Qui est vraiment qui ? Quel est le but de tout ça ? Autant de questions qui trouveront des réponses progressivement.

L'ambiance est toujours aussi creepy, tendue. Il y a tout de même de l'émotion avec cette famille d'enfants qui se soutien et se débrouille comme elle peut.



Cette suite est bien dosée et les illustrations sont d'une grande qualité, tout comme dans le premier tome d'ailleurs.

C'est un manga à conseiller à partir de 15/16 ans je pense avec des TW : violences, agressions sexuelles, suicide.

Ce troisième tome clôt l'aventure de "Soloist in a cage". Une aventure riche en émotions.



J'aurai aimé en apprendre plus sur l'univers carcéral de ce manga mais Shiro Moriya en a voulu autrement en se focalisant surtout sur ses personnages. Personnages attachants, torturés, où les notions de bien et de mal s'entrecroisent souvent. D'ailleurs, l'intervention plus poussée de certains personnages secondaires dans ce troisième et dernier tome a été une bonne surprise.



Si on peut reprocher une certaine facilité de scénario, il n'empêche que j'ai trouvé ça bien. Les thématiques abordées sont sombres et posent de vraies questions sociétales : les enfants de criminels doivent-ils payer pour les crimes de leurs parents ? Tous les criminels doivent-ils être mis dans le même panier ? Doit-on contenir la violence par la violence ? Dans quel cas est-elle légitime ? Peut-elle l'être d'ailleurs ?

Tout un tas de questions qui sont explorées sans pour autant que Shiro Moriya ne prétende y répondre.



La fin ouverte m'a beaucoup plu et j'avoue avoir eu une petite larmichette. Je quitte à regret ces personnages mais avec tout de même une certaine satisfaction globale concernant cette série, en terme d'histoire comme en terme de graphismes.

Une ville-prison où les criminels sont parqués sans espoir de retour. Une ville-prison où des enfants grandissent, considérés comme des criminels de naissance. Dans cette ville, dans un appartement, vivent Chloé 7 ans et son petit frère, seuls depuis la disparition de leurs parents. Ils ne doivent leur survie qu’aux provisions laissées devant leur porte par le voisin. Quand celui-ci s’évade, Chloé décide de le suivre. Hélas, tout ne se passe pas comme prévu, et son petit frère reste dans la ville-prison. Des années plus tard, et désormais formée au combat, Chloé revient dans la ville-prison, déterminée à retrouver son frère.

Soloist in a Cage est un manga court, puisque l’histoire sera terminée en trois tomes. C’est également la toute première œuvre du mangaka Shiro Moriya. Et à en juger par ce premier volume, c’est une réussite. Il est encore difficile de voir où l’histoire va nous mener, mais le trait est juste magnifique et restitue parfaitement le côté oppressant et violent de la cité-prison, de ses habitants, mais également la beauté de certains moments, et l’innocente cruauté de Chloé, qui tue comme on danse un ballet classique. Et qui naïve est également déterminée et prête à tout pour retrouver son frère. C’est la bonne surprise manga de ce début d’année, et je guetterais surement le tome 2 pour en savoir plus.
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Chloé a retrouvé Locke mais elle ne lui dit pas qui elle est pour lui. Elle va aider les enfants en train de finaliser la création d'un dirigeable pour s'évader de la cite-prison. Ils doivent déjouer la surveillance des criminels qui leur ont commandé cette création pour arriver à s'enfuir en les laissant derrière eux.



Ce dernier clôt en beauté ce manga. Il est plein de tension et de suspense. C'est un manga où l'on s'attache aux personnages des enfants qui arrivent à mettre en échec les adultes et les pires crapules et criminels qui soient.

Une belle trilogie avec de beaux graphisme, certes violent parfois mais très bien réalisée.

Chloé est de retour à la Cité-prison pour retrouver son petit frère Locke. Dès son arrivée avec celle des nouveaux prisonniers, la tension est palpable. Les détenues les plus dangereux les attendent pour leur mettre la main dessus pour en faire leur chose, les manger ou les tuer. Chloé va venir en aide à un enfant en tuant tous ceux autour. On a l'impression qu'elle danse alors qu'elle est en train de tuer de redoutables adversaires.



Ce second tome permet à Chloé d'enquêter pour retrouver la trace de son frère. Elle va découvrir des personnes prête à l'aider. Elle va aussi dévoiler ses talents de tueuse pour arriver à ses fins.

Ce premier tome de Soloist in a cage donne le ton et promet une trilogie de haut vol, tant au niveau du graphisme, que du scénario.



L'autrice nous livre une histoire dure et touchante, dans un univers sombre et inédit: une cité prison d'où l'on ne peut s'échapper (en théorie) et où la loi du plus fort est reine. Malgré tout, il y a des petites touches d'espoir, dans ce tableau si noir.



Le graphisme est sublime et porte à merveille le récit.

C'est un très gros coup de coeur!!

Clap de fin avec ce troisième et dernier tome de ce manga riche en action.



C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai suivi la quête de Chloé à la recherche de son petit frère dans une cité-prison extrêmement brutale, sans foi ni loi où le danger, pour les femmes et les enfants, est exacerbé.



Violente, sanglante mais aussi tendre, l’intrigue est addictive et les variations de rythme nous accrochent.



Ce dernier tome apporte son lot de retournements de situations, de révélations et d’émotions.



Si je regrette une fin trop abrupte, je retiens des personnages attachants, des gamins courageux, une jeune femme écrasée de culpabilité mais portée par l’amour pour son petit frère, des antagonistes intéressants (même si trop peu développés) et surtout de sublimes dessins à la fois sombres et détaillés, avec des scènes de combats sanglantes mais très graphiques.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Une trilogie qui a su allier l’action, la tendresse, la tension et les combats superbement chorégraphiés, le tout magnifiquement mis en image.

Triste de quitter les personnages si touchants.

À quand l’anime ??
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J’ai adoré ma lecture,🥰 elle a su me tenir en haleine. Je trouve le personnage de Chloé super badass et tellement gracieux, j’aime beaucoup son caractère et sa détermination. 💪🏼Surtout, qu’elle s’est toujours occupée de son petit frère, ils sont pourtant tous les deux si jeunes. J’ai adoré le style graphique. 🥰J’adore les mangas en version grand format, je trouve ça tellement plus esthétique (je parle bien entendu de l’intérieur, des planches).🥰



J’ai hâte de me prendre la suite ! 😁

Après un premier tome choc qui percutait le lecteur par la noirceur de ce que vivait cette jeune héroïne au coeur tendre dans un univers dystopique terrible, ce deuxième volet continue de surprendre en nous entraînant dans une voie médiane remplie d'émotions âpres.



Le premier volume était un peu tout feu tout flamme avec cette jeune soeur prête à tout pour sauver son petit frère qu'elle aime tant. La suite est différente, plus calme, mais peut-être encore plus étouffante car si dans le premier tome il y a un espoir d'évasion assez évident, celui-ci l'est moins ici. Shiro Moriya bâtit ainsi un univers dystopique claustrophobique entre ombre et lumière des plus saisissants où cette dernière a vraiment du mal à percer la première tant ce que vivent les personnages est dur.



A la recherche de son frère disparu il y a des années, Chloé pénètre à nouveau dans la Cité-prison, mais dans un endroit bien particulier où la violence règne tout autant mais où en plus une forme de mysticisme pousse les adultes à encore plus d'abjections. En effet, un étrange gourou dirige ce petit monde entre promesse d'enfants à dévorer, de femmes à trousser et d'arche sur laquelle monter pour s'évader. C'est totalement antinomique mais tout cela se tient et nous glace d'effroi par la même occasion. 



Chloé se retrouve à chercher au milieu de cela son frère mais suite à une rencontre impromptue où elle est souvent par un petit garçon déguisé en renard, elle va faire une pause salutaire. Moment de calme au milieu de toute cette agitation, la rencontre avec Leo et sa famille va marquer un tournant pour elle. Elle va pouvoir connaître ce qu'est la vie de famille et tisser des liens avec ces jeunes garçons en quête eux aussi d'une certaine normalité, qu'ils trouvent dans un foyer avec une figure féminine (on passera sur ce que ça peut vouloir dire du modèle familial que nous impose à nouveau l'auteur...).



Mais qu'on se le dise bien, on est dans un univers dystopique et cette pause n'est qu'une pause, le monde autour reste tout aussi cruel. J'ai donc aimé découvrir ce que cache cette façade apaisante : le cerveau derrière ce foyer, le projet mené en secret, le travail des enfants, leurs ambitions pour le futur et bien sûr le frein que représentent ces adultes rendus totalement fou par l'enfermement et la poigne mystique de leur chef. C'est effrayant, c'est dérangeant, c'est perturbant, mais bon sang que c'est prenant à lire. Des émotions très fortes nous gagnent au fur et à mesure. On se plaît à découvrir l'attachement que Chloé se met à ressentir pour eux, à la voir se mêler à leur quête et ressentir elle aussi l'espoir, même si son monde est et restera très noir.



L'auteur ne nous prend pas pour des idiots. Il est parti sur une histoire sombre, elle le restera. Il offrira des touches de lumière, elles ne feront jamais oublier la noirceur qu'il y a eue. C'est vraiment un univers plein de contrastes où l'âme humaine est scrutée dans son ensemble entre creux et bosses, dans toutes ses aspérités. Alors peut-être ce tome est-il plus doux au premier abords mais il cache à nouveau de terribles moments d'une dureté qui saisit. Peut-être est-il moins percutant graphiquement mais la danse macabre de Chloé de poursuit et notre âme est encore une fois mise à contribution. Quelle sombre pureté !
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Ce dernier tome conclut avec brio cette magnifique trilogie qui restera longtemps marquée dans mon esprit, tant par la beauté du trait, que par l'univers créé et l'émotion transmise.



Le lecteur est pris jusqu'à la dernière page par la tension et l'émotion. Nos amis vont-ils réussir à survivre et à s'échapper?



J'ai hâte de découvrir ce que la mangaka va nous proposer à l'avenir.



Si vous avez envie de découvrir une histoire originale, bien écrite et admirablement dessinée, n'hésitez plus!

Ce second tome m'a vraiment pris aux tripes!

Il est beaucoup plus sombre et dur que le premier, mais plus dans l'émotion également.

Cette fois-ci, notre héroïne revient dans la cité prison pour retrouver et sauver son petit frère, mais les choses ont bien changées depuis son départ.



Un récit d'une grande profondeur, magnifié par le sublime graphisme de la mangaka.

Certaines séries ont le don le nous surprendre. En partant d’un constat extrêmement sombre, Soloist in a cage nous a conduit vers une épopée humaine lumineuse, à la conclusion certes trop rapide mais émouvante.



C’est le cadre très sombre et presque désespéré du récit qui m’a attiré, son décor en huis clos dans cette prison à ciel ouvert et la transposition dans une fiction des enfants victimes de la guerre et des crimes de leurs parents. L’auteur conserve tout cela dans cet ultime opus et nous conduit plus loin encore mais il le fait de manière peut-être trop abrupte, trop rapide, qui donne l’impression que plusieurs éléments tombent du ciel et qu’on doit les accepter ainsi, c’est dommage. Cette précipitation nuit un peu à la richesse et à la force du récit.



J’ai beaucoup aimé suivre l’épopée tragique de Chloé, partie à la recherche de ce frère perdu. Une Chloé, qui, embourbée trop tôt dans des histoires et responsabilités d’adultes se retrouver à porter et partager leurs crimes alors que rien ne l’y prédestinait. Sa confrontation avec la pureté de ce groupe d’enfants ne souhaitant qu’une chose, fuir ce lieu de tous les vices et toutes les souffrances, est donc d’autant plus puissante. Elle souhaite les rejoindre mais se sent exclue en même temps et ce tiraillement sera au coeur de ce dernier opus.



J’ai beaucoup aimé l’esprit d’aventure de celui-ci avec sa touche à la Jules Verne quand nos jeunes héros décident de fuir de lieu à l’aide d’une de leurs inventions et n’écoutant que leur courage. C’est beau et émouvant, avec un vrai souffle. Cette atmosphère d’aventure enfantine parcoure toute l’oeuvre mais se concentre ici dans ces ultimes pages et c’est bien aussi d’avoir un tel moment et de tels bons sentiments. Ça fait du bien dans un cadre aussi pensant.



Car ce dernier tome a quelque chose d’assez cinématographique avec une accélération du rythme certaine où le plan des enfants se concrétise, la résistance armée aussi, ainsi que l’intervention d’un jeune pasteur mégalo qui vient pimenter tout ça pour le rendre encore plus explosif. Combats, fuites et frayeurs sont au rendez-vous, tandis qu’une vraie crise de foi touche Chloé et son frère. C’est rapide mais haletant, palpitant, rude et émouvant. L’auteur excelle à nouveau dans le récit graphique de cette transition de l’enfermement vers la liberté. La transe meurtrière de Chloé trouve son achèvement ici, de même que son besoin de rédemption. C’est superbement mis en scène avec ce trait très dansant et ces zooms réussis sur les visages et émotions des personnages. C’est donc 100% réussi.



Mes seuls regrets : cette précipitation permanente pour clore l’intrigue avec ce 3e tome, ainsi que ces nombreuses grosses ficelles justement pour résoudre vite et donc facilement l’intrigue. Cela simplifie trop l’oeuvre et c’est dommage, cela pourrait faire oublier sa richesse thématique derrière cette intrigue trop raccourcie.



Soloist in a cage fut cependant une riche et belle expérience qui nous a plongés dans un univers dystopique rude et sombre où la lumière peine à pénétrer mais finit par parvenir à nous avec émotion grâce à de jeunes héros touchants. Alors oui, le final souffre d’une trop grande précipitation mais qu’il ne fasse pas oublier ce bel effort de traiter des conséquences des actes des parents sur leurs enfants, de la figure de l’enfant soldat, ou encore du besoin de rédemption. C’est ce qui a compté ici et ce que l’auteur a réussi à nous transmettre avec une beauté toute sombre dans ses dessins entêtants. J’espère que nous aurons l’occasion de le retrouver dans d’autres oeuvres de cette qualité.
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La cité prison heberge de grands criminels aussi bien que des voleurs. Les gens y vivent comme dans une vraie ville avec des quartiers, des logements, différents postes de travail et des familles qui s y installent. Ces dernières peuvent ainsi créer leur propre famille, où ces jeunes enfants sont emprisonnés car leurs parents le sont. C'est le cas de Chloé et Locke, jeune nourrisson.

Ce premier tome de ce manga débute très fort et accroché immédiatement le lecteur, avec de gros méchants qui se révèlent pour certains tout doux et une jeune fille determinée en principal protagoniste. La composition est dynamique et il y a peu de maladresse graphique .

Ce manga fait parti des meilleures découvertes que j’ai pu faire l’an dernier. Cette série en trois tomes saura vous surprendre et surtout, vous maintenir en haleine. C’est presque dommage qu’il n’y a que trois tomes mais bon toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit. Ce troisième et dernier tome, j’étais impatiente de l’avoir entre les mains et de le dévorer en un rien de temps. Je n’ai pas été déçue un seul instant, ce dernier tome est complètement dingue et ça m’a mis une sacrée claque pour le coup!



Dans ce troisième et dernier tome, de retour dans la Cité-prison, Chloé réussit à entrer en contact avec un ancien informateur du nom de Kerry : le vieil homme n’a hélas que peu d’indices à lui fournir sur Locke, et l’endroit où a été emmené le bébé à l’époque fait froid dans le dos… En effet, à l’entrée d’une immense bâtisse, qui n’est autre que le repaire d’une bande de cannibales, sont exposés des crânes d’enfants. Prenant son courage à deux mains, la jeune fille pénètre dans ce lieu hostile… avant d’être repérée et poursuivie par des prisonniers ! S’en sortira-t-elle indemne ?



Pfiou il y a tant de choses à dire sur ce tome mais aussi beaucoup de choses à ne pas dire pour ne pas spoiler! J’avais hâte et en même j’avais peur. Non pas d’être déçue mais peur de voir une fin que je n’avais pas envie de voir. Déjà que les premiers tomes étaient dingue, celui ci l’est encore plus. La tension est à son comble, tout s’intensifie, les obstacles sont de plus en plus nombreux.. Bref, on se demande si ils vont vraiment réussir à s’échapper de la cité-prison! C’était palpitant, j’ai vraiment adoré ma lecture que je n’ai pas lâché, je sentais la tension en moi s’accentuait de plus en plus au fil des pages. J’ai dévoré le tome avec avidité parce que j’avais besoin de savoir la fin. J’ai trouvé que ça concluait l’histoire de la meilleure des manières et surtout c’est une conclusion en beauté. L’intelligence de Léo m’impressionnera toujours. J’ai tant aimé son personnages, ce gamin est incroyable. Comme tous les autres finalement, ils vivent dans un environnement sans pitié et si dangereux et pourtant, certains du groupe, sont de véritables rayons de soleil dans ce monde noir. Je les ai trouvés si fort et si courageux, ils n’ont pas hésité une seule seconde à se mettre tous en danger quand un des leurs l’est. Chloé est elle aussi absolument génial j’ai tant aimé son personnage.



Un tome pour conclure cette histoire de la meilleure des façons. Cette petit saga en trois tomes est tellement plaisante à lire. L’action est au rendez-vous, on a une tension qui ne cesse de s’accentuer au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture. Ce tome est plein de surprises et j’ai beaucoup aimé la fin, je l’ai trouvé si belle. Je ne peux que conseiller ce manga , il ne cessera de vous surprendre et vous passerrez un excellent moment, c’est certain.
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