Shu Okimoto

Il y a à la fois du nouveau, de la lenteur, de la vitesse et de la précipitation dans ce vingt-neuvième tome où la quête du neuvième apôtre prend une tournure assez différente pour les héros de la série.



Du côté de Shizuku, sa démarche permet au lecteur de réaliser un joli voyage en Italie, précisément en Toscane, avec visite de Florence et de Sienne, pour aboutir au village de Montalcino où il va déguster en compagnie de Chozuke les célèbres Brunello.



Issei, lui, voit dans un effort sportif paraissant au-dessus de ses capacités physiques avec plusieurs marathons à enchaîner dont il pense que les enjeux personnels qu'il leur confère pourraient le mener vers le neuvième apôtre.



Mais, pour la première fois, il y a un troisième concurrent, Christopher, qui prétend avoir déjà identifié l'apôtre et se lance à la conquête de Miyaby à laquelle il déclare une flamme passionnée tout en lui proposant un pari.



Donc, des orientations bien différentes pour les héros des gouttes qui donnent aux lecteurs de bons moments à savourer.

Ce vingtième tome va permettre de connaître le vin doté du titre de sixième apôtre, mais pas encore d'énigme concernant le septième. On a bien le temps puisqu'il reste... vingt-quatre tomes.



La quête de ce fameux sixième et les démarches des deux jeunes pour tenter de l'identifier m'ont paru redonner du souffle à la série qui s'épuisait un peu sur les deux tomes précédents. le lecteur a également l'occasion de découvrir un peu les relations entre Issei et sa mère. Il y aura certainement davantage à apprendre à ce sujet dans de prochains opus.



Miyabi a failli passer la nuit avec Shizuku, mais tous les hôtels de la ville de Nara où ils se trouvaient étant complets, hélas pour eux, ils ont échoué dans un bar à vin tenu par un italien expatrié et c'est l'occasion d'une belle rencontre.



J'ai trouvé que les enchaînements dans ce vingtième tomes étaient bien réussis, la qualité du dessin toujours excellente, il est bon de le rappeler. La transition est préprarée avec le tome suivant avec une menace sur la perte de son poste par le responsable du département vins où travaillent Shizuku et Miyabi.



Un bon moment à la lecture de ce vingtième épisode de cette belle série.

Ce tome s'inscrit bien dans le prolongement du précédent, c'est donc un tome intermédiaire même si la fin voit la divulgation de l'énigme afférente au sixième apôtre.



L'action se situe dans un salon relatif au vin et à la cuisine avec un choix pour nos amis de rechercher l'harmonie entre la gastronomie chinoise et les vins italiens. Cela ne paraissait pas évident et quelques désappointements lors du premier jour pourront être oubliés grâce à l'imagination créative de Shizuku.



On voit aussi apparaître la mère d'Issei ce qui ne paraît pas du tout l'enchanter...



J'ai mis trois étoiles car il y a toujours possibilité d'apprendre de nouvelles choses à propos du vin et c'est encore le cas dans ce tome qui fait le job sans plus.

C'est Shizuku qui est à l'honneur dans les trois historiettes qui composent la plus grande partie de ce vingt-huitième tome, mais aussi ses amis, Miyaby et Chozuke, puisqu'ils vont tous venir en aide à des couples d'amoureux victimes soit d'environnement familial, soit de non-dits, voire même de handicaps. Ces derniers sont sans doute les plus émouvants, une pianiste aveugle et un muet, amoureux transi. Comment pourraient-ils communiquer, hormis par le vin?



Ces trois petites fables apportent une détente aux lecteurs avant le coup de tonnerre qui va accompagner l'énigme du neuvième apôtre divulguée à la fin, avec l'arrivée d'une personnalité inattendue qui pourrait bien jouer un rôle dans le duel pour l'héritage de Yutaka Kanzaki...



Les dialogues sont toujours savoureux, les dessins ne sont pas en reste et, si ce tome est qualifié de transition, il la réussit parfaitement avec l'événement imprévu qui vient le conclure.



On ne peut donc qu'avoir envie de poursuivre aventure et lecture avec tous ces proganistes devenus, au fil des tomes, des compagnons très appréciés.

Ce trente-deuxième tome débute avec la suite de l'histoire qui terminait le tome précédent, à savoir l'hypothétique réconciliation entre deux jumeaux, graçon et fille, l'un n'aimant que le vin rouge et l'autre que le blanc. Ils sont donc déterminés à vendre l'auberge dont ils ont hérité, ne parvenant pas à s'entendre sur les sélections de vins à proposer aux clients. Shizuku et Miyaby vont donc employer les grands moyens oenologiques pour concilier leurs préférences et préserver la continuité de l'affaire.



Puis, arrive le moment crucial toujours attendu, la divulgation de l'énigme du dixième apôtre, en l'absence de Loulan, démissionnaire malgré elle, et de Christopher qui s'est retiré de la compétition.



Les deux jeunes vont encore une fois emprunter des chemins différents pour la découverte de l'apôtre, Shizuku en partant vers la Bourgogne pour trouver le cépage de pinot noir qui pourrait selon lui correspondre, et Issei à Hawaï pour réaliser de la plongée sous-marine qui, selon lui, pourrait le mettre sur la voie. Il aura d'ailleurs à trouver un vin de remplacement pour une réception, ce qui a un petit air de déjà vu, sans être déplaisant pour autant.



Encore des rencontres sympathiques pour les deux garçons, une styliste pour Shizuku, une monitrice de plongée pour Issei, toujours des filles très séduisantes qui s'insèrent parfaitement dans la thématique de la saga.



On approche donc des trois quarts de celle-ci et, même s'il reste encore douze tomes, on voit bien que la vitesse de croisière est atteinte pour les deux jeunes et que le dénouement approche.

Superbe ce vingt-septième note d'une saga qui ravive toujours l'intérêt de ses lecteurs pour le cas où la flamme viendrait à baisser. Si quelquefois certains ont pu trouver que peu d'événements se déroulaient dans différents tomes, ce n'est pas le cas ici, bien aucontraire. J'en retiens pas moins de quatre avec, en prime, la découverte passionné d'un vin rare et souvent méconnu, le vin jaune, la perle jurassienne, une incontestable goutte de Dieu.



D'abord, le résultat du du duel sur le huitième apôtre avec un vainqueur, même si les deux jeunes se sont à juste titre orientés vers les vins effervescents. Un beau duel dont chacun retire des enseignements.



Ensuite, des informations inédites confiées par Issei à Loulan sur sa vie, confidences certes pressenties par les lecteurs, qui jouent un rôle dans ces duels entre Issei et Sizuku.



Puis, du côté de Shizuku, rencontre avec une ancienne amie d'adolescence, un flirt véritable, mais rencontre entachée d'une vision triste quant à l'avenir de la jeune fille. C'est l'occasion pour les auteurs de livrer quelques réflexions sur la vie, la mort, la destinée, avec pour exemple rien moins que James Dean à l'éternelle jeunesse par les références cinématographiques qu'il a laissées.



Enfin, du côté d'Issei, une rencontre aussi, avec une jeune femme désespérée d'avoir cassé l'unique bouteille d'un vin qui devait être servi à un grand amateur. C'est peut-être du déjà vu dans un précédent épisode où Miyabi se trouvait dans la même situation, mais ce sera une opportunité pour Issei de démontrer son altruisme et donc de découvrir aussi le célèbre vin jaune.



Donc, à mon goût, que du positif dans cet opus qui se déguste comme un grand vin.

Et voici le défi du septième apôtre dans ce vingt-deuxième tome de la série, défi qui va, une nouvelle fois, faire voyager les deux jeunes à la recherche d'un possible vin du nouveau monde qui pourrait être l'élu.



Issei choisit l'Amérique avec les vins de la Napa Valley et Sizuku opte pour l'Australie. le périple d'Issei va se compliquer avec une petite intrigue policière l'obligeant à fournir une appréciation et même une enchère sur un vin de qualité plus que médiocre. C'est une petite histoire dans l'histoire, bien gentille, qui verra son dénouement par l'intervention de Loulan.



Shizuku, de son côté, après avoir goûté différents vins du nouveau monde, hésite entre Amérique ou Australie et c'est finalement vers cette dernière qu'il part en compagnie de Miyabi, toujours grimaçante dès que la moindre fille approche de Shizuku.



L'ambiance de ce tome est assez détendue malgré l'enjeu, denombreuses informations sont données sur les vins du monde, avec une intéressante anecdote sur le nom donné à la syrah en Australie. le tome suivant devrait voir se poursuivre les investigations des deux jeunes pour le plaisir toujours renouvelé des lecteurs.

Encore un tome intermédiaire qui néanmoins ne manque pas d'intérêt surtout, je trouve, dans sa première partie.



Shizuku est toujours dans le bordelais où il va aider une jeune femme à trier des vins où des contrefaçons se sont faufilées parmi des grands crus. On pourra donc être une nouvelle fois ébahi par la finesse de l'odorat de Shizuku qui parvient à identifier des arômes sans même déboucher les bouteilles.



Dans une autre partie, un nouveau challenge car les bières Taiyo sont menacées d'une fusion avec les bières Teikoku dont le département vins est très important au point que ce projet de fusion paraît plutôt une future absorption qui compromettrait l'avenir professionnel, du moins à court terme, de Shizuku, Miyabi et leurs collègues amis.



On es loin des duels même si l'apparition d'Issei et de ses compétences dans la deuxième partie laisse présager l'arrivée prochaine du huitième duel.



Ce sera donc à découvrir dans le prochain opus de cette belle série toujours éducative sur le plan oenologique et si bien dessinée.

Ce tome voit la fin des investigations d'Issei et de Shizuku pour l'identification du septième apôtre et la production de leur résultat respectif.



Mais avant d'arriver à ce dénouement, tandis qu'Issei arrive vers la fin de ses démarches aux Etats-Unis, Shizuku est au coeur de l'Australie avec des rencontres étonnantes qui vont lui parler d'écologie, avec aussi un incendie spectaculaire que seule l'union des hommes de volonté peut contenir et peut-être la découverte du septième apôtre.



C'est un tome assez intéressant où se révèlent un peu plus les personnalités des différents protagonistes avec de nombreuses interférences entre eux. Miyabi reste vraiment l'alliée inconditionnelle de Shizuku. La mérite-t-il?



Des dessins toujours réussis aussi bien pour illustrer les expressions des acteurs que pour développer l'harmonie des visions des deux jeunes lorsqu'ils définissent le vin qu'ils ont choisi en tant que septième apôtre.



On a forcément hâte de passer au tome suivant.

Pour la première fois dans la série, un voyage à l'étranger et, tout naturellement en France, sur la rive droite de la Garonne vers Saint-Emilion et ses voisins aux vins plus ou moins prestigieux.



Ainsi, cette escapade oenologique de Shizuku, Miyabi et le chef Kawarage offre de bons moments d'instruction sur les vins avec en prime leur dégustation pour tenter de réaliser un belle sélection afin de préserver le poste du chef Kawarage.



Cela permet de savourer de beaux dessins de la région, particulièrement du village de Saint-Emilion, merveille dont la beauté s'équilibre parfaitement avec les vins produits dans le secteur.



C'est donc une nouvelle fois un ttome de transition, agréable à parcourir, en attendant la recherche du septième apôtre.

Ce tome intermédiaire est intégralement consacré à Shizuku qui entreprend un grand voyage dans le bordelais, plus particulièrement dans le Médoc, pour retrouver l'ambiance d'un séjour qu'il a effectué enfant en compagnie de son père dans cette belle région viticole.



C'est donc l'occasion d'explorer les plus grands Médoc car Shizuku va réaliser une course, le marathon du Médoc, et comme celle-ci a eu lieu peu de temps auparavant, il veut courir seul. Mais, le destin et les choix personnels sont bien des choses différentes. Il aura donc des accompagnateurs tout en se retrouvant seul pour identifier les souvenirs qui le lient à son père dans la région. Avec Shizuku, la visite du Médoc est merveilleuse et je retiens spécifiquement deux vins que j'aime beaucoup, Beychevelle et Haut Marbuzet, respectivement Saint-Julien et Saint-Estèphe. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire leur histoire même si je la connaissais déjà.



On a donc un peu abandonné les duels, Issei, Miyabi et Shizuku finit par se retrouver dans les bras d'une beauté du bordelais avec laquelle il ne sait plus trop ce qu'il a fait ou non tant il a bu. Mais Miyabi est présente dans ses rêves, preuve donc qu'elle ne lui est pas indifférente comme elle semble le croire.



C'est donc un tome tranquille avec la découverte de nombreux vins sans devoir chercher sans cesse avec les jeunes un apôtre de plus. Le huitième devrait néanmoins bientôt apparaître pour avancer dans la série car il ne reste plus que vingt tomes!

La quête du huitième apôtre est en route dans ce vingt-sixième tome et, d'après la description, les investigations des deux jeuens vont se diriger vers les vins effervescents. Alors champagne ou parmi les variétés de crémants? La porte du rosé est également ouverte.



Issei et Shizuku n'adoptent pas la même démarche, le premier décidant de goûter plus d'une centaine de vins effervescents, le second s'orientant une nouvelle fois vers les traces de son père, mais aussi de Robert Doi qui auraient été par le passé séduits par la même femme. Serait-elle en lien avec cette madone de l'effervescence?



Le dénouement de la victoire ne sera pas connu à la fin du tome qui s'interrompt au cours de la description du choisi par Issei sans que son nom soit prononcé. La solution donc dans le prochain opus.



Les dessins portent parfaitement la quête des deux héros, il faut prendre le temps de s'attarder sur les plus petits qui laissent entrevoir les expressions des différents protagonistes et les émotions qu'ils ressentent.



Encore un bon cru que ce tome, difficile à classer.

On retrouve avec délice cette série pédagogique sur les mariages entre les bons plats cuisinés et le vin. On se rapproche d'ailleurs du grand final pour découvrir le vin ultime à savoir les fameuses gouttes de Dieu qu'on aimerait bien boire également sans aucune modération.



Cette série nous a quand même fait découvrir les saveurs des vins les plus prestigieux au monde. Certes, il y a eu des scénarios assez prévisibles mais c'est comme un enrobage pour nous montrer le monde fascinant du vin de la récolte à la dégustation.



Le dessin réaliste est toujours aussi soigné. Les décors ne sont pas négligés. J’adore cette douceur du trait qui rend la lecture de ce manga assez agréable.



Le suspense est à son maximum car c'est l'avant-dernier tome avant le duel final pour découvrir les fameuses gouttes de Dieu. Est-ce un vin de Bourgogne comme le pense Isséi Tomine ou plutôt un vin de Bordeaux comme semble l'être persuadé notre héros Shizuki Kanzaki ?



Pour la première fois, ce dernier évoque quelque chose de fraternel avec son rival pour s'emparer de l'héritage du défunt père, l’œnologue mondialement reconnu. Il n'a jamais trop été question d'argent mais d'une lutte pour progresser dans la connaissance du vin.



Incontestablement l'un des meilleures tomes de la série pour sa dimension tragique. Je n'en dirai pas plus. Il faut savoir apprécier les bonnes choses. Le moment est enfin venu d'ouvrir la dernière porte vers les gouttes de Dieu...

Les gouttes de Dieu font partie de ces mangas que j'achète à chaque parution afin de compléter ma collection. Je le fais actuellement pour « Arte » et « Vinland Saga » qui ont des parutions plus espacées.



Il est vrai que cette collection dépasse allègrement les 78 tomes si on comptabilise les 44 de la série mère. Il faut savoir que « Mariage » est simplement la suite avec ce nouveau concept de marier les vins à des plats cuisinés.



Nos deux principaux protagonistes sont en France à la recherche des gouttes de Dieu, le vin ultime. Shizuku pense que c'est un Bordeaux quand son adversaire Tomine penche plutôt pour un Bourgogne. Au moins, on est rassuré, ce nectar ultime ne sera ni japonais, chilien ou californien. La France demeure le pays du vin.



Notre héros va même goûter un Châteaux Lafite de 1881 soit il y a plus d'un siècle. Bref, le vin résiste parfois au temps mais il faut le boire à un moment donné sinon, il peut perdre de sa saveur.



C'est également assez intéressant de voir qu'il s'agit d'un vin crée par les hommes en réponse à la prière des hommes. Il y a comme un parfum quasi religieux qui relève du divin. Bref, on sent que l'on se rapproche du grand final. Il est intéressant de voir les cheminements de ses adversaires même si encore une fois, on fait la part belle à Shizuku.



Les défis ont été suffisamment diversifiés au fil des différents tomes. On revient à l'enquête pour déterminer quelle est donc cette fameuse bouteille. Bref, les fondamentaux de cette quête.



Un mot sur le dessin pour dire qu'il est toujours aussi soigné et qu'il accompagne toujours aussi bien ce récit. Il faut savoir que la dessinatrice Shu Okimoto est la soeur du scénariste Tadashi Agi, tout deux amateurs de vins.



C'est toujours un plaisir de découvrir les différentes facettes de l'oenologie. Nul doute que cette série a contribué à faire connaître cette discipline autour du monde entre ses particularités et ses traditions sans oublier son histoire.

On sait que le duel entre les deux faux frères touche bientôt à sa fin. Le mangaka a adopté la posture de soutenir le moins expérimenté Shizuku, qui au fil des tomes, s’est révélé bien meilleur qu'à l'origine. On aime bien généralement les progressions d'un héros qui passe de débutant à expert dans le domaine.



L’autre frère, Isséi, qui était le plus grand spécialiste et finalement le digne successeur du défunt père, maître incontesté en matière d’œnologie, aura fort à faire face à ce concurrent présenté comme un challenger. On rappelle que c’est toute la succession qui est en jeu. En même temps, il n’a jamais été trop question d’argent mais de plaisir de découverte de nouveaux vins toujours plus exquis les uns que les autres.



Dans cette série bis, il est question de marier les plats et les vins de telle sorte à ce que le mariage soit parfait et n’aboutisse pas à un divorce. Force est de constater que la méthode est toujours la même à savoir découvrir la bonne bouteille suivi d’une description féerique qui donne envie. Il y a toujours de la passion dans la découverte.



Ce qui diffère, ce sont les difficultés pour parvenir à cette trouvaille. Là, on retrouve le couple infernal Chris et Sarah qui donneront quelques sueurs à notre héros. En effet, Chris exige un vin rouge pour le déguster avec un nem ce qui ne se marie généralement pas bien ensemble. Il faudra un peu de chance et de l'ingéniosité à notre héros pour se sortir de ce mauvais pas.



C’est encore un tome de transition que voilà où l'intrigue principale est encore mis de côté pour multiplier les sous-intrigue. Cependant, c'est présenté de manière à se rapprocher des fameuses gouttes de Dieu. Tout est dans le voyage pour y parvenir.



Je ne cacherais pas que cette série tire un peu en longueur. Mais bon, on savoure tout de même un bon moment de lecture.

On se situe dans la dernière ligne droite pour découvrir les fameuses gouttes de Dieux dans le duel qui oppose sur près de 60 tomes le jeune Shizuku Kanzaki, fils d'un œnologue mondialement connu, et son frère adoptif Isséi Tomine, jeune critique de vin de génie.



Isséi va emmener sa compagne dans le sud du japon où il voudra essayer un mariage entre vin rouge et huîtres de mer. Shizuku souhaite quant à lui retourner à Bordeaux afin d'identifier les gouttes de Dieu. Pour autant, il devra d'abord s'atteler à être consultant pour une auberge japonaise en perte de vitesse car ignorant le pouvoir du vin.



Le contexte est celui d'un Japon qui se découvre une passion pour le vin avec de jeunes vignerons ayant étudié à l'étranger et cela émerge dans ce pays qui connaît un boom sans précédent en la matière. Cela fait plaisir à voir.



Ce tome accorde en effet un peu plus d'importance aux vins issus du pays du soleil levant. Cela a pour but avoué par l'auteur dans la préface de donner envie de boire (avec modération bien entendu). J'ai bien aimé ce personnage qui fixe ses conditions à notre héros en lui disant que dans le monde de la gastronomie, à la moindtre concession, tout s'écroule !



C'est un tome de transition avant l'épreuve final. Cela fait durer un peu le plaisir. Le schéma reste toutefois toujours le même. Il est reproduit dans un cadre et des personnages différents mais pour le même résultat.



Les gouttes de Dieu reste au sommet des bd consacrés au vin, c'est sans conteste.

On continue toujours l'exploration des gouttes de Dieu lors de ce dernier duel final qui donne d'ailleurs lieu à toute cette nouvelle série dérivée qui n'est autre que la suite.



Dans ce tome, on va surtout s'intéresser à la piste des vins rosés qui peuvent se marier avec la plupart des plats thaïlandais ou vietnamiens. Je m'en souviendrais quand je déjeunerais dans un restaurant asiatique où l'on sert du bo bun, plat que j'ai découvert et que j'adore. A noter que le rosé a gagné en popularité dans le le monde entier et on en produit un peu partout. Cependant, le rosé de Provence reste célèbre.



Oui, sans rire, la lecture d'un manga peut apporter des réponses à votre vie quotidienne pour peu que l'on s’intéresse à l’œnologie ou la gastronomie. Pour profiter pleinement des potentiels d'un vin, il faut savoir l'apprécier en accord avec les mets qui l'accompagnent ! Mets et vins doivent se mettre en valeur sans perdre aucune de leurs qualités. C'est tout le thème central de cette série.



Pour le reste, on suit toujours les exploits du jeune prodige Shizuku qui est finalement digne de son père. Il est dommage qu'il n'a pas pu réaliser tout cela du vivant de son paternel. Par ailleurs, il y a un bon dosage qui se fait dans cette BD entre les moments sérieux et les moments plus comiques où Shizuku en bon vivant se laisse aller.



Fort heureusement, cette série s'approche de sa fin sachant qu'il y aura 25 ou 26 tomes. C'est d'ailleurs la série la plus longue que je détiens actuellement. Au moins, je verrai sa conclusion avant la fin de mon existence. Bref, le mot d'usage de la fin serait de dire : « à votre santé ! », un verre à la main bien entendu.

C'est un tome des « gouttes de Dieu » un peu spécial où Shizuku tente d'aider un aubergiste dans un duel télévisé face à une grande chaîne de restaurant luxueuse. Le problème est que le sommelier adverse est un vrai tricheur qui n'a pas hésité à se servir des pires subterfuges pour gagner le pari. Pour une fois, on voit un vrai méchant.



Notre héros devra faire preuve de beaucoup d'imagination et de courage afin de gagner ce mariage. Pour une fois, il y a un adversaire de taille dans une bataille inégale car les dés sont pipés. Cependant, Shizuku semble bien se défendre notamment dans les descriptions de ces vins proposés. Le public qui est jury semble apprécier.



Ce qui est en jeu, c'est la cuisine traditionnelle japonaise qui peut également se marier avec des vins japonais moins cher que nos vins français de prestige. C'est le combat des petits contre les gros restaurateurs et le luxe avec des serveurs ressemblant à des gravures de mode. Notre héros va prouver que le petit vin japonais peut battre le champagne prestigieux grâce à l'association avec la gastronomie.



On n'aura pas la réponse à ce duel dans son tome mais on peut dire que le combat est déjà bien engagé pour une issue que l'on devine aisément. Cela reste toujours aussi divertissant. Je vous souhaite une bonne dégustation !

Il faut savoir que mariage est le spin-off de la fameuse série « les gouttes de Dieu » qui nous permet d'explorer le monde de l'oenologie qui est élevé au rang d'art à travers le duel de Shizuku et Issei.



C'est assez utile de savoir quel met se marie avec tel vin. On a tous eu ce type de réflexion lorsque l'on reçoit des invités autour d'un bon repas préparé avec soin. La bouteille de vin constitue alors l'élément déterminant qui va apporter une plus-value au dîner.



Dans les gouttes de Dieu, on avait découvert quels étaient les douze apôtres à savoir 12 vins exceptionnels. Cependant, on ne connaît toujours pas l'identité de Dieu à savoir les fameuses gouttes constituant le nectar ultime.



Ce tome fait directement suite à l'intrigue du précédent où Shizuku essaie d'aider un restaurateur en perte de vitesse lors d'un duel pour le moins truqué par des adversaires tenaces. C'est la première fois que notre héros va combattre le sommelier Ruriyama qui est un véritable tricheur ce qui met un peu de piment à l'intrigue. Comme dit, le vin est bon mais le sommelier manque trop de professionnalisme.



On est dans un intermède assez intéressant dont la moralité nous indiquer que ce ne sont pas forcément les vins les plus chers qui vont le mieux de marier à de la cuisine traditionnelle. En cette période où l'on fustige les propriétaires de piscines privés, de jet privés et accessoirement joueur de golf, cela fait plutôt du bien de l'entendre.



Bref, une intrigue toujours aussi bien mené qui a du rythme et qui propose une variation inhabituelle d'un duel gastronomique. Il y a toujours une grande part d'expertise qui reflète la qualité de cette série dans son ensemble. Et le renouvellement des idées par l'auteur est incontestablement assuré.



A noter, une parution régulière d'un tome tous les trois mois ce qui permet de bien suivre la série sans perdre le fil.



Au final, on continue à prendre du plaisir mais on sent que la fin approche. Un dernier mot en levant un verre : « Tchin tchin et à votre santé ! ».

J'aime à lire de temps en temps des Manga et plus encore sans doute, et plus régulièrement il me faut l'avouer, j'aime déguster un verre de vin. Aussi quand la charmante traductrice de cette série, Soizic Schoonbroodt, m'a prêté les deux premiers tomes de Signé le Vin, j'étais ravi. La part des anges pensai-je. Pour qualifier ce premier tome je dirais en puisant dans le vocabulaire d'une bonne dégustation : flatteur mais court en bouche !



Certes le dessin est épuré et nous transporte dans des environnements classieux, certes la "princesse Margaux" tout en rondeurs ne manque pas de charme et ses amis eux aussi pourraient figurer à l'affiche de magazines de mode et certes les vins présentés peuvent faire rêver, mais tout cela est justement un peu trop lisse. Sans défaut donc mais aussi sans véritable caractère. Une belle robe mais qui laisse trop présager par un excès de transparence. Passage en cuve Inox ? Bref l'histoire se devine trop facilement.



L'histoire ? Un curieux assemblage du club des cinq, d'Ocean eleven et de l'encyclopédie du vin fera le bonheur de ceux qui aiment ou briller en société ou rêver de la société qui brille. Vous l'aurez deviné, je suis plus terroir. Trois bons points néanmoins.

Primo : il n'est nulle part question de modération.

Deuzio : le côté décalé de tout le cinéma autour du vin et du langage métaphorique dont il est affublé

Tertio : le graphisme

Sans oublier la traduction bien évidemment. Tiens, je m'en vais de ce pas lui demander si elle a reçu quelques bouteilles mises à l'honneur dans cette série.