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Critiques de Simon Worrall (38)
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Ce livre est entre le roman policier et l'enquête journalistique.

Mark Hofmann a été elevé dans la religion mormonne, une religion qu'on lui impose de croire sans poser de questions. En grandissant, il découvre des écrits qui interroge cette religion, ses croyances et sa foi va être remise en question. Se sentant la victime d'un mensonge, il décide de devenir celui qui prend les autres au piège. Il commence par fabriquer de faux documents, d’abord pour tromper les hauts dirigeants de l’Église mormone, puis, va s'ouvrir à d'autres styles, et notamment aux poèmes...allant jusqu'à prendre la signature d'Emily Dickinson..

C'est là que la fiction prend le relais dans cette intrigue avec l'histoire de Dan Lombardo, bibliothécaire et admirateur de la poétesse. Sotheby's, la maison d'art, met aux enchères un poème inédit, mais qui serait en fait un faux de Mark Hofman, ce qu'il va devoir prouver...

J'ai bien aimé ce livre, toujours à la frontière entre le vrai et le faux. Mark Hofmann est assez fascinant. Je ne connaissais pas particulièrement la poésie d'Emily Dickinson et cela m'a plu également de le découvrir ici.

Merci aux éditions Marchialy et Netgalley pour cette découverte.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Il y a quelques semaines, une lectrice me parle d’une série Netflix qui devrait vraiment m’intéresser.

Elle me dit que ça s’appelle. « Trahison chez les Mormons : le faussaire assassin ». Elle met en lumière la véritable histoire de Mark Hofmann. Un célèbre falsificateur et faussaire américain, élevé dans la foi mormone, qui a dupé son monde avec des contrefaçons plus vraies que nature mais qui a commis Mais un jour il décide donc de réaliser un énième coup de maître. Mais ce sera le coup de trop et celui-ci causera sa perte. Mark Hofmann pour ne pas perdre sa réputation et être démasqué deviendra un criminel.

Oui effectivement cela pourrait m’intéresser mais je n’ai pas Netflix.

Et puis voilà que quelques semaines plus tard, Nadia, une attachée de presse notamment des éditions Marchialy me contact et me propose un bouquin intitulé « Le faussaire de Salt Lake City : meurtres et manigances chez les mormons », Je me dis « ce n’est pas possible, l’histoire se répète, il doit y avoir un truc, ce livre doit être fait pour moi » Aussi j’accepte la proposition de Nadia. Et je me lance dans la lecture de ce true crime.

Car en effet « Le faussaire de Salt Lake City » est bien un true crime.Vous savez ce genre littéraire qui vise à décrire la réalité des crimes et des criminels. Nos amis québécois appellent cela un documentaire criminel. Ici l’histoire se base sur le parcours du faussaire et meurtrier Mark Hofmann.

On va suivre aussi un bibliothécaire Dan Lombardo, passionné par son métier mais aussi fin amateur de la poétesse d’Emily Dickinson. Il veut acquérir un de ses poèmes, un inédit qui plus est. Une pièce rare et unique mis en vente chez Sotheby’s, excusé du peu. Mais quand il apprend que ce poème n’est qu’une contrefaçon, il va tout faire pour prouver que les experts se trompent. Le faux est plus vrai que nature, il ne peut donc pas s’agir d’une copie. Impossible pour notre malheureux héros.

A travers le portrait de ses deux protagonistes, notre auteur aborde de nombreux sujets, tels que la vie d’Emily Dickinson, l’Eglise mormone, l’univers du livre ancien, les contrefaçons célèbres, la graphologie, l’autohypnose, l’histoire de l’imprimerie ou encore la question de l’authentification des documents. Il se sert de la réalité pour nous proposer une fiction digne des plus grandes énigmes criminelles

Il nous propose une intrigue passionnante. Et en plus on y apprend des tas de choses. On pourrait presque à notre tour devenir un faussaire de génie après la lecture de cette troublante enquête.

Vraiment j’ai été prise totalement dans les filets de Simon Worrall, j’ai littéralement dévoré les 340 pages de ce livre en une nuit et une journée. Il faut dire que la plume de Worral est fluide et son style plutôt magnétique

J’ai adoré suivre ses investigations, enfin celle de son héros.

Et du coup je ne peux que vous conseillé chaudement cette lecture.

C’est le second true-crime que je lis aux éditions Marchialy après le « Lieutenant Versiga : une vie de flic dans le Mississippi » de Raphaël Malkin

Et par deux fois j’ai été totalement bluffée.

Que rajouter à ça !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Bon, j'ai terminé ce livre.

Après une petite surprise, j'ai finalement repris le livre. J'ai été surprise car je ne m'attendais pas à ce que le début parle autant d'Emily Dickinson. Finalement, cela me donne envie de découvrir cette autrice.

Apres tout ça, j'ai commencé a prendre plaisir a découvrir ce texte.

Mais, au bout d'un certain temps, on repart dans le passé de Mark Hoffman. J'ai trouvé un peu long. J'avais un peu hâte que l'on en vienne au noeud du livre.

Finalement, j'ai été surprise par certains éléments des bibliophiles, les ventes aux enchères, les faussaires et même sur Emily Dickinson.

J'ai bien aimé aussi l'objet livre et comment les notes étaient insérées dans le texte.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Le journaliste Simon Worrall est parti sur les traces de Mark Hofmann, le plus grand faussaire de documents des États-Unis, et son enquête nous emmènera à Salt Lake City dans l'Utah, fief de la richissime organisation mormone contre laquelle le faussaire a une dent.



Mais c'est d'abord dans une petite bibliothèque que l'enquête débute, lorsqu'émerge sur le marché un poème inédit d'Emily Dickinson. Si l'arrivée soudaine d'un document de cette valeur historique entraîne émoi et suspicion, la célèbre maison d'enchères Sotheby's garantit son authenticité à l'aide d'experts.



C'est pourtant un faux, extraordinairement réussi, que finira par acheter la bibliothèque. Cette supercherie, nous la devons à Mark Hofmann, qui est non seulement capable de réaliser des documents selon les techniques de l'époque (encre, papier, presse...), de les vieillir artificiellement, de reproduire parfaitement l'écriture des centaines de personnages historiques, mais également d'imiter leur style en composant lui-même les textes.



Un talent il faut le dire incroyable qui a évidemment joué de la crédulité de passionnés, mais qui a régulièrement trompé les plus grands experts internationaux et des laboratoires comme celui du FBI. Acculé par les dettes et pris dans une spirale infernale, Hofmann basculera pourtant dans le crime en causant la mort de deux personnes avant d'être enfin interpellé.



Je n'avais jamais entendu parler d'Hofmann et j'ai pourtant été passionné par les capacités hors norme de ce faussaire ultra prolifique. Simon Worrall signe ici un roman-enquête qui nous plonge au cœur du marché de l'art montrant une face peu reluisante de Sotheby's, ainsi que dans les origines troubles du culte mormon. Un faussaire assassin à retrouver également sur Netflix dans Murder Among the Mormons.



📖 Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres et manigances chez les mormons de Simon Worrall a paru le 28 septembre 2022 aux éditions Marchialy dans une traduction de Nathalie Peronny. 350 pages, 22€.



🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

C’est à partir de la découverte d’un faux poème d’Emily Dickinson, que Simon Worrall nous fait découvrir Mark Hofmann. Mark Hofmann est un faussaire né et élevé dans la culture Momone, devenu agnostique, il reproduit talentueusement, les textes sacrés, des textes d’auteur, d’Abraham Lincoln, dupe le milieu de la bibliophilie et les salles d’enchère. On ne peut pas nier son talent et son perfectionnisme. Il va jusqu’à prévoir les textes qui pourront attester de l’authenticité de ses productions. Il est lui-même collectionneur de livres anciens pour enfants. Mais il va très loin, se perd dans sa passion et dans ses combines.

Attention, pas de biographie romancée ici, c’est surtout factuel et ca, j’aime beaucoup.

Avec ce texte, l’auteur nous fait découvrir la naissance de la religion Mornone , ses textes, ses principes, le milieu bibliophile et bien sûr les subterfuges et le talent de Mark Hofmann.

C’est une lecture très intéressante et enrichissante avec un faussaire si talentueux et méticuleux.

Mention spécial pour le livre même, sa superbe couverture et la mise en page très agréable.

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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Ce roman est basé sur l’enquête sur Mark Hoffman, devenu meurtrier après avoir commencé comme faussaire.

Le sujet de départ avait l’air fascinant, car étant toujours très intéressée par le mode de vie mormons, je m’attendais à une histoire de vie dans une communauté très religieuse, mais pas du tout. J’ai été plongée dans une enquête sur un homme qui a basé sa notoriété sur les « faux » documents historiques religieux.

Après avoir appris longuement comment cet homme a recréé ces documents historiques, nous sommes plongé en eau trop trouble à mon goût pour pouvoir tout comprendre.

Une lecture en demi-teinte pour ma part, je ne vous cacherai pas que j’ai par moment lu ce récit de 400 pages en diagonale. Certains passionnés d’histoire seront ravis par ce roman.



Je vous laisse seul juge .
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Parfois la réalité a des allures de fictions, certains événements ou coïncidences sont tellement énormes qu'un bon écrivain n'oserait jamais les utiliser tels quels dans un roman.



C'est précisément la sensation que l'on peut avoir à la lecture de cette enquête. C'est aussi très exactement le levier mental qui semble actionner la réflexion du faussaire dont il est question ici : Mark Hofmann.



Un jeune homme brillant et éveillé, élevé dans une foi mormone qui bien vite va se heurter aux murs de son intelligence par sa genèse-même (qui est pour le moins des plus farfelues).



En remontant le fil de la vente d'un faux poème d'Emily Dickinson (non seulement manuscrit par Hofmann mais également composé par lui et dont les plus sceptiques ont bien du mal à affirmer qu'il s'agit d'un faux), Simon Worral nous emmène dans les traces du plus talentueux faussaire de la sphère bibliophile. Guidé tant par une volonté de dézinguer l'Église des Saints des Derniers Jours, que par d'autres motifs bien moins nobles et beaucoup plus égocentrés, Mark Hofmann se lance dans une escroquerie titanesque, époustouflante et, in fine, sanglante.



L'auteur aborde cette histoire hors du commun dans le détail et sous plusieurs angles (historique, technique, psychologique, sociétal,...). Selon le lecteur certains seront plus accrocheurs que d'autres, mais tous ont leur intérêt. La figure de Mark Hofmann est comme ses fausses pièces. Fascinante, perturbante et véritablement poussée jusqu'à son paroxysme, elle agit comme un révélateur de toute une société.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

« Les éditions Marchialy ne publient de fiction sous aucune forme. / Ceci est une histoire vraie » nous prévient l'éditeur. Dans le cas de cette enquête, le Faussaire de Salt Lake City : Meurtres et manigances chez les Mormons, la précision n'est pas inutile tant l'histoire est par moments incroyable. Pourtant… Dans l'introduction, Simon Worrall, l'auteur, passionné par Emily Dickinson, se renseigne sur un poème inédit de l'autrice, qui a finalement été considéré comme un faux. Dans le prologue, on voit un faussaire en pleine rédaction d'un texte. Puis l'homme fabrique une bombe... le livre raconte en fait deux enquêtes : celle de l'auteur et celle de Daniel Lombardo que l'on rencontre au premier chapitre, le « conservateur des collections spéciales de la bibliothèque Jones à Amherst », où Emily Dickinson a résidé. Passionné par son métier, Lombardo a considérablement enrichi les collections de la bibliothèque. Quand il entend parler d'un poème inédit de son autrice fétiche, il se démène pour réunir des fonds. Il obtient 24,000 $. Il pourra donc enchérir jusqu'à 21,000 $, le reste de la somme étant le pourcentage destiné à la maison Sotheby's. Et Lombardo remporte les enchères ! Mais il a appris que le poème était passé par les mains d'un célèbre faussaire alors en prison : Mark Hofmann « avait défrayé la chronique au début des années 1980 en fabriquant de faux manuscrits sensationnels visant à saper les principes fondateurs de l'Église mormone » (p. 39), ce qui suffit à faire douter de l'authenticité du poème attribué à Dickinson. Pour que la maison Sotheby's accepte de rembourser la bibliothèque comme elle s'y est engagée par contrat, Lombardo doit alors absolument prouver que le poème est un faux. Pas simple : personne ne veut se mouiller…

***

Simon Worrall nous raconte donc l'enquête de Lombardo sur le faux manuscrit et sa propre enquête, et parfois celle de Lombardo, sur Mark Hofmann. J'espérais que ce serait passionnant. Cependant, dès le début, je me suis perdue dans les multiples noms d'intermédiaires, d'acheteurs, de vendeurs, d'employés de Sotheby's, de bibliothécaires, etc., au point d'avoir beaucoup de difficultés à suivre le fil de l'enquête. Qu'il s'agisse de l'origine des Mormons, de leur évolution, de leurs divisions, des multiples contrefaçons qui accompagnent leur histoire comme de la rancoeur que nourrit Hofmann envers cette communauté à laquelle il appartenait, le lecteur se retrouve noyé sous une foule de détails souvent (trop souvent) totalement superflus, à mon avis. J'ai été découragée en lisant la composition exacte du convoi pendant le voyage à Salt Lake City : tout y est jusqu'au nombre de poules… Au milieu de cette enquête décousue et de cette foultitude de renseignements disparates, on trouve des pages passionnantes : l'histoire du crayon à mine de plomb, l'explication précise de l'acte d'écrire, la manière dont l'hésitation dans le tracé d'une lettre peut semer le doute, le type de recherches pour déceler les faux manuscrits, quelques faussaires célèbres, etc., et la totale désinvolture d'une grande maison comme Sotheby's... Je ne doute pas qu'une enquête si détaillée puisse passionner les spécialistes et certains lecteurs férus du sujet. Je suis pour ma part restée sur ma faim.

***

Je remercie l'opération Masse critique privilégiée de Babelio et les éditions Marchialy pour l'envoi de ce livre. Les détails de la composition du livre (illustration de couverture, typographie, etc.) qui paraissent après l'achevé d'imprimer se révèlent pleins d'humour. J'espère que Martin Violette n'a pas été repris : il a beaucoup de talent.

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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

C'est l'histoire vraie d'un faussaire et celle de celui qui l'a démasqué que nous raconte Simon Worral. En 1997, Daniel Lombardo qui vient d'acquérir un poème inédit d'Emily Dickinson, entreprend des recherches pour identifier le destinataire du poème signé « Tante Emily ». Mais alors que le manuscrit avait été certifié, il découvre que c'est un faux. L'auteur nous raconte alors l'histoire de Mark Hofmann, un mormon, qui se détourne du "mensonge" de l'église à l'adolescence. Il va alors commencer par réaliser de faux documents pour duper les dignitaires de l'église mormone en leur faisant croire à l'existence de pièces fondatrices. Mais grisé par sa réussite, il développe alors son "art" à plus grande échelle jusqu'à commettre l'irréparable. Les thématiques sont variées et les détails nombreux. J'ai apprécié de découvrir la culture mormone, les "techniques" de ce faussaire et plus globalement de plonger dans le monde pas si joli joli de l'art. Mais j'ai trouvé quelques longueurs et des répétitions qui ont un peu terni ma lecture. Cela reste une belle découverte. #LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Simon Worrall nous emmène sur les pas de Mark Hofmann, l’un des plus grands faussaires, en matière de documents des États-Unis.

Nous nous retrouvons à Salt Lake, ville principale de l’état de l'Utah, qui regroupe l’immense organisation mormone.

L’histoire débute dans une petite bibliothèque, avec l'achat par Dan Lombardo, le bibliothécaire, d'un poème inédit d’Emily Dickinson. Ce document authentifié par la maison Sotheby’s, se révèlera être un faux

Notre bibliothécaire, va à partir de là, suivre la piste de Mark Hofmann et découvrir que ce faussaire ne s’est pas arrêté là, et à décider de détruire cette organisation, en l’occurrence « Les Mormons ».

Mark Hofmann ne pourra plus s’arrêter dans l’escalade de la contrefaçon, jusqu’à sa perte.

J'ai découvert grâce à ce récit le style de vie des Mormons, ainsi que les poèmes d’Emily Dickinson et un peu de sa vie. J'ai été subjuguée par la facilité de Mark Hofmann a trompé tous les plus grands experts. J’ai passé un bon moment de lecture.

Merci @netgalleyfrance et éditions Marchialy de m’avoir permis de lire cet ouvrage.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Mais, surtout, et c'est certainement ce que je retiendrai de la lecture de cette enquête passionnante et méticuleuse qui apporte un éclairage bienvenu sur la perfection du travail de Mark Hofmann ainsi que sur ses motivations, Simon Worrall retourne le problème sous un angle différent et pousse la réflexion : après avoir dressé le portrait d'un artiste, d'un homme doué, talentueux, méticuleux jusqu'à son ultime dérapage, dérapage qui fait malheureusement s'écrouler tout l'édifice, il se demande si Mark Hofmann, au-delà de son activité de faussaire, ne serait pas tout simplement un homme de son temps, cohérent à sa façon avec son époque et son environnement. En effet, son monde est "en réalité la norme". Et pour cause, alors que la société dans laquelle nous vivons n'est qu'un "tissu de mensonges, de trahisons et d'illusions", chacun d'entre nous, d'une manière ou d'une autre, en famille, avec ses amis ou au travail, arrange les apparences, joue sur les mots, "altère la vérité", pour reprendre le second sens du dictionnaire. Alors Mark Hofmann est un faussaire, cela ne fait aucun doute. Mais qu'en est-il de nous autres ?



L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Merci à Babelio Masse Critique Privilégiée pour cette très belle découverte.



Un roman ? Non.

Un polar ? Un peu.

Cette histoire vraie a été rédigée par le journaliste Simon Worrall après avoir fait ses propres recherches.

Il va nous raconter l'histoire insensée d'un faussaire hors du commun.



Un personnage qui aura passé sa vie à tromper les meilleures spécialistes, un copiste de génie, à l'intelligence et l'érudition incroyables, qui a su imiter à la perfection l'écriture de 129 personnalités littéraires et politiques très connues.



L'histoire est construite comme un polar, on se prend au jeu des recherches et on a l'impression d'être en direct dans une enquête incroyable et improbable, aux révélations époustouflantes.



Tout y est très bien décrit, un peu trop parfois, et on ressent parfaitement le long travail d'investigation de l'auteur.



J'ai été happée et me suis facilement laissée entraîner dans cette histoire prenante.

On navigue parfois dans une atmosphère ambiguë où rien ne prouve la véracité mais rien non plus ne prouve le contraire.

Et pour répondre à cela j'ai beaucoup aimé la toute dernière page rédigée avec humour par la Maison d'Edition.



J'ai aussi été stupéfaite par les révélations sur les pratiques peu conventionnelles d'une certaine haute maison de vente aux enchères.



Un style soigné et organisé où l'on passe de très bons moments autant instructifs que distrayants.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Par un curieux hasard, je viens de refermer le roman de Marcus Malte sur la manipulation et de regarder la série Big Love sur une famille de Salt Lake City , et me voilà avec le roman de Simon Worrall sur un célèbre faussaire mormon.

Mensonges en tous genres sont donc au programme.



L'enquête, très minutieuse et détaillée, s'apparente davantage au genre documentaire qu'à la fiction. Si l'écriture est romanesque, tout autant que le personnage principal, la charte des éditions Marchialy ( et mes vérifications personnelles) garantissent l'authenticité de cette histoire.

Mark Hoffman, un copiste de génie, intelligent et machiavélique, a mené une incroyable carrière de faussaire en bernant les plus grands spécialistes et bibliophiles. Élevé dans la religion mormone, il manifeste très jeune un grand talent pour la duplicité, cachant notamment à son entourage la haine et le mépris qu'il voue à la religion familiale, voire à toutes les religions.

Il commence alors sa carrière en fabriquant des textes qui decridibilisent l'Église mormone et jettent l'opprobre sur ses fondateurs.

S'il va consacrer une partie de sa vie à falsifier des textes religieux, on apprend dans le livre, comme dans la série, que les pratiques de cette secte sont loin d'être irréprochables. C'est donc en termes de revanche, pour punir les premiers usurpateurs, qu'il va mener sa campagne de déstabilisation.

A l'origine, sa démarche n'est pas guidée par l'appât du gain.

" Comme à chaque fois, ce n'était pas l'argent qui intéressait Hoffman. Son but était d'humiler les responsables mormonsen prouvant qu'ils dissimulaient et falsifiaient leur propre histoire. Il avait très bien compris comment contrôler l'information de manière à générer ce que l'on n'appelait pas encore le buzz. "

Ainsi, il va s'evertuer à créer une quantité de documents que des experts vont authentifier et qui feront sa notoriété, tout en satisfaisant son besoin de compromettre l'Eglise de tous les Saints.



L'enquête de Simon Worrall va débuter avec l'acquisition d'un poème inédit d'Emily Dickinson par le conservateur de la bibliothèque d'Amherst. Rapidement, les doutes autour de l'authenticité du texte commencent à apparaître.

Et le journaliste va minutieusement détailler ses investigations. Et nous donner beaucoup d'informations sur les techniques d'expertise, les procédés utilisés par les faussaires, l'histoire des Mormons, la personnalité d'Emily Dickinson et celle de Mark Hoffman.

On apprendra notamment qu'il a réussi à imiter l'écriture de 129 personnalités historiques et littéraires et qu'il pratiquait l'auto-hypnose pour mieux percevoir la personnalité de ses victimes.



L'ouvrage est très dense et bourré d'informations en tous genres. De ce fait, parfois indigeste dans la présentation de détails plus ou moins pertinents. Et certains chapitres sont véritablement palpitants.

Un grand merci à Masse critique privilégiée de Babelio et félicitations aux éditions Marchialy pour leurs publications de qualité et leur humour.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

J'ai été complètement bluffée par ce roman inspiré de faits et personnages réels.

Rocambolesque à souhait, ce livre retrace une enquête minutieuse qui dévoilera, petit indice après petit indice, piste après piste, l'incroyable "travail" de Mark Hoffman, le faussaire mormon, contrefacteur devenu assassin. Une nouvelle preuve que bien souvent la réalité dépasse la fiction !

Je suis même étonnée de ne pas avoir entendu parler de cette affaire plus tôt, de ne pas avoir vu d'adaptation cinématographique tant cette histoire est incroyable.

Il faut souligner et féliciter le fantastique travail de recherches et de documentation nécessaire à la rédaction d'un tel ouvrage. Lecture vraiment passionnante, merci pour cette découverte !



Edit : un documentaire de trois épisodes est diffusé sur Netflix sous le titre "Crimes et trahison chez les Mormons". Je sais ce que je vais regarder ce week-end !
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Ce type est plus qu'un génie ! Dommage que ça ait si mal fini !

Je parle de Mark Hofmann, héros de ce livre. Car malgré les apparences, on est ici dans la réalité.



Ce livre m'a été proposé (merci Babelio pour cette belle découverte) par la phrase : recevez un roman en échange d'une critique.

J'ai donc été un peu surprise quand j'ai lu en préambule :

"Les éditions Marchialy ne publient de fiction sous aucune forme.

Ceci est une histoire vraie."

Je me suis demandé si c'était une figure de style, ce ne serait pas la première fois que je lis un roman que l'éditeur fait faussement passer pour un témoignage ou une histoire vraie.

Mais, merci Internet, de nos jours c'est très facile à vérifier.

J'ai donc rapidement découvert que Mark Hofmann avait hélas bien existé, et que j'allais lire une enquête réelle.

Étonnée, mais curieuse, je me suis lancée dans la lecture de ce surprenant bouquin, et il m'a beaucoup intéressée.



Divers sujets vont être abordés au cours de cette enquête, de façon détaillée et très documentée. L'auteur a fait un gros travail de recherche pour nous présenter tous les côtés de l'affaire.

C'est parfois un peu trop détaillé même, beaucoup de noms et de personnes, de précisions chimiques ou scripturales. Mais Simon Worrall écrit de telle façon que même si on est tout à fait inculte dans le domaine, on se passionne pour ses recherches.



J'ai beaucoup appris sur Emily Dickinson, dont je ne connaissais pas grand chose, j'avoue que la poésie n'est pas ma lecture préférée.

Je signale au passage qu'on trouve ses poèmes, en numérique et en anglais, gratuitement, car tombés dans le domaine public. Hélas, je ne lis pas en anglais, et c'est certainement en VO qu'on peut apprécier réellement ses textes.



Aussi une incursion intéressante dans le domaine du marché des manuscrits originaux, dans les ventes, les recherches, les contrefaçons. On y apprend des choses étonnantes, avec même un chapitre consacré aux contrefaçons historiques depuis des millénaires avant notre ère.

On peut dire que Sotheby's n'a pas le beau rôle ici. J'ai été étonnée qu'il puisse les charger autant ! De façon très étayée il est vrai.



Et ce qui m'a sans doute le plus intéressée est d'en apprendre autant sur les mormons, leur origine, leurs "créateurs", leur mode de vie. Et tous les mensonges qui semblent à la base de leurs croyances. Ce livre n'est pas tendre envers eux.

Car au départ, si Mark Hofmann s'est voulu faussaire, c'est d'abord pour montrer le côté faux de cette religion, pour l'attaquer sur ses propres bases.

L'auteur ici cite Une étude en rouge, la première aventure de Sherlock Holmes. J'avais oublié qu'il y était question aussi de mormons, et qu'ils n'y ont pas non plus le beau rôle ! Je pense que je vais encore le relire !!



Les sympathies de l'auteur, et en conséquence du lecteur, vont aller plus facilement vers ce génie de la contrefaçon, que vers ceux qu'il attaque.

Hélas, comme je le disais au début, l'engrenage du mensonge ne lui a laissé aucune issue (du moins à son idée).



Dommage que la couverture de ce livre nous induise volontiers en erreur, tellement polar voire cozy mystery. (Est-ce un jeu de tromper le lecteur sur ce qu'il va trouver, pour nous parler de documents qui trompent leurs acquéreurs ?)

Mais au final, il s'est avéré étonnamment passionnant pour un livre d'enquête si détaillé.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Un texte foisonnant, très bien documenté, mais peut être un peu trop car on finit pas s' y perdre : trois histoires en une, la vie et les œuvres d'Emily Dickinson, le monde de la bibliophilie et des vraies ou fausses œuvres littéraires vendues et l'origine du mouvement des Mormons.

L'achat, par un bibliothécaire d'un poème inédit d'Emily Dickinson à une vente aux enchères de Sotheby. Le portrait de cet homme qui est trop fier de son acquisition et qui veut prouver qu'il peut "briller".

Des pages très intéressantes sur la vie et l'œuvre d'Emily Dickinson, avec les mystères sur sa vie et ses textes.

Alors l'occasion est trop bonne de pouvoir acquérir un manuscrit de poème, original mais est il vraiment inédit et ne serait il pas fait avoir et n'aurait pas acquis un faux.

Il va alors mener son enquête avec des spécialistes littéraires (des spécialistes de l'œuvre et de la vie d'Emily Dickinson) et bibliophiles (origine du papier, de l'encre, de la façon d'Emily Dickinson de proposer ses textes, graphologie...).

Puis, le doute va surgir quand il va découvrir un personnage, étrange, Holmes.

Puis le portrait de cet Holmes, vendeur de textes originaux. Nous allons découvrir le monde de la bibliophilie mais surtout celui du monde des faussaires. Holmes vient d'être accusé de meurtre, suite à une affaire de faux, sur des textes fondateurs du mouvement des Mormons. L'auteur va alors nous raconter les origines de ce mouvement, de son fonctionnement et des textes originels.

Un texte brillant, foisonnant sur plusieurs sujets qui se croisent, s'entremêlent : la vie d'Emily Dickinson et son impact dans la poésie, son intérêt, toujours d'actualité (et très envie d'en savoir plus sur cette poétesse, sa vie et ses textes), le monde de la bibliophilie, du commerce de manuscrits, lettres d'auteurs inédits, le portrait de ce célèbre faussaire (une vie digne d'un roman), l'histoire du mouvement des Mormons et de ses créateurs.

Un texte trop foisonnant même si cela m'a permis d'apprendre beaucoup de choses et d'avoir envie d'approfondir certains sujets.

#LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance

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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Je remercie avant tout Babelio et les éditons Marchialy pour m’avoir permis de participer à cette masse critique.

Un récit tout à fait intéressant mené fougueusement par Simon Worrall, avec force détails sur l’enquête menée au sujet de ce faussaire, dont j‘ignorais l’existence.

Par une introduction énergique et prometteuse l’auteur nous prend par le bras et nous embarque dans son investigation. L’écriture est soignée, l’enquête est exhaustive car on découvre et on y apprend beaucoup sur les techniques employées pour duper les experts les plus en vue et rendre une contrefaçon insoupçonnable ou presque. Ici il s’agit d’un prétendu poème d’Emily Dickinson, dont le conservateur d’une bibliothèque passionné par la poétesse veut faire l’’acquisition.

L’auteur du faux poème, est Mark Hofmann spécialisé dans les faux manuscrits.

Le récit démontre que les mobiles de la contrefaçon, à travers les âges, n’est pas toujours guidée par l’appât du gain et répondent à des sentiments plus complexes, vengeance, influence, opposition à l’autorité, instrument politique ou religieux…. J’ai pu découvrir l’univers des mormons auquel je ne connaissais rien et un regard critique sur les rituels hypocrites préconisés par cette église…

Tout cela est passionnant, minutieux, érudit, mais parfois je me suis lassée de détails abondants, j’étais impatiente de découvrir le parcours de Hofmann, qui ne démarre vraiment qu’à la page 95.

Enfin l’auteur relate les bidouillages d’une prestigieuse maison de vente aux enchères, qui ne sort pas grandie de cette enquête. Mais il suffit de s’intéresser un peu au marché de l’art et observer que tous les acteurs de ce juteux marché joutent à égalité.



Amatrice de récits sur l’activité de faussaires, la contrefaçon dans la peinture et les procès de l’art, j’avoue éprouver quelque sympathie, voire admiration pour ces as de la falsification (Van Meegeren, Wolfgang Beltracchi, Guy Ribes….), mais ici Mark Hofmann, avant même de devenir un criminel ne m’inspire aucune empathie. Il est démesurément narcissique guidé par le pouvoir, la vengeance, l’argent. Et finalement il se révèle être un dangereux psychopathe : car basculer de la contrefaçon, qui ne manque pas de panache, à la fabrication de bombes pour tuer, je reste sidérée.

J’ajouterai que j’ai apprécié la jaquette originale et soignée, jusqu’au toucher couverture et papier. On n’en parle jamais, j’y suis très sensible : le bruit du frottement des mains sur une couverture mate ou glacée, ici un peu sablée.. Voilà pourquoi je n’ai pas de liseuse. Mais là je m’égare...

Bonne lecture.

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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Dans ce documentaire, Simon Worrall nous plonge dans le cerveau du plus grand fossaire de tous les temps, Mark Hoffman.

Ce dernier a été élevé dans la foi mormone. Au cours de son adolescence il tombe sur des articles démontrant des contrefaçons sur sa religion et sa foi se fissure petit à petit. Il se jure qu'il va faire tomber les plus grands dirigeants de l'église mormone.



Puis sa folie s'envole et une erreur va venir tout enrayer notamment sur un faux de la célèbre poétesse Emilie Dickinson



Quel livre! Ce documentaire est tout simplement passionnant! J'ai appris beaucoup de choses, notamment sur la vie d'Emilie Dickinson.



On va en apprendre énormément sur le procédé de l'écriture (on apprend beaucoup sur l'écriture de plusieurs grands auteurs), comment créer une encre qui fasse "vieille", du vieillissement du papier et même de la création du crayon de papier ! On apprend aussi comment la religion mormone a été créée. Tout est intéressant et passionnant!!

Le travail de journalisme est juste exceptionnel ! Il va y avoir deux enquêtes en une et donc on ne va pas s'ennuyer une seule seconde. Le début du livre se dévore! J'ai ressenti malgrès tout quelques longueurs sur la fin mais qui ne viennent pas du tout enrayer mon avis final de ce documentaire.

On découvre que ce faussaire était un génie, capable de berner les plus grands, notamment des agents du FBI! C'est une histoire complètement folle!



Je ne peux que te conseiller de lire ce documentaire et remercie infiniment Babelio et les éditions Marchialy pour cette superbe découverte !!



Il pourrait te tenter?



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