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Critiques de Simon Worrall (38)
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

J'ai été complètement bluffée par ce roman inspiré de faits et personnages réels.

Rocambolesque à souhait, ce livre retrace une enquête minutieuse qui dévoilera, petit indice après petit indice, piste après piste, l'incroyable "travail" de Mark Hoffman, le faussaire mormon, contrefacteur devenu assassin. Une nouvelle preuve que bien souvent la réalité dépasse la fiction !

Je suis même étonnée de ne pas avoir entendu parler de cette affaire plus tôt, de ne pas avoir vu d'adaptation cinématographique tant cette histoire est incroyable.

Il faut souligner et féliciter le fantastique travail de recherches et de documentation nécessaire à la rédaction d'un tel ouvrage. Lecture vraiment passionnante, merci pour cette découverte !



Edit : un documentaire de trois épisodes est diffusé sur Netflix sous le titre "Crimes et trahison chez les Mormons". Je sais ce que je vais regarder ce week-end !
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Un poème d'Emily Dickinson est mis en vente par une prestigieuse société de vente aux enchères.

Seulement peu de temps après cette vente, des doutes apparaissent concernant la véracité de ce document et voilà notre narrateur sur la trace d'un des plus grands faussaires de l'histoire.

Un récit haletant qui nous plonge dans les coulisses des maisons de ventes aux enchères qui ne sont pas toujours sérieuses qu'elles veulent bien le faire croire.

Un très beau moment de lecture.



#LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

C'est l'histoire vraie d'un faussaire et celle de celui qui l'a démasqué que nous raconte Simon Worral. En 1997, Daniel Lombardo qui vient d'acquérir un poème inédit d'Emily Dickinson, entreprend des recherches pour identifier le destinataire du poème signé « Tante Emily ». Mais alors que le manuscrit avait été certifié, il découvre que c'est un faux. L'auteur nous raconte alors l'histoire de Mark Hofmann, un mormon, qui se détourne du "mensonge" de l'église à l'adolescence. Il va alors commencer par réaliser de faux documents pour duper les dignitaires de l'église mormone en leur faisant croire à l'existence de pièces fondatrices. Mais grisé par sa réussite, il développe alors son "art" à plus grande échelle jusqu'à commettre l'irréparable. Les thématiques sont variées et les détails nombreux. J'ai apprécié de découvrir la culture mormone, les "techniques" de ce faussaire et plus globalement de plonger dans le monde pas si joli joli de l'art. Mais j'ai trouvé quelques longueurs et des répétitions qui ont un peu terni ma lecture. Cela reste une belle découverte. #LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

J’ai découvert ce livre sur facebook par une page d’un critique littéraire dont je suis abonnée et qui d’ailleurs est sur Babélio. Tout d’abord, c’est la magnifique page de 1ère de couverture qui m’a attirée, ensuite le nom de Salt Lake City et Mormons et enfin le nom de cet Editeur que je ne connaissais pas et que je me suis empressée de découvrir. Cette enquête est très bien menée, elle met en avant toute la construction d’esprit de Mark Hoffmann et son talent de faussaire. On apprend beaucoup sur le monde des collectionneurs et les Mormons. Le documentaire sur Netflix Murder Among the Mormons est complémentaire à cette investigation mais pas aussi complète que ce que décrit ici Simon Worrall.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Simon Worrall nous emmène sur les pas de Mark Hofmann, l’un des plus grands faussaires, en matière de documents des États-Unis.

Nous nous retrouvons à Salt Lake, ville principale de l’état de l'Utah, qui regroupe l’immense organisation mormone.

L’histoire débute dans une petite bibliothèque, avec l'achat par Dan Lombardo, le bibliothécaire, d'un poème inédit d’Emily Dickinson. Ce document authentifié par la maison Sotheby’s, se révèlera être un faux

Notre bibliothécaire, va à partir de là, suivre la piste de Mark Hofmann et découvrir que ce faussaire ne s’est pas arrêté là, et à décider de détruire cette organisation, en l’occurrence « Les Mormons ».

Mark Hofmann ne pourra plus s’arrêter dans l’escalade de la contrefaçon, jusqu’à sa perte.

J'ai découvert grâce à ce récit le style de vie des Mormons, ainsi que les poèmes d’Emily Dickinson et un peu de sa vie. J'ai été subjuguée par la facilité de Mark Hofmann a trompé tous les plus grands experts. J’ai passé un bon moment de lecture.

Merci @netgalleyfrance et éditions Marchialy de m’avoir permis de lire cet ouvrage.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

En 1997, Daniel Lombardo, fondateur de l’Emily Dickinson International Society et conservateur des collections de la bibliothèque de la ville d’Amherst où vécut la poétesse, est fier d’acquérir, lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s, un manuscrit inédit de la grande dame. Soucieux de mettre à la disposition du public le maximum d’informations relatives à cette trouvaille inespérée qui attire des foules de visiteurs à Amherst, l’homme entreprend des recherches pour identifier le destinataire du poème signé « Tante Emily ». Il tombe alors de haut : le manuscrit, pourtant vendu certifié par les plus éminents experts, n’est en réalité qu’un faux. Quel génial faussaire a-t-il donc su « cloner l’art d’Emily Dickinson », inventant un poème crédible et imitant l’écriture de la dame, au point de duper le monde ? C’est ce que Simon Worrall s’est attaché à investiguer, mettant au jour une histoire en tout point incroyable, mais vraie.





Né en 1954 dans une famille mormone de Salt Lake City, Mark Hofmann est adolescent lorsqu’il découvre avec colère l’imposture à l’origine de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et le charlatanisme de Joseph Smith, son fondateur. Cachant sa dissidence tout en entretenant un ardent désir de vengeance, il commence par forger de faux documents, doublant au jeu du mensonge les dignitaires de l’église mormone en leur faisant croire à l’existence de pièces fondatrices qui, et pour cause, étaient toujours demeurées mythiques. Mais, grisé par ses succès dans l’art de berner le monde, le faussaire qui, jusqu’ici, aurait pu plutôt prêter à sourire en arrosant les arroseurs, développe bientôt un trafic à grande échelle destiné à soutenir un train de vie de plus en plus dispendieux, et, finalement aux abois dans ce qui est devenu une véritable pyramide de Ponzi, finit par se muer en meurtrier pour éviter de se faire prendre.





Loin de se limiter au seul portrait, contrefait en banal père de famille, du plus habile faussaire de tous les temps, l’investigation érudite et approfondie de Simon Worrall fait découvrir au lecteur une quantité de sujets aussi étonnants que passionnants. Histoire et culture mormones ; art de l’imposture en passant par la graphologie, les neurosciences, les techniques de vieillissement de l’encre et du papier et les méthodes de détection de faux ; mécanismes psychologiques de « suspension consentie d’incrédulité » chez les victimes aveuglées par leur passion de la collection ; douteuse complaisance de certains acteurs – y compris parmi les plus vénérables, comme la maison Sotheby’s – face aux enjeux des transactions sur le marché des œuvres d’art, de la joaillerie et des manuscrits littéraires : il ne manque que l’humour d’un Philippe Jaenada ou d’un Grégoire Bouillier pour transformer en coup de coeur cette lecture si sérieusement extraordinaire.


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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Mais, surtout, et c'est certainement ce que je retiendrai de la lecture de cette enquête passionnante et méticuleuse qui apporte un éclairage bienvenu sur la perfection du travail de Mark Hofmann ainsi que sur ses motivations, Simon Worrall retourne le problème sous un angle différent et pousse la réflexion : après avoir dressé le portrait d'un artiste, d'un homme doué, talentueux, méticuleux jusqu'à son ultime dérapage, dérapage qui fait malheureusement s'écrouler tout l'édifice, il se demande si Mark Hofmann, au-delà de son activité de faussaire, ne serait pas tout simplement un homme de son temps, cohérent à sa façon avec son époque et son environnement. En effet, son monde est "en réalité la norme". Et pour cause, alors que la société dans laquelle nous vivons n'est qu'un "tissu de mensonges, de trahisons et d'illusions", chacun d'entre nous, d'une manière ou d'une autre, en famille, avec ses amis ou au travail, arrange les apparences, joue sur les mots, "altère la vérité", pour reprendre le second sens du dictionnaire. Alors Mark Hofmann est un faussaire, cela ne fait aucun doute. Mais qu'en est-il de nous autres ?



L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Avant ce livre, j’avais découvert l’histoire incroyable de ce contrefacteur et faussaire, Mark Hofmann, par Netflix et sa mini-série « Trahison chez les mormons : le faussaire assassin ». Cette série, je l’ai visualisée au moins 5 fois. J’ai trouvé cet homme fascinant de part sa facilité à tromper son monde, mais surtout à entrer dans la peau du personnage qu’il voulait imiter. Comme il le dit lui-même, il lui suffisait de fermer les yeux, de visualiser l’écriture ou la signature et sa main se mettait en route sans aucune hésitation. Tous les faux qu’il a réalisé ne le sont pas pour lui : s’il est reconnu comme vrai par les plus grands experts, c’est que le document est vrai. Et jusqu’à présent tous ses documents ont été reconnus comme authentiques par les plus grands experts mondiaux.

Combien de documents Hofmann circule, personne n’est capable de le dire ! Comme personne ne peut dire avec certitude qui il a imité. Auteur(e), politique, écrivain(e), religieux… tous y sont passés. Il a même réussi à réécrire l’histoire de la naissance du mormonisme. Un génie jamais égalé à ce jour de part sa diversité d’action : signature, création de documents, de poème, pièce de monnaie. Il arrivait même à modifier des documents existants. Il concevait son encre, avait créer sa petite imprimerie et commençait à élaborer son propre papier. Il suffisait que quelqu’un rêve d’un document et Mark Hofmann le découvrait.

Reste que son égo surdimensionné l’a amené à tuer deux personnes ; de ce fait, il est beaucoup moins sympathique.

Le livre est intéressant puisqu’il offre une autre facette de cette histoire et j’ai donc regardé, une nouvelle foi, cette série avec un œil un peu plus critique. Tout commence avec Emily Dickinson. Daniel Lombardo est un fan inconditionnel de la poétesse Emily Dickinson. Aussi lorsqu’il voit un manuscrit inédit dans le catalogue Sotheby's, il n’hésite pas à lever des fonds pour remporter la mise. Ce poème, tout le monde en a entendu parler, mais personne ne l’a vu. En écrivant son discours inaugural, Daniel Lombardo souhaite retracer le parcours de ce poème. Et là… c’est le drame ! Son enquête minutieuse lui montre qu’il est très probable, mais pas certain, que ce document ait croisé la route du plus grand faussaire de tous les temps : Mark Hofmann. Mark Hofmann est un mormon qui a perdu la foi lorsqu’il s’est rendu compte que le fondateur de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (SDJ), Joseph Smith, n'est qu'un vulgaire charlatan. C’est avec brio qu’Hofmann entre dans la cour des grands en lui offrant La Transcription Anthon, document fondateur de celle-ci. Tout le monde se pâme devant ce manuscrit dont on a entendu parler mais jamais vu. Et il est là, apporter par un disciple si gentil ; si croyant, si humble. C’est le début de la plus grande arnaque religieuse puisque le but ultime de Mark Hofmann est de ridiculiser cette église en réécrivant son histoire à travers des documents connus mais jamais vus.

Mais voilà, plus Hofmann remporte des succès, plus ses besoins en argent augmentent jusqu’à se laisser emporter par la vague du toujours plus le menant à commettre l’irréparable. Méticuleux jusqu’à l’excès, Hofmann a pratiqué dès son plus jeune âge l’art de la tromperie, de l’auto-hypnose jusqu’à berner le FBI et son détecteur de mensonge. Simon Worral s’est emparé de cette histoire vraie et a mené sa propre enquête. Nous oscillons entre un sentiment d’horreur, mais aussi de fascination dans un monde d’art où le plus malhonnête n’est pas toujours celui que l’on croit. L’écriture est simple et les termes employés pour expliquer le fonctionnement des divers milieux ne sont pas un frein à cette lecture. Mon seul regret : les digressions sur Emily Dickinson qui viennent casser le récit. Même si on rentre dans l’intimité de la poétesse, à mon niveau, ces passages m’ont dérangée et me paraissent inutiles.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Bon, j'ai terminé ce livre.

Après une petite surprise, j'ai finalement repris le livre. J'ai été surprise car je ne m'attendais pas à ce que le début parle autant d'Emily Dickinson. Finalement, cela me donne envie de découvrir cette autrice.

Apres tout ça, j'ai commencé a prendre plaisir a découvrir ce texte.

Mais, au bout d'un certain temps, on repart dans le passé de Mark Hoffman. J'ai trouvé un peu long. J'avais un peu hâte que l'on en vienne au noeud du livre.

Finalement, j'ai été surprise par certains éléments des bibliophiles, les ventes aux enchères, les faussaires et même sur Emily Dickinson.

J'ai bien aimé aussi l'objet livre et comment les notes étaient insérées dans le texte.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Nouvelle masse critique Babelio, et nouvelle belle découverte ! Dans cette non-fiction sous forme d’enquête journalistique, l’auteur Simon Worrall nous entraîne sur la piste d’un faux poème d’Emily Dickinson rédigé par le faussaire (et meurtrier) qui a fait trembler l’Amérique, Mark Hofmann.



Le point de départ de ces trois années d’enquête : un article du New York Times de 1997 annonçant la mise en vente d’un poème inédit de la poétesse. Mais, rebondissement quatre mois plus tard, le fameux poème était en réalité un faux. Comment fut-ce possible ? Et qui a bien pu berner les experts de la célèbre maison Sotheby’s ? « Et notre faussaire était même allé plus loin. Il avait inventé de toutes pièces un poème suffisamment crédible pour être attribué à l'une des plus immenses et plus singulières poétesses au monde. Il avait réussi à cloner l'art d'Emily Dickinson. »



L’acheteur n’était autre que le bibliothécaire de Amherst, ville natale d’Emily Dickinson. Grâce à sa persévérance et son honnêteté, il aura finalement évité le pire pour sa communauté. En interviewant les protagonistes de l’affaire, et en couplant avec ses propres recherches, Simon Worrall remontre aux origines du mormonisme et à l’enfance/adolescence de Mark Hofmann jusqu’à la psychologie de l’homme au moment des faits et des meurtres. Il n’était pas à son premier coup d’essai avec le poème. Hofmann est allé beaucoup plus loin dans les faux, avec notamment le « The Oath of a Freeman » ou «le Serment d’un affranchi»,  serment de loyauté établi par les "hommes libres" de la colonie de Plymouth. Mais l’église mormone a elle aussi eu son lot d’arnaques …

 

Si j’ai y ai trouvé quelques longueurs, j’ai beaucoup apprécié l’historique du mormonisme et l’évolution de pensées du faussaire. Mais la partie « technique » est également enrichissante, même si je n’ai pas tout retenu 😆. On y apprend, entre autres, comment Mark Hofmann produisait du vieux papier, de l’encre effacée par le temps etc…
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Le journaliste Simon Worrall est parti sur les traces de Mark Hofmann, le plus grand faussaire de documents des États-Unis, et son enquête nous emmènera à Salt Lake City dans l'Utah, fief de la richissime organisation mormone contre laquelle le faussaire a une dent.



Mais c'est d'abord dans une petite bibliothèque que l'enquête débute, lorsqu'émerge sur le marché un poème inédit d'Emily Dickinson. Si l'arrivée soudaine d'un document de cette valeur historique entraîne émoi et suspicion, la célèbre maison d'enchères Sotheby's garantit son authenticité à l'aide d'experts.



C'est pourtant un faux, extraordinairement réussi, que finira par acheter la bibliothèque. Cette supercherie, nous la devons à Mark Hofmann, qui est non seulement capable de réaliser des documents selon les techniques de l'époque (encre, papier, presse...), de les vieillir artificiellement, de reproduire parfaitement l'écriture des centaines de personnages historiques, mais également d'imiter leur style en composant lui-même les textes.



Un talent il faut le dire incroyable qui a évidemment joué de la crédulité de passionnés, mais qui a régulièrement trompé les plus grands experts internationaux et des laboratoires comme celui du FBI. Acculé par les dettes et pris dans une spirale infernale, Hofmann basculera pourtant dans le crime en causant la mort de deux personnes avant d'être enfin interpellé.



Je n'avais jamais entendu parler d'Hofmann et j'ai pourtant été passionné par les capacités hors norme de ce faussaire ultra prolifique. Simon Worrall signe ici un roman-enquête qui nous plonge au cœur du marché de l'art montrant une face peu reluisante de Sotheby's, ainsi que dans les origines troubles du culte mormon. Un faussaire assassin à retrouver également sur Netflix dans Murder Among the Mormons.



📖 Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres et manigances chez les mormons de Simon Worrall a paru le 28 septembre 2022 aux éditions Marchialy dans une traduction de Nathalie Peronny. 350 pages, 22€.



🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

On entre tout de suite dans le vif du sujet. Dès le début, on sait qui va mener l'enquête (Simon Worrall et/ou Dan Lombardo) et qui est le gros méchant faussaire (Mark Hofmann).

Je n'ai pas grand chose à reprocher à l'auteur, Simon Worrall ; il fait bien son travail de rapporteur de « l'édifiant édifice mormon ». Je dirais même que c'est un livre réussi.

Mais j'ai peiné à le lire, car je suis athée depuis toujours, car j'ai vécu dans le Sud des États-Unis, et que j'en ai soupé des inepties des décérébrés croyants (toutes sectes et religions comprises).

Par contre, la partie sur Emily Dickinson (seule poétesse dont je possède les œuvres complètes) ne pouvait que me plaire.

Je remercie tout de même les éditions Marchialy et Babelio de m'avoir convié à cette masse critique privilégiée.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

C’est à partir de la découverte d’un faux poème d’Emily Dickinson, que Simon Worrall nous fait découvrir Mark Hofmann. Mark Hofmann est un faussaire né et élevé dans la culture Momone, devenu agnostique, il reproduit talentueusement, les textes sacrés, des textes d’auteur, d’Abraham Lincoln, dupe le milieu de la bibliophilie et les salles d’enchère. On ne peut pas nier son talent et son perfectionnisme. Il va jusqu’à prévoir les textes qui pourront attester de l’authenticité de ses productions. Il est lui-même collectionneur de livres anciens pour enfants. Mais il va très loin, se perd dans sa passion et dans ses combines.

Attention, pas de biographie romancée ici, c’est surtout factuel et ca, j’aime beaucoup.

Avec ce texte, l’auteur nous fait découvrir la naissance de la religion Mornone , ses textes, ses principes, le milieu bibliophile et bien sûr les subterfuges et le talent de Mark Hofmann.

C’est une lecture très intéressante et enrichissante avec un faussaire si talentueux et méticuleux.

Mention spécial pour le livre même, sa superbe couverture et la mise en page très agréable.

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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Un roman très intéressant et je salue l’auteur pour ses recherches qui l’ont mené à où il ne s’y attendait pas. Une enquête telle un thriller ! Qui aurait cru que la poésie pouvait mener à cette finalité ?



Mark Hofmann est mormon d’éducation mais rejette cette religion, comme les autres d’ailleurs, et il va mener sa vie autour d’un seul objectif : détruite le mythe de cette église ! Très intelligent, il va devenir un faussaire d’une extrême qualité, capable d’imiter beaucoup d’écritures ! Je me suis retrouvée en admiration devant cette capacité extraordinaire !



L’auteur, Simon Worrall est un enquêteur minutieux et curieux mais il a laissé trop de détails dans son livre, qui nous baladent de droite à gauche tout en oubliant d’où l’on arrive !



Mes difficultés de lecture ont été accentuées par la mauvaise qualité de l’édition numérique en ma possession : les numéros de pages et les notes de bas de pages étaient eu milieu du texte et même de mots !! Il m’a fallu faire un bel exercice de réflexion pour m’y retrouver !



Ma curiosité a pris le dessus sur ma gêne mais malgré ces défauts de mise en page, les détails restent trop nombreux et j’ai parfois sauté des paragraphes redondants !



Ca n’en reste pas moins un “fait divers” intéressant, avec une audience très large dans le milieu de la vente aux enchères et de l’Art !



#LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022



Challenge 50 objets 2022/2023

Challenge ABC 2022/2023
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

En ouvrant cet ouvrage je savais que j'allais découvrir un récit passionnant mais je ne m'attendais pas à ressentir un tel coup de coeur! Je tiens vivement à remercier Babelio et les Éditions Marchialy qui m'ont permis de faire cette incroyable découverte !



Passionnée par l'art et ayant rédigé mon mémoire de master sur la question de la contrefaçon artistique, j'ai repéré "le faussaire de Salt Lake City : meurtre et manigances chez les mormons" dès sa sortie.

Dès les premières pages, Simon Worrall nous offre un impressionnant travail de recherche qui va débuter par une vente aux enchères par la maison Sotheby's d'un poème inédit d'Emily Dickinson, une poétesse américaine du XIXème siècle. L'authenticité du document acheté par une bibliothèque publique va finalement être remise en cause et va nous permettre de découvrir l'histoire incroyable d'un faussaire redouté dans le milieu, Mark Hofmann qui, en voulant remettre en cause les préceptes religieux enseignés lors de sa jeunesse est devenu un maître dans l'art de la contrefaçon avant de devenir un criminel.



Même si cet ouvrage peut paraître un peu impressionnant, on arrive à s'y plonger très facilement. La plume de Simon Worrall nous

emporte rapidement et on ne voit pas les chapitres défiler.

J'ai beaucoup aimé lors de cette lecture en apprendre plus sur la contrefaçon des livres rares et textes anciens, type de copies dont on entend généralement moins parler et qui pourtant peuvent avoir de lourdes conséquences en prêtant certains propos qui n'ont jamais été prononcés...
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Dans ce documentaire, Simon Worrall nous plonge dans le cerveau du plus grand fossaire de tous les temps, Mark Hoffman.

Ce dernier a été élevé dans la foi mormone. Au cours de son adolescence il tombe sur des articles démontrant des contrefaçons sur sa religion et sa foi se fissure petit à petit. Il se jure qu'il va faire tomber les plus grands dirigeants de l'église mormone.



Puis sa folie s'envole et une erreur va venir tout enrayer notamment sur un faux de la célèbre poétesse Emilie Dickinson



Quel livre! Ce documentaire est tout simplement passionnant! J'ai appris beaucoup de choses, notamment sur la vie d'Emilie Dickinson.



On va en apprendre énormément sur le procédé de l'écriture (on apprend beaucoup sur l'écriture de plusieurs grands auteurs), comment créer une encre qui fasse "vieille", du vieillissement du papier et même de la création du crayon de papier ! On apprend aussi comment la religion mormone a été créée. Tout est intéressant et passionnant!!

Le travail de journalisme est juste exceptionnel ! Il va y avoir deux enquêtes en une et donc on ne va pas s'ennuyer une seule seconde. Le début du livre se dévore! J'ai ressenti malgrès tout quelques longueurs sur la fin mais qui ne viennent pas du tout enrayer mon avis final de ce documentaire.

On découvre que ce faussaire était un génie, capable de berner les plus grands, notamment des agents du FBI! C'est une histoire complètement folle!



Je ne peux que te conseiller de lire ce documentaire et remercie infiniment Babelio et les éditions Marchialy pour cette superbe découverte !!



Il pourrait te tenter?



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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Une histoire vraie incroyable !

Attention ! Ceux qui cherchent un roman, passez votre route.

Ce livre est une enquête journalistique.

Simon Worrall, journaliste, enquête sur un faux poème d’Emily Dickinson.

Son récit se lit tout seul même s’il pourrait s’agir de fiction. Surtout lorsque l’on fait connaissance de Mark Hofmann. Ce dernier, élevé dans le milieu mormon se fait faussaire.

Celui-ci aura une carrière « frustueuse ». Son génie et son audace ne connaissent pas de limites. Il « redécouvrira » ainsi des textes essentiels de sa religion qui s’opposeront à la position dominante parmi les siens.

J’ai apprécié apprendre à connaitre ce personnage et découvrir la manière dont il procéder pour vendre ses « créations ». Cela en dit long sur le système dont aucun acteur n’a les mains complètement propres.

Le comportement des experts et de la maison de vente ayant vendu le poème » Emily Dickinson est pour le moins affligeant.

De manière distrayante, l’auteur nous dessine une image sombre du milieu de la vente des documents anciens… Très instructif.
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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Un texte foisonnant, très bien documenté, mais peut être un peu trop car on finit pas s' y perdre : trois histoires en une, la vie et les œuvres d'Emily Dickinson, le monde de la bibliophilie et des vraies ou fausses œuvres littéraires vendues et l'origine du mouvement des Mormons.

L'achat, par un bibliothécaire d'un poème inédit d'Emily Dickinson à une vente aux enchères de Sotheby. Le portrait de cet homme qui est trop fier de son acquisition et qui veut prouver qu'il peut "briller".

Des pages très intéressantes sur la vie et l'œuvre d'Emily Dickinson, avec les mystères sur sa vie et ses textes.

Alors l'occasion est trop bonne de pouvoir acquérir un manuscrit de poème, original mais est il vraiment inédit et ne serait il pas fait avoir et n'aurait pas acquis un faux.

Il va alors mener son enquête avec des spécialistes littéraires (des spécialistes de l'œuvre et de la vie d'Emily Dickinson) et bibliophiles (origine du papier, de l'encre, de la façon d'Emily Dickinson de proposer ses textes, graphologie...).

Puis, le doute va surgir quand il va découvrir un personnage, étrange, Holmes.

Puis le portrait de cet Holmes, vendeur de textes originaux. Nous allons découvrir le monde de la bibliophilie mais surtout celui du monde des faussaires. Holmes vient d'être accusé de meurtre, suite à une affaire de faux, sur des textes fondateurs du mouvement des Mormons. L'auteur va alors nous raconter les origines de ce mouvement, de son fonctionnement et des textes originels.

Un texte brillant, foisonnant sur plusieurs sujets qui se croisent, s'entremêlent : la vie d'Emily Dickinson et son impact dans la poésie, son intérêt, toujours d'actualité (et très envie d'en savoir plus sur cette poétesse, sa vie et ses textes), le monde de la bibliophilie, du commerce de manuscrits, lettres d'auteurs inédits, le portrait de ce célèbre faussaire (une vie digne d'un roman), l'histoire du mouvement des Mormons et de ses créateurs.

Un texte trop foisonnant même si cela m'a permis d'apprendre beaucoup de choses et d'avoir envie d'approfondir certains sujets.

#LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance

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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

A la rencontre du plus grand faussaire du XXe siècle, psychopathe dont le talent relève indéniablement du génie.



Simon Worrall, journaliste investi, nous partage une quête acharnée de la vérité, étalée sur plusieurs années, mêlant documents historiques, Eglise des mormons, grosses fortunes, culte du secret, spéculation, poésie, assassinat, faux littéraires et j’en passe… La liste est extravagante et non exhaustive.



J’ai pris un plaisir énorme à découvrir les sujets divers traités dans ce remarquable travail journalistique. Creuser en même temps que l’auteur sur la personnalité atypique et incroyable du héros tordu de cette histoire s’est révélé passionnant, découvrir ce talent autodidacte en partie forgé par un carcan qu’il n’aura de cesse de faire voler en éclat, la patience, l’intelligence retorse et l’excellence dont fera preuve ce faussaire aux capacités inouïes.

Ce génie du mal aura réussi à berner les experts les plus chevronnés de la planète et ses méthodes, ainsi que celle des experts qui se sont penchés sur son travail sont tout à fait fascinantes.



Une quête passionnante pour l’authenticité, d’ailleurs ce bouquin n’en manque pas.

Que ce soit sur l’opiniâtreté de l’enquête et son souci du détail, sur l’introspection faite par l’auteur en début et fin d’ouvrage, sur la qualité du travail éditorial en termes de mise en page et de finition de l’objet, sur la clarté des techniques d’investigations décrites. Une grande rigueur est appliquée de bout en bout et c’est une satisfaction non dissimulée de lecteur qui est assouvie par tout ce travail ardent mené en amont.



Un très bon livre qui me rappelle l’inoubliable Le voleur de plumes auprès duquel il a trouvé sa place au sein de ma bibliothèque. Les deux ouvrages se ressemblent dans la quête poussée de leur auteur de poursuivre et découvrir des hommes iconoclastes, aveuglés par des pulsions dévorantes qui ravagent l’environnement dans lequel ils évoluent.



Je remercie chaudement la fratrie des éditions Marchialy pour tout le soin qu’ils apportent à nous proposer des livres aussi soignés qu’ensorcelants. Je remercie par la même occasion Babelio qui m’a permis de découvrir il y a quelques temps cette maison d’édition qui compte aujourd’hui parmi mes préférées, et qui grâce à une opé masse critique m’a offert des heures de plaisir au contact de ce document bien arrangé.

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Le faussaire de Salt Lake City : Meurtres e..

Je remercie avant tout Babelio et les éditons Marchialy pour m’avoir permis de participer à cette masse critique.

Un récit tout à fait intéressant mené fougueusement par Simon Worrall, avec force détails sur l’enquête menée au sujet de ce faussaire, dont j‘ignorais l’existence.

Par une introduction énergique et prometteuse l’auteur nous prend par le bras et nous embarque dans son investigation. L’écriture est soignée, l’enquête est exhaustive car on découvre et on y apprend beaucoup sur les techniques employées pour duper les experts les plus en vue et rendre une contrefaçon insoupçonnable ou presque. Ici il s’agit d’un prétendu poème d’Emily Dickinson, dont le conservateur d’une bibliothèque passionné par la poétesse veut faire l’’acquisition.

L’auteur du faux poème, est Mark Hofmann spécialisé dans les faux manuscrits.

Le récit démontre que les mobiles de la contrefaçon, à travers les âges, n’est pas toujours guidée par l’appât du gain et répondent à des sentiments plus complexes, vengeance, influence, opposition à l’autorité, instrument politique ou religieux…. J’ai pu découvrir l’univers des mormons auquel je ne connaissais rien et un regard critique sur les rituels hypocrites préconisés par cette église…

Tout cela est passionnant, minutieux, érudit, mais parfois je me suis lassée de détails abondants, j’étais impatiente de découvrir le parcours de Hofmann, qui ne démarre vraiment qu’à la page 95.

Enfin l’auteur relate les bidouillages d’une prestigieuse maison de vente aux enchères, qui ne sort pas grandie de cette enquête. Mais il suffit de s’intéresser un peu au marché de l’art et observer que tous les acteurs de ce juteux marché joutent à égalité.



Amatrice de récits sur l’activité de faussaires, la contrefaçon dans la peinture et les procès de l’art, j’avoue éprouver quelque sympathie, voire admiration pour ces as de la falsification (Van Meegeren, Wolfgang Beltracchi, Guy Ribes….), mais ici Mark Hofmann, avant même de devenir un criminel ne m’inspire aucune empathie. Il est démesurément narcissique guidé par le pouvoir, la vengeance, l’argent. Et finalement il se révèle être un dangereux psychopathe : car basculer de la contrefaçon, qui ne manque pas de panache, à la fabrication de bombes pour tuer, je reste sidérée.

J’ajouterai que j’ai apprécié la jaquette originale et soignée, jusqu’au toucher couverture et papier. On n’en parle jamais, j’y suis très sensible : le bruit du frottement des mains sur une couverture mate ou glacée, ici un peu sablée.. Voilà pourquoi je n’ai pas de liseuse. Mais là je m’égare...

Bonne lecture.

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