Simone Veil

Simone Veil, en tant que ministre de la Santé, fait voter la loi de légalisation de l'avortement en 1974. Ce petit livre retranscrit son discours, ce dernier est essentiel pour l'Histoire et pour l'histoire des droits des femmes. Il devrait être lu et connu de tous. N'oublions pas le trajet parcouru pour ce droit, acquis dans une société qui souhaite le fragiliser. Continuons à clamer celui de disposer de nos corps en toute conscience et en toute sécurité. Gardons en mémoire le combat mené par cette grande dame.
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Texte fort, puissant, se suffisant pleinement à lui-même, à lire et relire, à clamer encore et encore, surtout en ces temps où il est prouvé qu’en ce qui concerne les droits des femmes, rien n’est jamais acquis…

Excellente idée que cette collection

« P🟣ints » regroupant des écrits féministes ayant fait avancer la cause féministe.

💜Dimanche Sororité💜



Ce matin, avec un café, j’ai lu le discours pour le droit à l’avortement de Simone Veil du 26 novembre 1974…



Je ne crois que l’on puisse chroniquer ce texte, il se suffit en lui-même tellement il est juste et éloquent. Je voulais juste laisser quelques mots, à chaud, pour le #dimanchesororité 💜



C’est un texte fort. Un texte à lire et relire. Un texte à transmettre. Un texte à recontextualiser. Un texte à faire connaître et reconnaître. Un texte à soutenir. Un texte à partager.



C’est un texte nécessaire. Un texte qui bouleverse. Un texte qui rappelle la détresse de nos Sœurs. Un texte qui fait progresser la condition des femmes. Un texte qui met en lumière, un chiffre effroyable:



« Elles sont 300 000 chaque année. »



Ce matin, j’ai lu ce discours avec le cœur serré. Mais tout en moi, il y a cette profonde gratitude que l’on doit à cette femme extraordinaire qu’est Simone Veil, pour avoir parler avec tant de justesse et de vérités incontestables sur ces interruptions volontaires de grossesses. Nous aurons toujours en nous-mêmes, avec ce devoir de mémoire, la force de lui dire, Merci. Merci d’avoir fait évoluer le droit des femmes, le droit de disposer de nos corps, en toute conscience.

Merci Simone Veil💜

Un texte essentiel, pour mémoire, un morceau d'histoire, les faits tels qu'ils ont été dits. On mesure le chemin parcouru, avant, et depuis ! En effet l'avortement n'a pu être légalisé qu'en présentant l'intervention comme une mesure de santé, un dernier recours, un acte "moins pire que". Depuis il est perçu comme une revendication juste pour l'autonomie des femmes, afin de garder la maîtrise sur leur corps. Merci Madame Veil pour votre combat nécessaire.

Petite lecture très courte mais vraiment intéressante pour revenir aux bases de l’histoire française de l’avortement.



Devant un parlement presque uniquement composé d’hommes à cette époque, une prise de parole puissante à garder en mémoire.

Bien évidemment j'avais connaissance de ce discours, il y a même quelques phrases que je connaissais mais, quand j'ai vu ce petit livre sur les étagères de la librairie je me suis dit qu'il serait peut-être bon de me pencher sur l'intégralité de ce discours qui a changé tant de choses pour les femmes.

Et.... je ne regrette pas une seconde! Enfin si, la seule chose que je regrette c'est de ne pas l'avoir fait avant et je pense même désormais que ce texte devrait être lu par tous.

J'en ressors avec encore plus d'admiration pour cette très grande dame que fut Simone Veil.

Deux textes fondateurs, à mon sens de l’émancipation des femmes.

Celui de 1967 est d'une rare modernité, qui 50 ans après n'a pas pris une ride

Ces deux discours marquent chacun une étape essentielle dans le combat pour le droit des femmes. Or il est intéressant de constater qu'ils sont prononcés devant une Assemblée à majorité conservatrice, par un député et une ministre qui font partie de cette majorité, et qui ont donc dû composer avec l'opposition, voire l'hostilité d'une grande partie de leur propre camp (c'est avec les voix de gauche que ces deux lois ont été votées).

Ce qui frappe donc dans ces discours, ce sont moins les arguments qui s'y trouvent que ceux qui n'y sont pas, et qui sont pourtant parmi les plus importants pour la réflexion actuelle sur l'avortement. Ainsi, Simone Veil ne se fonde pas du tout sur l'argument du droit pour la femme à disposer de son propre corps. Au contraire les aspirations individuelles des femmes sont sans cesse effacées derrière leurs supposés devoirs envers leur famille et la nation (faire de nombreux enfants), comme si la femme n'était pas encore vue comme un être doué d'autonomie. D'ailleurs, la sollicitude de Simone Veil envers les femmes souhaitant un avortement, immanquablement présenté comme un drame, reste assez infantilisante.

Le discours de Neuwirth est assez médiocre, et même confus ; on peine à comprendre ce qu'il cherche à démontrer. Celui de Simone Veil est brillant, car elle sait s'adapter à son auditoire, en se revendiquant du soutien de tout le Gouvernement et du Président de la République, et se montre pleinement à la mesure de l'événement.

Une dernière remarque concernant l'édition : ne pas respecter l'ordre chronologique et faire figurer le discours de Veil sur l'avortement avant celui de Neuwirth sur la contraception n'a aucun sens ! Au contraire, cela empêche de montrer comment la réflexion sur ces sujets a évolué en sept ans.



Enfin, une petite anecdote que j'ai apprise à l'occasion de cette lecture, quoique sans aucun rapport avec les deux discours : Lucien Neuwirth, résistant, a été fusillé en 1944 par les Allemands, âgé de vingt ans seulement, et a survécu car une balle a été arrêté par son portefeuille ! Et l'on se rappelle alors que ces débats essentiels étaient tenus dans une Assemblée où de tels héros n'étaient pas rares, et, en 1974, conduits par une rescapée de la Shoah.

Petit livre avec deux grands discours qui nous permettent de nous rendre compte le chemin parcouru par les femmes ces 60 dernières années pour disposer de leur corps comme elles le souhaitaient sans se soucier de la morale trop bien pensante.



Le fameux discours de Simone Veil nous rappelle que l'évolution de la société se fait plus rapidement que les mentalités ou le système judiciaire.

Quant à celui de Lucien Neuwirth, il fait preuve d'une grande empathie pour les femmes et toutes les responsabilités qui leurs incombaient dans la sphère privée. Des propos très féministes et loin du paternalisme auquel on aurait pu s'attendre (son discours datant d'avant 1968).



Ces deux discours ont de quoi nous faire réfléchir au sujet de la perception des femmes dans la société civile et dans le système judiciaire français.

Ce livre contient deux discours: celui de Simone Veil de 1974 pour le droit à l'avortement et celui de Lucien Neuwirth pour le droit à la contraception en 1967. Le thème est donc la contrôle de leur fertilité par les femmes.

J'ai été étonnée de voir à quel point la natalité en tant que facteur démographique national prenait un rôle crucial: il leur a fallut rassurer l'Assemblée Nationale sur le risque d'aggravation de la baisse de la natalité, ce qui au final montre bien que les conceptions de l'époque étaient que les utérus des femmes ne leur appartenaient pas vraiment, mais qu'ils sont un outils de l'Etat.

"1920: loi nataliste interdisant l'avortement, la contraception et la diffusion de toute information anticonceptionnelle."



Je ne m'attendais pas à certaines réflexions de la part de Simone Veil et me demande dans quelle mesure elle le pensait ou l'a dit pour rassurer les hommes de l'Assemblée pour permettre une première avancée: que l'accomplissement des femmes passait par la maternité, qu'il ne faut pas rembourser l'avortement, que ça doit rester une exception car c'est forcément un échec et un drame etc.



Le livre est également accompagné de deux chronologies et elles sont utiles, intéressantes pour se rendre compte à quel point ces évolutions sont récentes, ces droits, ces acquis si neufs. En 1943, une femme a été exécutée pour avoir pratiqué des avortements. Ce n'est que depuis 1965 qu'une femme peut travailler sans l'accord de son mari.



Deux discours intéressants, dans une édition accompagnée d'introductions et de chronologies utiles.

Importante lecteur qui nous permet de mesurer toute la difficulté de l'exercice porté par une grande dame.

Ce discours a d'autant plus d'écho, aujourd'hui, que nombre de pays affichent une régression face aux droits des femmes et notamment celui de disposer de son propre corps.

Dans son discours , Simone Veil rend hommage à Pierre Messmer qui a occupé avant elle le siège de Racine. Ces discours sont toujours l’occasion de découvrir la biographie de grands hommes ou de femmes avec en parallèle l’histoire de France. C’est un livre passionnant tant sur le plan politique qu’historique.

Simon Veil une femme très importante dans la politique de notre pays. Pour notre culture personnelle, il est important de lire son discours car elle est à l'origine de la législation du droit à l'avortement en France. Très jolie parcours de cette femme surtout quand on connait son passé. Survivante des horreurs de la deuxième guerre mondiale, elle s'est battue pour les droits de la femme. Grande féministe.



Je pense que si l'occasion se présente, je vais lire son autobiographie Une Vie, qui a été mentionné lors de des différents discours. De plus cela permettra de connaître un peu plus cette femme est de savoir comment elle a réussis son parcours incroyable.

Ce discours donne des frissons, surtout lorsque l'on contextualise la situation dans laquelle il a été prononcé. C'est un moment au cours duquel une femme, seule devant une assemblée d'hommes, défend une cause qui fait polémique. Quelle femme incroyable !

Un livre superbe bien que le terme soit un peu trop "positif". Un ouvrage qui ne laisse rien de côté qui parle de souffrance mais sans oublier qu'à celle-ci répondait des actes de courage et d'humanité qui ne doivent pas être oubliés. Ce livre parle des survivants et des victimes, il évoque au travers du témoignage de quelques-uns le calvaire et l'espoir de plus de 60.000 enfants juifs sauvés en France pendant la seconde guerre mondiale (plus de 10.000 seront déportés). Il ne dissimule pas, non plus, la détresse des adultes d'une communauté qui verra disparaître, pour cette seule France, 25% des siens. Un chiffre terrible mais qui induit aussi la survie de 75% des juifs de France suite aux efforts conjugués de citoyens, souvent anonymes, de toutes confessions et de toutes origines. Aucun, en revanche, n'en échappera indemne.



Un véritable travail de mémoire qui ne peut laisser insensible. Un témoignage qui mérite toute l'attention du lecteur car il met à nu l'humain, cette chose étrange qui mène les uns à l'héroïsme tandis que d'autres sombrent dans la barbarie. Les témoignages de ce livre s'ils illustrent l'espoir que nous devons nourrir en l'humanité en dévoile sans concession ses aspects les plus sombres.

"Je veux revoir maman" est un recueil de témoignages d'enfants cachés pendant la Seconde Guerre mondiale en France rassemblés et commentés par Alain Vincenot.



Évidemment ces témoignages sont déchirants. Des enfances brisées font toujours des adultes blessés. Leurs propos rappellent la gravité de ce qui s'est passé mais également la complexité humaine. Un être humain pouvait tout faire basculer, pour votre bien ou non.



Ce qui ressort de ces témoignages est enrichissant humainement et historiquement, d'autant que l'auteur remet les choses en contexte. Le seul bémol reste la narration. L'auteur s'emmêle parfois dans des détails, se répète, nous éloigne un peu du témoignage ou du propos de départ.



Ce livre reste tout de même un travail de mémoire bien fait et nécessaire.

Ce livre recense les témoignages de 19 enfants cachés durant l'occupation voici leurs noms, prénoms et âge en 1940 :



Nelly Schaparan, 4 ans, Sarah Tieder-Kaminsky, 14 ans, Sami Dassa, 3 ans, Jeannette Swita-Wolgust, 11 ans, Salomon Galdbart, 2 ans, Liliane Goldberg-Lancry, 2 ans, Wolf-Sam Jakubowitz-Jacquet, 12 ans, David Fuchs, 6 ans, Estéra Fuchs-Gireau, 8 ans, Léon Wodowski-Vermont, 11 ans, Simon Liwerant, 12 ans, Fernand Fikman, 5 ans, Marcel Apeloig, 6 ans, Ida Rozenberg-Apeloig, 3 ans, Jean-Michel Rosenfeld, 6 ans, Julien Engel, 7 ans, Edmond Benaderette, 8 ans, Simone Miliband-Fenal, 7 ans, Robert Carles, 11 ans, Gilberte Czyzyk-Eugenie, 5ans



Ces personnes ont toutes en commun le fait d'avoir été victimes des nazis, d'avoir été arrachées à leurs familles alors qu'elles n'étaient encore que des enfants. A travers leurs témoignages nous découvrons le monde des enfants cachés qui ont survécus aux horreurs de la guerre mais qui ont dû grandir avec de nombreux traumatismes en passant leur vie sous silence et en attendant inlassablement le retour de leurs parents. Tous ressortent leurs souvenirs d'enfance pour nous raconter leurs parcours et nous décrire ce qu'à été la période de l'occupation à travers des yeux d'enfants.



C'est aussi un grand hommage pour les Justes, ces personnes qui se sont démenées au péril de leur vie pour sauver d'autres vies en organisant des réseaux de résistance, en hébergeant plusieurs enfants juifs en les considérant comme leurs propres enfants. C'est beau, c'est héroïque, c'est un devoir de mémoire que de ne pas oublier ces résistants qui ont tenté le tout pour le tout sans aucune contrepartie, juste de l'humanité.


Lien : http://promenonsnousdanslesl..

J ai mis 5 étoiles car il est impossible de critiquer ce genre de livres. Par moment, j avais difficile a me retrouver dans les prénoms, les noms....qui était le fils de qui,.....

Alain Vincenot relate le témoignage de 19 enfants juifs qui ont survécu. Ils ont été arrachés à leur famille, traqués,....mais sauront sauvés grâce à la complicité de plusieurs réseaux d entraide.

J'avais déjà lu "une vie" (l'autobiographie de Simone Veil) et je craignais que ce récit, recueilli par David Teboul, ne soit qu'une pâle copie. Au contraire, j'ai beaucoup aimé la seconde partie du livre qui retranscrit des dialogues entre Simone et Denise, Simone et Marceline, Simone et Paul. C'est aussi passionnant que d'entendre des grand-parents parler de leur époque, de ce qu'ils ont vécu, de leurs peurs, de leurs espoirs, de leurs rires ... Leur histoire est illustrée par des photos. On a l'impression de feuilleter l'album de famille avec Simone Veil et ses amis. Le lecteur ne se sent pas exclu, nous sommes avec eux. C'est un récit émouvant parfois souriantmais toujours passionnant !

L'aube à Birkenau c'est l'histoire de Simone Veil racontée par David Teboul. Cinéaste, photographe et vidéaste, David Teboul rencontre Simone Veil pour lui proposer de faire un documentaire sur sa vie. Elle refuse mais lui demande tout de même : "Qu'est-ce qui vous intéresse chez moi? - "Votre chignon, madame". Cette réponse l'ébranle, elle qui a gardé ses cheveux pendant la déportation... Ce première échange s'ensuivra de tout un tas d'autres, une amitié entre David et Simone va peu à peu se créer, se construire... à sa mort, David livrera comme promis ces conversations intimes, terribles et en même temps porteurs d'un message d'espoir pour les générations à venir.



Il y a l'avant guerre, la famille, la vie à Nice. Il y a les Allemands, le régime de vichy et la déportation... la vie à Birkenau, le travail et la maladie... La mort, la tristesse et l'espoir. Puis la fin de la guerre, le retour et l'ascension de la femme Politique. Le droit à l'avortement, la protection des femmes, la vie... Il y a toute une vie ❤️



Un livre à lire pour ne jamais oublier. Une bonne introduction à la vie de Simone Veil. 📚