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3.73/5 (sur 63 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kirkcaldy, Écosse , le 05/07/1723
Mort(e) à : Glasgow, Écosse , le 17/07/1790
Biographie :

Adam Smith est un philosophe et économiste écossais ainsi qu'une des principales figures des Lumières écossaises.

Ayant obtenu une bourse, destinée en partie à former le clergé anglican écossais, il part étudier à l’université d’Oxford. Choisissant une carrière universitaire, il obtient à l’âge de vingt-sept ans la chaire de logique à l’Université de Glasgow et plus tard celle de philosophie morale.

Il est l'auteur de deux ouvrages classiques, "Théorie des sentiments moraux" (1759) et "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations" (1776).

En 1778, il devient commissaire aux douanes à Édimbourg, ce qui lui assure une retraite confortable. Il passe les douze dernières années de sa vie en célibataire, vivant avec sa mère (jusqu’à la mort de celle-ci à quatre-vingt-dix ans).

À la fin de sa vie, il devient recteur de l’université de Glasgow, et voit son œuvre traduite en espagnol, allemand, danois, italien et français.

Adam Smith reste dans l’histoire comme le père de la science économique moderne, et son œuvre principale, la "Richesse des nations", est un des textes fondateurs du libéralisme économique. Professeur de philosophie morale à l’université de Glasgow, il consacre dix années de sa vie à ce texte qui inspire les grands économistes suivants, ceux que Karl Marx appellera les "classiques" et qui poseront les grands principes du libéralisme économique.

Adam Smith, alors qu’il était professeur de logique, a écrit d’autres ouvrages qui ne seront publiés qu’après sa mort. Un des plus connus est son "Histoire de l’astronomie".
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Adam Smith
L’homme est un animal qui fait des échanges, aucun autre animal ne fait ça, aucun chien n’échange des os avec un autre.
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L’accroissement des capitaux qui fait hausser les salaires tend à abaisser les pro­fits. Quand les capitaux de beaucoup de riches commerçants sont versés dans un mê­me genre de commerce, leur concurrence mutuelle tend naturellement à en faire bais­ser les profits.

Chapitre 9 : Des profits du capital.
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Aucune société ne peut prospérer et être heureuse, dans laquelle la plus grande partie des membres est pauvre et misérable.
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La consommation est la seule fin et la seule raison d'être de toute production.
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Adam Smith
La seule fonction légitime du gouvernement est la défense des riches contre les pauvres, ou ceux qui ont quelque propriété contre ceux qui n’en ont pas du tout.
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Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière, ou du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme.
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Nos marchands et nos maîtres manufacturiers se plaignent beaucoup des mauvais effets des hauts salaires, en ce que l'élévation des salaires renchérit leurs marchandises [...] ; ils ne parlent pas des mauvais effets des hauts profits [NdA: i.e. les revenus du capital] ; ils gardent le silence sur les conséquences fâcheuses de leurs propres gains ; ils ne se plaignent que de celles du gain des autres.
(Livre I, Chapitre IX, p. 172)
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On a prétendu que, dans les années d'abondance, les ouvriers étaient, en général, plus paresseux et que, dans les années de cherté, ils étaient plus laborieux que dans les temps ordinaires. On en a conclu qu'une subsistance abondante énervait leur activité, et qu'une subsistance chétive les animait au travail. Qu'un peu plus d'aisance qu'à l'ordinaire puisse rendre certains ouvriers paresseux, c'est ce qu'on ne saurait nier ; mais que cette aisance produise le même effet sur la plupart d'entre eux, ou bien que les hommes, en général, soient mieux disposés à travailler quand ils sont mal nourris que quand ils sont bien nourris [...] ; quand ils sont souvent malades, que quand ils jouissent généralement d'une bonne santé, c'est ce qui ne parait pas fort probable. Il est à remarquer que les années de cherté sont en général des années de maladies et de mortalité pour les basses classes, et qui ne peuvent manquer de diminuer le produit de leur travail.
(Livre I, Chapitre VIII, p. 155)
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Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n'est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c'est toujours de leur avantage.
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Un grand travail de corps ou d'esprit, continué pendant plusieurs jours de suite, est naturellement suivi, chez la plupart des hommes, d'un extrême besoin de relâche qui est presque irrésistible, à moins qu'il ne soit contenu par la force ou par une impérieuse nécessité. C'est le cri de la nature qui veut impérieusement être soulagée, quelquefois seulement par du repos, quelquefois aussi par de la dissipation et de l'amusement. Si on lui désobéit, il en résulte souvent des conséquences dangereuses, quelquefois funestes, qui presque toujours amènent un peu plus tôt ou un peu plus tard le genre d'infirmité qui est particulière au métier. Si les maîtres écoutaient toujours ce que leur dictent à la fois la raison et l'humanité, ils auraient lieu bien souvent de modérer plutôt que d'exciter l'application au travail, chez une grande partie de leurs ouvriers. Je crois que, dans quelque métier que ce soit, on trouvera que celui qui travaille avec assez de modération pour être en état de travailler constamment, non seulement conserve le plus longtemps sa santé, mais encore est celui qui, dans le cours d'une année, fournit la plus grande quantité d'ouvrage.
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