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Critiques de Soazig Aaron (32)
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Le Non de Klara

Ce récit est écrit sous la forme d'un journal, celui d'Angélika, l'amie et la belle-soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à ,Paris après une déambulation à travers l'Europe en août 1945. le journal s'organise autour de la parole de Klara qui jour après jour se dévoile.



Superbe texte, fort en émotion et d’intelligence.

Un très beau livre qui permet de mieux comprendre ce qu'a pu engendrer le retour des déportés notamment sur le plan psychologique.

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Le Non de Klara

Traditionnellement je suis assez réticente au genre journal intime, aussi bien en raison de la forme (une écriture spontanée, hétérogène) que sur le fond ((c'est l'écriture de l'épanchement des sentiments, du repli de l'intériorité souvent excessif face aux évènements).

Pourtant, Soazig Aaron m'a réconciliée avec ce style dans cette œuvre avec le journal intime d'une femme (Lika) confrontée au retout d'Auschwitz de sa meilleure amie et belle-sœur, Klara.

Il s'agit bel et bien d'une confrontation puisque Klara n'est plus la Klara d'avant-guerre : on découvre une femme réduite par les nazis à un état sauvage, dominée par ses instincts primitifs, jamais apaisée et dont la parole est souvent âpre, brutale, détachée. Quoi de mieux que l'écriture intime pour exprime le désarroi, l'impuissance et l'incompréhension de Lika face à cette Klara usée par la haine et balayée même jusqu'à l'identité.

D'autant plus que Soazig Aaron maîtrise parfaitement l'écriture intime à mon goût : pas d'effusion excessive des sentiments, le ton est sobre et pudique ; le texte n'est pas noyé dans les émotions.

Ce qui est agréable également c'est que l'auteur détourne les codes du journal intime : ce qui est retranscrit ce sont avant tout les émotions et pensées de Klara exprimées lors de ses monologues. Lika apparait alors comme le témoin, et ce journal intime comme un témoignage de ce qu'on ne pouvait imaginer.

Et ce témoignage est réellement poignant...déroutant aussi.

Très vite on comprend que derrière la morgue affichée et infligée à Lika, Klara n'est plus que refus et indifférence à la vie, elle se considère comme morte. La seule façon alors d'exister est de dire NON. Non à un retour de semblant de vie normale, à la maternité, à l'amitié. C'est également un refus de sa langue maternelle (l'allemand) et même de son identité.

Dans cette Europe dévastée, Klara ne peut se reconstruire sur des ruines. Elle fait alors un choix radical.

Assurément un récit à recommander ne serait-ce que pour l'intensité émotionnelle distillée finement tout au long des pages. J'ai réussi à faire abstraction de cette prose (on reste tout de même dans le domaine de la parole de l'intimité, des émotions et donc de l'écriture de l'immédiat) ; tout du moins le récit est si captivant qu'on oublie le style littéraire.
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Le Non de Klara

La narratrice, Angélika, est l'amie et la belle-soeur de Klara. Cette dernière est une survivante du camp de concentration d'Auschwitz. Après avoir déambulé un peu partout en Europe, elle retourne enfin dans sa famille. Angélika confie à son journal intime les révélations de Klara, qui jour après jour raconte ce qu'elle a vécu dans le camp de concentration. Klara ne se plaint pas, et raconte avec une certaine violence et froideur ce qu'elle a vécu. Elle se dit qu'elle n'est plus la personne qu'elle était avant et qu'elle ne sera plus la même personne. Elle se dit qu'elle n'est pas capable de retourner à sa vie d'avant ou de s'occuper de sa fille. Finalement elle part en Amérique.



Bien que "Le non de Klara" soit une fiction, je trouve qu'à travers les mots de Klara, que cette histoire permet de se faire une idée sur cette période confuse dont on ne connaît pas grande chose : l'après-guerre et le retour des déportés, la réadaptation difficile à la vie "normale", mais aussi le désespoir des familles n'arrivant pas à "aider" ou comprendre ces survivants.



Ce petit livre d'un peu plus de 150 pages et écrit sous forme d'un journal intime est un concentré d'émotions. Un très beau style, qui m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin.



Challenge ABC

Challenge Plumes féminines

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Le Non de Klara

Le livre se présente sous forme d'un journal. Où l'on suit jour après jour, la témoignage de Klara qui revient d'auschwitz. C'est un Réçit poignant sur le retour d'une déportée et sa difficulté à se réadapter à la vie quotidienne. Lecture forte et touchante.
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Le Non de Klara

Ce récit est écrit sous la forme d'un journal, celui d'Angélika, l'amie et la belle-soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à ,Paris après une déambulation à travers l'Europe en août 1945. Le journal s'organise autour de la parole de Klara qui jour après jour se dévoile. Pas de lamentations, mais elle dit froidement avec force et violence, sa stupeur et sa colère permanente, son incapacité à accepter les codes de la vie redevenue normale. Une réadaptation difficile... EXTRAIT: "-Mais dans ce monde d'où tu reviens, il y a bien eu un peu de pitié tout de même?... -Oui sans doute. Mais ceux-là qui en ont eu ne seront pas là pour te le dire. Ils sont morts. Ceux-là qui ont eu pitié des autres sont morts. Ceux qui ont eu pitié d'eux même sont morts. Et nous sommes tous morts. Morts pour rien. Nous avons soufferts pour rien, absolument rien. Tout est gratuit. Rien, rien qui puisse servir...Je suis partie avec un corps acceptable, un visage également, des cheveux blonds et des yeux gris. Je reviens avec un visage ravagé, des cheveux gris, un corps qui n'est plus regardable. Tout cela pour rien, rien, rien...oui, il y aura encore des gens savants, mais notre savoir extrême, notre savoir des extrêmes ne sera d'aucun secours, c'est un savoir sans continuité parce qu'il est en bascule, un savoir intransmissible, et qu'est-ce qu'un savoir qu'on ne peut pas transmettre...c'est rien. Là non plus, ce savoir n'a pas de nom..." Silence et respect Nena
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Le Non de Klara

Le retour des camps, honte et haine, l’impossible retour à une vie dite normale, la très grande difficulté aussi à entendre cette parole d’une grande exactitude, sans omission mais avec refoulement. Dans ce roman de 2002, Soazig Aaron parvient, avec une certaine douceur, la pudique naïveté des romans des années 30-40, à explorer tout ce que la littérature concentrationnaire a su dire de ce définitif impensable. L’autrice le fait avec une grande délicatesse, par les silences et culpabilités de Lika qui tient son journal, essaie de faire revenir à la vie et la santé, physique et psychologique, celle qui revient sans doute de trop loin pour être une amie, pour ne pas porter cette inguérissable blessure qui continue à nous définir. Le Non de Klara, un bref et très intense non tant sur la Shoah que sur ses conséquences.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Le Non de Klara

Un roman très dur : juillet 1945, les derniers rescapés des camps de concentration regagnent Paris et c'est au Lutétia qu'Angélika se rend fréquemment, en perdant petit petit l'espoir de retrouver son amie et belle-soeur Klara.

Jusqu'à ce jour de juillet où elle voit ce garçon blond aux cheveux très courts, aux joues creuses et ses grands yeux qui la regardent. C'est bien Klara.

D'apparence en tout cas. Elle commence à raconter, par bribes, de manière saccadée et partielle, sa vie depuis 1942. A Auschwitz tout d'abord puis son retour à travers la Pologne et l'Allemagne.

Tout son être déborde de colère, une rage froide et contenue qui transpire de ses récits.

Elle explique ses décisions : non elle ne parlera plus l'allemand, sa langue maternelle, synonyme maintenant de langue aboyée, qui cherche à faire mal. Non elle ne veut pas voir sa fille, elle est malade et ne lui fera que du mal.

Non elle ne veut pas rester près de ses proches, il faut partir loin, au soleil du Mexique peut-être.

Dur, riche, plein d'émotions, une lecture qui fait réfléchir.
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Le Non de Klara

Ce roman, dense, abrupt, écrit sous forme de journal intime, ne fut pas une lecture facile.



Lu pas morceaux, pour ne pas me laisser happer par la psychologie de Klara, pour me permettre de "digérer" ses pensées retransmises par sa belle-soeur. J'ai lu pourtant un grand nombre de romans sur le même sujet. Mais c'est le premier à mon sens qui creuse autant la psychologie martyrisée d'une rescapée de la déportation. Klara est revenue physiquement, mais son être est restée "là-bas", à Auschwitz (nom qu'elle refuse de prononcer tout comme tout autre mot d'allemand).



Cette lecture créée un profond malaise, tel que celui qu'a pu ressentir la narratrice qui retranscrit les propos de Klara, et qui est honteusement soulagée par son départ.



Une vraie réussite.
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Le Non de Klara

Difficile d'imaginer qu'il s'agit seulement ici d'un roman, tant ce récit semble vécu. Les pages que nous livre Soazig Aaron sont bouleversantes. Que Klara raconte, ou qu'elle se taise, son récit et ses non-dits laissent entrevoir la fragilité de l’âme humaine, quand l'homme devient un loup pour l'homme. Un vrai choc littéraire et humain, une page de l'Histoire encore tellement tangible...
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Le Non de Klara

Un autre éclairage sur les conséquences de la Shoah, bouleversant comme tant d'autres : l'incapacité d'une jeune mère, de retour des camps, de rester auprès de son enfant pour l'élever. Cela lui est impossible après ce qu'elle a subi.

A relire.
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Le Non de Klara

Je n’ai pas été capable de m’attacher à Klara. Pourtant, j’aurais bien voulu, Mais je suis restée là, à l’écart, à la surface des choses.



Est-ce le ton? Est-ce le fait que le retour de Klara nous soit relaté par sa belle-sœur plutôt qu’elle-même? Est-ce la froideur de celle dont il est question? Est-ce la somme de ses « non »? Est-ce l’écriture elle-même? Le choix d’un journal décousu? Tout ça? Probablement.



Non, je n’ai pas été en mesure d’entrer totalement dans Le non de Klara de Soazig Aaron. Je savais pourtant que ce n’était pas un livre facile. Je savais que l’héroïne, après 29 mois de camp, était brisée, physiquement et psychologiquement. Qu’elle allait refuser de voir sa fille âgée de trois ans. Que Paris serait sa dernière halte avant le grand départ pour l’Amérique. Tout cela je le savais. Tout cela je l’ai trouvé. Presque juste cela. Consigné dans un journal factuel, loin, si loin des émotions.



Est-ce le ton? Le côté compte rendu des choses? Le presque détachement face à l’horreur? Je sais juste que je n’ai pas été touchée par le récit de Soazig Aaron alors que j’aurais tant voulu l’être.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le Non de Klara

Soazig Aaron propose une fiction sous la forme d'un journal intime pour rendre compte du retour de Klara des camps de la mort en juillet 1945. Klara a fait un détour par quelques villes (dont Prague) pour honorer ses 3 seules amies à Auschwitz, camp dont elle ne prononce que le terme polonais. Klara est juive allemande. Mariée en premières noces à un Allemand qui épousera les thèses nazies, elle se remariera avec un juif, Rainer. Klara passera aussi par Berlin, où elle vivait avant d'être déportée. On ne saura réellement qu'à la fin du livre ce qu'elle a fait exactement à Berlin. Klara retrouve Angelika, qui écrit le journal intime, son mari, des amis, et sa fille biologique, qui a été adoptée par Angelika et ignore tout de ses origines.



Soazig Aaron, sans doute très bien documentée, fait oeuvre de fiction (mais à peine) pour rendre compte du difficile retour des déportés, rendus à la vie civile et à la délicate réadaptation. Manger, parler, respirer, vivre en société, tolérer la présence des autres, admettre l'absence des proches restés dans les camps... Et surtout accepter que le monde entier tourne la page sur l'indicible.



Dire en 4è de couverture qu'il existe "peu de récits de déportés qui reviennent", est vrai et faux à la fois. Il y a peu de témoignages, car il y a peu de survivants. Mais quels témoignages... Levi ou Kertesz pour n'en citer que deux dont on voit clairement l'influence chez Soazig Aaron. Dans le refus de Klara d'accepter que Victoire redevienne sa fille (le non de Klara, ou plutôt un des "non" de Klara), on retrouve un peu l'esprir du Khadish pour un enfant qui ne naîtra pas de Kertesz.



Le récit d'Aaron est intéressant, poignant pas moments, mais j'ai trouvé que cela manquait d'envergure. On avait la place pour une saga historique plus vaste. A une seule reprise, Angelika mentionne dans son journal un fait extérieur, le bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki. J'aurais apprécié que l'on mette en rapport l'acclimatation difficile de Klara et le climat de l'époque. On tourne parfois un peu en rond dans la succession de non-événements. Klara part aux USA, et là aussi j'aurais apprécié de vivre le trajet, l'arrivée, etc. Globalement, tout ce qui m'a plu dans le récit, je le connaissais déjà d'autres lectures (autobiographiques) sur les camps et la déportation. Je n'ai pas vu de touche personnelle qui se dégageait. Autant lire Levi ou Kertesz, Weil ou d'autres comme Klemperer, même si la démarche de Soazig Aaron mérite d'être louée.
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Le Non de Klara

Journal écrit par Lika, amie et belle sœur de Klara déportée à Auschwitz et qui est de retour à Paris après avoir déambuler à travers l Europe en août 1945.



Lika essaye de raconter de façon fidèle ce que sa belle soeur lui dit (même si je trouve que par moment ce que dit Klara semble incohérent et difficile à comprendre).

Un témoignage qui montre à quel point il est impossible de revivre normalement après avoir vécu l horreur)
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La sentinelle tranquille sous la lune

J'ai à peine démarré ce livre car je n'ai pas du tout accroché au style.

J'avoue n'avoir fait aucun effort car j'ai d'autres livres qui me semblent plus prometteurs sur ma pile.
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Le Non de Klara

J'ai été fortement impressionnée par c'est excellent récit, très dur, mais très pudique, écrit de façon intelligente et intéressante sous forme d'un journal : celui d'Angélika qui couche sur papier durant un mois les confessions de sa belle-soeur Klara, retrouvée au Lutetia en 1945, après 3 années de déportation.

Klara est revenue mais n'est pas revenue, Klara n'est plus la personne qu'elle a été et ne le sera jamais plus et elle s'obstine, elle veut partir, elle ne veut pas revoir sa fille, jamais.

Il est très difficile de rester impassible devant cette lecture, et il faut sans cesse se rappeler que c'est un roman et non un récit.

L'auteur pose des questions vraiment intéressantes et tente d'y répondre.

Un roman qui chamboule, une presque claque qui permet de prendre conscience de beaucoup de choses, et qui fait s'interroger.

Un roman d'une telle classe, d'une telle justesse, mérite d'être connu et lu.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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La sentinelle tranquille sous la lune

Soazig Aaron signe avec « La sentinelle tranquille sous la lune » un retour pour le moins contrasté. L’histoire en elle-même est très belle mais à mon sens, elle aurait gagné à n’être qu’uniquement centré sur le personnage de Jean et surtout concentré sur la Grande guerre, celle qui devait être la der des der.. Pourquoi nous parler encore et encore de la seconde guerre mondiale dans la dernière partie du roman ? Pourquoi surtout sur-ajouter des éléments fictifs qui collés les uns aux autres semblent pour le moins surfait. L’ouvrage part dans diverses directions, certaines pistes auraient gagnés à être explorés plus en profondeur. Le style d’écriture est agréable quoiqu’un peu emphatique par moment. Cependant, une fois exposé ces griefs, nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de souligner la beauté de certaines pages. « La sentinelle tranquille sous la lune » s’apprivoise avec patience et minutie, à l’image de ces phrases qui n’en finissent plus et qui pourront dérouter certains lecteurs. Un beau roman tout de même et qui témoigne d’une guerre atroce.
Lien : https://thedude524.com/2014/..
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Le Non de Klara

Quand la violence intérieure répond à la violence qui lui a été faite...
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Le Non de Klara

Pour penser aux victimes des camps de concentration autrement
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La sentinelle tranquille sous la lune

Difficile de parler de ce roman tant il est beau et complexe... et dur à chroniquer!

C'est avec une très belle plume que Soazig Aaron choisit de nous emmener dans ce récit, dans cette histoire, ce témoignage de guerre, haché de flash-back et aux multiples narrateurs (Jean, Amandine et la petite-fille de Jean).

Nous suivons les récits des trois personnages et vivons avec eux leurs doutes, leurs peines, leurs interrogations face à la vie...

C'est un roman très dur à lire, autant par le sujet traité (la guerre 14-18, le retour à la vie, les souvenirs, la (re)construction de soi...) que par le travail d'écriture très complexe qui fait de Soazig Aaron un écrivain de talent!

J'ai eu beaucoup de mal à commencer ce roman, au style particulier, mais j'ai tenu bon et je ne suis pas déçue, bien au contraire!

Je compte bien continuer l'aventure Aaron avec Le non de Klara !
Lien : http://leslivresdagathe.over..
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Le Non de Klara

Un roman-journal qui offre en toute simplicité une réalité à l'époque de la seconde guerre mondiale. A lire pour les friands de romans témoignages de cette époque historique.
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