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Critiques de Soazig Aaron (32)
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La sentinelle tranquille sous la lune

La lecture de ce livre n’a pas été simple. La syntaxe est particulière, avec des phrases longues et des descriptifs précis. Quelques pages m’ont été nécessaires pour apprécier le style et me laisser porter par l’histoire.

Finalement le texte a eu un effet envoûtant, par moment j’ai cru voir à travers les yeux de l’enfant narratrice.

Je recommande.
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La sentinelle tranquille sous la lune

L'histoire est plutôt intéressante, Jean rentre chez lui après la fin de la première Guerre Mondiale. Cet épisode a marqué sa vie et il est captivant de voir au niveau psychologique comment les soldats sont ressortis de cette guerre tragique.

Malheureusement, il y a plusieurs narrateurs dans le roman, je trouve que l'on perd vite le fil du livre. Il y a des retours dans le passé, ensuite on revient dans le présent... Le style également de l'auteur est complexe et il n'y a pas de chapitre pour structurer le roman. Au bout d'un moment je me suis lassée. Ce qui est dommage car cela pouvait être une très belle histoire.
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Le Non de Klara

Le retour des camps, honte et haine, l’impossible retour à une vie dite normale, la très grande difficulté aussi à entendre cette parole d’une grande exactitude, sans omission mais avec refoulement. Dans ce roman de 2002, Soazig Aaron parvient, avec une certaine douceur, la pudique naïveté des romans des années 30-40, à explorer tout ce que la littérature concentrationnaire a su dire de ce définitif impensable. L’autrice le fait avec une grande délicatesse, par les silences et culpabilités de Lika qui tient son journal, essaie de faire revenir à la vie et la santé, physique et psychologique, celle qui revient sans doute de trop loin pour être une amie, pour ne pas porter cette inguérissable blessure qui continue à nous définir. Le Non de Klara, un bref et très intense non tant sur la Shoah que sur ses conséquences.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Le Non de Klara

Soazig Aaron propose une fiction sous la forme d'un journal intime pour rendre compte du retour de Klara des camps de la mort en juillet 1945. Klara a fait un détour par quelques villes (dont Prague) pour honorer ses 3 seules amies à Auschwitz, camp dont elle ne prononce que le terme polonais. Klara est juive allemande. Mariée en premières noces à un Allemand qui épousera les thèses nazies, elle se remariera avec un juif, Rainer. Klara passera aussi par Berlin, où elle vivait avant d'être déportée. On ne saura réellement qu'à la fin du livre ce qu'elle a fait exactement à Berlin. Klara retrouve Angelika, qui écrit le journal intime, son mari, des amis, et sa fille biologique, qui a été adoptée par Angelika et ignore tout de ses origines.



Soazig Aaron, sans doute très bien documentée, fait oeuvre de fiction (mais à peine) pour rendre compte du difficile retour des déportés, rendus à la vie civile et à la délicate réadaptation. Manger, parler, respirer, vivre en société, tolérer la présence des autres, admettre l'absence des proches restés dans les camps... Et surtout accepter que le monde entier tourne la page sur l'indicible.



Dire en 4è de couverture qu'il existe "peu de récits de déportés qui reviennent", est vrai et faux à la fois. Il y a peu de témoignages, car il y a peu de survivants. Mais quels témoignages... Levi ou Kertesz pour n'en citer que deux dont on voit clairement l'influence chez Soazig Aaron. Dans le refus de Klara d'accepter que Victoire redevienne sa fille (le non de Klara, ou plutôt un des "non" de Klara), on retrouve un peu l'esprir du Khadish pour un enfant qui ne naîtra pas de Kertesz.



Le récit d'Aaron est intéressant, poignant pas moments, mais j'ai trouvé que cela manquait d'envergure. On avait la place pour une saga historique plus vaste. A une seule reprise, Angelika mentionne dans son journal un fait extérieur, le bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki. J'aurais apprécié que l'on mette en rapport l'acclimatation difficile de Klara et le climat de l'époque. On tourne parfois un peu en rond dans la succession de non-événements. Klara part aux USA, et là aussi j'aurais apprécié de vivre le trajet, l'arrivée, etc. Globalement, tout ce qui m'a plu dans le récit, je le connaissais déjà d'autres lectures (autobiographiques) sur les camps et la déportation. Je n'ai pas vu de touche personnelle qui se dégageait. Autant lire Levi ou Kertesz, Weil ou d'autres comme Klemperer, même si la démarche de Soazig Aaron mérite d'être louée.
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Le Non de Klara

Journal écrit par Lika, amie et belle sœur de Klara déportée à Auschwitz et qui est de retour à Paris après avoir déambuler à travers l Europe en août 1945.



Lika essaye de raconter de façon fidèle ce que sa belle soeur lui dit (même si je trouve que par moment ce que dit Klara semble incohérent et difficile à comprendre).

Un témoignage qui montre à quel point il est impossible de revivre normalement après avoir vécu l horreur)
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Le Non de Klara

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Le Non de Klara

Un roman très dur : juillet 1945, les derniers rescapés des camps de concentration regagnent Paris et c'est au Lutétia qu'Angélika se rend fréquemment, en perdant petit petit l'espoir de retrouver son amie et belle-soeur Klara.

Jusqu'à ce jour de juillet où elle voit ce garçon blond aux cheveux très courts, aux joues creuses et ses grands yeux qui la regardent. C'est bien Klara.

D'apparence en tout cas. Elle commence à raconter, par bribes, de manière saccadée et partielle, sa vie depuis 1942. A Auschwitz tout d'abord puis son retour à travers la Pologne et l'Allemagne.

Tout son être déborde de colère, une rage froide et contenue qui transpire de ses récits.

Elle explique ses décisions : non elle ne parlera plus l'allemand, sa langue maternelle, synonyme maintenant de langue aboyée, qui cherche à faire mal. Non elle ne veut pas voir sa fille, elle est malade et ne lui fera que du mal.

Non elle ne veut pas rester près de ses proches, il faut partir loin, au soleil du Mexique peut-être.

Dur, riche, plein d'émotions, une lecture qui fait réfléchir.
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Le Non de Klara

Le livre se présente sous forme d'un journal. Où l'on suit jour après jour, la témoignage de Klara qui revient d'auschwitz. C'est un Réçit poignant sur le retour d'une déportée et sa difficulté à se réadapter à la vie quotidienne. Lecture forte et touchante.
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La sentinelle tranquille sous la lune

Soazig Aaron signe avec « La sentinelle tranquille sous la lune » un retour pour le moins contrasté. L’histoire en elle-même est très belle mais à mon sens, elle aurait gagné à n’être qu’uniquement centré sur le personnage de Jean et surtout concentré sur la Grande guerre, celle qui devait être la der des der.. Pourquoi nous parler encore et encore de la seconde guerre mondiale dans la dernière partie du roman ? Pourquoi surtout sur-ajouter des éléments fictifs qui collés les uns aux autres semblent pour le moins surfait. L’ouvrage part dans diverses directions, certaines pistes auraient gagnés à être explorés plus en profondeur. Le style d’écriture est agréable quoiqu’un peu emphatique par moment. Cependant, une fois exposé ces griefs, nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de souligner la beauté de certaines pages. « La sentinelle tranquille sous la lune » s’apprivoise avec patience et minutie, à l’image de ces phrases qui n’en finissent plus et qui pourront dérouter certains lecteurs. Un beau roman tout de même et qui témoigne d’une guerre atroce.
Lien : https://thedude524.com/2014/..
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Le Non de Klara

En juillet 1945, Klara arrive à Paris après 29 mois de camp à Auschwitz. Elle retrouve ceux de ses proches qui sont encore en vie, mais refuse cette vie qui était la sienne "avant", refuse même de revoir sa petite fille de 5 ans. Après un mois de soins et de récit, Klara part définitivement pour les Etats-Unis.

Le récit de Klara, raconté sous forme de journal par sa belle-sœur qui l'écoute, est noir de dégoût, de haine et de rage, de la destruction quasi-définitive de sa personne par les nazis. Ce récit est dur et poignant, mais un peu confus: l'entourage de Klara reste vague, le récit manque de contexte.
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Le Non de Klara

La narratrice, Angélika, est l'amie et la belle-soeur de Klara. Cette dernière est une survivante du camp de concentration d'Auschwitz. Après avoir déambulé un peu partout en Europe, elle retourne enfin dans sa famille. Angélika confie à son journal intime les révélations de Klara, qui jour après jour raconte ce qu'elle a vécu dans le camp de concentration. Klara ne se plaint pas, et raconte avec une certaine violence et froideur ce qu'elle a vécu. Elle se dit qu'elle n'est plus la personne qu'elle était avant et qu'elle ne sera plus la même personne. Elle se dit qu'elle n'est pas capable de retourner à sa vie d'avant ou de s'occuper de sa fille. Finalement elle part en Amérique.



Bien que "Le non de Klara" soit une fiction, je trouve qu'à travers les mots de Klara, que cette histoire permet de se faire une idée sur cette période confuse dont on ne connaît pas grande chose : l'après-guerre et le retour des déportés, la réadaptation difficile à la vie "normale", mais aussi le désespoir des familles n'arrivant pas à "aider" ou comprendre ces survivants.



Ce petit livre d'un peu plus de 150 pages et écrit sous forme d'un journal intime est un concentré d'émotions. Un très beau style, qui m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin.



Challenge ABC

Challenge Plumes féminines

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Le Non de Klara

Ce roman, dense, abrupt, écrit sous forme de journal intime, ne fut pas une lecture facile.



Lu pas morceaux, pour ne pas me laisser happer par la psychologie de Klara, pour me permettre de "digérer" ses pensées retransmises par sa belle-soeur. J'ai lu pourtant un grand nombre de romans sur le même sujet. Mais c'est le premier à mon sens qui creuse autant la psychologie martyrisée d'une rescapée de la déportation. Klara est revenue physiquement, mais son être est restée "là-bas", à Auschwitz (nom qu'elle refuse de prononcer tout comme tout autre mot d'allemand).



Cette lecture créée un profond malaise, tel que celui qu'a pu ressentir la narratrice qui retranscrit les propos de Klara, et qui est honteusement soulagée par son départ.



Une vraie réussite.
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Le Non de Klara

Ce récit est écrit sous la forme d'un journal, celui d'Angélika, l'amie et la belle-soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à ,Paris après une déambulation à travers l'Europe en août 1945. le journal s'organise autour de la parole de Klara qui jour après jour se dévoile.



Superbe texte, fort en émotion et d’intelligence.

Un très beau livre qui permet de mieux comprendre ce qu'a pu engendrer le retour des déportés notamment sur le plan psychologique.

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Le Non de Klara



J'ai beaucoup aimée ce livre pour plusieurs raisons : tout d'abord le faite qu'il s'agisse d'un journal avec des dates précise grâce à cela nous savons exactement le jour et l'année ou ça se passe. Deuxièmement pour l'histoire de la jeune Klara revenue en vie du camp de travail d'Auschwitz revoyant pour la première fois sa belle-sœur Angélika, c'est elle la narratrice du livre. Klara a beaucoup de mal à se livrer et à raconter se qu'elle a pu voir, entendre ou sentir. Angélika raconte avec minutie et détail ce que dit sa belle-sœur. Klara a totalement perdu le sens de la politesse et du respect ce qui est normal vu ce qu'elle a subit. Elle est déconnectée du monde réel.



Malgré les diverses raisons qui m'ont fait aimé le livre il en existe aussi qui m'ont fait moins aimé le livre comme la déception de Victoire la fille de Klara, qui ne voudra jamais plus revoir sa propre fille de cause d'un traumatisme dans son camp ( la raison est marqué dans le livre mais je vous laisse la découvrir). De plus je trouve que la fin est un peu flou car normalement Klara voulais partir aux États-Unis mais on ne réussi pas à distinguer si c'est un retour en arrière : flashback ou si cela est la continuité de l'histoire.



Le récit est donc au point de vue externe et c'est une chose facile à comprendre comme Angélika utilise des verbes modalisateurs parce qu'elle ne se souvient pas de tous mot pour mot ce que dit Klara.



Ce texte peut se rattacher un tout petit peu au « Journal d'Anne-Franck » il y a certes des différences parce que Anne-Franck se cache et que Klara en est revenu vivante. Cependant dans les deux cas c'est un journal du jour au jour avec tous les petits détails de la vie quotidienne.

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Le Non de Klara

Un roman-journal qui offre en toute simplicité une réalité à l'époque de la seconde guerre mondiale. A lire pour les friands de romans témoignages de cette époque historique.
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Le Non de Klara

Des récits, des romans, tant de choses ont été publiées sur les camps de la mort des nazis et pourtant si peu sur le retour de ces personnes après leur libération. Et quel retour… comment croire encore en l’homme en l’humanité quand on sait de quoi l’homme est capable. « Le non de Klara » est un roman sous forme de journal intime. Pas celui de la « revenante ». Mais celui d’une amie, une belle-soeur qui a du mal à reconnaître Klara.



Klara est froide…on n'arrive pas à s'attacher à elle, et elle ne le veut pas non plus. Ce qu’elle a vécu l’a brisée. En fait elle est comme morte, une morte qui continue d’avancer. Une morte qui ne sera plus jamais la Klara d’autrefois… Klara fera des choix que d’autres ne comprendront pas. Mais Klara a vu l’incompréhensible. D’ailleurs les « revenants » ont tous eu du mal à revenir, peu on cru, au début, que l’homme était capable de tant d’ignominies…



Bref un livre à lire…
Lien : https://scrambledspirit.word..
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Le Non de Klara

Quand la violence intérieure répond à la violence qui lui a été faite...
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Le Non de Klara

Très beau journal intime sur la guerre !
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La sentinelle tranquille sous la lune

J'ai à peine démarré ce livre car je n'ai pas du tout accroché au style.

J'avoue n'avoir fait aucun effort car j'ai d'autres livres qui me semblent plus prometteurs sur ma pile.
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Le Non de Klara

Ce récit est écrit sous la forme d'un journal, celui d'Angélika, l'amie et la belle-soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à ,Paris après une déambulation à travers l'Europe en août 1945. Le journal s'organise autour de la parole de Klara qui jour après jour se dévoile. Pas de lamentations, mais elle dit froidement avec force et violence, sa stupeur et sa colère permanente, son incapacité à accepter les codes de la vie redevenue normale. Une réadaptation difficile... EXTRAIT: "-Mais dans ce monde d'où tu reviens, il y a bien eu un peu de pitié tout de même?... -Oui sans doute. Mais ceux-là qui en ont eu ne seront pas là pour te le dire. Ils sont morts. Ceux-là qui ont eu pitié des autres sont morts. Ceux qui ont eu pitié d'eux même sont morts. Et nous sommes tous morts. Morts pour rien. Nous avons soufferts pour rien, absolument rien. Tout est gratuit. Rien, rien qui puisse servir...Je suis partie avec un corps acceptable, un visage également, des cheveux blonds et des yeux gris. Je reviens avec un visage ravagé, des cheveux gris, un corps qui n'est plus regardable. Tout cela pour rien, rien, rien...oui, il y aura encore des gens savants, mais notre savoir extrême, notre savoir des extrêmes ne sera d'aucun secours, c'est un savoir sans continuité parce qu'il est en bascule, un savoir intransmissible, et qu'est-ce qu'un savoir qu'on ne peut pas transmettre...c'est rien. Là non plus, ce savoir n'a pas de nom..." Silence et respect Nena
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