Citations de Sofia Lundberg (205)
« Je... te souhaite... assez..., chuchote-t-elle, épuisée, avant de fermer les yeux.
–… Assez de soleil pour illuminer tes jours, assez de pluie pour apprécier le soleil, assez de joie pour nourrir ton âme, assez de peine pour savoir profiter des petits plaisirs et assez de rencontres pour savoir dire adieu. »
Skype, Facebook, e-mails. Elle disait que personne n’était trop vieux pour apprendre. Doris, qui était bien de son avis, lui avait répondu que personne n’était trop vieux pour réaliser ses rêves. Peu de temps après, Maria avait repris des études.
On n'a pas forcément besoin de s'intéresser aux mêmes choses, ou d'avoir le même genre, Jenny. Le plus important, c'est de savoir rire ensemble.
Tant de noms ont le temps de défiler dans la vie d'un être humain (...). Tous ces noms qui apparaissent et disparaissent. Des noms qui brisent le coeur et font monter les larmes aux yeux. Des amants ou des ennemis. Je feuillette parfois mon carnet d'adresses. Il est devenu une sorte de carte au trésor de mon existence.
"Assez" est le mot que je veux te donner pour t'accompagner dans ton voyage (...)Assez de soleil pour illuminer tes jours, assez de pluie pour apprécier le soleil, assez de joie pour nourrir ton âme, assez de peine pour savoir profiter des petits plaisirs et assez de rencontres pour savoir dire adieu.
J'étais belle naturellement. Mes yeux étaient grands et vifs avant d'être cernés. Mon teint était clair et lumineux avant que les rayons du soleil ne viennent en modifier la complexion. La peau de mon cou était lisse. Aucun produit de beauté au monde n'aurait pu améliorer mon apparence. Mais la plupart des gens ignorent ce qu'ils possèdent avant de l'avoir perdu. C'est ensuite qu'on le regrette.
"Concentre-toi sur ce que tu sais faire au lieu de penser à tout ce que tu ne sais pas faire. Recommence à écrire. Cultive-toi. En fin de compte, c'est la seule chose qui dure. On est ce que l'on a dans la tête."
Quand le temps est tout ce qui nous reste, la pensée a tout loisir de voyager.
"N'aie pas peur de la vie, Jenny. Dévore-la. Existe. ris. La vie n'est pas là pour s'occuper de toi, c'est toi qui doit t'en occuper. Saisis les opportunités qui se présentent et fais-en quelque chose."
La vie est rarement passionnante sur le moment. Elle est juste compliquée.
Ses reliefs apparaissent avec le recul. Beaucoup plus tard.
Elle caresse doucement la première page. Elle mesure l'épaisseur du paquet de feuilles en posant sa main à côté. Le tas allait du bout de l'ongle du majeur à la deuxième phalange. Ce qui au départ ne devait être qu'une simple lettre pour Jenny était devenu beaucoup plus que cela.
Ce qui nous lie est tissé dans un matériau indestructible
"La maison d'un individu est son petit monde à lui. Son royaume. C'est pour ça qu'une maison doit être adaptée au mode de vie de la personne qui l'habite. Une cuisine doit correspondre aux aliments qu'on y prépare et à la personne qui est derrière les fourneaux."
Ne pas connaître une langue vous renvoie au tout dernier échelon de la hiérarchie, et c'est là que j'ai atterri. J'ai dû humblement m'excuser de mon incompétence.
"Tant de noms ont le temps de défiler dans la vie d'un être humain. Tu as déjà pensé à ça, Jenny ? Tous ces noms qui apparaissent et disparaissent. Des noms qui brisent le cœur et font monter les larmes aux yeux. Des amants ou des ennemis. Je feuillette parfois mon carnet d'adresses. Il est devenu une sorte de carte au trésor de mon existence. Je vais prendre ma plume et te parler de lui. Pour que toi, Jenny, la seule personne qui se souviendra de moi, saches ce que fut ma vie. Ce sera une sorte de testament. Je vais te faire don de mes souvenirs. Ils sont ce que j'ai de plus cher."
Je me souviens de chaque détail. La robe bleue qu'elle était en train de recoudre, posée sur le tabouret. La casserole dans laquelle avaient cuit les pommes de terre, la mousse qui avait débordé et qui était collée sur les bords. L'unique bougie qui plongeait la pièce dans une douce pénombre. Les déplacements de ma mère entre l'évier et la table. Le frottement de sa robe sur ses jambes.
"Qu'est-ce que ça veut dire ?" ai-je réussi à articuler.
- Et si vous rangiez ces photos dans deux tas différents ? Un pour celles qui vous font du bien et un autre pour celles qui vous font de la peine ?
...
On va mettre toutes les photos négatives dans une boîte et on va la fermer avec tout un ruban d'adhésif.
- On peut dire que vous ne manquez pas d'idées! pouffe Doris.
"Je déteste les séparations, Jenny. Encore aujourd'hui, dire adieu est la pire chose que je connaisse. Se séparer d'un être cher est une blessure à l'âme."
Madame faisait partie de cette classe privilégiée qui n'a pas besoin de travailler pour vivre confortablement. Je n'ai jamais su d'où elle tenait son argent. Parfois, je m'imaginais des choses à propos de son mari. Je me demandais si elle le gardait enfermé dans un grenier, quelque part.
"_C'est quand même bien, les photos.
Sara regarde la pile de clichés sur la table, à côté de deux boites vides, en fer-blanc. Ça aide à se souvenir d'événements qu'on aurait peut-être oubliés.
_Et aussi d'événements dont on préfèrerait ne pas se souvenir."