AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sophie Chabanel (143)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le blues du chat

Lecture divertissante, avec des suspects plus sympathiques que les enquêteurs ; bonne intrigue, bien écrite, mais, dans l'ensemble, pas un grand roman.
Commenter  J’apprécie          00
Le blues du chat

Entre deux tomes de la saga « Les enfants de Poséidon » de Alastair Reynolds, je me suis offert un peu de détente avec le deuxième volume des enquêtes de la commissaire Romano, l’héroïne créée par Sophie Chabanel.

Cette fois, la commissaire et sa fine équipe enquêtent sur le décès d’un industriel lors d’un cocktail où il fêtait sa Légion d’Honneur : ce personnage, assez peu sympathique au demeurant, a succombé à une allergie à la crevette … qui n’était sans doute pas accidentelle !

Parmi les suspects, l’épouse du défunt, son associé, son ancien subordonné qui a apparemment séjourné en prison à la place de son patron, et un séduisant ecclésiastique.

L’intrigue policière est plutôt classique, avec ce qu’il faut de rebondissements et de fausses pistes, mais je dirais que pour moi, l’intérêt est ailleurs : c’est le personnage de Romano qui fait l’intérêt du livre (et je ne sais toujours pas son prénom !)

Sophie Chabanel manie un humour ravageur en nous montrant cette héroïne peu banale, qui piétine allégrement les conventions surtout quand elles sont un peu machistes, qui mène une vie sentimentale plutôt débridée sans beaucoup d’états d’âme, mais joue un rôle de mère attentive auprès de ses deux subordonnés et finalement leur permet de donner le meilleur d’eux-mêmes.

Le dénouement de l’enquête est plutôt inattendu, voire invraisemblable, mais peu importe : je me suis régalé des pointes d’ironie qui émaillent les chapitres, avec un peu de militantisme féministe, des réflexions percutantes sur notre mode de vie actuel, et un don particulier pour la formule qui fait mouche.

Le rôle du chat dans l’histoire est plutôt réduit, il accentue par contraste la pétulance et l’originalité de Romano.

Il me reste à me procurer maintenant le troisième tome, « L’emprise du chat »… dans lequel je trouverai peut-être le prénom de l’héroïne !

Commenter  J’apprécie          90
Le blues du chat

L’intrigue de ce policier n’est pas extraordinaire, mais les personnages sont sympathiques. Bien qu’ayant un ton humoristique il aborde néanmoins un sujet plus grave tel que les abus sexuels envers les femmes.

Je n’ai pas trouvé la lecture de ce roman très fluide.
Commenter  J’apprécie          10
Le blues du chat

C’est un plaisir de retrouver la détonnante commissaire Romano et ses hommes, même si j’ai un chouïa moins adhéré à cette enquête. Les chats sont toujours en arrière plan, avec un nouveau Ruru en provenance du bar à chats de la première enquête (« La griffe du chat »), qui fait du gras dans l’appartement de Romano, au grand dam de la commissaire pour qui la forme physique est indispensable (« Elle avait muni son bureau, ainsi que la salle de réunion du rez-de-chaussée, de vélos d’appartement. Pédaler n’empêchait pas de réfléchir, au contraire. »). L’humour est encore bien présent !



On le retrouve bien sûr chez les enquêteurs, avec une Romano usant de son charme pour accélérer les investigations (« Le fait d’avoir couché avec un certain nombre de collègues d’autres départements améliorait spectaculairement la collaboration transversale interservices), de son pouvoir de manipulation pour embobiner son chef (Bertin) et de patience face aux « emportements verbaux de son adjoint » toujours prompt à défendre ses idéaux.

Les suspects ne sont pas en reste puisque l’on a un ecclésiastique (« à se mettre sous la dent ») beau garçon, confident (et plus si affinités?) de la veuve pas si éplorée ; une voisine jalouse qui espionne derrière les pots de fleurs de son balcon ;

un ancien collègue (rancunier?) qui a fait de la prison à cause du mort (mais qui se rattrape avec les ventes de son témoignage) ; sans oublier l’associé qui se retrouve seul à encaisser les futurs (juteux?) bénéfices d’une invention révolutionnaire : le four solaire (même s’il ne faut pas être pressé pour la cuisson quand on habite Lille).



J’ai trouvé que l’enquête était un peu longue à démarrer même si le point de départ est intrigant : comment l’assassin a-t-il provoqué le choc anaphylactique alors qu’il n’y avait pas de crevette dans les amuse-gueule ? Qui aurait pu remplacer les seringues d’adrénaline par de l’eau ? C’est lorsque Romano découvre le modus operandi (« une idée machiavélique »!) que mon intérêt s’est réactivé. J’aime aussi beaucoup les échanges avec Tellier, mélange d’oppositions et de complicité (« Ils avaient développé une capacité impressionnante à se comprendre sans se parler »). Quant à Clément, sa maladresse est à la fois drôle et touchante.



La particularité de cette enquête, c’est aussi la victime, un ex-trader qui se fait de plus en plus antipathique au fur et à mesure que l’équipe creuse son passé. Au final, Romano trouvera François-Xavier Tourtier plus détestable que son meurtrier, c’est dire. Ce dernier sera difficile à démasquer et les derniers chapitres offrent des retournements de position surprenants. Cela fait oublier les petites longueurs et donne envie de poursuivre avec l’équipe !
Commenter  J’apprécie          70
Le blues du chat

Première lecture et honnêtement, je trouve ce pollar trés bien fait. Cela me rapelle un peu Fred Vardas mais avec le cinisme en plus et un humour plus rude que j'apprécie assez. Elle connait son sujet et l'intrigue est bien menée. J'ai pris le livre à cause du titre: j'ai un chat que j'adore et ai découvert un auteur. Bon résultat finalement..
Commenter  J’apprécie          10
Le blues du chat

Avec ce titre, on s'attend à un livre dont le rôle principal sera tenu par un chat! et bien non! il s'agit d'une enquête bien ficelée par une femme commissaire au caractère bien trempé

un roman bien écrit et qui détend

Découvert par hasard à la médiathèque et je vais m'empresser de lire les 3 autres!
Commenter  J’apprécie          00
Le blues du chat

Le commissaire Romano et son équipe sont appelés sur les lieux d'une mort suspecte: François-Xavier Tourtier a succombé à une réaction anaphylactique en pleine cérémonie de remise de la Légion d'honneur. Son épouse malgré sa réactivité n'a pas pu le sauver. Accident ou meurtre? C'est ce que l'enquête menée par la brigade lilloise devra déterminer.

Le blues du chat est une œuvre surprenante qui sort des sentiers battus. Les membres de la brigade sont un poil décalé et les réactions des uns et des autres peuvent se montrer désopilantes.

L'enquête en elle-même est un peu longue, Sophie Chabanel mettant un point d'honneur a ménagé le suspense mais l'ensemble se lit très bien et la résolution de l'énigme a le mérite d'être surprenante.

Un polar se déroulant dans les hauts de France donc et qui met une enquêtrice moderne en tant que personnage principal.
Commenter  J’apprécie          20
Le blues du chat

Un roman policier sans prétention, sinon de nous distraire .

Deuxième titre où nous retrouvons la commissaire Romano , toujours aussi abrupte et ses deux adjoints : Clément, l'adjudant un peu benêt et l'indispensable capitaine Tellier, d'un naturel droit et courtois.

N'oublions pas le chat ! Ruru, 7 kilos , qui a fait irruption dans la vie de Romano ( voir le premier titre : la griffe du chat).

C'est un roman policier classique qui se déroule dans les Hauts de France : une victime, des suspects et une enquête : quel est le mobile ? qui est coupable ?

Le rythme est soutenu avec des chapitres courts et une alternance de dialogues et de narrations, une écriture décontractée dans un langage familier qui donne cette fluidité au roman.

C'est sympa, lecture tranquille !

A noter : l'autrice sera présente au salon'' l'escargot noir'' à Sens les 25 et 26 mai prochains.
Commenter  J’apprécie          80
Le blues du chat



Quoi de mieux qu’une belle lecture rafraichissante pour accompagner l’air du printemps ? Sophie Chabanel est bien dans l’air du temps. Cocktail et crevettes sont au rendez-vous ainsi qu’une félin capricieux. Nous sommes ravis de cette lecture divertissante et enthousiasmante sans en retenir, toutefois, une impression grandiloquente !

A lire pour se divertir.
Commenter  J’apprécie          20
Le blues du chat

Suite de La griffe du chat, on retrouve Romano, Tellier et Clément, notre trio de flic d’un autre genre. J’ai lu les deux ouvrages ce mois-ci, c’était peut être une erreur car même si j’ai apprécié les retrouver ces personnages un peu dingue, j’ai vu aussi beaucoup de redite d’avec le tome précédent et ça, forcément, ça m’a plus gênée. En soi, ce n’est pas grand chose et ça n’arrive pas partout dans le roman mais j’ai parfois eu la sensation de relire une une information ou une précision que j’avais déjà vu finalement dans le précédent. Mais voilà, je l’avais vraiment en tête donc ça joue aussi.



L’histoire est, à nouveau, assez classique et n’est pas transcendante. Ce n’est pas l’enquête du siècle et j’aurais même tendance à dire que ça a un peu trainé en longueur, heureusement qu’il y a notre trio et leurs particularités, c’est grâce à eux que j’ai avalé ce roman et passé un bon moment.



J’aurais du attendre un peu pour le lire mais bon, sans regret, c’était léger, moins décalé que le premier peut être.




Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          10
Le blues du chat

En demandant ce roman à Babelio, je savais que ce serait un polar sans hémoglobine ou effets de terreur, et qu'il y aurait un chat et de l'humour. Donc ça m'allait.



Le lecteur a pu faire connaissance dans La griffe du chat de la commissaire Romano et de ses adjoints le capitaine Tellier et l'adjudant Clément. Tellier, aux réactions parfois étranges, qu'il faut manipuler avec doigté, et Clément, pas forcément très futé et efficace mais dévoué et obéissant. de plus dans son couple c'est lui qui se porte absent quand son gamin est malade, partage des tâches dont se réjouit (mais faut pas abuser) Romano la féministe.



Célibataire, 47 ans, Romano mène une vie où la gent masculine peut intervenir, mais pas trop longtemps. Elle est parfois borderline (son utilisation du gyrophare étant la moins grave, finalement) et n'hésite pas à bousculer (verbalement) les suspects ou ses collègues, et même son supérieur (en mode hypocrite). Elle a son franc parler:

"Ils ne sont pas obligés de colporter les propos nauséabonds de tous les abrutis sans conscience ni morale. Pour ça, on a déjà Internet."

"Un interrogatoire de nuit dans des bureaux vides, ça a toujours de la gueule."



Bon, mais qui dit polar dit (au moins ) un mort, non? L'ex-trader François-Xavier Tourtier s'y colle. Allergique à la crevette, le voilà qui meurt lors de la réception célébrant sa remise de légion d'honneur. Des suspects, mais bien plus sympathiques que le mort! Romano va cependant mener à bien son enquête, avec les rebondissements habituels. (je trouve juste que la personne coupable aurait pu régler le problème François-Xavier -un type plus qu'odieux, je le rappelle- sans le tuer, il existe des moyens autres et légaux)

On découvrira une veuve pas tellement éplorée, un amoureux écolo et transi, un prêtre fort regardable (et un évêque pas langue de bois), un grand père très classe et une voisine bien curieuse.



Bon, et le chat? le pauvre Ruru est assez spécial, mon amour des chats ne peut celer cette vérité...

"Payer un psy à mon chat? Alors que j'ai soigné mes névroses familiales en automédication, à coup de bière et de Nutella?"



En résumé : lecture fort plaisante, ça file tout seul, sans temps morts, on s'amuse bien.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
Commenter  J’apprécie          110
Le blues du chat

J'ai été ravie de retrouver Romano, Tellier, et même Clément. Ce dernier est moins maladroit que dans «La griffe du chat». Il commence à avoir certaines habitudes (comme la boisson hypercalorique qu'il commande lors des réunions au Macchiato), ce qu'il veut dire qu'il commence à être intégré.

Quant à Tellier, je crois être d'accord avec lui sur beaucoup de choses. J'ai beaucoup ri à son idée de blog, mais j'ai aussi apprécié le concept. À noter que je n'ai pas vu «Les minions», mais je crois volontiers Tellier quant à ce qu'il en dit.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : https://www.lalivrophile.net..
Commenter  J’apprécie          10
Le blues du chat

Ne vous laissez pas leurrer par ce joli minois et ce titre chers lecteurs car derrière cela se cache en réalité un polar.

Un ancien treader récompensé de la légion d'honneur succombe après un choc anaphylactique lors de la cérémonie à cause d'une allergie aux crevettes. Or point de crevettes lors du buffet... C'est alors que nous découvrons le commissaire Romano et son équipe.

Dès les premières pages, j'ai pu vite ressentir que l'ambiance n'était pas à l'hémoglobine. Et je ne vais pas vous mentir, l'intrigue policière n'est pas des plus originales.

Mais ce qui fait la grande force de ce roman sont ces personnages attachants et son côté léger (malgré qu'il y est un mort).

J'ai donc pu faire la découverte de Romano chef féministe et son chat dépressif Ruru, Tellier, son adjoint défendeur de toutes les causes sociales et Clément, petit jeune timide et élève modèle.

Un trio loufoque avec des dialogues pleins d'humour.

Une lecture à lire pour se divertir qui change des polars sanglants
Commenter  J’apprécie          20
Le blues du chat

François-Xavier Tourtier, dirigeant d’une start-up de l’agglomération lilloise, est victime d’une réaction allergique (pardon, anaphylactique) mortelle, au cours de la réception destinée à fêter sa légion d’honneur. Et ce malgré les deux piqûres d’adrénaline et le bouche-à-bouche effectués pourtant largement à temps par la belle Ariane, son épouse. Avec ses faux airs de Capitaine Marleau (chapka non comprise), la commissaire Romano, affublée de ses deux adjoints Tellier, l’inconditionnel pourfendeur des injustices et Clément, dont le prénom résume à lui seul le personnage, va mener son enquête sur cette mort hautement suspecte. N’hésitant pas à provoquer le bourgeois et bravant allégrement les consignes de sa hiérarchie, elle va forcer les suspects dans leurs derniers retranchements et susciter les témoignages qui vont l’amener à une vérité qui va la mettre dans un sérieux embarras. Un polar addictif, plein de rebondissements et de savoureuses notes d’humour, sollicitant l’attention constante du lecteur qui doit rivaliser d’astuce pour tenter de résoudre l’énigme avant les enquêteurs. Et pendant ce temps-là, le chat Ruru, hérité d’une précédente enquête (voir "La griffe du chat") est engagé dans une cure d’amaigrissement à l’aide d’un distributeur de croquettes sollicitant intelligence et dextérité. On espère le voir revenu à des proportions idéales dans le prochain opus…

Commenter  J’apprécie          50
Le blues du chat

Avec Le blues du chat, Sophie Chabanel offre un polar vivant et plein d'humour. Elle nous entraîne dans les allers et venues de l'enquête et dans toutes les rencontres qui la ponctuent. Joyeux et bien écrit.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
Commenter  J’apprécie          00
Le blues du chat

Ce n'est certes pas LE livre du mois, ni de l'année, mais j'ai aimé le sens de l'humour parfois un peu trash de la commissaire Romano. Et les autres protagonistes n'ont rien à lui envier.

Pour tout vous dire, j'avais acheté ce livre parce que sur la couverture un joli chat me faisait de l'oeil.

Hé oui, je suis comme ça : un chat, j'achète ; le titre parle de bibliothèque, de librairie, de libraire, de bibliothécaire, de livres, je suis preneuse.
Commenter  J’apprécie          240
Le blues du chat

Le blues du chat, je l'ai lu le week-end dernier, et j'ai attendu pour rédiger mon avis. Mon actualité personnelle influence-t-elle mon jugement ? Peut-être. Il n'empêche : Ruru, le chat recueilli par la commissaire, est peut-être dépressif, mais c'est certainement une certaine catégorie de vétérinaire qui a trouvé le moyen de s'en mettre plein les poches pour des problèmes qui n'en sont pas réellement. Remontée, moi ? Oui, mais ce n'est pas contre l'autrice, elle ne fait qu'exposer un phénomène de société.

Le commissaire Romano enquête, et doit gérer aussi un supérieur qui a des idées très arrêtées sur le management, et elle des idées très arrêtées sur les manières de contourner les choses. La mort du banquier en plein cocktail ? Le pauvre. Il meurt de la manière la pire qui soit pour quelqu'un qui souffre d'allergie : son traitement n'a pas fait effet, parce qu'on l'a remplacé par un placebo. Le pauvre. Non, ne pensons pas à toutes les personnes qu'il a ruinées, à son associé qui est parti en prison à sa place, à sa femme pas si heureuse que cela. Non, pensons à ce pauvre homme riche parti trop tôt et qu'il s'apprêtait à inonder le marché avec des fours solaires. L'écologie, c'est cool, surtout si cela rapporte et permet de redorer son blason très très terni.

Oui, j'ai passé un moment très agréable grâce au commissaire, à ses hommes, et à ce pauvre Ruru contraint de maigrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          103
Le blues du chat

Je vous parle aujourd’hui d’un polar façon cosy mystery avec lequel j’ai passé un très bon moment.



J’ai acheté ce livre sans connaître l’autrice, simplement parce que le titre m’a attirée (passion chats 😄) et que le résumé a ensuite finit de piquer ma curiosité ! Je me suis dis « pourquoi pas ? »… Eh bien ce fut une excellente surprise !



Un ancien trader en pleine reconversion vers les énergies vertes meurt pendant la cérémonie de remise de sa Légion d’Honneur. À première vue, un choc anaphylactique.

Mais évidemment, la commissaire dépêchée sur l’affaire va vite se rendre compte qu’il s’agit d’un meurtre.

Accompagnée de ses deux adjoints, elle va faire la connaissance de la femme et de l’entourage de l’homme d’affaires, qui ont tous de bonnes raisons de le voir six pieds sous terre…



Le trio d’enquêteurs est particulièrement plaisant, une féministe sans langue de bois et indépendante, qui va finalement dépendre de son chat en pleine dépression, un adjoint qui a du mal a gérer sa vie perso mais est prêt à s’enflammer pour chaque cause, et un dernier un peu benêt mais très efficace !

Les trois se complètent bien et apportent une énorme dose d’humour à cette enquête, ce qui lui donne tout son charme.



L’enquête est finalement assez banale, pas de d’énorme surprise, même si je ne m’attendais pas à la fin !

Tout l’intérêt du roman réside pour moi dans les caractères des différents personnages et les causes qu’ils défendent. En effet, à travers ce polar plein d’humour, l’autrice aborde des sujets importants tels que les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes ou encore l’affaire Jérôme Kerviel, les disparités entres classes sociales, la place de la religion dans la société…



Je lirai sans doute bientôt La griffe du chat, qui se situe chronologiquement avant ce roman, j’ai vraiment aimé le style de l’autrice et ce sera un plaisir de retrouver ses personnages !
Commenter  J’apprécie          10
Le blues du chat

Une intrigue prenante, des personnages intéressants mais lecture en demi-teinte en ce qui me concerne.

La fin a quelque peu douché mon enthousiasme initial.

Cependant, je suis curieuse et lirai donc son précédent et les suivants lorsqu'il y en aura :)
Commenter  J’apprécie          00
Le principe de réalité

Sophie Chabanel témoigne ici des réalités sociales de la misère en France et des aberrations administratives pour s'en sortir. « Le principe de réalité » a pour sous titre « Dans le labyrinthe de l'action sociale »; c'est peu dire lorsque l'on lit avec empathie cet ouvrage poignant.

L'auteure raconte ses premiers pas, peut-être aussi ses derniers, dans le monde du logement social: « j'ai été salariée dans une association d'aide au logement. J'ai aidé quelques personnes, et vu de plus près la misère dans nos villes. J'ai découvert un système impuissant et des gens de bonne volonté, aux succès rares, modestes et précieux. Des courageux et des découragés, (…) certains qui allaient mieux, d'autres qui n'allaient nulle part. Et des complètements paumés, à qui il manquait un logement et tant d'autres choses. » Ces lignes résument assez bien les rencontres que cette diplômée d'HEC a pu faire tout au long de son parcours en compagnie des travailleurs sociaux, des bailleurs et des bénéficiaires.

Ce livre illustre de manière convaincante un secteur social malade de la gestion. Il me rappelle d'ailleurs l'essai du sociologue Vincent de Gaulejac qui décrit une société sclérosée par le même mal.

Sophie Chabanel raconte notamment comment, dans le champ de l'action sociale, elle doit se soumettre aux règles de rentabilité importées des entreprises privées.

Pour y être aussi, côté secteur public, il y aurait un tas d'anecdotes à raconter, plus par colère que par plaisir. Le social est en effet rongé par une gestion comptable qui laisse très peu de place à l'empathie, à l'écoute et à la solidarité. Les témoignages ne manquent pas et les institutions ne changent pas. Et on s'étonne que les Français se mobilisent et manifestent leur ras-le-bol !

Commenter  J’apprécie          90




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sophie Chabanel (458)Voir plus

Quiz Voir plus

La potacherie du 17 juin 2024

Cet auteur internationalement connu recrute un secrétaire particulier. Il a rencontré plusieurs candidats et son choix s'est porté sur Richard, un jeune américain particulièrement brillant. Au cours d'un dernier entretien il lui pose une question fondamentale pour lui : « Êtes vous mobile, Richard ? » Quel est le nom de cet auteur ?

Ian Rankin
Gabriel Garcia Marquez
Louis Ferdinand Céline
Herman Melville
Don de Lillo
Georges Simenon
Jean-Paul Sartre
Julio Cortázar

1 questions
2 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}