Citations de Sophie Guerrive (29)
Je croyais qu'on relançait les aventures de Spirou et Fantasio, pas celles de Gaston Lagaffe.
Songe au temps qu'il t'a fallu pour naître, grandir et devenir ce que tu es...
Imprimé e sur papier Aréna Ivory Rough à Vicence, en Italie.
Ed 2024
Pourquoi ne réponds-tu pas ?
Le silence est une réponse
Il peut sous entendre que j'en sais plus que je ne veux bien le dire
Ou, au contraire, que je ne sais rien du tout.
Imprimé e sur papier Aréna Ivory Rough à Vicence, en Italie.
Ed 2024
J'vais tellement t'goumer que ta darone te reconnaîtra même pas!
- Je n'arrive pas à comprendre comment tu peux être aussi fainéant. À te voir comme ça, on croirait que tu as dix mille ans devant toi.
- C'est tout le contraire. Si j'avais dix mille ans devant moi, je pourrais replanter l'Amazonie, découvrir les secrets de la matière, visiter Jupiter. Ça vaudrait le coup... Tandis que là... Autant regarder les nuages.
- Qui l'eût cru? Fainéantise par excès d'ambition.
Reverrai-je un jour un noisetier en fleurs?
SPIP
- Tu vas chez le dirlo ? Attention...il est remonté !
- Remonté où ? On est au dernier étage !
- Rigole !
Je me demande pourquoi on s'entête à défigurer les plus beaux sites du monde avec du bruit et des touristes !
On est entourés de glands, je le sens !
On ne peut pas être complétement méchant quand on possède un tel fromage
- Mamie... comment était maman à mon âge ?
- Oh... elle te ressemblait.
- Que s’est-il passé ? Pourquoi détruit-elle tout ce qu’elle construit ?
- Voudrais-tu fonder une famille, un jour ?
- Je ne sais pas... il y a tant de choses à faire...je veux tout voir et tout savoir, je veux voler si vite que mes plumes prendront feu ! Dis-moi, mamie, est-ce qu’on en apprend plus en faisant le tour du monde ou en restant ici, à regarder le printemps se changer en été ?
Tu verras... le monde n'est pas si grand qu'il y parait.
- Crocus aime Mimosa plus que tout au monde. Mimosa aime Crocus plus que tout au monde. Et nous autres, un peu moins aimés... nous devons applaudir.
- Tu es jaloux. Tu aimes bien Mimosa ? Ou Crocus peut-être ?
- Pfft... Tu ne comprends rien. Je voudrais juste moi aussi être le préféré de quelqu'un.
- Nous autres reptiles, sommes réputés persuasifs. Voyons si je peux te faire cueillir ce fruit.
- Ne te fatigue pas. Nous autres plantigrades, préférons attendre qu'il tombe.
Notre amour est sincère. Il ne craint ni les embûches ni la distance.
Il faut cependant admettre qu'aujourd'hui... il dépend d'une fusée faite par un ours en short.
Voilà une chose qui me déçoit, Tulipe.
Nous apprenons à marcher, à parler, à lire et à compter.
Le nom des étoiles et des pays lointains.
Celui des bêtes et des fleurs.
Nous apprenons à voir venir les peines, à deviner les mots cachés, petit à petit, année après année.
Et chaque jour, des enfants naissent qui devront tout recommencer.
Un jour, l'amour sera parti
et ce sera aussi doux
que lorsqu'il est venu.
— Mamie ? Te voilà au lit à sept heures, avec une couverture en pilou, un thé à la bergamote et du pain d'épices. Tu es un vrai cliché.
— Ça te tente ?
— Tu rigoles ? Ces trucs de vieux ? À mon âge, on se couche tard... On boit, on danse.
— Il n'y a pas de trucs de vieux. Mais il faut pas mal d'années pour assumer ce qu'on aime vraiment.
— Oh ! Tu me fais une petite place ?
Quand les choses deviennent visibles, c'est qu'elles ont commencé depuis longtemps.
— Demain, c'est le grand départ. Nous migrons tous pour l'hiver ! Une semaine de vol d'endurance ! Ça, c'est du sport !
— Berk ! Je déteste le sport... Oh, misère ! Je suis toujours à la traîne... Tout le monde se moque de moi. Même toi, mamie, tu vas plus vite que moi. Pourquoi m'emmener ? Je suis un poids.
— Personne n'a envie d'être le dernier du peloton... Tout le monde veut pouvoir se moquer de quelqu'un d'autre. Si quelqu'un est utile, dans ce voyage, c'est bien toi, qui mets tout le monde à l'aise.
— Mamie !
— Rassure-toi, ma chérie. Personne ne se moque, à l'avant. Ce sont les avant-derniers qui rient le plus fort.