Sophie Hannah

Poirot prend des vacances et prend pension dans une maison en face de son appartement, chaque jeudi soir, il va diner au Pleasant's Coffee House.





Un jeudi soir, une jeune femme en panique entre dans le café. Poirot souhaite l'aider après qu'elle se soit confiée à lui mais la dame s'enfuit.




En rentrant à la pension, il découvre Catchpool, un jeune inspecteur de Scotland Yard, celui-ci revient de l'hôtel Bloxham où trois meurtres ont été commis. 





Hercule Poirot revient sous la plume de Sophie Hannah. 



Je n'ai malheureusement pas adhéré à ce roman, je l'ai trouvé un peu long et fort embrouillé.



Hercule Poirot est décrit comme un homme vantard et est méprisant envers les autres. 




La façon d'être de Poirot n'est pas éloignée mais dans l'oeuvre d'Agatha Christie c'est de façon tellement subtile que ça se voit à peine.





La résolution de l'enquête est, selon moi, trop peu crédible et alambiquée.





Bref Pari raté pour ma part.
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Hercule Poirot et Edward Catchpool, détective à Scotland Yard, prennent le bus pour se rendre à Kingfisher Hill, un domaine très en vue pour les riches londoniens.

Alors qu’ils sont dans l’autobus ils y font deux rencontres particulières : une jeune femme qui affirme qu’elle sera tuée si elle s’assoit sur un siège en particulier et une autre qui avoue à Hercule Poirot un crime qu’elle aurait commis.



Après ce trajet assez mouvementé, ils s’en vont rejoindre Richard Devonport qui les a convoqués afin qu’ils innocentent sa fiancée Helen. Elle est inculpée pour le meurtre de Frank Devonport.

Mais, la particularité de cette enquête est qu’ils vont devoir agir sous couverture.



Leur couverture va-t-elle leur permettre d’élucider ce meurtre ? Les incidents du bus ont-ils un lien avec cette sombre enquête ?







Adorant Agatha Christie et ses fameux personnages : Hercule Poirot et Miss Marple, qu’on ne présente plus, j’ai voulu me lancer dans cette lecture.



Je ne vais pas vous masquer ma déception. Je pense qu’elle est en partie due aux comparaisons que j’ai faites avec les « vraies » aventures de Poirot.

D’une part, notre fidèle enquêteur belge est, pour ma part, décrit assez différemment. J’ai trouvé que son caractère maniaque et son orgueil ne sont pas assez mis en avant. C’est pourtant des traits de caractère qui lui sont propres tout au long des livres d’Agatha.



J’ai aussi trouvé que l’enquête traînait en longueur et qu’on tournait beaucoup au tour du pot, je m’en suis même lassée à la fin…



Enfin, j’ai plutôt trouvé que c’était un Hercule Poirot plus moderne, qui a d’ailleurs très peu parlé de ses fameuses petites cellules grises.



Ça n’a donc pas marché avec moi, c’est dommage, mais on ne peut pas toujours aimer...
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J’ai adoré passer un moment avec Hercule Poirot j’aime sa compagnie.



Ce livre est bien écrit, fluide. Il se li assez vite et il est intrigant. J’ai aimé cette ambiance à l’anglaise.



L’inspecteur catchpool sert de narrateur j’ai beaucoup aimé son personnage. Jusqu’à la fin du livre on a du mal à savoir qui est l’assassin.



Je tire mon chapeau à Sophie Hannah pour cette reprise d’Agathe Christie.



•m’unissez vous d’un plaid une boisson chaude quelques bougies et savourez ce chef d’œuvre.

Agatha Christie est l'une de mes autrices préférées. C'est par elle que je suis tombée dans la lecture de romans policiers. Alors quand Sophie Hannah a été autorisée par les héritiers de l'autrice a reprendre les aventures de Hercule Poirot je me suis précipitée dessus. Ce n'est donc pas ma première nouvelle enquête du détective belge.

Certes la plume n'est pas la même qu'Agatha Christie mais les petites cellules grises sont bien présentes et on y retrouve le même schéma que dans les histoires originales.

Et ici aussi je me suis laissée berner par les fausses pistes et je suis tombée dans les pièges que l'autrice a mis sur le chemin des lecteurs.

Cela ne vaut pas une histoire originale de la reine du crime mais ce fut un agréable moment de lecture.

Posons le cadre : Hercule Poirot rencontre un soir dans un dinner de Londres une jeune femme qui a l’air terrorisée : elle craint pour sa vie. Quelques heures plus tard, alors qu’il retourne dans la pension où il loge, son ami l’inspecteur Catchpool lui apprend qu’un triple meurtre a été commis dans un hôtel non loin d’ici. Chaque victime avait dans sa bouche un bouton de manchette avec trois lettres gravées : PIJ.

Les premières pages, je marche (je pourrais même dire je lis) sur des œufs : je cherche le style de l’autrice originale partout, je cherche aussi les similitudes entre Catchpool et Hastings… Puis très vite, l’intrigue m’emporte : on est au cœur d’une ambiance londonienne que j’adore, tout le monde a des secrets, tout le monde est suspect… Et surtout, par moments, je pourrais presque croire que c’est Agatha Christie qui a concocté cette enquête. Alors, certes, il y a parfois dans le langage de Poirot des expressions un peu familières qui ne lui ressemblent pas, le terme « petites cellules grises » est employé de façon preque insistante et d’autres petits détails qui font qu’on ne s’y méprend pas de façon durable, mais honnêtement, on retrouve l’ambiance d’un Agatha Christie et j’ai passé un très bon moment de lecture. Je note toutefois un petit bémol concernant la résolution de l’intrigue que j’ai trouvée un peu longue avec peut être trop de revirements de situations. Cela reste une très belle réussite qu’avoir fait revivre Hercule Poirot de cette façon et je lirai les autres épisodes avec plaisir !

Il n'y a rien à sauver dans ce roman noir, c'est assez rare mais je ne suis allée au bout de ma lecture uniquement pour m'assurer que je ne me trompais pas !

C'est complètement alambiqué, les personnages qui valaient d'être creusés restent en surface, l'énigme est sans grande surprise, les personnages plus irritants qu'intéressants et le tout n'est même pas bien écrit.

Dans ce nouveau roman de Sophie Hannah - seule auteure autorisée par les héritiers d'Agatha Christie à reprendre le flambeau - Hercule Poirot est sollicité par Richard Devonport pour innocenter sa fiancée, Helen, du meurtre de son frère, Frank. Helen a avoué mais Richard est persuadée que sa belle est innocente.

Ni une ni deux, Hercule Poirot embarque Catchpool, que l'on connait bien maintenant, dans l'aventure. Ceux-ci se rendent à Kingfisher Hill en car et se retrouvent confrontés à deux étranges femmes. L'une prétend que si elle reste à sa place dans le car, elle sera tuée. L'autre fait une étrange confession à Poirot, elle a tué et en est fière 😲.

Cela fait beaucoup de mystères pour le duo de choc mais une fois encore, Poirot va briller.



J'ai bien aimé, l'intrigue était plaisante, cela fonctionne bien, même si c'est probablement moins complexe que dans les livres de la reine du crime. J'ai eu une petite déception à retrouver Poirot encore coincé dans un drame familial, dans un huis-clos. Certes Agatha Christie brillait dans ce genre d'intrigue mais il ne me semble pas qu'il n'y ait que cela, Poirot part parfois en vadrouille. Et là cela m'a un peu manqué, surtout qu'on avait déjà eu ce genre d'intrigue dans un précédent roman de Sophie Hannah...
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Hercule Poirot souhaite prendre des vacances et mettre ses célèbres petites cellules grises au repos. Il s’installe dans une pension londonienne où il fait la connaissance de l’inspecteur Catchpool de Scotland Yard.

Malheureusement un triple homicide est bientôt commis dans un grand hôtel de la capitale anglaise. Catchpool est chargé de l’enquête et Poirot s’y trouve mêlé malgré lui…



💝 Alors… je suis très mitigée sur ce livre.

C’est un bon cosy mystery avec une enquête vraiment intéressante … MAIS je n’ai pas retrouvé Poirot. Celui ci n’a pas la prestance de l’original. J’ai tiqué à plusieurs reprises sur certaines réactions ou paroles qui ne me semblaient pas correspondre réellement au détective belge. Et puis Catchpool est d’un fade! Je sais bien que même l’inspecteur Japp n’est là que pour mieux mettre Poirot en lumière mais tout de même! Celui ci est vraiment insipide…



En résumé je dirais que c’est un bon roman cosy mystery mais ce n’est pas un Hercule Poirot . J’ai les 2 suivants dans ma PAL car j’avais trouvé les 3 en lot sur vinted, aussi je les lirais tout de même pour voir si les personnages évoluent et trouvent leurs marques. Pas si facile de remplacer Agatha Christie...

Au tout début du livre, j’étais plutôt enthousiaste, je trouvais que l’autrice dépeignait bien Hercule Poirot tel qu’on le connaît. Mais, au fil des pages, je me suis dis « ah non ce n’est pas le Hercule Poirot d’Agatha Christie » et pour cause, je l’ai trouvé assez arrogant voir même agaçant alors oui, l’inspecteur Catchpool a bien dû mal à résoudre certaines énigmes mais aux dires de Poirot, il n’a pas de jugeotte et à une fâcheuse tendance à le prendre de haut …. enfin c’est ce que moi j’ai ressenti. Après, Catchpool est dépeint comme un inspecteur qui conclu l’enquête par ce qu’il voit et entend des témoins sans trop réfléchir. J’aurai également souhaité qu’un côté plus British ressorte de ce dernier vu qu’il est anglais.

Maintenant au niveau de l’intrigue, bien que celle-ci m’a plu au début, j’ai vite déchanté vers le milieu du livre puisque j’ai eu dû mal à des moments à me concentrer sur l’enquête et cela s’explique par le fait que ça traîne en longueur, les déductions de Poirot sont interminables avec beaucoup de répétitions. Bref, j’ai été jusqu’au dénouement par simple curiosité.

Pour conclure, ce livre aura eu juste l’avantage de me donner l’envie de me replonger dans les enquêtes d’Hercule Poirot d’Agatha Christie.
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mon second Sophie Hannah, désignée par les héritiers d'Agatha Christie pour poursuivre son œuvre autour d'hercule Poirot.



Je dois avouer avoir relu ma critique du 1er car je reconnais avoir peiné avec celui-ci.

L'énigme est habile et intéressante, digne de la reine du Crime. Hercule Poirot est plutôt fidèle à son créatrice ce qui est fort précieux.



mais alors où le bas blesse t-il ?

d'abord la longueur du texte : 374 pages. C'est long, très long par rapport à nos habitudes avec Hercule et ses petites cellules grises.

ensuite, le narrateur, l inspecteur de Scotland Yard, Catchpool. Outre le fait que je pensais à constamment à l inspecteur Richard Pool dans meurtre au Paradis et que comment dire, on est très loin du brillant inspecteur, je ne vois pas son apport, pas même en tant que faire valoir. On dirait un débutant qui ne serre qu à raconter bref, je n ai aucun attrait pour ce personnage même pas détestable, juste soporifique à mes yeux.

enfin, les ficelles énormes qu'on voit arriver loin mais loin avant la révélation ! or, avec Agatha Christie si tout n'était pas tjs 100% credible au moins on ne voyait pas venir la résolution avant qu'Hercule ne nous l expose !



Après "ne crachons pas dans la soupe" j ai passé un bon moment de lecture !



Le sujet : alors que Poirot et Catchpool se rendent dans le domaine de Kingfisher Hill en autocar, une pauvresse au comportement déroutant réclame à changer de place faute de quoi elle mourra comme l'en a averti un homme quelques jours plus tôt.

Après échanges entre Poirot, la jeune femme, l'inspecteur de Scotland Yard, Poirot s'assied au siège de tous les dangers et la potentielle victime aux côtés du Yard.

Le trajet se déroule sans meurtre apparent mais plein de surprise : la passagère sise près de Poirot avoue un meurtre avec effronterie au détective si célèbre et reconnu puis mets en scène sa disparition en simulant une agression.



Arrivés sur les lieux de l'enquête qui doit être menée en toute discrétion, sous prétexte fallacieux, la compagne de voyage de Poirot débarque et met à mal tout le stratagème en révélant l identité des 2 protagonistes, en avouant bravachement le meurtre de son frère devant sa famille. Et là, nous avons 2 aveux pour le même meurtre, la sœur et la compagne. cette dernière doit être prochainement exécutée par pendaison.



Poirot est décidé à découvrir la vérité mais l omerta règne dans la Famille Devenport et bientôt les enquêteurs sont mis à la porte.



et L'énigme s'épaissit de jour en jour.



Outre Hercule, 2 personnages de Sophie Hannah ont retenu mon intérêt : Daisy la sœur du défunt qui s'accuse et dont l esprit brillant est tout autant machiavélique que touchant et Verna Laviolette, cette femme qui résiste et tente d exister au milieu d êtres assez méprisables sans perdre ses valeurs mais avec un brin de malisse.



à tous bonne lecture, car ceci n'est que mon opinion.

Sophie Hannah signe ici le retour du fameux Hercule Poirot, pourtant tué par sa créatrice il y a de cela bien longtemps. Autant dire que le challenge était de taille tant les attentes des inconditionnels d'Agatha Christie, et notamment d'un de ses protagonistes fétiches, étaient élevées.

J'étais moi-même très partagée à l'idée de ce retour : heureuse de retrouver le personnage qui m'a donné le goût de la lecture mais inquiète à l'idée de le découvrir forcément différent sous la plume d'une autre.

Au final, je trouve personnellement que sa "résurrection " est une réussite. Une fois passés "l'acclimatation" à ce nouvel Hercule ainsi qu'à son acolyte, l'Inspecteur Edward Catchpool en remplacement de l'inoubliable Hastings, la mayonnaise prend, vite et bien.

Je sais que les fans sont partagés à ce sujet mais moi j'ai choisi de me laisser emporter dans cette nouvelle enquête afin de faire fonctionner mes petites cellules grises encore un peu aux côtés du plus grand maître en la matière.

je suis profondément déçu par ce pseudo Agatha Chrisite où Poirot devient plat et son "accompagnateur" ridicule. je n'ai pas envie de commenter plus en détail vu que je suis entièrement d'accord avec jdeif64.

La machine exige que j'en dise plus alors que ce livre ne le mérite pas !

Chaque nouvelle sortie d’une aventure d’Hercule Poirot réveille la nostalgie des romans d’Agatha Christie et je succombe à la tentation de retrouver ce personnage savoureux et ses enquêtes où l’énigme ne se résout que lors de la restitution finale.

Et à chaque nouveau roman de Sophie Hannah je suis déçu.

Cette fois sans doute encore plus. Je suis en colère tant l’intrigue est abracadabrantesque. Une compilation d’invraisemblances et de mystères cousus de fil blanc comme l’épisode du car ou l’identité de la victime au tisonnier.

Par ailleurs, le personnage de Poirot n’est plus qu’une parodie de lui-même et l’inspecteur Catchpool un tel benêt que l’on se demande comment il a pu être admis à Scotland Yard.

Je ne parle pas de la psychologie des personnages qui confine à la stupidité.

Sans le nom de Poirot sur la couverture, ce roman ne se vendrait absolument pas.

Comment les héritiers de Christie peuvent-ils continuer avec cette auteure sinon pour l’argent.

A fuir.

Un goût lointain d’Agatha Christie, le plaisir de retrouver Hercule Poirot et son acolyte Catchpool.



Il ne faut pas s’attendre à un véritable copier coller d’Agatha Christie, néanmoins, vous retrouverez ici tous les ingrédients du cosy mystery et de la trame narrative de la célèbre autrice.

Tout débute par ces lettres signées Hercule Poirot que 4 personnes ont reçu, les accusant du meurtre d’un certain Barnabas Pandy. L’histoire se met en place tout doucement, il y a peu d’actions mais tout s'imbrique au fur et à mesure tel un puzzle. Beaucoup de déductions sont à pressentir que Poirot dévoilera à la fin du livre.

J’ai aimé cette ambiance très british, ces personnages que tout rassemblent et qui ne semblent pas liés au départ, ce manoir sombre recelant plein de mystères, ces secrets dévoilés et la confrontation finale typique au style d’Agatha Christie. On est surpris, embarqué par l’intrigue et la lecture se révèle très agréable.

J’ai vu beaucoup de retours négatifs au sujet de ce troisième volet écrit par Sophie Hannah. Pour ceux qui recherchent la copie conforme d’Agatha Christie, attention, nous n’y sommes pas. Il y a une arrière goût oui mais l’auteur a un style d’écriture plus moderne et différent.

Second livre de cette autrice qui fait revivre Hercule Poirot que je lis et je reste toujours déçue !

Non, définitivement, Hercule Poirot n'est pas Hercule Poirot ! Il est pédant vis-à-vis de l'inspecteur Catchpool, son compagnon d'enquête !

L'énigme, quant à elle, est vraiment bien trouvée même si parfois le récit traîne en longueur.



Dommage !

Fan d'Agatha Christie et d'Hercule Poirot, j'étais impatiente de lire ce roman !

Je dois dire tout d'abord que je n'ai pas compris pourquoi le nouveau complice de Poirot était un jeune inspecteur de Scotland Yard alors qu'Hastings et Japp auraient pu être présents !

Ensuite, l'histoire par elle-même promettait d'être passionnante mais je n'ai malheureusement pas trouvé de plaisir à sa lecture.

Chez Agatha Christie, même si Poirot ne dévoile pas tout de suite le cheminement de ses petites cellules grises, on se prend au jeu de l'enquête. Quoi qu'on en dise, même s'il est maniaque, imbus de sa personne, quelque fois coléreux, il n'en reste pas moins attachant et touchant quand il s'agit d'aider des jeunes filles en détresse, de réunir des couples.

Et bien sûr, il combat le crime sans relâche !

Ici, j'ai trouvé un enquêteur qui aime bien semer la confusion dans l'esprit de son acolyte sans le ménager. Je lui ai même trouver parfois une noirceur, un caractère emporté ! Je n'ai pas eu plaisir à accompagner Hercule Poirot !

Déçue mais tenace, je vais de ce pas en lire un autre ! Sait-on jamais ?

Après avoir été un peu déçu par la lecture de Meurtres en majuscules, je me suis laissé tenter par un autre pastiche officiel de Poirot par Sophie Hannah. Malheureusement, j’aurais la même critique pour cet ouvrage : plaisant et captivant, mais ça se détériore avec la résolution de l’intrigue. Je n’y ai pas cru, j’ai trouvé ça trop tiré par les cheveux. Par la force des choses, Poirot, en résolvant le mystère, en deviendrait « trop » perspicace. Déduisant des événements basés sur des suppositions très discutables.



Cela donne l’impression que Sophie Hannah a peur que son lecteur résolve le mystère avant Poirot. Si tel est le cas, elle oublie certainement que ce n’est pas grave, et que c’était déjà le cas dans les romans d’Agatha Christie.



Cela dit, je l’ai lu avec plaisir et je reconnais que Sophie Hannah connaît bien Hercule Poirot. Je pense que je lirai malgré tout La mort a ses raisons pour terminer ma collection.

Les monstres de Sally est le troisième polar de présenté comme une nouvelle venue dans le monde du thrillers psychologiques américain.

Alors de quoi par ce troisième roman : Sally Thorning n'aurait jamais pensé entendre à nouveau le nom de Mark Bretherick dont la femme et la fille viennent de connaître une fin tragique. Un an auparavant, lors d'un voyage d'affaires annulé à la dernière minute, elle s'était offert une escapade secrète loin de toute attache. Elle avait besoin de se retrouver sans mari ni enfants. Mais les choses n'ont pas tourné comme prévu : elle a eu une aventure avec Mark...Mais le Mark qu’elle connait n’est pas celui qu’elle vient de voir à la TV. Elle est coincée, car si elle le dénonce à la police, elle risque de perdre sa famille en dévoilant son infidélité. Alors que faire, surtout que Sally se sent menacée et qu’elle a maintenant peur pour sa propre famille.

Les deux premiers romans de Sophie Hannah avaient pour thèmes majeur la famille. Et avec Les monstres de Sally elle ne déroge pas à la règle. On effet aujourd’hui on dirait que ce roman policier est ce que l’on appelle communément un domestic thriller. Le Domestic Thriller utille une approche de la narration plus centrée sur les femmes. Ce genre de fiction policière écrite avec une prédominance psychologique se concentre sur les relations interpersonnelles et leurs résultats. Brouillant les frontières entre la fiction et la vie réelle, les éléments crédibles de ces histoires vous font penser que cela pourrait vous arriver. Mais justement là, ça manque de crédibilité et on a du mal à se projeter dans l’histoire. Je ne suis pas arrivée à me mettre à la place de Sally, je n’ai pas adhéré à son personnage. Et du coup, d’un coup toute cette intrigue a perdue de sa saveur. C’est devenu fade. La dynamique et l’attrait de l’affaire sont retombés et je n’ai pas eu ma dose d’émotion promise. Tant pis je suis totalement passée à coté de ce polar psychologique. Une autre fois peut-être car je ne doute pas que Les monstres de Sally puissent trouver leur public






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je suis un fan d’Agatha Christie, j’ai dû lire tous ces romans pendant mon adolescence et le personnage d’Hercule Poirot m’a toujours énormément plu.



Cette étourderie est maintenant réparée, et bien m’en a pris, j’ai vraiment beaucoup aimé retrouver notre cher détective belge ainsi que ses fameuses cellules grises. Changement important, nous changeons de narrateur par rapports aux dernières aventures. Dans celle-ci c’est Catchpool, un jeune enquêteur de Scotland Yard et nouvellement ami de Poirot qui va nous raconter cette nouvelle enquête.



Concernant l’écriture, ce n’est pas Agatha Christie, autant le dire de suite, mais je dois avouer que Sophie Hannah reprend vraiment tout ce qui à fait que les enquêtes d’Hercule Poirot sont devenues ce qu’elles sont. Tout d’abord, notre détective, fidèle à lui même, imbus de sa personne, parlant de lui à la troisième personne et un brin maniaque. Nous avons aussi une affaire qui bien évidemment va mettre en ébullition les célèbres cellules grises, un quasi huit clos, un village anglais à première vue tranquille et l’importance du passé des personnages.



Concernant ces derniers, hormis Hercule Poirot, l’autre personne importante est Catchpool, j’ai bien aimé sa façon de raconter ces aventures et la manière dont par moment il a subit Poirot. J’ai trouvé cet enquêteur très intéressant et j’aimerais bien le voir développer par la suite. On comprend même que le détective prend du temps et forme à sa manière l’enquêteur. Quant au autres personnages, ce fut plus difficile pour moi, j’ai eu tendance à tous les soupçonner. J’ai bien aimé par contre Fee Spring qui n’a pas un énorme rôle mais qui intéresse Hercule Poirot.



L’affaire en elle même est ce que l’on peut attendre de ce genre de roman, complexe à souhait avec des rebondissements et l’auteur nous distille des indices petit à petit, mais à part Poirot, personnellement je ne les ai pas tous relevés. Un bémol tout de même sur le dénouement, pour le coup j’ai trouvé que c’était vraiment tordu, à tel point que j’en étais un peu perdu.



Je conseil forcément ce livre à tous les amateurs d’Agatha Christie et je vais quant à moi essayer de me replonger rapidement dans sa bibliographie.
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Pour les inconditionnels du détective belge, Hercule Poirot, lire ses nouvelles enquêtes écrites par Sophie Hanna, ce n’est pas la même chose.



Ça en a la couleur, ça y ressemble, mais c’est du Canada Dry© mis à côté d’un vieux whisky qui a passé du temps dans son fût de chêne.



N’allez pas croire que ce soit mauvais, le Canada Dry© est d’ailleurs mon soda préféré ! Malgré tout le talent de l’auteure, il lui est impossible de faire comme Agatha Christie.



La première chose qui frappe, ce sont les différents personnages qui semblent futiles, guère approfondi, légers. Ceux d’Agatha Christie avaient baignés dans leur jus, les sauces étaient relevées, épicées, vous nappaient le palais, tandis qu’ici, hormis le gamin, Timmy, ils avaient tous l’air d’avoir baigné dans un bouillon Knorr industriel, comme si l’auteur avait manqué de tendresse pour eux.



Les deux premiers personnages étaient même à baffer : invectivant Poirot, à qui ils reprochaient l’envoi d’une lettre horrible, où ce dernier les accusait d’un crime, aucun des deux n’a pris la peine d’écouter le détective leur jurer de ses grands dieux n’avoir jamais écrit pareille lettre.



Ils étaient tellement dans leur trip, versant leur fiel sur le détective et sur tout le monde dans leur entourage, sans écouter un traitre mot de Poirot, que sur le moment, j’ai pensé à deux acteurs de caméras cachées jouant un rôle et je m’attendais presque à voir jaillir monsieur Zygo ou Marcel Béliveau, hilares, d’avoir réussi à piéger Hercule. Loupé.



Dans les critiques lues, certains reprochaient un récit trop long à se mettre en place, je ne leur donnerai pas tort, ça avance lentement, mais je n’ai pas ressenti cette lenteur de mon côté.



J’ai pris plaisir, malgré tout, à suivre Hercule Poirot, même si ce n’était qu’une copie du vrai et qu’il m’a semblé, à certains moments, un peu fadasse aussi, comme s’il lui avait manqué ces fameux jus de cuisson made in Christie et qui lui donnaient un goût hors du commun, irrésistible, celui que David Suchet su lui donner quand il lui prêta ses traits.



Dans ce troisième tome des nouvelles enquêtes, pour la première fois, l’on va parler de la peine de mort, avec d’un côté ses adeptes et de l’autre son détracteur. Comme toujours, dans ces discussions-là, c’est tout ou rien et chacun est certain d’avoir raison, là où Poirot mettra plus de tempérance, là où moi je suis souvent le cul entre deux chaises.



Il y aura beaucoup d’hypocrisie ensuite, mais ça, c’est normal face à l’être humain qui n’est pas à une contradiction près et qui nous la joue ♫ Je retourne ma veste, toujours du bon côté ♪. L’analyse finale de Poirot sera un joli petit moment, car il mettra les mots qu’il faut sur pareille hypocrisie. Il n’y avait, hélas, pas de gorille pour entraîner cette personne dans le maquis…



Une autre chose m’a un peu dérangée, c’est les sentiments amoureux de certains qui étaient un peu trop too much.



Que vous gardiez de bons souvenirs d’un amour de vacances, c’est normal, mais que vous restiez amoureux fou, pendant des années, d’une femme que vous n’avez connu que trois jours, là, ça devient plus tiré par les cheveux (ou alors, c’était un super coup au lit), limite ado amouraché qui n’a pas su évoluer et à mis sur un piédestal cette femme.



Contrairement aux originales, cette enquête de Poirot ne m’a pas fait pousser des cris en découvrant la résolution de l’énigme car, sans être banale, elle ne cassera pas la baraque comme ont peu le faire celle de la reine du crime.



Malgré tout, je saluerai tout de même l’ingéniosité de l’auteure qui, si elle n’a pas réussi à nous offrir un vrai Hercule Poirot (mission impossible), a tout de même tenté le tout pour le tout afin de s’en approcher au plus près (mais il manquera toujours les sauces made in Agatha) et pour nous offrir une enquête qui sortait des sentiers battus, sans pour autant révolutionner le polar.



Mitigée je suis. D’un côté, j’ai apprécié ma lecture, sans pour autant qu’elle me transporte et de l’autre, je suis un peu déçue des personnages qui n’avaient pas d’envergure, dont certains étaient exaspérant (je demande qu’on les tue dans le prochain roman) et que mon cher Poirot n’était pas tout à fait tel que je l’ai toujours connu.



Ce n’est pas du polar haut de gamme, mais ce n’est pas la merde littéraire que je pensais, au vu des différentes critiques lues (et qui m’ont fait rire, surtout le coup des escargots dans le compost).



Malgré tout, l’auteure aurait pu mieux faire au niveau des personnages qui auraient dû être soignés, surtout les vieilles filles.


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