Citations de Sophie Tal Men (412)
« Que pourrais-je bien te raconter pour rassurer tes yeux ombrageux ? Ça me fait du bien de te parler, tant que nous sommes ici tous les deux ».
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.. ».
Tu sais quel est ton problème Marie ? A force de vouloir réparer les autres, tu t'oublie
On ne trouve pas la solitude, on la fait.
Un cimetière qui prend soin des vivants
Ça n’existe pas, ça n'existe pas…
Une bonne fée de passage
Une bouée de sauvetage à Paris
Ça n’existe pas, ça n'existe pas.
Une vie comme une boite de chocolats
Des dimanches sans angoisse..
Des crépuscules sans nuit
Ça n’existe pas, ça n'existe pas…
Et pourquoi pas?
-Vous avez tout à fait raison, intervint le professeur Ward d'une voix cristalline qui résonna dans toute la pièce. Ce moment où la cicatrice rejoint le sourire, il faut savoir le saisir...il marque la fin d'une histoire et surtout le début d'une autre.
Il me sort un regard bienveillant qui vaut tous les remèdes du monde. Celui qui vous enveloppe et vous caresse de ouate douce.
C'est une parole d'expert ?
- Affirmatif ! et pas n'importe lequel Madame ... le plus expert de merde !
Le mois de l'Avent est de pluie et de vent,
tire ton bonnet jusqu'aux dents.
Elsa avait eu envie de le retenir. De lui expliquer à quel point elle aussi avait peur de sombrer dans l'oubli _ même de son vivant_ mais elle s'était tue.
"A chaque saveur son histoire. Des histoires qui s'imbriquent et qui ne laissent pas indifférents. Comme des empreintes." Elle se demanda quelle empreinte son expérience parisienne allait laisser dans sa vie et quelle fin elle pourrait bien donner à cette phrase.
Lorsque le silence enveloppait les lieux vers une heure du matin, c'était le moment que Guillaume préférait. Les murs ici n'avaient pas la même histoire que ceux de son appartement.
Quoi de plus enthousiasmant qu’une arrivée à Brest ? Donnant la sensation unique d’atteindre le bout du bout. Oui, la terre s’arrêtait là.
Je crois que j'ai fait le bon choix. Cette spécialité est en perpétuelle évolution et je trouve cela passionnant. J'aurai toujours des choses à apprendre, des articles à lire et, je l'espère, des congrès à l'autre bout du monde.
En regardant les différents posters provenant du monde entier, j'ai réalisé à quel point la neurologie était tournée vers la recherche.
Je la pratiquerai sans doute différemment dans vingt ans, à l'heure de la thérapie génique. Les méthodes de stimulation auront sans doute évolué.
Peut-être saurons-nous un jour guérir les maladies de Creutzfeldt-Jakob, de Charcot, d'Alzheimer. Je l'espère.
Les jours suivants, je profite des pauses-déjeuners pour aller me balader. L'île de Skeppsholmen est sans conteste mon coup de coeur.
On y accède par le pont aux couronnés face au musée national. La vieille ville se reflète dans l'eau avec son imposant château royal et sa cathédrale dite "Storkyrkan".
J'ai repéré un vieux gréement accosté sur le quai en face du musée d'Art moderne.
C'est drôle, il a été transformé en auberge de jeunesse. Les cabines font office de chambres et un bar à été construit au milieu du pont. Je retrouve bien l'esprit suédois, inventif et chaleureux.
La tentation est trop grande ! Chaque midi, je m'allonge sur un des transats du pont avant avec mon café fumant. L'air froid ne semble pas gêner les Suédois qui se dorent au soleil.
Je prends en photo mon assiette de saumon mariné avec le musée Nobel en arrière-plan.
Il paraît qu'il y a des petits cafés sympathiques dans la vieille ville. Quartier Gamla Stan sur mon plan.
Un orchestre de musique classique attire mon attention, place Stortorget.
Les maisons de couleur en face de moi ont des pignons crénelés. On dirait un décor en carton-pâte, tellement tout est propre et parfaitement restauré. Je m'installe à une terrasse sous une chauffeuse à gaz et me laisse envelopper par le vibrato des violons.
Ça tombe bien, le petit déjeuner en Suède - frukost, comme ils disent - est vraiment un moment sacré. Le négliger serait un sacrilège.
Je m'installe à une petite table près de la fenêtre. Le soleil peine à se lever et les clochers de la vieille ville se découpent sur les nuages. C'est magnifique.
Je m'apprête à dévaliser une nouvelle fois le stand de Kanelbullar - ces viennoiseries à la cannelle en forme d'escargot- quand Lucas vient s'asseoir en face de moi.
La vie est tellement injuste pour certains, je n'avais pas réalisé cela dans mon cocon doré.
En six mois, j'ai gagné dix ans de maturité. Et paf, une claque..Et paf, une autre...Mes parents ne vont plus me reconnaître.