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Critiques de Stan Nicholls (124)
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Orcs, tome 1 : La Compagnie de la foudre

Publié en 1999 pour la VO et en 2001 pour la VF, La Compagnie de la foudre est le premier tome d'une trilogie composée de La Légion du tonnerre et Les Guerriers de la tempête.



D'entrée de jeu l'auteur pose l'histoire. Les renards, groupe militaire structuré (cela change de la horde désordonnée habituelle) composé de 30 orcs (dont une femelle et un nain), sont engagés dans un combat sanglant contre d'haïssables créatures roses et molles (les humains bien sûr).



Les renards sont en quête d'un artefact d'une importance capitale au profit de leur affreuse reine, cruelle et sans pitié, mais dès le début, nos héros sont rendus sympathiques et humains (dans le bon sens du terme). Les hommes eux, divisés par la religion (entre les adorateurs d'un panthéon de dieux et un dieu unique) sont présentés comme intégristes,xénophobes.



Nous avons donc une approche originale en Fantasy, bien rythmée dont Gemmell dira : une série excitante et bourrée d'action (quatrième de couverture chez Milady).

Pas la peine d'y voir une parabole sur la conquête des Amériques (méchants européens, gentils indiens). Une lecture au premier degré suffit.



Un bon premier tome, qui ne se suffit pas à lui-même. Se terminant en pleine action, en pleine quête inachevée, il pousse à la lecture du tome 2.
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La Revanche des Orcs - Intégrale

《Les orcs sont de retour !

Stryke, capitaine de la légendaire unité de combat des orcs Renards, s’est retiré avec ses camarades loin des hommes, dans un sanctuaire protégé où ils mènent désormais une vie tranquille. Jusqu’à cette terrible nouvelle : la redoutable sorcière Jennesta, leur ancienne maîtresse, a survécu. Et elle entend bien exterminer tous les orcs, les Renards en premier. Stryke et sa bande, agrémentée de quelques novices, sont de nouveau sur le pied de guerre. Grâce aux instrumentalités, ces puissants artefacts magiques, les mercenaires vont se lancer dans un périple entre les mondes pour sauver leur race…》



Ce cycle se compose de trois titres ;

Tome 1 : Armes de destruction magique.

Tome 2 : L'Armée des ombres.

Tome 3 : Inferno.



Voilà une saga riche en rebondissements, en actions (dixit David Gemmell en personne), en combats épiques, en suspense haletant... Bref, une véritable pépite de fantasy !

Où l'on croise pléthore d'espèces fantasmagoriques ; bien évidemment des orcs, mais aussi des sorciers, des nains, des elfes, des gobelins, des kelpies, j'en passe... et même des zombies et un Krake.

Le tout dans une myriade de mondes différents superbement décrits, sans jamais tomber dans l'ennui, tant il se passe toujours quelque chose de nouveau, de terriblement angoissant ou d'extrêmement passionnant.



"Le voile qui sépare les mondes est aussi fin que de la gaze, aussi infranchissable qu'un océan. Il flotte entre un nombre incalculable de réalités, une infinité de têtes d'épingle scintillantes piquées sur le velours du firmament. Si on pouvait les observer de près, on se rendrait compte que ces têtes d'épingle sont des globes - certains de roche nue, d'autres en proie à une intense activité volcanique ou recouverts de glace. Et que quelques-uns abritent de la vie."



Les amateurs du genre ne pourront qu'apprécier l'écriture immersive de Stan Nicholls. Cet auteur né à Londres en 1949 possède un don irréfutable de conteur fantastique. On ne peut que tomber dans ses filets magnifiquement tissés avec tant de savoir-faire qu'il est juste impossible de lutter, pour peu que l'on aime ce style-là.

Une plume attractive et dynamique ; un panel de personnages tantôt réellement attachants tantôt insupportables, voire suffisants ; et des décors plus mirifiques les uns que les autres, parfois d'une inouïe beauté ou juste terrifiants, emmènent le lecteur au comble de l'adoration. Littéralement.



"L'elfe leva une main. De sa paume tendue jaillit un rayon d'énergie violette qui frappa le monstre et le changea en nuage de particules aussitôt dispersées par le vent.

(...) Partout et systématiquement, la vie courtise la mort."



Depuis plus de trente ans, Nicholls est l’une des figures de proue les plus remarquables de la SF et de la Fantasy britanniques. Lecteur, anthologiste, journaliste et critique, il a été le premier manager de la célèbre et mythique librairie londonienne 'Forbidden Planet'.

Orcs, son premier cycle, est un best-seller international vendu à plus d'un million d'exemplaires.



En ce qui me concerne, c'est une totale réussite sur toute la ligne. Je n'ai absolument rien à reprocher à ce récit des plus captivant et addictif, et qui à mes yeux mériterait bien plus de cinq étoiles si c'était possible.





Il faut néanmoins savoir qu'il s'agit ici d'un second cycle - le premier étant sobrement baptisé "Orcs", et contenant pareillement à celui-ci trois tomes - mais que l'on peut, tout comme moi, y plonger sans avoir lu la trilogie précédente car l'auteur nous livre d'entrée un excellent résumé très complet des événements passés.





Pour une description plus pertinentes de chacun des trois épisodes de cette fabuleuse histoire, je vous renvoie aux critiques d'Exodar, avec qui j'ai notamment pris énormément de plaisir à lire le dernier tome ;)

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La revanche des Orcs, Tome 1 : Armes de des..

Les Renards, ces orcs renégats qui avaient fui le monde de Maras-Dantia à travers un portail magique après une dernière bataille contre la tyrannique reine Jennesta, vivent désormais une vie paisible dans leur nouveau monde seulement peuplé d'orcs.

Oui mais voilà, un jour qu'il chasse avec son ancien second Haskeer, Stryke va rencontrer un homme porteur d'un étrange message.

Tout excité à l'idée de reprendre les armes et de briser ainsi la monotonie de son quotidien, Stryke va tenter de reformer les Renards afin de mener à bien la quête qui lui a été confiée.



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Dans ce premier tome d'une nouvelle trilogie (Bad blood en VO, La revanche des orcs en VF), Stan Nicholls arrive a nous proposer une aventure pleine d'action, de répliques cinglantes et de bravoure orc. Les actions s'enchaînent, tout comme les combats et les rebondissements, l'intrigue reste accessible, très manichéenne.



C'est une bonne lecture plaisir, un défouloir facile, sans trop de prise de tête, on se laisser bercer par les aventures rocambolesques des Renards qui emportent tout sur leur passage. Les orcs sont encore et toujours pétris de sentiments humains, comme si la possibilité d'une race aux meurs différents était impensable... dommage quand on se souvient des débuts du premier tome La compagnie de la foudre.



Malgré leur apparente vivacité, les scènes de combat sont sans grand intérêt, assez répétitives, avec un schéma qui devient vite lassante (Orc1 se bat avec une épée et tue son adversaire, Orc2 se bat un couteau et tue son adversaire, Orc3 va presque mourir mais Orc4 tue son adversaire avec une flèche, on revient à Orc1 qui tue un autre adversaire...) Je n'ai trouvé qu'une seule flèche plantée dans un œil, un record de sobriété !

La brutalité des orcs ne transparait pas vraiment, quoiqu'en dise Nicholls.



Alors que la première trilogie était inspirée du colonialisme américain en Amérique du nord, celle-ci se réfère clairement, dès le titre, au conflit au proche-orient et à la guerre en Irak. Les "libérateurs" sont ici les humains, les méchants donc, et les orcs, peuple soumis pour de fallacieuses raisons, jouent le rôle des autochtones.

C'est tellement assumé que ça en devient un poil grotesque ; pourquoi les hommes auraient-ils eu besoin d'un mobile pour envahir le monde des paisibles orcs sachant qu'il n'y a aucune communauté internationale (ou intermondiale ?) qui veille ?



Plusieurs points intéressants émergent de ce premier tome et j'espère les voir de manière plus approfondie dans la suite (ou je regretterai qu'ils ne jouent pas un rôle plus important). Notamment tout ce qui a un rapport avec Maras-Dantia : les morts-vivants, Miséricorde Hobrow, les elfes et les nains.

Au delà de Maras-Dantia, l'intrigue avec les gardiens des portails entre les mondes est un peu floue. On sent venir le deus ex machina.



Stan Nicholls ne voulait pas abandonner ses Orcs si rapidement. Après une première trilogie qui se finissait de manière assez ouverte, il prend ici le pari de reformer les Renards et de ressusciter leur ennemi de toujours et ancienne maîtresse.

En plaçant ses héros en proie à des tensions et des trahisons internes, en les confrontant à leur plus grande ennemie, en leur fournissant le rôle de libérateurs d'un peuple soumis et docile, et en mettant le tout sous le regard d'entités arbitrant les téléportations inter mondiales, Stan Nicholls joue sur plusieurs tableaux, et le tout risque de finir en eau de boudin...

A voir...

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La revanche des Orcs, Tome 1 : Armes de des..

Alors qu'ils commençaient à s'ennuyer, les Renards vont se laisser assez facilement convaincre de reprendre la route des étoiles pour aider des Orcs et affronter à nouveau Jennesta. Fidèles à leur réputation ils vont foncer sans vraiment savoir dans quoi ils s'engagent...



Si ce voyage va nous faire rencontrer une variété d'Orcs bien différente, l'histoire est elle relativement sans surprise. On repart sur le même mode que la trilogie originale, une action incessante et une certaine légèreté qui rend la lecture agréable sans être inoubliable.
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Orcs, tome 1 : La Compagnie de la foudre

Enfin une saga "de l'autre côté du miroir" !

Pour ma part, je commençais à être un peu saoulé des "méchants" orcs, "méchants" ci, "méchants" ça... Il y a un moment où il faut savoir regarder du point de vue de l'autre. C'est ce qui se passe dans cette saga. Loin des orcs de Tolkien, nous avons ici affaire à un commando de guerriers soudés, des frères et sœurs d'armes au vrai sens du terme, qui se rendent compte qu'ils sont manipulés par leur employeur de la manière la plus ignominieuse qui soit. Et un orc qui se rend compte qu'on se fiche de lui réagit comme il se doit : on vous en mettant plein la gueule !

Suivez Stryke et ses Renards dans leur révolte, à la recherche de la vérité qu'on leur a toujours cachée. Une fois décidés, rien ne peut les arrêter. Ils iront jusqu'au bout. Pour le meilleur... ou pour le pire.
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Vif-Argent, Tome 1 : L'éveil du Vif-Argent

Le vif argent qu'est-ce c'est?



ON SAIT PAS.



Du moins pas beaucoup, on comprend un peu vers la fin parce que les gens en parlent. Ou alors je me repète à moi meme que je dois etre bete et que je rate des trucs dans les bouquins, ça m'a fait pareil à ma lecture précédente (qui n'a rien à voir).



Donc disons que le vif argent qui s'éveille on s'en fout, mais Caldason et Kutch, Serrah (ce qui me fait toujours penser à final fantasy, mais je vous parlerais de ça un autre jour, j'ai beaucoup de chose à dire sur cette autre Serrah) et tout les autres, là, ça nous interesse.



Parce que chacun des personnages fait une entrée fulgurante dans l'histoire, ce qui nous immerge de suite dans l'action, sous plusieurs angles et surtout nous permet de connaitre chacun des acteurs personnellement avant de se tourner vers le coeur de l'histoire. (histoire qui, je le repète, n'est très claire pendant 80% de ce premier tome).



Une rencontre de personnages fort variés menée habilement, et nous laisse présager d'encore plus d'aventure

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Orcs, tome 1 : La Compagnie de la foudre

J'ai adoré le concept du livre. On reste dans un monde fantastique, mais on nous met du côté des orcs, contre lesquels on s'oppose généralement dans les histoires du genre. On remet en question ses acquis et on s'attache aux personnages habituellement malfaisants que sont les héros, pour suivre une quête des plus originale avec l'espoir qu'ils réussissent. On découvre des orcs différents de ceux auxquels on est habitués, plus « humains » que ceux du seigneur des anneaux, par exemple, mais tout de même brutaux et assoiffés de combats, car c'est ce qui les définit.

Une trilogie passionnante, qui se lit très rapidement tant on est plongé dans l'histoire.
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La revanche des Orcs, Tome 1 : Armes de des..

Parmi les créatures fantasmagoriques les orcs sont très souvent présentés comme de cruelles brutes, pas très intelligents et généralement au service de forces maléfiques. L'auteur propose ici une autre vision avec sa troupe des Renards, un groupe de guerriers qui n'est pas inféodé à personne. Quant à moi le pari est partiellement réussi. Les tactiques déployées, le choix des quêtes et la place faites aux guerrières, ces fameuses Belettes, sont autant de manifestations que les orcs peuvent bien rivaliser avec les autres races au-delà de la force brute. Dans ce sens le livre m'a plu.

Par contre les très nombreuses batailles et certains personnages presque caricaturaux m'ont lassé à la longue. Particulièrement Haskeer, l'espèce de schtroumpf grognon toujours prompt à chercher le trouble et à écœurer tous les étrangers et dont les réparties sont aussi navrantes que prévisibles. Le récit est bien mené, les revirements intéressants et les rythme est bon. Au total ce fut une lecture agréable ponctuée de légers agacements. On lit la suite ou pas ? Pas décidé encore.
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Les Chroniques de Nightshade, tome 1 : Le G..

Les chroniques de NightShade... Ou le bouquin que tu lis pour le taf, pour connaître le style de Nicholls histoire de voir....



Pitch :

Heu..... nan même pas. Ça vaut même pas le coup de faire un pitch.

- Yanoune t'es un peu dure.

- Mais si je fais le pitch, bin ça va tout spoiler parce que...

- Parce que ?

- Là on est dans la fantasy de base, bourrée de clichés de base, genre :



- Héro, orphelin dont sait pas d'où y sort, élevé par beau-père super soldat gentil, héro trop fort, trop bo gosse, avec surnom classe, qui va être traumat : Check

- Royaume trop sympa, avec gentil roi et jolie princesse promise : Check

- Gros méchant sorcier nécromant, magie noire fourbe (complètement cinglé/stupide) : Check

- Princesse choupette qui fini otage de méchant sorcier cinglé que faut aller sauver: Check

- Prophétie à la con formulée par une vieille qui tombe comme un cheveux sur la soupe : Check

- Quête à la con, pour trouver l'item de la prophétie à la con, qui pourra vaincre sorcier méchant : Check

- Fille voleuse badass avec poignards volants rencontrée sur la route de quête qui va devenir copine : Check

- Copain mercenaire qui va aussi faire partie de la quête et sauver le héros : Check

- Épreuves à la con sur île de tous les dangers/maudite genre : des loups garous qu'ont rien à foutre là : Check

- Créature magique cheloue, rencontrée sur route de quête, qui va devenir copain : Check



- Ah ouais.. je vois le genre je comprends....



Et je pourrais continuer comme ça encore et encore. C'est que le début, d'accord d'accord ♫ air connu...

Nicholls ne nous en épargne aucun, ne nous épargne rien jamais.. ok le fond de commerce de Nicholls c'est le clicheton de base.. ok je savais pas... premier truc que je lis de lui et clairement le dernier.



Houlalalala.. mazette, diantre fichtre que c'est.... mauvais....

Enfin mauvais, heu... mauvais pour moi, qui ai quand même lu pas mal de fantasy au cours de ma vie, et donc qui attends plus que ça, beaucoup plus même.

Raahhh... c'est même pas bien écrit... c'est même pas drôle, tout est téléphoné à douze lieux.. aucune surprise de rien, jamais...

Alors c'est sûr que quand on vient de se lire du Brandon Sanderson ou du Scott Lynch, là ça fait pale figure, genre le côté bac à sable...

En fait c'est ça, de la fantasy de bac à sable... Pour lecteurs qui ont jamais lu de fantasy et qui ont seize ans... ( et là je me dis que je suis sans doute un peu vache avec les jeunes lecteurs néophytes de seize ans)...



Nan franchement, y a du bien mieux, d'un autre côté c'est pas dur de faire mieux que ça !



chronique basée sur l'intégrale de NightShade au édition Bragelonne
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Orcs : L'intégrale de la trilogie suivi de La..

j'ai Acheté cette intégrale en 2010 dans le cadre de l'opération "10 ANS - 10 ROMANS - 10 EUROS" lancés par Braguelonne et reconduite depuis tous les ans.

Je m'étais fais la réflexion qu'a ce prix ce ne serait pas grave si je n'aimais pas, mais contre toutes attente je me suis laissé emporter par le récit, ou pour une fois se sont les Orcs les héros.

Bon, c'est sur que cette compagnie se sort indemne de situations ou n'importe qui aurait laissé des plumes, mais c'est bien raconté et contrairement a d'autres je n'ai pas fait le rapprochement avec le génocide perpétré contre les indiens d’Amérique.

Merci à Isabelle Troin qui en a assuré la traduction.
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Vif-Argent - Intégrale

Il faut un peu s'accrocher.



Les deux premiers tomes sont assez peu remplis finalement, et le deuxième m'a donc lassée.



J'aime Reeth et Serrah, au début. Après, ils deviennent mièvres.

Kutch reste toujours adorable.



Le troisième tome rattrape un peu le tout, jusqu'à ce qu'il finisse. Cette fin serait arrivée quoi qu'il se passe pour nos héros. J'ai l'impression qu'ils ne servent finalement à rien. et elle arrive vraiment à la toute fin, en 10 pages, c'est plié!



Il y a aussi des aberrations. D'ordre pratique disons.

Quand Reeth et Serrah ne sont pas là, c'est la débandade. Armée de bras cassés. Mais vu qu'ils ont aussi tendance à s'occuper que de leurs fesses ("j'irais me battre oui, mais d'abord je vais voir ma pote, qui est à l'abri!"), c'est un peu la panique.



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La revanche des Orcs, Tome 3 : Inferno

Pour cette conclusion de la seconde trilogie des Orcs, on continu dans la même veine. Les Renards voyagent d'île en île, découvrent de nouvelles créatures plus ou moins sympathiques, et en plus de Jennesta, ils doivent aussi compter sur la brigade des Portails pour leur mettre des bâtons dans les roues. Et ils sont loin d'avoir tout compris en ce qui concerne les Instrumentalités...



Dans la droite ligne de la série, encore un tome direct et efficace. Ça bouge dans tous les sens, ça cogne, ça fonce, pas une seconde de répit. Jusqu'à la toute fin on reprend la même recette que pour la première trilogie et c'est sans doute ce qui m'a un peu lassé, j'aime bien le style mais j'aurais quand même souhaité un peu d'originalité pour éviter cette impression de déjà-lu.



Au final je dirais que cette seconde trilogie est à conseiller aux grands fans de la première et à éviter pour les autres.
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La Revanche des orcs, tome 2 : L'Armée des om..

Grâce aux Renards, la révolution Orc va s'engager sur Ceragan. Mais ils n'auront pas vraiment le loisir d'admirer leur oeuvre et vont devoir reprendre leurs voyages. Mais en plus de la menace incessante de Jennesta, des yeux veillent...



Pour ceux qui ont lu les tomes précédents aucune surprise, on continue dans l'action incessante et efficace. Fidèles à leur réputation les Orcs foncent sur tout ce qui bouge et la légèreté du ton continu à m'amuser assez pour continuer une série qui n'apporte pourtant rien de neuf.
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Orcs : L'intégrale de la trilogie suivi de La..

Lorsqu'une compagnie de mercenaires Orcs tombe sur une cache de drogue au retour d'une mission primordiale, ils sont loin de se douter que c'est pour eux le début d'une course incessante qui va définitivement changer la face du monde.



Comme on peut s'y attendre, on a droit ici à un roman bruyant, nerveux, violent, mais on y découvre aussi une facette des orcs bien différente de ce qui nous avait été présenté jusqu'à lors en fantasy. On s'attache alors de plus en plus à cette bande de renégats, et on tremble pour eux dans leur fuite en avant de plus en plus périlleuse.



Tout cela nous donne donc un excellent roman, reconnu par de nombreux prix, et superbement mis en valeur par la belle intégrale des 10 ans de Bragelonne.
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Orcs : Forgés pour la guerre

Avant de lire ce comics, je croyais que Tolkien avait inventé les Orcs. Ce n'était pas une réalité car ils existaient bien auparavant au même titre que les elfes, les fées ou les trolls. Ils font partie du panthéon fantastique.



L'auteur a eu la bonne idée d'inverser les rôles et de nous les présenter sous une meilleure facette, les humains étant pour une fois cantonnés aux rôles des méchants.



C'est un univers assez intéressant qui est décrit mais juste le temps d'une mission. Je pense que l'univers de Stan Nicholls est bien plus large et qu'il fera sans doute l'objet d'adaptations futures. Sa saga littéraire n'a été vendue qu'à un million d'exemplaires. C'est déjà pas mal.



En l'occurrence, la lecture a été assez agréable pour une oeuvre plus que correcte.
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La revanche des Orcs, Tome 3 : Inferno

Dans ce dernier tome de la trilogie "La revanche des orcs", les Renards du capitaine Stryke sont toujours actifs afin de libérer Thirzazz et de se venger de la maléfique Jennesta.



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Un tome en deux parties. Dans la première, qui se déroule sur le monde parsemé d'îles, les orcs vont tout faire pour rattraper le navire de Jennesta et, ce faisant, ils vont tomber de Charybde en Scylla, de Gobelins aux pouvoirs magiques en Faunes apparemment amicaux. Cette première partie s'achève (à mon sens) avec la rencontre de Dynahla, changeur (autrement dit "changelin" "métamorphe" ou "doppelgänger") énigmatique mais d'importance capitale puisque c'est lui (elle ? ;)) qui parvient à canaliser les instrumentalités corrompues. La première apparition de ce"changeur" fait écho avec une de mes lectures récentes (L'heure des elfes de Jean-Louis Fetjaine) où une tactique employée par l'un des personnages est justement de prendre l'apparence de son ennemi afin de lui ôter toute envie de combat.

La seconde partie va donc se dérouler non plus dans un monde mais entre des mondes, avec une poursuite Renards-Jennesta assez longuette, sans autre intérêt que celui de nous offrir un aperçu de l'imagination de Stan Nicholls. Cela dit, ça n'est pas mauvais (le coup de la compagnie d'orcs aspirés dans un monde moderne avec ses gratte-ciels et ses bagnoles fait sourire) mais on se demande pourquoi Jennesta erre ainsi dans des mondes qui ne lui servent à rien (il n'est pas dit clairement si elle compte semer les Renards, les faire périr, ou si elle recrute à chaque monde).

Concernant ces "recrutements/enlèvements" on pouvait espérer en lire plus, surtout du côté d'Acurial. Ça semble un peu bâclé ou fini à la hâte.



Côté personnages, on reste sur la même trempe, avec des orcs très humanisés, même si la relation Coila-Pepperdine tente de nous prouver le contraire.

Le bestiaire s'enrichit, chose très intéressante (des faunes, des anges, des insectes gigantesques, etc.). Le gros point fort reste le changeur qui parvient tout du long à conserver une attitude énigmatique.

Jennesta est toujours aussi détestable. Mais étant donné sa puissance et la grandeur de ses pouvoirs magiques, on se demande comment elle peut ne pas parvenir à ses fins...



L'écriture reste toujours aussi facile d'accès, très fluide avec toujours ces mêmes longueurs lors des combats. Le problème c'est qu'à force de toujours s'en sortir, les Renards deviennent quasiment invincibles (2 morts par tome ? Quel ratio !) il n'y a quasiment plus aucun suspense lors des batailles et diverses confrontations.



Le dévoilage de traitre(s) au dernier chapitre est assez surprenant, plutôt décevant car il n'explique quasiment rien. Mais, comme chaque camp compte ses transfuges inutiles, balle au centre. Ça en rajoute simplement encore un peu à l'effet brouillon / bâclé.



La nouveauté de ce tome est l'ajout d'un point de vue supplémentaire puisqu'on passe également par les yeux de Jennesta. Dommage que sa fin (puisque cette trilogie ne pouvait pas se terminer sans qu'elle ne meure) n'utilise pas ce nouveau mécanisme et soit assez dérisoire, sans un bruit, sans qu'on n'ait le malin plaisir de savoir ce qui lui est passé par la tête au dernier moment. C'est un peu décevant et expéditif.



La résolution de la relation pour laquelle j'étais perplexe qui réussit à me chiffonner. Quelle triste fin.



Pour conclure, je dirais simplement que, comme les deux premiers tomes, on est là face à du défouloir de easy-fantasy (si tant est que ce terme existe) qui remplit son rôle mais laisse le lecteur sur sa faim. Un 3/5 pour l'ensemble de la trilogie qui ne rend pas hommage à sa grande sœur.
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Orcs : L'intégrale de la trilogie suivi de La..

« Orcs » de Stan Nicholls avait tout pour plaire : faire des orcs les personnages principaux. Les protagonistes se révèlent sans saveur et aussi humains que possible. L’intrigue est une succession de péripéties fades bien que la trilogie se lise vite. L’intégrale ne brille pas par son originalité.

(chronique complète : https://livrement.com/2016/05/11/orcs-stan-nicholls-trilogie/)
Lien : https://livrement.com/2016/0..
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Orcs, tome 3 : Les Guerriers de la tempête

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Tome 3 : Les guerriers de la tempête

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Désertion et rébellion grondent dans les rangs de la reine Jennesta. Même sa première dame des dragons —la brownie Glozellan— a rejoint les rangs des parias. Et c'est une aubaine pour Stryke, sauvé in extremis des griffes des hommes d'Hobrow le fanatique Uni.

En route pour la ville Multi de Ruffet, les Renards vont devoir faire face à une grande bataille, et Stryke, à son destin.



Le dernier tome de la série réussit le pari de maintenir le lecteur en haleine et de clore la saga dans ce monde de Centrasie. Côté points positifs, je note :

Les aventures situées à Ruffet, une ville bien dépeinte et dont on ressent l'atmosphère.

L'hémorragie au sein des troupes de Jennesta (bien que son manque de réaction et de prévision soit étonnant —l'auteur aurait-il décidé de lui faire cesser toute réflexion, en cet ultime tome, pour mieux la supprimer ?—)

La présence des "déviants" qui expliquent pas mal de choses.

La façon dont finissent le leader des fanatiques monothéistes et la reine Jennesta…

La twist-ending concernant l'univers, qui fait plaisir (bien que certains paramètres ne collent pas tout à fait)



Côté négatif, on prend les mêmes, on recommence et on en ajoute :

Style peu recherché, répétitions, facilités.

Légèreté et facilité de résolution de certaines actions.

Combats répétitifs et parfois flous.

Perte d'intérêt pour le côté "Orc" puisqu'ils agissent et réagissent comme des humains.

Des über-monstres soi-disant cauchemardesques et dotés de pouvoirs psychiques, mais qui se font ratatiner par des tringles à rideaux…

Une fin qui laisse un goût de bâclé.



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La Trilogie "Orc" de Stan Nicholls

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Dans le monde de Maras-Dantia, connu également sous le nom de Centrasie, les races aînées, polythéistes, vivaient en harmonie jusqu'à l'invasion humaine qui bouleversa l'ordre établi. Les humains monothéistes (fanatiques esclavagistes et racistes) mènent une véritable croisade contre leurs frères polythéistes, et sont guidés par une volonté d'épuration raciale. Tous les "sous-hommes" — nains, orcs, elfes, centaures, gobelins etc. — et les hérétiques doivent être éradiqués au non du Seigneur.



— Voici l'univers. Maintenant, tire un D100 pour connaître ta race.

— 00

— Fumble ! Tu seras... un Orc !"



Voilà ce qui aurait pu être à l'origine de la trilogie "Orcs" écrite par Stan Nicholls et publiée chez Bragelonne début des années 2000.



Car c'est bien sur fond de fantasy rôlistique que le lecteur va passer de l'autre côté de l'écran du maître de jeu et suivre l'épopée des Renards, guerriers membres d'une des races les plus détestées de l'histoire de la fantasy — et pour cause, ils ont été créés pour être chaotic/evil — : les orcs !

À ce mot, les amateurs auront bien des images en tête ; faire des orcs les héros d'une série fantastique, voilà qui est novateur et jouissif.



Pourtant, l'effet escompté n'est pas tout à fait celui obtenu…



Si cette trilogie riche en rebondissements est apte à combler les amateurs de fantasy, on regrettera toutefois certaines lourdeurs d'écriture, une trop grande simplicité de certaines situations, un univers qui ne prend pas réellement, et, surtout, un dévoiement des orcs dépeints dans les premières pages qui n'auront de cesse de se comporter comme des humains alignement "bon" de n'importe quelle fantasy…

Même si cette trilogie reste un excellent divertissement, la promesse de renouveau portée par le titre "Orcs" est rompue sur l'autel manichéen : on se contentera de suivre l'aventure des Renards tels qu'ils sont et non tels qu'on aurait souhaité qu'ils soient.



Par monts et par vaux, des villages kobolds jusqu'aux labyrinthes souterrains des trolls en passant par les austères cités humaines, les royaumes engloutis des nyadds ou les forêts profondes peuplées de centaures, nos orcs seront plongés dans une aventure qui les dépasse mais qu'ils n'auront de cesse de mener à bien, tant pour leur survie, que pour continuer de se battre côte à côte.
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Orcs, tome 1 : La Compagnie de la foudre

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Tome 1 : La compagnie de la foudre

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Assujettis et à la solde de la reine hybride Jennesta, les Renards — qui comptent parmi eux un guerrier nain — ont pour mission de récupérer un artefact dans une colonie d'humains polythéistes et de le ramener au plus vite à la capitale. Mais tout ne va pas se passer comme prévu puisqu'en plus de trouver l'artefact, les Renards vont également mettre la main sur une réserve monumentale de pellucide, un psychotrope puissant. L'erreur du capitaine Stryke de récompenser ses soldats en leur autorisant un repos bien mérité doublé d'une consommation de ces cristaux hallucinogènes, aura des conséquences fâcheuses. Peu alertes et peu attentifs, la relique leur sera dérobée, entrainant la compagnie sur les sentiers de l'exil et, par là même, sur celui de la liberté…



Cette série commence d'une excellente manière avec ce tome. Le point de vue et le ton choisis permettent d'éviter de tomber dans un didactique niais qui aurait été incapable d'immerger le lecteur dans la peau, les croyances et l'univers méconnu des orcs. Au contraire, c'est en distillant des petites touches explicatives au fil du texte —et non toutes regroupées à la première occasion venue— que l'auteur dépeint un tableau très intéressant.



Plusieurs points sont dignes d'intérêt et particulièrement plaisants :

Le personnage détestable de la reine Jennesta chez qui on sent une grande influence des mères matrones drow dépeintes notamment par R.A. Salvatore.

Des héros orcs (et nain) hauts en couleurs et attachants (quoiqu'on ne voulait peut-être pas s'attacher à des orcs…).

Une succession de péripéties tenant le lecteur en haleine et faisant que le roman se lit très rapidement.

Un bestiaire fourni et plaisant.

Des humains détestables.

Un environnement nimbé de magie mais perverti par l'action humaine.



D'un autre côté, certaines particularités du roman sont plus négatives :

Un style parfois lourd avec des répétitions évitables.

Un choix lexical assumé mais bizarre en ce qui concerne les "Multis" et les "Unis" (on s'y fait au fil des tomes).

Une légèreté de certaines situations et des réactions du leader des Renards, prompt à se lancer dans n'importe quelle direction du moment qu'un étranger le lui conseille (qui sait, cet étranger est peut-être la voix du MJ…)

Des combats fouillis, souvent sans surprises et répétitifs (couteau dans l'oeil, décapitation ; couteau dans l'oeil, décapitation ; couteau dans l'oeil…).

Une impression que remplacer "orc" par "humain" dans le texte, et vice-versa, ne changerait pas grand chose à l'affaire.



Un premier tome savoureux où, si l'aventure est au rendez-vous, on ne rencontre pas les héros atypiques escomptés.



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La Trilogie "Orc" de Stan Nicholls

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Dans le monde de Maras-Dantia, connu également sous le nom de Centrasie, les races aînées, polythéistes, vivaient en harmonie jusqu'à l'invasion humaine qui bouleversa l'ordre établi. Les humains monothéistes (fanatiques esclavagistes et racistes) mènent une véritable croisade contre leurs frères polythéistes, et sont guidés par une volonté d'épuration raciale. Tous les "sous-hommes" — nains, orcs, elfes, centaures, gobelins etc. — et les hérétiques doivent être éradiqués au non du Seigneur.



— Voici l'univers. Maintenant, tire un D100 pour connaître ta race.

— 00

— Fumble ! Tu seras... un Orc !"



Voilà ce qui aurait pu être à l'origine de la trilogie "Orcs" écrite par Stan Nicholls et publiée chez Bragelonne début des années 2000.



Car c'est bien sur fond de fantasy rôlistique que le lecteur va passer de l'autre côté de l'écran du maître de jeu et suivre l'épopée des Renards, guerriers membres d'une des races les plus détestées de l'histoire de la fantasy — et pour cause, ils ont été créés pour être chaotic/evil — : les orcs !

À ce mot, les amateurs auront bien des images en tête ; faire des orcs les héros d'une série fantastique, voilà qui est novateur et jouissif.



Pourtant, l'effet escompté n'est pas tout à fait celui obtenu…



Si cette trilogie riche en rebondissements est apte à combler les amateurs de fantasy, on regrettera toutefois certaines lourdeurs d'écriture, une trop grande simplicité de certaines situations, un univers qui ne prend pas réellement, et, surtout, un dévoiement des orcs dépeints dans les premières pages qui n'auront de cesse de se comporter comme des humains alignement "bon" de n'importe quelle fantasy…

Même si cette trilogie reste un excellent divertissement, la promesse de renouveau portée par le titre "Orcs" est rompue sur l'autel manichéen : on se contentera de suivre l'aventure des Renards tels qu'ils sont et non tels qu'on aurait souhaité qu'ils soient.



Par monts et par vaux, des villages kobolds jusqu'aux labyrinthes souterrains des trolls en passant par les austères cités humaines, les royaumes engloutis des nyadds ou les forêts profondes peuplées de centaures, nos orcs seront plongés dans une aventure qui les dépasse mais qu'ils n'auront de cesse de mener à bien, tant pour leur survie, que pour continuer de se battre côte à côte.
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Orcs, tome 1 : La Compagnie de la foudre

Ce premier tome se déroulant dans un univers fantastique où nous nous mêlons dans le monde des orcs, les ennemis de toujours des humains. Au sein d’une troupe, nous découvrons le fonctionnement de la société de ces monstres verts face à l’inexorable avancée des hommes.

La troupe est envoyée par une Reine cruelle pour rechercher un artefact, mais leur quête ne va pas se dérouler comme prévu et l’artefact se fait dérober. La troupe rencontre alors des individus qui vont les aiguiller vers une autre destinée.

Ce roman pourrait s’apparenter à une critique de l’homme colonisateur et surtout l’homme destructeur. En se déroulant du côté de l’ennemi de toujours, nous nous rendons compte de la bêtise de l’homme et e son fort pouvoir destructeur. Les orcs comme les autres races aînées vivent en harmonie avec la nature et le monde alors l’homme détruit ce que la nature a mis des milliers d’année à construire.

Le récit est bien écrit et est très fluide. Il y a beaucoup de dialogues qui ajoutent un atout intéressant à l’histoire. C’est épique et les scènes de bataille sont nombreuses mais rapides évitant ainsi la lassitude.

Ce premier tome est vraiment intéressant pour les adeptes de la fantasy et devrait ravir plus d’un lecteur.
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Orcs, tome 1 : Le Quiz des races !

Au début du roman, les Orcs de la compagnie de Renards sont confrontés à des "créatures". On comprend vite qu'il s'agit...

De centaures
D'humains
D'elfes
De nains
De nyadd

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Thème : Orcs, tome 1 : La Compagnie de la Foudre de Stan NichollsCréer un quiz sur cet auteur

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