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Critiques de Stéphane Malandrin (48)
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Le mangeur de livres

Je suis littéralement subjugué par "Le mangeur de livres", d'une rare érudition, où se mêlent conte magique et récit initiatique. Il faut que, amoureux des mots, j'apprécie d'en apprendre de nouveaux, et de ce point de vue j'ai été servi. Je ne sais pas si les autres romans de l'auteur sont du même vélin, mais je vais m'empresser d'aller explorer son monde.
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Le mangeur de livres

« Le mangeur de livres » nous emmène au Portugal au 15ème siècle. Adar Cardoso et Faustino da Silva sont deux enfants des quartiers pauvres de Lisbonne qui tentent tant bien que mal de survivre entre rapines et mauvais coups. Un jour, ils sont attaqués par un curé qui les enferme avec l’idée de leur apprendre à lire. A moitié mort de faim, Adar va se retrouver à devoir manger le livre qu’il aurait dû apprendre à lire, un vieux codex écrit sur le plus beau vélin (de la peau de veau donc). Le début d’une longue série car une étrange malédiction va alors venir complètement bouleverser sa vie.



« Le mangeur de livres » est un livre assez déroutant. Je n’imaginais pas qu’on puisse prendre ce titre autrement qu’au sens figuré. Mais c’était sans compter sur cette période antérieure au développement de l’imprimerie où les textes étaient encore copiés à la main sur des peaux d’animaux. Le résultat en est un texte aux tonalités rabelaisiennes qui constitue un éloge de l’objet livre et de ses modalités de création avant la découverte de l’imprimerie et tout le travail que nécessitait alors la copie des ouvrages. Ces livres qui, outre ses pouvoirs physiques sur la personne d’Adar, « contiennent tous les mondes possibles », pour paraphraser l’auteur. L’intrigue en elle-même est assez improbable et suppose clairement de suspendre son incrédulité pour se laisser emporter par cette fable livresque.





Un livre très original à dévorer (désolé !) de bon cœur !
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Le mangeur de livres

Un conte autant original que gargantuesque. On va au bout, on veut savoir, et en même temps il a un quelque chose de nauséeux, d'indigeste, la force et la qualité du détail peut-être. Beau moment de lecture.
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Le mangeur de livres

J’ai été attirée par le titre de ce livre.

Les 4 premières pages sont superbement écrites, ce qui attisait mon appétit de lire. Mais la suite ne m’a pas captivé. J’avais plus le sentiment d’être face à un exercice de style qu’à un roman. L’idée semblait bonne et originale, mais le délire qui en a suivi m’a laissée sur ma faim.

C’est dommage car l’auteur possède une belle plume.
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Le mangeur de livres

Voici venue l’heure de mon tout dernier retour de lecture du Prix Première ! Cette dernière lecture clôturait la deuxième sélection et, petit scoop de jurée, il n’est pas passé loin d’être le Prix Première 2019 !



Je vais essayer d’être la plus objective possible en vous parlant de ce roman qui, malgré le très très grand enthousiasme de beaucoup de mes « collègues » jurés, ne m’a pas conquise. Voilà, c’est dit, et c’est étrange, mais ça me désole de l’écrire ! Car j’aurais vraiment adoré rejoindre l’engouement (presque !) général autour de ce titre.



L’histoire se déroule à Lisbonne à la fin du XVe siècle, avant l’invention de l’imprimerie. Par une rocambolesque coïncidence, Adar et Faustino naissent le même jour et sont élevés ensemble. Toujours occupés à courir les rues de mauvais plans en coups foireux, les deux gamins se retrouvent un jour prisonniers d’un prêtre terrifiant qui veut les obliger à lire ! Je vous passe les détails mais, pour s’en sortir, Adar finit par dévorer un codex ensorcelé. Une fois libre, Adar se métamorphose en « Mangeur de Livres », entraînant son frère d’armes dans une série d’explorations carnassières durant lesquels Adar dévore les plus précieux codex qui soient, au grand dam des villageois qui se mettent à le traquer.



Bon. Je n’ai pas lu Rabelais. Du coup, pour moi, une série d’énumération se succédant à une autre est un ennui total et pas un clin d’œil savamment orchestré. Bémol number one. Les histoires qui décrivent la vie en 1400 et des poussières ne m’intéressent absolument pas, je déteste l’ambiance et le décor, que ce soit en roman ou à l’écran ! Bémol number two. Et si j’accepte volontiers que le King me livre des explications loufoques à des faits inhumains, j’ai du mal avec toute autre forme de folie surnaturelle gratuite. Bemol number three.



Voilà. Ce qui fait le bonheur des uns fait l’incrédulité des autres, et malgré toute mon envie de ressentir positivement les envolées lyriques qui sont le fruit de dix ans de labeur pour Stéphane Malandrin, je suis au regret d’admettre que je suis passée complètement à côté !



Pourtant, je peux vous garantir que ce livre a régalé (et vous m’excuserez le jeu de mots pourri…) de nombreux lecteurs ! Alors si Rabelais ne vous effraie pas et que les rues poisseuses du XVè siècle sont capables de vous charmer, foncer à la suite de ces deux garnements pour vivre une expérience hors du commun où la littérature est la nourriture de l’esprit, au sens propre !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Le mangeur de livres

Si j'ai apprécié les quelques références à la passion dévorante pour les livres, je n'ai par contre pas apprécié la trivialité avec laquelle Stéphane Malandrin écrit.

Sans doute est-ce une sensibilité, après tout Rabelais, à son époque, eut son succès. Mais je ne comprends pas vraiment comment comparer la faim du livre avec une transformation aussi bestiale, des réactions aussi bestiales. J'ai lu une critique qui parlait de surréalisme, à ce moment-là pourquoi pas. Mais je reconnais être bien loin de l'esprit et du fin mot de l'histoire que voulut peut-être donner l'auteur à son roman.
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Le mangeur de livres

Quel titre ! Comment passer à côté quand on est une véritable boulimique de lecture et que l’on n’aime rien tant que dévorer un bon livre ? Mais, vous vous en doutez, c’est ici au sens propre que le héros de Stéphane Malandrin avale les pages...



Nous sommes à la fin du XVe siècle, Gutenberg vient d’imprimer ses premières bibles, et le savoir est sur le point de se diffuser largement. Adar vit à Lisbonne. C’est un jeune orphelin de naissance, recueilli par une amie de sa mère qui accoucha le même jour qu’elle de son neuvième enfant, Fausto. Ces frères de lait ne savent évidemment pas lire et vivent dans un extrême dénuement. Les deux garçons se mettent vite à imaginer toutes sortes de ruses pour se remplir le ventre, se faufilant notamment chez les notables pour ramasser quelques miettes de leurs banquets... Jusqu’au jour où ils sont enlevés par un prélat qui les enferme dans le soupirail de son église, prétendant les convier au meilleur banquet qui soit... celui de la lecture, qu’il veut leur enseigner.

Mais les garçons se rebiffent, et tuent leur geôlier, se privant ainsi de toute possibilité de recouvrer la liberté. Et c’est ainsi, pour ne pas mourir de faim, qu’Adar finit par manger le livre que le curé leur destinait. Contre toute attente, il se délecte de ce mets, et n’a plus d’autre idée que celle de continuer à s’en nourrir. Sous le joug de son appétit impérieux, son corps prend rapidement des proportions gargantuesques qui le rendent terrifiant aux yeux de ses contemporains...



Ce texte, qui se place résolument sous la figure tutélaire de Rabelais, est évidemment une fable, et il faut donc d’emblée accepter toutes les règles du genre. Après quoi l’on peut goûter la prose inventive et le vocabulaire baroque de l’auteur. Bien sûr, la notion de nourriture spirituelle n’est pas neuve, et l’analogie qui est faite entre le processus d’assimilation intellectuelle et celui de la digestion ne surprend guère. Mais en choisissant de placer son intrigue à l’époque de la naissance des livres imprimés, l’auteur en souligne le pouvoir et surtout la manière dont les autorités de l’époque, autorités religieuses en particulier, pouvaient redouter d’être alors remises en question.



Rien de très nouveau, certes, mais une forme plaisante, un court récit qui se déguste sans faim et avec gourmandise.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Le mangeur de livres

Des tables aristocratiques aux misérables bas-fonds de Lisbonne, Le Mangeur de livres, c’est une histoire pantagruélique. Avec du vélin pour changer des porcs, veaux et autres victuailles.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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