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Critiques de Francine Matthews (66)
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Jane Austen à Scargrave Manor

Jane Austen qui mène l'enquête, voila un pari osé ! J'avais déjà découvert ce genre de roman avec un ouvrage de Gyles Brandreth qui mettait en scène le célèbre Oscar Wilde ou encore Joanna Challis qui elle avait choisi Daphné du Maurier qui m'avait beaucoup plu et ici j'ai la même impression.

Malgré quelques longueurs dans la narration, Jane Austen mène l'enquête avec beaucoup de perspicacité et Sherlock Holmes n'a qu'a bien se tenir.



J'ai beaucoup aimé l'intrigue et être plongé dans le procès de ses deux personnages que tout accuse mais qui sont et on le sait depuis le début innocent. Le livre est très bien documenté et on découvre les mœurs de l'époque ainsi que quelques détails sur la vie de Jane Austen.



Stephanie Barron a une très belle plume, une écriture magnifique qui donne encore plus de poids au roman.



Jane Austen à Scargrave Manor est le premier tome d'une saga que j'ai très envie de découvrir et que je recommande pour tous les "fans" de la célèbre romancière anglaise.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Jane Austen et le révérend

Voila un roman comme je ne les aime pas, plein de phrases cul-cul et de situations gnan-gnantes.

Jane Austen est l’héroïne de cette histoire, mais elle parait assez tarte, avec un peu d’esprit certes, mais elle semble quand même sacrément godiche sur les bords, et dans son cas, les bords sont larges.

Il faut attendre la moitié de l’histoire pour que l’intrigue démarre réellement, en attendant, on s’est farci des descriptions de sa pauvre sœur fragile qui a reçu un coup sur la tête et qui a besoin de rester quinze jours au lit ensuite sinon elle s’évanouit et défaille tous les trois pas, de sa mère qui pleure et se tord les mains d’angoisse, de son père qui a du mal à marcher, bref, que des péripéties pas très folichonnes !

Je n’avais pas encore lu de romans de cet auteur, je crois que je vais éviter cette série qui ne rend pas hommage à Jane Austen et encore moins aux amoureux de belles phrases, car si c’est pour lire : « ils partageaient les émois de leur cœur » ou autre niaiserie du même tonneau, je passe mon tour.

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Jane Austen à Canterbury

Jane Austen à Canterbury de Stéphanie Barron ( Editions du Masque - 358 Pages )



Le titre du livre, Jane Austen m'a attiré.

Vivre quelques heures avec la famille Austen au début du 19 ème siècle en Angleterre c'est dépaysant et fort agréable/

Les femmes n'allaient pas aux enterrements car elles étaient considérées trop sensibles. Vous découvrez une époque révolue.

Jane passe un séjour chez son frère et sa belle soeur dans leur magnifique domaine, dans le Kent.

En aout 1805 Napoléon risque de débarquer sur les cotes anglaises.

L'aristocratie continue leur vie insouciante, réceptions, bals ...Avec elle nous visitons les châteaux et leurs immenses parcs.

Lors des courses de Canterbury un drame a lieu presque sous les yeux de Jane et Lizzy.

Son frère étant juge mène une enquête difficile et évidemment Jane y mettra toute son énergie et son intelligence pour l'aider à résoudre le mystère.

Si vous aimez l'ambiance de Downtown Abbey n'hésitez pas et il peut se lire sans avoir lu les autres enquêtes de Jane.

Mireine
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Le Jardin blanc

La silhouette de Virginia Woolf sur la couverture a tout de suite attiré mon regard. Le quatrième de couverture aussi.

L'idée de la découverte d'un manuscrit de la célèbre auteure, de me plonger dans sa vie et son histoire même remaniée, m'ont titillée et j'ai acheté le roman.

Bon sang, heureusement que c'était du poche (sans vouloir passer pour une radine invétérée)...

Tout le côté historique et biographique du roman (bien documenté sans aucun doute) est noyé dans des rebondissements pénibles et des amourettes d'une niaiserie difficilement soutenable.

Qualifier de fleur bleue, ce roman me semble encore trop aimable.

On approche dangereusement du roman de gare.

Lecteurs, ne vous laissez pas tenter, passez votre chemin, plein de bons livres vous attendent.
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Jane Austen à Scargrave Manor

Jane Austen fait partie de ces auteurs que j’aime d’amour et est une des seules pour laquelle je tente de lire, non seulement toute son œuvre, mais également tout ce qui se fait autour. Et autant vous dire qu’autour de Jane Austen, il y a un paquet de trucs plus ou moins bons qui sortent tous les mois (oui oui, côté littérature anglo-saxonne, la grande Dame inspire toujours, 200 ans après avoir vécu !). Bref, Stephanie Barron fait partie des nombreux écrivains s’étant inspirés, plus ou moins largement, des écrits ou de la biographie de l’anglaise et en est, pour le moment, au onzième titre sur le sujet ! Jane Austen à Scargrave Manor est le premier de la série mettant en scène Jane Austen… en tant que détective ! Après tout, pourquoi pas ?

Dans sa préface, Stephanie Barron nous explique que ce roman est né de la découverte, chez des amis à elle, de manuscrits et lettres rédigés par Jane Austen elle-même ! Après quelques recherches sur internet, mon soupçon s’est confirmé : tout cela n’est que fiction. L’auteure s’amuse et nous offre un texte sorti entièrement de sa propre imagination. Et pour la petite anecdote, Stephanie Barron - de son vrai nom Francine Mathews - aurait apparemment travaillé comme analyste de la CIA pendant quatre ans !

Après cette mise en bouche, vous vous demandez toujours si j’ai aimé ou non ma lecture ? Et bien oui, j’ai apprécié. Je n’ai pas adoré mais j’ai été assez conquise pour envisager de lire le tome suivant dès que j’en aurai l’occasion.



Ce sont clairement les longueurs de la première moitié du texte qui pourraient entacher mon appréciation finale. En effet, il faut bien attendre la deux-centième page pour que l’enquête se mette véritablement en place. Avant cette limite qui correspond grossièrement, dans le fond, au début du procès, Stephanie Barron met en place son intrigue, son contexte et les personnages qui y évoluent. Je comprends ce choix et ne suis pas foncièrement contre, mais un peu plus de « peps » n’aurait tout de même pas été de refus. En revanche, une fois l’enquête vraiment lancée et Jane Austen pleinement investie de sa mission, le suspense est bien présent et les pages se tournent toutes seules : le lecteur veut connaître le nom du coupable et le mobile !

Le déroulement de l’enquête va donc exponentiellement. Au début, un seul homme trouve la mort et on pense celle-ci naturelle puis, par la suite, les évènements étranges se multiplient ainsi que les cadavres. Sans être vraiment extraordinaire, j’ai trouvé l’énigme plutôt bien trouvée et menée. Je me suis laissée entraîner aux côtés de Jane Austen et j’ai suivi la résolution avec beaucoup de curiosité. Le nom du coupable et les explications du forfait sont amenés petit à petit. Tout cela m’a paru plausible et a réussi à me convaincre.



A part une ou deux scènes que j’ai jugées plutôt ridicules (dans ses relations avec un certain personnage et lorsqu’elle croise un « fantôme »), je trouve que Stephanie Barron s’est assez bien imprégnée de la biographie de Jane Austen et parvient à la mettre en scène de façon vraisemblable. Grâce à son esprit que beaucoup qualifie de vif, je n’ai aucun mal à l’imaginer dans la peau d’une « détective », observant et scrutant son entourage à la recherche du moindre indice, comprenant avant tout le monde l’assemblage du puzzle. Je pense que l’auteure connait bien la biographie de son héroïne mais également l’œuvre de celle-ci puisqu’ elle intègre des références aux romans de Jane Austen. Ces clins d’œil sont amusants et agréables à retrouver pour ceux ayant lu son œuvre.

De toute façon, il me semble qu’il faut avoir un minimum de « connaissances » sur Jane Austen et ses romans pour se lancer dans la lecture de cette série, sinon, même si l’enquête est divertissante, elle perd tout de même beaucoup de son intérêt. En effet, Stephanie Barron fait des parallèles entre ses personnages et ceux, célèbres, de son héroïne détective et installe un contexte très similaire aux romans de la Dame. On retrouve donc l’indispensable bal, les occupations féminines autour des broderies, la jeune demoiselle superficielle, la mère cherchant à tout prix à marier sa fille ou encore le jeune officier beau parleur. L’ensemble est bien construit et plutôt immersif. Je n’ai pas eu beaucoup de mal à être transportée dans ce manoir de Scargrave, auprès d’une Jane Austen détective en robe empire.



Comme dans la plupart des romans de l’anglaise (Persuasion, Orgueil et préjugés, Emma…), les personnages sont nombreux et leurs relations très enchevêtrées. La lecture des premières pages n’est alors pas très aisée (au début je confondais les deux frères Hearst) mais on s’habitue vite à la généalogie particulière de ces familles anglaises du début du XIXe siècle. Et c’est un parallèle supplémentaire que l’on peut faire avec les récits ayant inspirés Stephanie Barron, ce n’est donc pas un point complètement négatif.



L’ensemble du roman est écrit sous forme de journal intime, exclusivement du point de vue de Jane Austen. C’est assez agréable de pouvoir s’imaginer suivant les pensées de cette auteure que j’apprécie tant et même si, je sais qu’il s’agit d’une fiction, j’ai apprécié découvrir les réflexions et réactions de la romancière, ici transformée en détective.

Stephanie Barron a tenté de copier le style de Jane Austen et si, pour plusieurs éléments, elle s’en approche assez, dans l’ensemble, j’ai trouvé qu’il manquait quand même beaucoup de l’ironie mordante de mon auteure féminine favorite. Disons que même si l’action n’est pas ce qu’il y a de plus présent dans l’œuvre de celle-ci, le style a quelque chose de « vivant »… Pour moi, les livres de Jane Austen ne sont pas du tout ennuyeux, ils ont une sorte de « peps », quelque chose d’unique. Ici, chez Stephanie Barron, je n’ai pas retrouvé cet élément, j’ai plus eu une impression de « mollesse » (surtout dans la première moitié). Ce n’est pas mal écrit, pas du tout, mais ça manque d’un je ne sais quoi.





On peut parfois reprocher la référence d’un livre à Jane Austen, souvent dans un but commercial mais ne rendant pas du tout hommage à l’auteure. Stephanie Barron n’a pas produit un chef d’œuvre mais le lien à l’une des plus célèbres romancières anglaises n’est pas usurpé. « L’esprit Jane Austen » est, dans l’ensemble, bien respecté, et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les réflexions de l’héroïne détective, malgré une première partie de roman un peu longue.
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Le Jardin blanc

Nous avons donc à faire à une réécriture de la mort d’une auteure célèbre du début du XXe siècle : Virginia Woolf. Je n’ai jamais lu un seul de ses romans. Autant vous dire que j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce livre. Il est d’ailleurs très facile de démêler les faits historiques de la fiction pendant notre lecture. On en apprend également beaucoup sur la vie de Vita Sackville-West durant la seconde guerre mondiale ainsi que sur leur petite communauté d’intellectuels : le Bloomsbury Group.



Le gros point faible de ce roman est l’intrigue qui n’est pas particulièrement poussée ni très originale. Elle aurait surement mérité d’être un peu plus fouillée. En effet, nous sommes censés suivre les héros dans la recherche d’un fragment de document perdu. Or, leur progression est trop facile et les obstacles aisément surmontables. C’est dommage car il y a tout un contexte propice à la mise en place d’une aventure passionnante et haletante.



Stéphanie Barron a une écriture fluide et maitrisée. Cependant quelques tournures de phrases très localisées m’ont paru étranges à certains moments. Ceci est surement dû à la traduction. J’ai parfois eu du mal à bien identifier les liens entre les personnages entourant Vita et Virginia. Mais une fois le roman bien lancé, il n’y a plus eu de problème. L’auteure a une très bonne maitrise de l’horticulture. Elle décrit avec précision et une certaine admiration ce jardin blanc. Ces détails laissent rêveurs et m’ont fait voyager car j’ai retrouvé l’ambiance des jardins anglais. Dans le roman, il est clair que le jardinage est un exutoire et un pied de nez à la guerre qui fait rage et aux bombardements. Un joli paradoxe.



Il s’agit d’un bon roman servi par une belle écriture. Il est très certainement divertissant mais aurait mérité une intrigue davantage travaillée. Cependant il reste agréable à lire et les pages se tournent toutes seules malgré ses quelques petits défauts. Je retiendrais de ce livre des connaissances sur le Bloomsbury Group ainsi que les descriptions horticoles.
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Le Jardin blanc

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Virginia Woolf ainsi que Vita Sackville West sont les personnages centraux de ce polar dans lequel l'auteur imagine toute une théorie comme quoi la célèbre romancière Virginia Woolf ne se serait pas suicidée le 28 mars 1941.

C'est l'occasion d'entrer, de faire connaissance de tout un "petit" monde huppé gravitant autour des couples formés par Virginia et Leonard Woolf ainsi que celui formé par Vita Sackville West et son mari. En entrant ainsi dans l'intimité de ces deux célébrités, on s'aperçoit donc qu'elles et leurs conjoints respectifs possédaient des meurs ultra modernes, et, surtout extrêmement libres. Ce qui peut paraitre étonnant, et, choquant pour certains.

Même si il s'agit d'une œuvre de fiction, l'auteur Stéphanie Barron a effectué de nombreuses recherches autour de la personnalité de Virginia Woolf tout en évoquant avec pudeur ses problèmes psychologiques. Des extraits de son œuvre littéraire émaille l'intrigue policière.

En clair, un polar "littéraire" - si l'on peut écrire ainsi - sans prétention, et, qui ne prend pas la tête - qui se laisse lire.

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Le Jardin blanc

Rodmell, le 28 mars 1941,

Elle vient de terminer "Entre les actes" et Leonard la trouve fatiguée, désenchantée. En effet, Virginia se sent fragilisée, si osseuse, vieille, trop sensible à la folie qui la menace. Après le jardin de Monk’s House, il y a la Ouse qui serpente et qui remue. Le vent de mars culbute les herbes et brouille l’onde. Elle a toujours été attirée par l’eau et cette rivière l’appelle.

Virginia Woolf est morte ce jour.



Kent, Octobre 2008,

Jo Bellamy est une paysagiste américaine. En Angleterre, on dit "jardinière".

Engagée par un richissime homme d’affaires, Gray Westlake, elle doit reproduire dans sa propriété de New-York, le Jardin Blanc de Vita.

Sissinghurst Castle, aujourd’hui propriété de la National Trust, a appartenu aux Nicolson en 1930. A l’époque, l’ensemble du domaine, maisons, tours, dépendances et jardins, était en ruine et Lady Nicolson, connue sous le nom de Vita Sackville-West, romancière-poétesse, mit tout en oeuvre pour le restaurer. Avec son mari, elle a dessiné les plans et a créé le site magnifique qu’on continue à admirer de nos jours.

Le jardin aux roses, le passage des tilleuls, le jardin paysan, le petit canal, la noiseraie, le jardin aux herbes, le verger et… le jardin blanc.

Le blanc pour unique couleur, le jardin enthousiasme Jo. Se perdre dans les roses, les mufliers, les buis, les arums, la glycine, les pivoines… dans leurs fantasques compositions ou leurs ordonnances géométriques… est un enchantement.

Octobre n’a pas une floraison luxuriante, mais, le temps de la fermeture annuelle, le hors-saison a ses privilèges. Jo s’abandonne et se recueille en pensant à son grand-père qui lui a transmis la passion du jardinage.



Le vieil homme, Jock Bellamy, s’est suicidé récemment et n’a laissé à sa petite-fille qu’une lettre écrite à ses parents en 1941, juste avant son départ pour la guerre. Il demandait leur pardon pour son engagement et parlait d’une "Dame" au regard sombre. Une aura de mystères et de secrets incite Jo à consulter les registres d’états civils et paroissiaux. Elle découvre ainsi que dans sa jeunesse, vers ses dix-sept ans, son grand-père avait travaillé à Sissinghurst, pour les Nicolson. Une révélation qui paraît surprenante sur l’instant mais qui perd de son intensité après réflexion… La famille Bellamy vivait à Knole House, un domaine dans la campagne du Kent qui appartenait aux parents de Vita Sackville-West.



Pour réaliser la copie du Jardin Blanc, Jo demande à voir les documents archivés ; plans, mesures, conception… mais c’est dans un cabanon abandonné qu’elle fait une découverte déconcertante. Une boîte ordinaire recèle un cahier sans prétention portant une étiquette : "Le livre de Jock".

Le récit est un journal qui commence un 29 mars 1941. "Quand un être meurt, on dit que son fantôme nous hante parfois." Les mots "désespoir, évasion, chant de la vie : Vita !"… racontent une histoire incroyable. Jo associe le style d’écriture à celui de Virginia Woolf, la célèbre romancière et grande amie de Vita. Mais l’incohérence des dates rend l’évènement impossible. Virginia n’aurait pas pu l’écrire puisqu’elle s’était suicidée le 28 mars 1941.

Une question en fait naître cent autres ! Comment ? Pourquoi ? Qui ? Quel rôle a eu Jock dans ce mensonge ? et "Qui a tué Virginia Woolf ?"



Délaissant le temps de quelques jours le Jardin Blanc, Jo part chercher des réponses auprès des experts de Sotheby’s à Londres. La jardinière en chef de Sissinghurst veut bien lui confier le manuscrit pendant vingt-quatre heures. Les passions vont se déchaîner si l’expertise se révèle authentique…



Ce titre figure dans les rentrées littéraires et je le classe dans "enquête policière" ; américaine pour l’auteur, anglaise pour l’ambiance et les décors.

Si je n’ai pas été sensible à l’intrigue, au style et aux personnages contemporains, le livre aura eu le mérite de me faire découvrir deux femmes exceptionnelles ; Vita et Virginia. Partir en quête d’informations a été un véritable plaisir. Côté jardins de rêve, Sissinghurst a une part importante. Lire : digitales, lupins, aubépine, pyramides d’ifs, dédales de buis…, m’emporte autant qu’une aventure passionnante !

A partir de la découverte d’un livre, beaucoup de choses sont remises en question et défraient le monde littéraire. Nous traversons une époque, celle de la Seconde Guerre mondiale, une région, le Kent, et côtoyons un groupe d’artistes et d’intellectuels, le Bloomsbury Group.

Mon appréciation du roman est scindée. Je l’ai aimé pour l’ouverture qu’il offre, je voudrais lire Vita et Virginia, mais je n’ai pas été sensible à l’écriture de Stéphanie Barron. Je pense que la traduction est en grande partie responsable. De plus le scénario est à mon goût un peu trop léger, même si la trame est intéressante, et le soupçon de romance ne m’a pas convaincue.

Je tiens à préciser que cet avis est personnel, car mes copines de lecture sont bien plus clémentes que moi. Heureusement !
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Alibi club

La première chose qui frappe sur la couverture du livre, hormis la jeune personne très peu habillée est le mot :



"Scotchant !"



Le mot qui "tue" sur un bandeau rouge pour bien appâter le lecteur me suis-je dit...



Mauvaise langue que je suis !



Ce livre, en effet est scotchant et je l'ai lu d'une traite, à tous mes moments dispo



( autres que ceux consacrés à la lecture):



au p'tit déj, en attendant que l'eau des pâtes frémisse, entre la poire et le fromage...!



L'histoire commence en mai 1940.



L'Alibi Club est un cabaret où se produit une chanteuse de jazz noir, Memphis Jones, fortement inspirée de Joséphine Baker.



Autour de cette artiste grouille une faune d'individus plus ou moins recommandables mais...



Les allemands ne vont pas tarder à envahir la France et à entrer dans Paris et les cogitations vont bon train.



Un jeune avocat américain, lui, va trouver la mort dans des circonstances sordides



et sa fiancée, mannequin pour des grandes maisons de couture parisienne, ne veut pas se contenter de la version que la police lui donne. Aidée d'un attaché de l'ambassade des Etats-Unis, elle va essayer de découvrir la vérité.



Dans le même temps, Frédéric Joliot-Curie, prix Nobel de chimie et les membres de son équipe poursuivent leurs recherches sur la désintégration de l'atome.



Mais l'eau lourde* et le stock d'uranium dont Joliot a besoin pour ses recherches ne doivent pas tomber entre les mains de l'envahisseur allemand.



Commence alors pour les scientifiques une course contre la montre pour cacher ces produits dans une France déboussolée, capitulant contre l'armée allemande avec des milliers de réfugiés sur les routes et les ports bombardés par l'aviation allemande.



Un véritable jeu de pistes s'engage...mais l'étau se resserre !



La quasi-totalité des personnages a existé et si l'auteur a romancé leur vie amoureuse, le fonds de l'histoire est tiré de faits réels et relate l'un des épisodes de la bataille de L'eau Lourde.



C'est un roman d'espionnage avec de multiples rebondissements et des personnages à qui Francine Mathews a su donner une épaisseur et du charisme.



C'est un livre fort bien documenté avec une postface très intéressante sur le sort des véritables protagonistes de l'histoire, Alibi Club est à lire et à faire lire à tous les passionnés de la Seconde Guerre Mondiale.



*l'eau lourde : "Oxyde de deutérium. Chimiquement elle est identique à l'eau normale. L'eau lourde est utilisée dans certaines filières de réacteurs nucléaires comme modérateur de neutrons dans le but de ralentir les neutrons issus de réactons de fission nucléaire."
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Jane Austen et l'héritage du Comte

Il fallait une spécialiste avérée pour oser de tels livres. Stéphanie Barron (1963) née en Nouvelle-Angleterre l'est sans aucun doute. Imaginer Jane Austen en héroïne "détective" et parvenir à nous y faire croire est l'oeuvre d'un écrivain hors pair et hyper documenté. Tout y est : la famille Austen, les cottages, l'atmosphère, la province campagnarde, les manières et surtout le "ton", les "tons". Ce judicieux mélange permet de pénètrer complètement dans ces aventures sans crier au sacrilège. Oui c'est un policier mais il a ce je ne sais quoi en plus qui ne peut que ravir les amateurs non seulement de littérature typique mais également les admirateurs de Jane Austen. Dans celui-ci, Jane, après le décès de son amour, retourne à Chawton Cottage dans le Hampshire. Cet admirateur lui a légué une malle contenant correspondances secrètes et journaux intimes avec pour mission d'écrire son histoire... Le retour au pays du clan Austen provoque quelques remous, à vous de les découvrir. Pour moi, plus qu'enquète et mystère, c'est la re/création d'une époque et d'une société "so british" qui m'a passionnée.



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Le Jardin blanc

J'ai bien aimé cette intrigue, autour d'un carnet soit disant écrit par une artiste Virginia Wolf, trouvé dans les reliques du jardin blanc de sisinghurst. Beaucoup de longueurs, mais le lien historique et l'esprit enquête m'a plu. Le personnage principal mène bien son jeu.
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Jane Austen à Scargrave Manor

Dans la préface Stephanie Barron (aka Francine Mathews qui s'est crée ce nom de pour cette série) nous raconte que l'on a découvert de nouveaux écrits de Jane Austen ainsi que des lettres. Elle propose de les retranscrire et les restaurer pour le public.



Dans ce premier épisode, qui se déroule en fin d'année 1802, Jane Austen rend visite à une amie, Isobel, récemment mariée à un comte. A la suite du bal donné en l'honneur de son épouse, Lord Scargrave meurt des suites de violents maux de ventre. Jane Austen trouve cela suspect et mène alors son enquête.



Bien évidemment ce n'est qu'une fiction. Cependant, certains éléments font bien partie de la biographie de Jane Austen même s'il y en a assez peu. La mention de certaines personnes de sa famille, comme Cassandra, permettent, selon moi, de "légitimiser" l'implication de Jane Austen dans un tel roman.



Les romans policiers ne m'attirent guère en général même si j'en ai déjà lus quelques uns. Cependant, je me suis laissée entraîner jusqu'au bout à découvrir qui pouvait être l'assassin. C'est très bien écrit et bien tourné. Je ne regrette pas d'avoir commencé cette série. C'est distrayant même s'il est difficile d'imaginer Jane Austen comme étant l'auteur de ces mots. Disons que j'ai lu ce roman comme si elle en racontait l'histoire mais pas en tant que protagoniste.
Lien : http://janeaustenandherworld..
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Le Jardin blanc

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jardin Blanc?



"Connaissant déjà Stephanie Barron pour ses livres sur Jane Austen, j'ai été très intriguée de découvrir qu'elle s'était également attaquée à d'autres illustres auteurs telles que Virginia Woolf et Vita Sackville-West."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Jo Bellamy, paysagiste américaine, se rend à Sissinghurst, la maison ayant autrefois appartenu à Vita Sackville-West et célèbre pour ses jardins, afin d'y copier le Jardin Blanc pour l'un de ses clients. Mais elle va également soulever des mystères liés à son grand-père, autrefois jardinier au château, et au suicide de Virginia Woolf."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"Je dois tout d'abord dire que je ne connais que peu l'histoire de Virginia Woolf, de Vita Sackville-West et du groupe de Bloomsbury. Ce ne sont pas des auteurs que j'ai beaucoup lu et je pense que cela me rend bien plus indulgente à cette lecture que lorsque je lis la série de Stephanie Barron sur Jane Austen. En conséquence, j'ai passé un très agréable moment. C'est léger, ça se lit facilement et de nombreux passages sont intéressants. On y parle bien sûr littérature, mais aussi peinture et paysagisme. Mon père et ma sœur exerçant ce métier, c'est forcément une dimension qui m'a beaucoup plu. Concernant les personnages, j'ai particulièrement apprécié le fait que l'auteur nous épargne l'héroïne idiote et se serve plutôt des évènements pour justifier ses choix. C'est difficile à expliquer sans vous en dire trop mais dans ce genre d'histoires les péripéties sont souvent du au fait que l'héroïne prend systématiquement la mauvaise décision, ce qui n'est pas forcément le cas ici. On trouve cependant une bonne dose de méchants et stupides qu'on prendra plaisir à détester, ne vous inquiétez pas!"



Et comment cela s'est-il fini?





"La fin apporte les réponses et, très important pour moi, les punitions que l'on attend. En lisant ce livre avec détachement par rapport à l'Histoire et en ayant conscience de sa légèreté, je peux dire que je me suis régalée."


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Jane Austen et l'Arlequin

Ceci est le troisième volet de la série de Stephanie Barron dépeignant les aventures d'une Jane Austen jouant à la détective. C'est une série que je trouve sympathique et qui a le grand avantage d'être traduite en français, mais comme je l'ai déjà dit dans mes précédents billets, j'ai beaucoup de mal à assimiler l'héroïne à notre chère Jane.



Et pour ce tome j'ai commis l'énorme erreur de le lire à la suite de Sanditon. Enorme, l'erreur. C'est comme ça que l'on se rend compte à quel point on est loin de la légèreté et la simplicité de Jane Austen, non seulement pour ce qui est de l'écriture, mais également en ce qui concerne les sujets choisis. Je suis souvent étonnée de voir l'obstination des auteurs d'austeneries à introduire des éléments que l'on ne trouvait pas dans les romans de Jane Austen. Souvent il s'agit par exemple des Etats-Unis mais ici il s'agit de la noblesse. Et je ne retrouve pas du tout dans cet univers plein de titres et de prétention, ce qui me séduit dans mes livres favoris.



Ici encore l'héroïne me semble bien loin de Jane Austen et se conduit de façon absurde et absolument scandaleuse! La pauvre Cassandra est bien mal traitée également. Elle passe pour une vieille fille aigrie particulièrement pudibonde et pas spécialement proche de sa soeur. Cela dit, étant donné la façon dont se comporte cette dernière, on la comprend.



Bref, inutile de continuer à souligner les innombrables défauts qui m'ont écorché les yeux, vous l'avez compris, je n'ai pas vraiment aimé ce roman. La comparaison plus que défavorable avec Sanditon y est certainement pour beaucoup et si le livre n'avait pas utilisé Jane Austen comme héroïne j'aurais sûrement pu l'apprécier. Mais voilà, c'est le choix qu'à fait l'auteur et je pense qu'il n'était pas judicieux!
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Jane Austen et l'Arlequin

Suite des aventures de Jane Austen dans la série de Stephanie Barron. L’épisode se déroule à Bath en 1804. On y rencontre Eliza et son mari Henry, frère de Jane Austen ainsi que Mme Lefroy, tante de Tom Lefroy. Nous retrouvons également, Lord Harold dont la nièce, Lady Desdemona a refusé la main d’un Lord Swithin.





Lors d’un bal costumé où se trouve Jane (qui a mission d’assurer la protection de Lady Desdemona à la demande de Lord Harold), un meurtre est commis. Mr Portal était le directeur de la troupe de théâtre qui joue sur les planches à Bath. Lord Harold décide finalement de se déplacer afin de découvrir l’assassin et surtout éviter la prison à son neveu qui est le principal suspect.



Oui c’est un peu compliqué car il y a beaucoup de personnages et le début de l’histoire nous laisse un peu confus. De nouveaux personnages apparaissent mais d’anciens reviennent, comme Lord Harold. Malgré tout, ce méli-mélo est intéressant et bien développé car nous suivons l’enquête pas à pas et le mystère autour du meurtrier reste entier jusqu’au dernier chapitre.



Concernant la vie de Jane Austen: les faits concernant Mme Lefroy sont exacts, si ce n’est le mystère qui entoure sa chute à cheval. Henry Austen est désormais banquier et l’auteur y fait référence par l’intermédiaire de Mrs Austen qui souhaite que son fils fasse des affaires grâce à Lord Harold. Ensuite vis-à-vis de Cassandra, je trouve qu’elles sont un peu distantes l’une de l’autre. Il est vrai que dans la correspondance de Jane Austen, il semblerait qu’il y ait eu une certaine animosité entre les sœurs après leur séjour à Bath, mais nous ne savons pas si celle-ci est bien réelle et quel aurait été le sujet de leur discorde.



Comme toujours, certains éléments sont bien réels, d’autres ne le sont pas. Il est d’ailleurs difficile de s’y retrouver. Il suffit de bien prendre en considération que ce n’est que de la fiction avec des soupçons de vérité et préférer une biographie si l’on souhaite en savoir plus sur Jane Austen.
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Jane Austen à Canterbury

Encore marquée par le décès de son père, Jane Austen passe l’été dans le Kent, chez son frère Neddie et sa belle-soeur Lizzy. Alors que les hommes profitent pleinement des courses lors de la semaine hyppique, le corps sans vie de Mrs Grey, une jeune française à la réputation sulfureuse, est retrouvé dans la voiture d’un des gentilhommes. Neddie Austen, juge du comté, prend l’enquête à bras le corps et tente de trouver le coupable, aidé par son illustre soeur, certain que celui que tout dénonce n’est qu’une cible idéale. Mais en ces temps troublés par les guerres napoléonniennes, les membres de la famille Austen se retrouvent au coeur d’un complot dont ils ont bien du mal à déméler les tenants et les aboutissants…



Il est troublant de lire un roman qui met en scène des personnages réels dans un contexte que nous ne leur prêterions pas; imaginer Jane Austen menant une enquête pour trouver le coupable d’un meurtre n’est pas franchement le genre de vie que son lectorat lui donnerait. Pourtant, sous la plume talentueuse de Stephanie Barron, l’intrigue prend forme avec une crédibilité déconcertante. Pouctuant son récit de situations proches de certaines scènes des récits de miss Austen, l’auteur nous entraîne dans l’Angleterre de 1805 menacée par une invasion imminente des armées de Bonaparte. L’écriture soutenue entraîne le lecteur au coeur de l’intrigue avec talent, le poussant à tenter de résoudre l’énigme d’un crime qui se veut passionnel ou politique.



Je regrette cependant que l’auteur aie trop souvent recours à des descriptions pas forcément utiles qui viennent alourdir le récit déjà dense et rendent la lecture quelque peu ennuyeuse par moment. La lecture reste appréciable à défaut d’être agréable.
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Jane Austen à Scargrave Manor

« Lorsqu’une jeune dame du monde désargenté a le bon sens de répondre favorablement à l’affection qu’elle inspire à un aristocrate d’âge avance, veuf et pourvu en outre d’une belle situation financière,, l’on observe en général que l’union est fort intelligemment assortie pour les deux parties »



Décembre 1802, Jane Austen vient tout juste de refuser la proposition en mariage d’Harris Bigg-Wither. Afin de fuir la déception familiale, elle accepte de participer aux réjouissances données en l’honneur du mariage de son amie Isobel Payne et de Lord Scargrave.



Mais le drame n’est jamais loin…Et dans la nuit, le nouvel époux succombe à des douleurs intestinales. Très vite, on soupçonne un empoisonnement. Surtout lorsque des lettres anonymes accusent la veuve et l’héritier de s’aimer en secret et d’avoir complote cet assassinat.



Afin de soutenir son amie, Jane Austen décide de mener l’enquête…



Stephanie Barron, une romancière américaine, a imaginé toute une série de romans policiers dont l’héroïne n’est autre que Jane Austen. Vous connaissez mon amour pour cette auteure. Je n’ai donc pas pu résister à la tentation…



Dans ce premier volet, Jane, elle-même, sous la forme d’un journal intime, nous parle des incidents dramatiques dont elle a été le témoin quelques six mois auparavant.



« Ma plume est ma plus fidèle confidente, elle passe en revue les passions et les déceptions qui m’étreignent et que je n’ose même pas partager avec Cassandra, ma sœur ainée. »



J’ai bien apprécié ce choix de structure narrative car je trouve qu’il donne plus de dynamisme à l’intrigue. De plus, on partage mieux les émotions de Jane et les difficultés rencontrées par son amie Isobel Payne.



Cette dernière, comme beaucoup de jeunes femmes de peu de fortune de son époque, a été contrainte d’épouser un homme riche, de plus de vingt ans son ainé. Une arcane de l’histoire qui permet de rappeler la précarité du sort des demoiselles de bonne famille et le courage récent qu’ a montré Jane Austen en refusant une union qui lui aurait assure un confortable avenir.



Comme la veuve est jolie et ne laisse pas indifférent l’héritier du titre, des soupçons se portent sur eux, dès que la mort par empoisonnement de feu Lord Scargrave est confirmée. Et redoublent quand un autre cadavre est découvert…



L’engrenage judicaire se met alors en marche. Un moyen pour le lecteur d’apprendre comment les enquêtes étaient menées au 19eme siècle et comment la noblesse était jugée par ses pairs lors d’un procès exceptionnel à Londres. Toutes ces scènes de comparution m’ont beaucoup intéressée.



De même, j’ai été très sensible à tous les détails qui nous sont donnés, au fil des pages, sur la vie quotidienne, la condition des femmes, le sort des cadets de bonne famille…



A ce talent de reconstitution de Stephanie Barron s’ajoute celui de forger une intrigue policière bien ficelée. Jusqu’au bout elle nous mène de fausse piste en fausse piste…Et je ne me doutais pas du suspect final.



Elle crée également une Jane Austen qui m’a semblé fidèle à l’idée que je me faisais d’elle. Une femme vive, intelligente, pleine de compassion et parvenue à un tournant de son existence…



Autour d’elle gravitent des personnages tour à tour émouvants, attachants, pittoresques voire ridicules, souvent échos de ses créations littéraires. Je n’ai pu m’empêcher par exemple de rapprocher Tom Hearst de Wickham ou Fanny Delahoussaye de Lydia Bennett.



Bref, vous l’aurez compris : Jane Austen à Scargrave Manor constitue un très bon polar historique. Je pense que je ne tarderai pas à me lancer dans la suite des aventures de cette romancière transformée en détective.
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Jane Austen et l'Arlequin

Belle découverte que cette série policière très documentée, écrite par une historienne nord-américaine spécialisée en Histoire européenne.

Ici, l'ineffable Jane Austen joue le rôle fictif d'un fin limier dans une intrigue au sein de la meilleure société oisive de Bath, lieu de villégiature tellement à la mode au XIXème siècle.

Le meurtre d'un directeur de théâtre est l'objet d'une intrigue plus que emberlificotée, mais c'est le pretexte pour nous livrer une masse d'informations historiques et littéraires, qui font le délice d'une adoratrice inconditionnelle de Miss Austen, parangon inégalé du romantisme anglo-saxon, et référence incontournable des lettres outre manche et dans tout l'univers de la littérature anglo-saxonne.

Celui-ci est le troisième opus d'une série de onze, publiés entre 1996 et 2011.Je lirais volontiers d'autres tomes, en les espaçant afin de ne pas frôler l'overdose.
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Jane Austen à Canterbury

Même si ce roman est le onzième tome des enquêtes de Jane Austen de Stephanie Barron, je n'ai pas été gênée par le fait de ne pas avoir lu les tomes précédents, car à part deux ou trois allusions rapides, l'histoire est totalement indépendante. On y découvre une Jane Austen de presque trente ans, qui passe la saison d'été chez son frère Edward à Godmersham. En ce jour d'août elle assiste aux courses hippiques à l'hippodrome de Canterbury. Une femme en robe rouge y est l'objet de toutes les attentions. La plupart des hommes n'ont d'yeux que pour elle, alors que les femmes la trouve un peu trop provocante.



La femme en question, Mrs Grey, est une française qui a épousé un anglais assez important dans le milieu des finances. A une époque où Napoléon est le grand ennemi de l'Angleterre, qu'il cherche à attaquer, elle n'est évidemment pas la bienvenue partout. D'autant qu'elle passe pour être de mœurs un peu trop libres : elle organise chez elle des parties de cartes où bien des voisins y perdent de l'argent et on. lui prête plusieurs liaisons extraconjugales. Avec Julian Sothey en particulier, paysagiste que tout le beau monde se dispute et qui a élu domicile chez eux, le temps de réaménager leur domaine.



Lorsqu'à l'issue de la course, où son cheval a gagné, elle est retrouvée étranglée et dépouillée de sa robe dans la voiture d'un gentilhomme, les langues vont bon train et l'affaire est confiée à Edward Austen. Si tout semble accuser le gentilhomme en question, Mr Collingforth, d'autres pensent à Sothey, qu'elle a giflé à coup de cravache juste avant la course. A moins qu'elle n'ait été une espionne française et assassinée pour cela ?



J'ai beaucoup aimé ce récit, qui mêle l'Histoire anglaise avec celle de la famille Austen. Jane, la narratrice, y parle de ses frères et sœurs, de sa mère, veuve depuis peu, de son statut de femme célibataire et des mœurs de son temps. L'intrigue policière est bien ficelée, quelques indices disséminés tout au long du roman, nous permettent d'imaginer différentes pistes. Le ton est fidèle au style de Jane Austen. Bref une parfaite lecture et je pense que je lirais d'autres volumes de cette série à l'occasion.
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Jane Austen et les fantômes de Netley

Un mauvais référencement m'aura fait lire en premier ce roman qui en réalité conclut la série : par conséquent j'ai eu un peu de mal à apprécier l'histoire d'amour entre Jane Austen et Lord Harold. L'histoire est bien écrite, les dialogues aussi, il n'y a pas d'anachronismes et j'ai eu plaisir à voir enquêter mon écrivain préféré, cependant j'ai eu du mal à avancer dans ma lecture : le style est un peu ennuyeux, ça manque de descriptions, l'intrigue est poussive et les personnages pas très vivants.
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