AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Stéphanie Exbrayat (55)


Gabin est un enfant très attachant, mais il faut penser à son avenir. À l’heure actuelle, notre école est impuissante à gérer des cas tels que le sien. Je crois que sa détresse s’accroît de jour en jour. Nous ne pouvons pas continuer à le laisser s’enfoncer sans rien faire.
Commenter  J’apprécie          00
Cet homme ne pourrait jamais s’intéresser à elle. Elle n’avait rien de commun avec les femmes susceptibles de lui plaire.
Commenter  J’apprécie          00
Elle était redevenue cette femme normale, cette femme tranquille et sans histoire, cette femme lambda qui rentrait chez elle après une semaine de travail. Et la peur, la peur salvatrice, cette émotion saine et protectrice qui permet de rester en vie, lui broya alors les tripes avec une violence inouïe, la pliant en deux de douleur.
Commenter  J’apprécie          00
Quelque part dans les limbes de son cerveau, une association complexe de neurones l’armait de superpouvoirs et la transformait en cow-boy invincible. Elle tenta de résister, songea aux cours de self-défense qu’elle se promettait de prendre depuis des lustres mais auxquels elle n’avait pas encore trouvé le temps de s’inscrire.
Commenter  J’apprécie          00
On lui avait manqué de respect, et dans la vie, s’il y avait bien quelque chose qu’elle détestait, c’était le manque de respect. Tout le monde se fichait de tout le monde. Même la planète, on l’écrabouillait, on la souillait, sans tenir compte qu’elle était la même pour tous.
Commenter  J’apprécie          00
La jeune femme ne parvenait pas à se défaire de l’image cauchemardesque de son fils mort sur les pavés de la grange, sa chevelure blonde, poisseuse et noire de sang, sa jambe désarticulée comme celle d’un pantin cassé.
Commenter  J’apprécie          00
Aujourd’hui, la couture ne possède presque plus de secret pour moi. Je sais étoffer, cranter, froncer, surjeter, cintrer, faire un patron… Je prends du plaisir à apprendre. Bientôt, je vais pouvoir créer mes propres modèles. Ma vie s’engage sur une nouvelle voie et je commence parfois à entrevoir un avenir qui n’est plus aussi noir qu’avant.
Commenter  J’apprécie          00
Il ne voulait plus tuer des innocents. Risquer sa vie pour un combat dans lequel il ne reconnaissait même plus la France. Il savait ce qu’il risquait, mais c’était une question de conscience.
Commenter  J’apprécie          00
J’étais devenue une biche livrée au loup. Il fallait que je quitte la maison au plus vite et je ne pouvais pas faire la difficile sur les prétendants. Bien sûr, j’aurais pu me tourner vers un ou deux garçons de mon âge qui auraient été acceptables, mais le temps pressait.
Commenter  J’apprécie          00
C’était pour moi le premier coup du sort. J’étais effondrée. J’avais perdu une mère protectrice et aimante. Je restais seule avec mon père. Ce sale ivrogne et ses regards lubriques !
Commenter  J’apprécie          00
Elle n’ose pas m’en parler car elle ne veut pas raviver mon chagrin, alors que je meurs de ce silence entre nous. Je pense qu’elle en souffre aussi et je n’accepte pas l’idée d’être responsable de cette peine. Je vais tout lui avouer. Il faut juste que je trouve le bon moment. Le courage aussi.
Commenter  J’apprécie          00
« Une femme trop intelligente, ça fait peur. En d’autres temps, on brûlait des soi-disant sorcières pour moins que ça ! »
Commenter  J’apprécie          00
L’idée de devoir se séparer leur était insupportable. Ils s’étaient promis de se retrouver le lendemain, et le lendemain encore, et encore, et encore. Ils attendaient leur majorité avec ardeur, comptant les jours. Colette avait dix-sept ans et Guy vingt. Ils approchaient du but. Tout était prévu. Le jour de ses vingt et un ans, Guy irait demander le consentement du père de Colette, il l’épouserait, et ils partiraient loin d’ici. Guy était si sûr de lui. Trop sans doute.
Commenter  J’apprécie          00
L’Amérique où tout est possible. Et surtout, le plus beau rêve d’entre tous : vivre avec Guy. Être avec lui tout le temps. L’aimer. Être à ses côtés tous les jours. Se réveiller à côté de lui tous les matins. Être inséparables…
Commenter  J’apprécie          00
J’ai toujours aimé ces paysages dociles et désuets, ces vallons de sapins bleus, ces champs verts et jaunes où ruminent les charolaises. Autrefois, il y avait Guy puis Sam, mes amours, j’étais heureuse. Leur présence suffisait à me combler. Aujourd’hui, il ne reste rien ni personne. Je suis seule, inutile, fatiguée. Je me sens tout le temps amorphe. Mes jours seraient sans doute moins pesants si une quelconque croyance vivait en moi.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stéphanie Exbrayat (367)Voir plus

Quiz Voir plus

Les femmes et la littérature

Quel est le nom du roman de Marie NDiaye qui lui a valu le prix Goncourt en 2009 ?

Alabama song
Trois femmes puissantes
Les Heures souterraines
Trois jours chez ma mère

10 questions
5182 lecteurs ont répondu
Thèmes : Femmes écrivains , femmes , HéroïnesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}