Citations de Stephen Coonts (22)
Faire des choses idiotes simplement parce que des hommes politiques vous le demandent fait partie de ce qu’il faut subir quand on porte l’uniforme.
Des avions, des navires, des canons, des missiles et des vies humaines – beaucoup de vies humaines – avec des mères, des épouses ou des petites amies, des hommes avec un passé et peut-être un avenir, tous entassés dans ces navires gris sur cette mer noire.
Les hommes les plus veinards que j'ai connus sont tous morts. Ils s'imaginaient être entourés, protégés par une auréole de chance, par une sorte de bouclier magique qui repousserait toutes les balles...
Et ils sont morts.
Enfin un objectif dangereux, mais réel. J'ai comme l'idée que nous sommes en train d'essayer de voler le fromage d'un piège à rats.
Toute l'immensité du firmament
Le tentait alors qu'il faisait route vers le ciel,
Alors que la chaleur du soleil lui embrasait le dos
Et qu'à la jointure de ses ailes coulait liquide
Ce qui avait été de la cire.
Ovide, Metamorphoses
Affronte l’ennemi avec la pointe de ton sabre contre son visage.
Miyamoto Musashi.
Quand on est au creux de la vague, l'expérience prouve qu'il n'y a rien de tel, pour nous remettre d'aplomb, qu'une femme bien chaude et une bière bien fraîche.
De sa façon de s'exprimer, Jake déduisit que cet homme d'expérience croyait que tout jeune matelot américain était doté de deux appendices dangereux dont il fallait se méfier comme de la peste : la maman qui continuait à surveiller son fils de loin, et le représentant ou sénateur de l'endroit d'où il venait.
Israël nous veut dans le même plumard qu’eux. Les terroristes essaient de nous y pousser. Les soviétiques espèrent nous y coincer. L’Iran prétend qu’on y a toujours été.
Dites-vous bien que la chance, ça n'existe pas. Si vous croyez que vous avez de la chance et que vous vous en sortirez, vous survivrez peut-être une fois, mais seulement pendant un temps que vous aurez pour ainsi dire dérobé, car on ne survit pas longtemps de cette façon.
Vivre vite, c'est vivre plusieurs fois la fin du monde avec aussitôt après la joie de s'en sortir...
La marine part du principe qu'on naît pilote de guerre et qu'on ne le devient pas. Elle ne considère comme capable que le risque-tout "dont les couilles ont des dimensions de pamplemousse et le cerveau la grosseur d'un petit pois".
Etonnant, quand même, la façon dont ça marche. On se bat comme un fou pour rester vivant. Et quand on disparaît, le monde continue à tourner comme si on n'avait jamais existé.
les chiffres le plonger dans la consternation,jake Grafton poursuivi sa lecture.15 millions de russes étaient mort en se battant contre les allemands au cours de la première guerre mondiale.15 millions! morts! pas étonnant qu'il aient sorti le tsar de son palais et qu'il l,aient collé
au mur,avec toute sa famille.et puis Joseph Staline était arrivé.la,on pensait que 6 millions de familles avait été assassinés.un historien pensait que plus de vingt millions d,êtres humains furent liquidé,et peut être 40 millions.dieu seul connaissent le chiffre exact,
et il avait gardé le secret.
la seconde guerre mondiale,consuma 25 autres millions de citoyens soviétiques.jake Grafton refit trois fois le calcul,et a chaque fois il trouver quatre vingt cinq millions de morts.il était incapable de saisir vraiment la signification de ces nombres..85 millions d,êtres humains.la mort est un bon pasteur car elle ne perd jamais rien de son troupeau.se dit jake en jetant un coup d'oeil par la fenêtre.
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Et il avait d'autres épithètes en réserve, moins gracieuses, pour le secrétaire général de la Maison Blanche, mais il ne les utilisait que lorsqu'il était seul avec sa femme, car le ministre de la Justice était un gentleman à l'ancienne mode.
Quatre-vingt-dix degrés... Bonne altitude... La " boulette "... il s'agissait désormais de suivre la ligne en descendant encore. Tout allait bien jusqu'ici. Il remit les gaz. La " boulette " était parfaitement centrée. Et ce fut la rampe, le choc des roues sur le pont, le freinage brutal qui les projeta tous deux en avant contre les sangles de leur harnais.
Pendant que l'avion " faisait le taxi " pour gagner sa place, Jake ouvrit le dôme en plexiglas, et l'air frais et salé de la mer s'engouffra dans la cabine.
Grafton n'avait en effet aucune envie d'apparaître, codé ou non, sur les écrans des radars nord-vietnamiens. Il n'espérait qu'une chose : échapper à toute détection en volant autant que possible en rase-mottes, pour que l'image réfléchie de l'Intruder se confonde avec l'effet de sol.
Puis il mit en marche la radio et assura le brouillage de sa voix avant de dire :
- Devil cinq zéro cinq a étranglé le perroquet. J'aborde la côte dans trois minutes.
J'imagine que les Russes en savent autant que nous sur le F-117 et le B-2. Ils nous ont volé tous nos secrets. Pour le moment, ils ne semblent pas les utiliser, et il est possible qu'ils n'en soient pas capables. Tout cela implique des capacités de production qu'ils n'ont pas et des coûts qu'ils ne peuvent supporter. En revanche, ils peuvent imaginer des défenses contres les avions furtifs, et je vous fiche mon billet qu'ils se sont déjà mis au boulot.
Jake se frotta le menton. Il ne s'était pas rasé depuis dix-huit heures et il avait le menton comme du papier de verre.
- Ces Arabes. Qui se suicident pour gagner leur place sous la grande tente d'Allah au paradis. Bon Dieu, ça fout la trouille. Qu'aurais-tu fait s'ils ne s'étaient pas mis à tirer ?
Parker se caressa le front de l'index.
- Je ne vais pas prendre un missile sur la gueule avant d'ouvrir le feu. Je me fous de ce que pense Washington ou de la façon dont les journaux rendent compte de l'événement. Tous les navires de la force étaient en alerte générale ce soir. Tous les canons étaient parés à ouvrir le feu. Le cuirassé était prêt avec ses seize pouces et ses Harpoon. Si un de ces bateaux nous illumine au radar, pointe son nez sur un navire et garde le cap assez longtemps pour stabiliser les gyros d'un missile, je l'efface de la surface de l'eau. Immédiatement.